Coran brûlé : l’ONU approuve la résolution du Pakistan visant à protéger les livres saints
Les faits Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a adopté mercredi 12 juillet la résolution du Pakistan visant à protéger les textes saints après l’autodafé d’un coran en Suède. Le texte a été voté par 28 voix contre 12, malgré l’opposition des pays occidentaux qui y voient une atteinte à la liberté d’expression.
Johanne Mâlin (avec AFP), le 12/07/2023 à 13:47
Lecture en 2 min.
Coran brûlé : l’ONU approuve la résolution du Pakistan visant à protéger les livres saints
Supporters of Iraq's Sadrist movement gather outside the Swedish embassy in Baghdad on June 30, 2023 for a second day of protests against a Koran burning outside a Stockholm mosque that outraged Muslims around the world. An Iraqi citizen living in Sweden, Salwan Momika, 37, stomped on the Islamic holy book and set several pages alight in front of the capital's largest mosque. Swedish police had granted him a permit in line with free-speech protections, but authorities later said they had opened an investigation over "agitation". (Photo by Ahmad Al-rubaye / AFP)
AHMAD AL-RUBAYE/AFP
Le projet de résolution du Pakistan sur la haine religieuse a été voté par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, mercredi 12 juillet. Un vote par 28 voix pour, sept abstentions et 12 contre. Sans surprise, la France, l’Allemagne, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont voté contre estimant qu’il mettait en danger la liberté d’expression.
Ce texte proposé par le Pakistan condamne les appels et les provocations à la haine religieuse notamment par le biais de l’atteinte aux « textes saints ». La résolution adoptée juge comme « acte clair de provocation et une manifestation de haine religieuse » le fait de brûler le Coran, ou « tout autre livre saint », incluant ainsi la Bible et la Torah.
Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
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Ecrit le 13 juil.23, 01:52(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
Ecrit le 13 juil.23, 04:04Le pseudo-chrétien Medico défendant le Coran....
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Re: Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
Ecrit le 13 juil.23, 08:10est il pire de bruler le Qu'ran, la bible hébraïque, les évangiles ou les fables de Lafontaine?
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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Re: Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
Ecrit le 13 juil.23, 19:55Je ne défend pas le Coran, mais je suis contre les autodafés. nuance.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
Ecrit le 13 juil.23, 21:42Ac 19.19 Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde.
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Re: Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
Ecrit le 20 juil.23, 19:22https://www.lemonde.fr/international/ar ... -20230720-[dans-l-actu_titre_2]&M_BT=113977059162465
L’ambassade de Suède à Bagdad incendiée lors d’une manifestation
Les partisans du leader religieux irakien Moqtada Al-Sadr ont pris d’assaut le bâtiment pour protester contre un événement impliquant la destruction d’un exemplaire du Coran en Suède. Stockholm a annoncé la convocation du chargé d’affaires irakien.
Le Monde avec AFP
Publié hier à 06h47, modifié hier à 15h4
De la fumée s’échappant de l’ambassade de Suède à Bagdad, et le portrait de Mohammed Sadeq Al-Sadr (père de Moqtada Al-Sadr), en Irak, le 20 juillet 2023. AHMED SAAD / REUTERS
L’ambassade de Suède à Bagdad, en Irak, a été incendiée, jeudi 20 juillet avant l’aube, lors d’une manifestation organisée par des partisans du leader religieux Moqtada Al-Sadr, alors que le militant irakien réfugié en Suède Salwan Momika prévoyait de brûler un nouvel exemplaire du Coran à Stockholm en début d’après-midi. De la fumée s’élevait du bâtiment, a constaté le correspondant de l’Agence France-Presse (AFP). Le personnel de l’ambassade est « en sécurité », a déclaré à l’AFP le ministère des affaires étrangères suédois.
Durant la nuit, certains manifestants brandissaient des exemplaires du Coran, d’autres des portraits de Mohammed Sadeq Al-Sadr, influent clerc religieux chiite et père de Moqtada Al-Sadr. « Nous sommes mobilisés pour dénoncer le fait de brûler le Coran, qui n’est qu’amour et foi, a affirmé le manifestant Hassan Ahmed. Nous exigeons du gouvernement suédois et du gouvernement irakien que cessent les initiatives de ce type. »
Les forces de sécurité ont pourchassé les manifestants avec des matraques électriques pour les éloigner et les obliger à se disperser. Les protestataires ont répliqué avec des jets de pierre. Le calme semblait rétabli dans la matinée. L’incendie était maîtrisé, ont affirmé à l’AFP une source au sein de la défense civile irakienne et un responsable du ministère de l’intérieur. Environ vingt manifestants ont été arrêtés, d’après une source sécuritaire. « Le gouvernement irakien a chargé les services de sécurité compétents de mener une enquête urgente », a assuré le ministère des affaires étrangères irakien dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont « fermement condamné » cette attaque. « Il est inacceptable que les forces de sécurité irakiennes n’aient pas agi pour empêcher les manifestants de pénétrer une seconde fois dans l’enceinte de l’ambassade de Suède et de l’endommager », a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, dans un communiqué.
L’ambassade de Suède à Bagdad incendiée lors d’une manifestation
Les partisans du leader religieux irakien Moqtada Al-Sadr ont pris d’assaut le bâtiment pour protester contre un événement impliquant la destruction d’un exemplaire du Coran en Suède. Stockholm a annoncé la convocation du chargé d’affaires irakien.
Le Monde avec AFP
Publié hier à 06h47, modifié hier à 15h4
De la fumée s’échappant de l’ambassade de Suède à Bagdad, et le portrait de Mohammed Sadeq Al-Sadr (père de Moqtada Al-Sadr), en Irak, le 20 juillet 2023. AHMED SAAD / REUTERS
L’ambassade de Suède à Bagdad, en Irak, a été incendiée, jeudi 20 juillet avant l’aube, lors d’une manifestation organisée par des partisans du leader religieux Moqtada Al-Sadr, alors que le militant irakien réfugié en Suède Salwan Momika prévoyait de brûler un nouvel exemplaire du Coran à Stockholm en début d’après-midi. De la fumée s’élevait du bâtiment, a constaté le correspondant de l’Agence France-Presse (AFP). Le personnel de l’ambassade est « en sécurité », a déclaré à l’AFP le ministère des affaires étrangères suédois.
Durant la nuit, certains manifestants brandissaient des exemplaires du Coran, d’autres des portraits de Mohammed Sadeq Al-Sadr, influent clerc religieux chiite et père de Moqtada Al-Sadr. « Nous sommes mobilisés pour dénoncer le fait de brûler le Coran, qui n’est qu’amour et foi, a affirmé le manifestant Hassan Ahmed. Nous exigeons du gouvernement suédois et du gouvernement irakien que cessent les initiatives de ce type. »
Les forces de sécurité ont pourchassé les manifestants avec des matraques électriques pour les éloigner et les obliger à se disperser. Les protestataires ont répliqué avec des jets de pierre. Le calme semblait rétabli dans la matinée. L’incendie était maîtrisé, ont affirmé à l’AFP une source au sein de la défense civile irakienne et un responsable du ministère de l’intérieur. Environ vingt manifestants ont été arrêtés, d’après une source sécuritaire. « Le gouvernement irakien a chargé les services de sécurité compétents de mener une enquête urgente », a assuré le ministère des affaires étrangères irakien dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont « fermement condamné » cette attaque. « Il est inacceptable que les forces de sécurité irakiennes n’aient pas agi pour empêcher les manifestants de pénétrer une seconde fois dans l’enceinte de l’ambassade de Suède et de l’endommager », a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, dans un communiqué.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
Ecrit le 31 juil.23, 03:09Le Danemark veut limiter les manifestations impliquant des profanations du Coran
Les faits Le gouvernement danois a annoncé dimanche 30 juillet vouloir limiter d’éventuelles nouvelles manifestations d’autodafés du livre sacré de l’islam. Les dernières profanations ont attisé les tensions avec le monde musulman et provoqué des problèmes de sécurité.
La Croix (avec AFP), le 31/07/2023 à 08:24
Lecture en 2 min.
Le Danemark veut limiter les manifestations impliquant des profanations du Coran
Un Yéménite tient un exemplaire du Coran lors de protestations contre les autodafés du livre sacré de l’islam, à Sanaa au Yémen, le 24 juillet 2023.
YAHYA ARHAB/EFE/MAXPPP
Le gouvernement danois a annoncé dimanche 30 juillet vouloir limiter d’éventuelles nouvelles manifestations prévoyant des profanations du coran, qui ont attisé les tensions avec le monde musulman, mettant en avant les problèmes de sécurité qu’elles impliquent.
Plusieurs manifestations récentes en Suède ou au Danemark impliquant des autodafés ou autres profanations du livre sacré musulman ont soulevé des tensions diplomatiques entre les deux pays scandinaves et plusieurs pays arabes.
Soulignant que de telles manifestations faisaient le jeu des extrémistes et semaient la division, le gouvernement danois entend « explorer » la possibilité d’intervenir dans des situations « où, par exemple, d’autres pays, cultures et religions sont insultés, et qui peuvent avoir des conséquences négatives importantes pour le Danemark, notamment en matière de sécurité », a écrit le ministère des affaires étrangères dans un communiqué. « Cela doit bien sûr être fait dans le cadre de la liberté d’expression protégée par la Constitution », a-t-il ajouté, soulignant qu’il s’agit de l’une des valeurs les plus importantes du Danemark.
À lire aussiCorans profanés : en Suède, la liberté d’expression en question
Le ministère danois des affaires étrangères note que les manifestations ont « atteint un niveau où le Danemark, dans de nombreuses régions du monde, est perçu comme un pays qui facilite l’insulte et le dénigrement des cultures, religions et traditions d’autres pays ». Selon lui, le « but principal » de certaines de ces manifestations est de provoquer et « pourrait avoir des conséquences importantes ».
Fin juillet, l’Égypte, l'Arabie saoudite et l’Iran ont convoqué les représentants des missions diplomatiques suédoises dans leur pays. L’Algérie a également convoqué les représentants du Danemark.
Détérioration sécuritaire
Dans une déclaration séparée, le premier ministre suédois Ulf Kristersson a déclaré dimanche qu’il avait été en contact étroit avec son homologue danoise Mette Frederiksen, rappelant qu’un processus similaire était déjà en cours en Suède.
« Nous avons également commencé à analyser la situation juridique afin d’envisager des mesures pour renforcer notre sécurité nationale et la sécurité des Suédois en Suède et dans le monde », a rappelé Ulf Kristersson sur Instagram.
À lire aussiFinlande, Suède, Danemark… En Europe du Nord, l’extrême droite monte
La Suède a ordonné jeudi à ses armées et administrations de renforcer leurs préparatifs contre le terrorisme sur fond de détérioration de la sécurité, après plusieurs épisodes où le Coran a été profané.
Fin juin, Salwan Momika, un Irakien de 37 ans réfugié en Suède, avait mis le feu à des pages du Coran à l’extérieur de la principale mosquée de Stockholm. La semaine dernière, il a de nouveau piétiné et mis en pièces un exemplaire du livre devant l’ambassade d’Irak pour marquer son opposition à ses préceptes.
En réaction à l’autorisation donnée par la police suédoise à la tenue de cet événement, des centaines d’Irakiens ont envahi et mis le feu à l’ambassade de Suède à Bagdad. L’ambassadrice suédoise a été expulsée d’Irak et l’Iran a indiqué qu’il n’accepterait pas de nouvel ambassadeur du pays scandinave sur son territoire.
Fin juillet au Danemark, c’est le mouvement d’extrême droite Danske Patrioter qui a posté la vidéo d’un homme profanant et brûlant ce qui semble être un Coran et piétinant un drapeau irakien.
Les faits Le gouvernement danois a annoncé dimanche 30 juillet vouloir limiter d’éventuelles nouvelles manifestations d’autodafés du livre sacré de l’islam. Les dernières profanations ont attisé les tensions avec le monde musulman et provoqué des problèmes de sécurité.
La Croix (avec AFP), le 31/07/2023 à 08:24
Lecture en 2 min.
Le Danemark veut limiter les manifestations impliquant des profanations du Coran
Un Yéménite tient un exemplaire du Coran lors de protestations contre les autodafés du livre sacré de l’islam, à Sanaa au Yémen, le 24 juillet 2023.
YAHYA ARHAB/EFE/MAXPPP
Le gouvernement danois a annoncé dimanche 30 juillet vouloir limiter d’éventuelles nouvelles manifestations prévoyant des profanations du coran, qui ont attisé les tensions avec le monde musulman, mettant en avant les problèmes de sécurité qu’elles impliquent.
Plusieurs manifestations récentes en Suède ou au Danemark impliquant des autodafés ou autres profanations du livre sacré musulman ont soulevé des tensions diplomatiques entre les deux pays scandinaves et plusieurs pays arabes.
Soulignant que de telles manifestations faisaient le jeu des extrémistes et semaient la division, le gouvernement danois entend « explorer » la possibilité d’intervenir dans des situations « où, par exemple, d’autres pays, cultures et religions sont insultés, et qui peuvent avoir des conséquences négatives importantes pour le Danemark, notamment en matière de sécurité », a écrit le ministère des affaires étrangères dans un communiqué. « Cela doit bien sûr être fait dans le cadre de la liberté d’expression protégée par la Constitution », a-t-il ajouté, soulignant qu’il s’agit de l’une des valeurs les plus importantes du Danemark.
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Le ministère danois des affaires étrangères note que les manifestations ont « atteint un niveau où le Danemark, dans de nombreuses régions du monde, est perçu comme un pays qui facilite l’insulte et le dénigrement des cultures, religions et traditions d’autres pays ». Selon lui, le « but principal » de certaines de ces manifestations est de provoquer et « pourrait avoir des conséquences importantes ».
Fin juillet, l’Égypte, l'Arabie saoudite et l’Iran ont convoqué les représentants des missions diplomatiques suédoises dans leur pays. L’Algérie a également convoqué les représentants du Danemark.
Détérioration sécuritaire
Dans une déclaration séparée, le premier ministre suédois Ulf Kristersson a déclaré dimanche qu’il avait été en contact étroit avec son homologue danoise Mette Frederiksen, rappelant qu’un processus similaire était déjà en cours en Suède.
« Nous avons également commencé à analyser la situation juridique afin d’envisager des mesures pour renforcer notre sécurité nationale et la sécurité des Suédois en Suède et dans le monde », a rappelé Ulf Kristersson sur Instagram.
À lire aussiFinlande, Suède, Danemark… En Europe du Nord, l’extrême droite monte
La Suède a ordonné jeudi à ses armées et administrations de renforcer leurs préparatifs contre le terrorisme sur fond de détérioration de la sécurité, après plusieurs épisodes où le Coran a été profané.
Fin juin, Salwan Momika, un Irakien de 37 ans réfugié en Suède, avait mis le feu à des pages du Coran à l’extérieur de la principale mosquée de Stockholm. La semaine dernière, il a de nouveau piétiné et mis en pièces un exemplaire du livre devant l’ambassade d’Irak pour marquer son opposition à ses préceptes.
En réaction à l’autorisation donnée par la police suédoise à la tenue de cet événement, des centaines d’Irakiens ont envahi et mis le feu à l’ambassade de Suède à Bagdad. L’ambassadrice suédoise a été expulsée d’Irak et l’Iran a indiqué qu’il n’accepterait pas de nouvel ambassadeur du pays scandinave sur son territoire.
Fin juillet au Danemark, c’est le mouvement d’extrême droite Danske Patrioter qui a posté la vidéo d’un homme profanant et brûlant ce qui semble être un Coran et piétinant un drapeau irakien.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Suede :Un homme brûle un Coran devant une mosquée
Ecrit le 12 août23, 02:25Coran brûlé en Scandinavie : la gouvernance globale des religions se sert de l’islam
10 août 2023 22 h 11 min
Gouvernance Globale Religions Islam
Le Coran a été brûlé plusieurs fois au Danemark, en Norvège et en Suède, en juin et juillet par des manifestants, provoquant l’indignation des pays d’islam et de la Russie et des réactions dans le désordre des autorités scandinaves, européennes et américaines. Ces contradictions illustrent la mise en place d’une gouvernance globale des religions grâce à l’instrumentalisation de l’islam – avec le concours du pape François.
Un rodéo entre tenants et adversaires de l’islam
L’affaire des corans brûlés dans le nord de l’Europe est liée à une frange minime de l’extrême droite et commence en juillet 2022 à Oslo. Le chef d’un groupuscule nommé Stop à l’islamisation de la Norvège, Lars Thoren, accompagné de quatre militants, brûle un coran à Mortensrud, banlieue d’Oslo fortement peuplée de musulman. Les passants s’indignent, et lorsque le 4X4 de Thoren s’éloigne, le prennent en chasse à bord d’une Mercedes, le percutent sur l’autoroute E6 de sorte qu’il se retourne sur le toit. Puis le 21 janvier 2023, et le 27, le suédo-danois Rasmus Paludan a brûlé des exemplaires du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm, ce qui a un moment compromis la candidature de la Suède à l’OTAN.
Liberté d’expression vs respect des religions
L’émotion est grande à Ankara. Au nom de la liberté d’expression, la Norvège avait autorisé une manifestation comportant l’incinération d’un coran en février 2023, mais, devant la protestation du gouvernement turc, a finalement annulé l’autorisation. Le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a convoqué l’ambassadeur de Norvège à Ankara, Erling Skjonsberg. Il a déclaré dans un discours public que la situation internationale a produit « des crimes haineux, de l’islamophobie, du racisme, de la xénophobie, de l’intolérance et de la discrimination (…) La haine n’est pas la liberté d’expression. Aujourd’hui, nous avons convoqué l’ambassadeur norvégien et ils ont retiré l’autorisation qu’ils avaient accordée ». Il mettait ainsi le doigt sur le point le plus sensible en Occident, la liberté d’expression adorée dans nos démocraties libérales comme le Saint Sacrement, et invoquée à tout bout de champ, de Salman Rushdie aux caricatures de Mahomet.
Les pays d’islam contre l’ambassadrice de Suède
Il n’a pas eu gain de cause seulement dans ce cas précis, mais dans un champ beaucoup plus vaste, grâce à deux nouveaux actes de profanation du coran. Fin juin 2023, Salwan Momika, irakien de 37 ans réfugié en Suède, a brûlé le Coran devant la principale mosquée de Stockholm, et il a remis cela en juillet en piétinant et déchirant un autre exemplaire du coran devant l’ambassade d’Irak. La police suédoise avait d’abord interdit de tels agissements, mais les tribunaux suédois ayant cassé ses décisions elle a fini par donner son autorisation. En l’apprenant, des centaines d’Irakiens ont envahi l’ambassade de Suède à Bagdad et y ont mis le feu. L’ambassadrice suédoise a été expulsée d’Irak et l’Iran a indiqué qu’il n’accepterait pas de nouvel ambassadeur de Suède sur son territoire.
Casuistique, morale globale et religions
Depuis, les pays scandinaves essaient de trouver une solution de compromis entre les principes de l’islam et ceux des démocraties occidentales avec une casuistique très sinueuse. Le ministre danois des affaires étrangères déplore que ces affaires de coran brûlé aient « atteint un niveau où le Danemark, dans de nombreuses régions du monde, est perçu comme un pays qui facilite l’insulte et le dénigrement des cultures, religions et traditions d’autres pays », et a donc décidé de les interdire. Mais il ajoute : « Cela doit bien sûr être fait dans le cadre de la liberté d’expression protégée par la Constitution ». Ce qui est un vœu pieux et ne dit pas comment sera arbitré un éventuel conflit. Ni au nom de quels principes.
Deux géants de la gouvernance, Poutine et François
En effet, comme l’a noté à ce propos l’ambassadeur belge à l’ONU Marc Pecsteende Buytserve, « la question de savoir où tracer la ligne entre la liberté d’expression et l’incitation à la haine est compliquée ». La Suède et le Danemark disent chercher des outils juridiques pour y répondre et éviter ainsi que les incinérations de coran ne se multiplient. La police suédoise en a trouvé un sur le tas : après avoir autorisé la manifestation au cours de laquelle le coran a été brûlé, elle en poursuit les meneurs pour « agitation contre un groupe ethnique » parce que le coran a été brûlé devant une mosquée. Mais deux personnalités d’envergure mondiale ont donné une réponse plus doctrinale, le Pape François et Vladimir Poutine.
Deux religions instrumentalisées, la catholique et l’orthodoxe
« Je suis dégoûté et en colère », a jeté le premier dès le 3 juillet dans une interview accordée au journal émirati Al-Ittihad. « Tout livre considéré comme sacré doit être respecté pour ceux qui y croient et la liberté d’expression ne doit jamais être utilisée comme une excuse pour mépriser les autres », a-t-il ajouté : « Permettre cela est rejeté et condamné. » Quant au second, lors d’un entretien avec l’imam de Derbent, dans le sud de la Russie, il a déclaré : « Le patriarche de Russie nous assure que les musulmans sont nos frères, et cela renforce l’unité de notre peuple multiculturel. (…) Le coran est sacré pour les musulmans, et il est également sacré pour les autres. (Certains pays) ne respectent pas les sentiments religieux des gens et prétendent que ce n’est pas un crime. C’est considéré comme un crime dans notre pays, conformément à la Constitution et à l’article 282 du Code pénal. C’est un crime réprimé par la législation russe. »
« Grandes religions » et république globale
Ces deux approches apparemment opposées sont complémentaires et synergiques. L’un dit, comme naguère en France Jacques Chirac, qu’il n’y a « rien au-dessus de la loi civile », laquelle assure à toutes les religions le droit au même respect et aux mêmes protections. L’autre dit que la liberté d’expression doit s’arrêter devant le sacré, mais attention, pas un sacré objectif lié à une religion vraie, au ressenti de sacré attaché à toute croyance. Ce sont deux formes d’un même relativisme maçon au service d’une même entreprise, la mise sous tutelle des « grandes religions » par la gouvernance globale, telle que l’avait annoncé en 2008 le président Sarkozy dans un discours tenu à Ryad devant le roi d’Arabie. Les « grandes religions » (nommément citées, christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, hindouisme) étant affectées à « civiliser la globalisation » dès lors qu’elles se soumettent aux « valeurs de la République ».
La gouvernance globale protège le « bon islam »
Cela passe par la promotion organisée d’un « bon islam ». C’est ainsi qu’on a laissé croître, dans une Scandinavie choquée par les excès de l’immigration musulmane, un extrémisme (très limité en nombre mais actif) « islamophobe », monté en épingle par les médias symétriquement à l’extrémisme islamique. Et qu’on le condamne, y compris par des textes internationaux. Le premier de ceux-ci a été la résolution pakistanaise au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, adoptée le 12 juillet par 28 voix contre 12 qui « vise à protéger les textes saints ». Le fait de brûler le Coran, « ou tout autre livre saint » (la Bible, etc.) est désormais tenu pour un « acte clair de provocation et une manifestation de haine religieuse ». Toutes les « grandes religions » sont ainsi mises sur le même plan et toute critique religieuse devient potentiellement un acte de haine.
Les démocraties à genoux devant l’islam
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont voté contre dans la confusion, les uns parlant de « liberté d’expression », les autres de « droit au blasphème », d’autres enfin déplorant que de plus longues négociations n’aient pas permis de trouver un consensus. Michèle Taylor, ambassadrice des Etats-Unis a « regretté » de voter contre un texte « en contradiction avec (…) la liberté d’expression » et le Français Jérôme Bonnafont a relevé que les droits de l’Homme protégeaient « les personnes, et non les religions, doctrines, croyances ou leurs symboles ». Mais ces contorsions n’ont pas empêché l’adoption deux semaines plus tard par l’Assemblée générale de l’ONU et par consensus, d’une résolution présentée par le Maroc déplorant « tous les actes de violence contre des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions, ainsi que tous les actes de cette nature dirigés contre leurs symboles religieux, leurs livres saints, leurs foyers, leurs entreprises, leurs biens, leurs écoles, leurs centres culturels ou leurs lieux de culte, ainsi que toutes les attaques contre et dans les lieux de culte, les sites et les sanctuaires, en violation du droit international ».
10 août 2023 22 h 11 min
Gouvernance Globale Religions Islam
Le Coran a été brûlé plusieurs fois au Danemark, en Norvège et en Suède, en juin et juillet par des manifestants, provoquant l’indignation des pays d’islam et de la Russie et des réactions dans le désordre des autorités scandinaves, européennes et américaines. Ces contradictions illustrent la mise en place d’une gouvernance globale des religions grâce à l’instrumentalisation de l’islam – avec le concours du pape François.
Un rodéo entre tenants et adversaires de l’islam
L’affaire des corans brûlés dans le nord de l’Europe est liée à une frange minime de l’extrême droite et commence en juillet 2022 à Oslo. Le chef d’un groupuscule nommé Stop à l’islamisation de la Norvège, Lars Thoren, accompagné de quatre militants, brûle un coran à Mortensrud, banlieue d’Oslo fortement peuplée de musulman. Les passants s’indignent, et lorsque le 4X4 de Thoren s’éloigne, le prennent en chasse à bord d’une Mercedes, le percutent sur l’autoroute E6 de sorte qu’il se retourne sur le toit. Puis le 21 janvier 2023, et le 27, le suédo-danois Rasmus Paludan a brûlé des exemplaires du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm, ce qui a un moment compromis la candidature de la Suède à l’OTAN.
Liberté d’expression vs respect des religions
L’émotion est grande à Ankara. Au nom de la liberté d’expression, la Norvège avait autorisé une manifestation comportant l’incinération d’un coran en février 2023, mais, devant la protestation du gouvernement turc, a finalement annulé l’autorisation. Le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a convoqué l’ambassadeur de Norvège à Ankara, Erling Skjonsberg. Il a déclaré dans un discours public que la situation internationale a produit « des crimes haineux, de l’islamophobie, du racisme, de la xénophobie, de l’intolérance et de la discrimination (…) La haine n’est pas la liberté d’expression. Aujourd’hui, nous avons convoqué l’ambassadeur norvégien et ils ont retiré l’autorisation qu’ils avaient accordée ». Il mettait ainsi le doigt sur le point le plus sensible en Occident, la liberté d’expression adorée dans nos démocraties libérales comme le Saint Sacrement, et invoquée à tout bout de champ, de Salman Rushdie aux caricatures de Mahomet.
Les pays d’islam contre l’ambassadrice de Suède
Il n’a pas eu gain de cause seulement dans ce cas précis, mais dans un champ beaucoup plus vaste, grâce à deux nouveaux actes de profanation du coran. Fin juin 2023, Salwan Momika, irakien de 37 ans réfugié en Suède, a brûlé le Coran devant la principale mosquée de Stockholm, et il a remis cela en juillet en piétinant et déchirant un autre exemplaire du coran devant l’ambassade d’Irak. La police suédoise avait d’abord interdit de tels agissements, mais les tribunaux suédois ayant cassé ses décisions elle a fini par donner son autorisation. En l’apprenant, des centaines d’Irakiens ont envahi l’ambassade de Suède à Bagdad et y ont mis le feu. L’ambassadrice suédoise a été expulsée d’Irak et l’Iran a indiqué qu’il n’accepterait pas de nouvel ambassadeur de Suède sur son territoire.
Casuistique, morale globale et religions
Depuis, les pays scandinaves essaient de trouver une solution de compromis entre les principes de l’islam et ceux des démocraties occidentales avec une casuistique très sinueuse. Le ministre danois des affaires étrangères déplore que ces affaires de coran brûlé aient « atteint un niveau où le Danemark, dans de nombreuses régions du monde, est perçu comme un pays qui facilite l’insulte et le dénigrement des cultures, religions et traditions d’autres pays », et a donc décidé de les interdire. Mais il ajoute : « Cela doit bien sûr être fait dans le cadre de la liberté d’expression protégée par la Constitution ». Ce qui est un vœu pieux et ne dit pas comment sera arbitré un éventuel conflit. Ni au nom de quels principes.
Deux géants de la gouvernance, Poutine et François
En effet, comme l’a noté à ce propos l’ambassadeur belge à l’ONU Marc Pecsteende Buytserve, « la question de savoir où tracer la ligne entre la liberté d’expression et l’incitation à la haine est compliquée ». La Suède et le Danemark disent chercher des outils juridiques pour y répondre et éviter ainsi que les incinérations de coran ne se multiplient. La police suédoise en a trouvé un sur le tas : après avoir autorisé la manifestation au cours de laquelle le coran a été brûlé, elle en poursuit les meneurs pour « agitation contre un groupe ethnique » parce que le coran a été brûlé devant une mosquée. Mais deux personnalités d’envergure mondiale ont donné une réponse plus doctrinale, le Pape François et Vladimir Poutine.
Deux religions instrumentalisées, la catholique et l’orthodoxe
« Je suis dégoûté et en colère », a jeté le premier dès le 3 juillet dans une interview accordée au journal émirati Al-Ittihad. « Tout livre considéré comme sacré doit être respecté pour ceux qui y croient et la liberté d’expression ne doit jamais être utilisée comme une excuse pour mépriser les autres », a-t-il ajouté : « Permettre cela est rejeté et condamné. » Quant au second, lors d’un entretien avec l’imam de Derbent, dans le sud de la Russie, il a déclaré : « Le patriarche de Russie nous assure que les musulmans sont nos frères, et cela renforce l’unité de notre peuple multiculturel. (…) Le coran est sacré pour les musulmans, et il est également sacré pour les autres. (Certains pays) ne respectent pas les sentiments religieux des gens et prétendent que ce n’est pas un crime. C’est considéré comme un crime dans notre pays, conformément à la Constitution et à l’article 282 du Code pénal. C’est un crime réprimé par la législation russe. »
« Grandes religions » et république globale
Ces deux approches apparemment opposées sont complémentaires et synergiques. L’un dit, comme naguère en France Jacques Chirac, qu’il n’y a « rien au-dessus de la loi civile », laquelle assure à toutes les religions le droit au même respect et aux mêmes protections. L’autre dit que la liberté d’expression doit s’arrêter devant le sacré, mais attention, pas un sacré objectif lié à une religion vraie, au ressenti de sacré attaché à toute croyance. Ce sont deux formes d’un même relativisme maçon au service d’une même entreprise, la mise sous tutelle des « grandes religions » par la gouvernance globale, telle que l’avait annoncé en 2008 le président Sarkozy dans un discours tenu à Ryad devant le roi d’Arabie. Les « grandes religions » (nommément citées, christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, hindouisme) étant affectées à « civiliser la globalisation » dès lors qu’elles se soumettent aux « valeurs de la République ».
La gouvernance globale protège le « bon islam »
Cela passe par la promotion organisée d’un « bon islam ». C’est ainsi qu’on a laissé croître, dans une Scandinavie choquée par les excès de l’immigration musulmane, un extrémisme (très limité en nombre mais actif) « islamophobe », monté en épingle par les médias symétriquement à l’extrémisme islamique. Et qu’on le condamne, y compris par des textes internationaux. Le premier de ceux-ci a été la résolution pakistanaise au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, adoptée le 12 juillet par 28 voix contre 12 qui « vise à protéger les textes saints ». Le fait de brûler le Coran, « ou tout autre livre saint » (la Bible, etc.) est désormais tenu pour un « acte clair de provocation et une manifestation de haine religieuse ». Toutes les « grandes religions » sont ainsi mises sur le même plan et toute critique religieuse devient potentiellement un acte de haine.
Les démocraties à genoux devant l’islam
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont voté contre dans la confusion, les uns parlant de « liberté d’expression », les autres de « droit au blasphème », d’autres enfin déplorant que de plus longues négociations n’aient pas permis de trouver un consensus. Michèle Taylor, ambassadrice des Etats-Unis a « regretté » de voter contre un texte « en contradiction avec (…) la liberté d’expression » et le Français Jérôme Bonnafont a relevé que les droits de l’Homme protégeaient « les personnes, et non les religions, doctrines, croyances ou leurs symboles ». Mais ces contorsions n’ont pas empêché l’adoption deux semaines plus tard par l’Assemblée générale de l’ONU et par consensus, d’une résolution présentée par le Maroc déplorant « tous les actes de violence contre des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions, ainsi que tous les actes de cette nature dirigés contre leurs symboles religieux, leurs livres saints, leurs foyers, leurs entreprises, leurs biens, leurs écoles, leurs centres culturels ou leurs lieux de culte, ainsi que toutes les attaques contre et dans les lieux de culte, les sites et les sanctuaires, en violation du droit international ».
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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