LumendeLumine a écrit :Mais non, il est très bien ton Thomas d'Aquin. Moi ce qui me dérange c'est plutôt ton pseudo lui-même; pour moi qui suis un amateur du docteur angélique, c'est un effort d'abstraction de devoir appeler qui que ce soit de vivant "Thomas d'Aquin"... .
merci pour mon petit d'Aquin "inspiré" par qui tu sais.
je suis heureux de te revoir dans ce forum. J'avais peur que tu sois parti pour d'autres horizons plus ouverts à la métaphysique. Il y a du monde sur ce site, ça carbure dur du chapeau.
Pour le pseudo, c'est vraiment en hommage au doc angélique. D'où mon surnom dans ce fil : TOM (limite tom pouce par rapport au géant de la Somme)
Tu peux m'appeler autrement si tu veux... on discute d'un autre pseudo ensemble si tu préfères;
LumendeLumine a écrit :
Devant le problème de l'être et du devenir, il y a eu beaucoup de systèmes de pensée, qu'on peut classer en trois catégories:
- Absolutisation de l'être au détriment du devenir: principal représentant: Parménide. L'être est, le non-être n'est pas, le devenir est impossible car il est absent du concept d'être, et il n'existe rien en dehors de l'être, le non-être n'étant rien. Autres systèmes qui tendent à dire que le devenir n'est qu'une impression: mécanicisme de Démocrite, réalisme absolu de Platon.
- Absolutisation du devenir au détriment de l'être: principal représentant: Héraclite. Tout s'écoule; la réalité est totalement différente d'elle-même à chaque instant; le devenir est à lui-même sa propre raison d'être; l'être n'est qu'un concept qui n'a aucune réalité en-dehors de l'esprit. Le matérialisme évolutionniste actuel rejoint bien cette philosophie. Le nominalisme, le relativisme subjectiviste actuel où toute opinion se vaut, la vérité étant inaccessible découle logiquement de ces principes.
Entre ces deux négations, soit de l'être, soit du devenir, Aristote et après lui la scholastique ont tracé le chemin complexe du réalisme modéré, c'est-à-dire de la conciliation de l'être et du devenir. Il y a réellement du nouveau dans l'Univers, ce n'est pas une illusion; mais ce nouveau se fait sur fond d'ancienneté, de pérennité; d'où les concepts d'acte et de puissance à partir desquels l'existence d'une cause première, Acte pur, est immédiatement évidente.
Tout à fait d'accord.
Quelques bémols tout de même (faut bien que je me la ramène un peu) :
1) en effet, on peut dire "il n'existe rien en dehors de l'être !" J'en dirai plus un autre jour...
2) réalisme absolu de Platon ? père de l'idéalisme oui...
3) l'analyse sur ceux qui ne croient qu'au devenir est excellente.
4) pas immédiatement, mais presque évidente. Il y a encore un tout petit peu de raisonnement. Mais, il est vrai qu'il faut d'abord bien analyser le monde qui nous entoure et qui existe. C'est pourquoi, il me semble, que seuls les arguments fumeux des idéalistes qui pensent créer le réel avec leur pensée, ont un système de pensée qui rend caduque la démonstration de l'existence de Dieu
merci encore pour ta remarque, je te laisse contempler l'Acte pur d'exister, l'Etre = l'Amour, et bonne continuation à ta participation à l'Acte pur infini d'existence dans ce forum et ailleurs.
bien amicalement
tom