A la recherche de Néhémie

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Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
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A la recherche de Néhémie

Ecrit le 14 juil.23, 23:11

Message par JLG »

Néhémie 1:1

Le verset nous dit qui a écrit ce livre!

Néhémie, fils de Hacalia!

Il nous dit quand!

Au mois de Chislev!

C’est un mois qui correspond à Novembre-Décembre dans le calendrier Grégorien et qu’on appelle parfois le mois des rêves!

Dans la 20ème année!

On nous dit où!

Dans la citadelle de Suse!

La ville est située au sud-ouest de l’Iran, dans les monts Zagros, la construction inclut un groupe de buttes archéologiques qui s’élèvent à l’est du fleuve Shavur ainsi que le palais d’Ardeshir, de l’autre côté du fleuve!

Ajouté 5 minutes 11 secondes après :
Néhémie 1:2

Néhémie veut connaître la situation des juifs qui sont restés sur place et également la situation de Jérusalem!

De plus, avant de retourner à Jérusalem, il veut savoir ce qui s’y passe!

JLG

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 16 juil.23, 22:40

Message par JLG »

Néhémie 1:3

On lui dit que les habitants sont en grande difficulté et en disgrâce!

Parce que le mur de Jérusalem est détruit!

Et ses portes sont brûlées!

Ainsi, ils sont sans protection!

Et ils peuvent être attaqués par n’importe qui!

Ajouté 4 minutes 43 secondes après :
Néhémie 1:4

- Néhémie pleure, fait son deuil, jeûne et prie Yah.weh!

- Ses sentiments sont très clairs!

JLG

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 18 juil.23, 13:54

Message par JLG »

Néhémie 1:5

C’est pourquoi Néhémie prie Yah.weh!


Celui qui conserve son alliance de dévouement affectueux avec ceux qui l’aiment!

Celui qui garde ses commandements!

Sans oublier “ceux qui l’aiment”!

Ajouté 8 minutes 8 secondes après :
Néhémie 1:6

Quand nous entendons la prière de Néhémie, on dirait la prière de Daniel!

Dans les deux cas, ils prient pour la restauration de Jérusalem!

Dans les deux cas, ils reconnaissent les péchés des Israélites!

Mais ils prient Yah·weh jour et nuit!

Et ils demandent à Yah·weh d’ouvrir ses yeux et ses oreilles!

Ajouté 7 minutes 29 secondes après :
Néhémie 1:7

Néhémie mentionne deux points!

En premier, la corruption des gens!

En deuxième, ils n’ont pas gardé les commandements de Yah.weh, ses statuts et ses ordonnances donnés à Moïse!

Ils avaient tout faux!

Ils n’avaient aucune excuse!

C’est clair comme le cristal!

Il n’y a rien d’autre à dire!

Ajouté 7 minutes 24 secondes après :
Néhémie 1:8

En conséquence, Yah.weh les a dispersés parmi les nations!

Ils ont été exilés à Babylone!

A cause de leur infidélité!

Peu importe quand cela devait arriver!

Cela devait arriver!

Ce sera la même chose avec l’humanité!

Mais cette fois, il ne s’agira pas d’exil!

Cela voudra dire la mort!

Pas de possibilité de retour en arrière!

Comme pour Adam et Eve!

Le jugement final!

JLG

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 29 juil.23, 20:46

Message par JLG »

Néhémie 1:9

L’alliance entre Yah.weh et les Israélites est encore valable!
Mais les Israélites doivent remplir leur partie du contrat!
S’ils ne le font pas, ils peuvent l’oublier!
Yah.weh en fera de même!
C’est l’équilibre que les humains oublient constamment!
Si on ne fait rien, on n’obtient rien!
Simple mais d’une logique évidente!
Ce que les humains oublient constamment et volontairement!
Mais cela ne marche pas et cela ne marchera jamais!
Cela semble très compliqué pour les humains!
Ils préfèrent faire ce qui leur plaît!
Alors il faut être prêt à en subir les conséquences et accepter le prix à payer!
Trouver l’erreur!

JLG

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 03 août23, 19:21

Message par JLG »

Néhémie 1:10

Néhémie a besoin de rappeler à Yah.weh qu’ils sont ses serviteurs et son peuple!

En fait, c’était le cas il y a très longtemps!

Et il rappelle à Yah.weh sa toute puissance!

Et sa main puissante!

Tout doit être reconstruit!

Tout doit être fait!

Il ne reste rien!

Car ils ont oublié Yah.weh!

L’histoire se rappelle continuellement!

Israël!

Juda!

L’humanité!

Mais l’humanité ne comprend jamais!

Uniquement de la prostitution spirituelle!

Ajouté 7 minutes 22 secondes après :
Néhémie 1:11

Néhémie continue de demander à Yah.weh d’être attentif à sa prière et à toutes les prières de ceux qui attachent de l’importance au nom de Dieu!

Il demande à Yah.weh de réussir dans ce qu’il fait!

Il demande à Yah.weh de la miséricorde!

Il doit reconstruire les murs de Jérusalem!

Et les ennemis sont partout!

Ajouté 7 minutes 18 secondes après :
Néhémie 2:1

Qui est Artaxerxès dans la Bible?
Artaxerxès I, (mort en 425 avant notre ère, Sousa, Elam [maintenant en Iran]), roi Achéménide de Perse (a régné de 465–425 avant notre ère). On l’appelait en grec Macrocheir (“main longue”) et en Latin Longimanus. Un jeune fils de Xerxès I et Amestris, il a été placé sur le trône par le chef de la garde Artabanus, qui a assassiné Xerxès.

Ainsi, Néhémie donne du vin au roi Artaxerxès!

Et c’est la première fois que Néhémie est triste devant lui!

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 04 août23, 19:44

Message par JLG »

Néhémie 2:2

Le roi parle de la tristesse du cœur!
Puis Néhémie dit qu’il est envahi par la peur!
Le roi remarque l’attitude de Néhémie!
Apparemment, il se préoccupe de lui!
Cela indique qu’ils ont une bonne relation!
En général, les personnages importants ne se préoccupe pas de ceux qui les servent!

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 07 août23, 20:03

Message par JLG »

Néhémie 2:3

Néhémie explique qu’il est triste à cause de la situation de Jérusalem!
La ville est en ruine!
Et ses portes sont en ruines!
Ainsi, il parle de sa patrie!

JLG

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 03 sept.23, 23:04

Message par JLG »

Néhémie 2:4

- Le roi demande à Néhémie ce qu'il veut !
- Avant de répondre au roi, Néhémie prie Yahweh !
- Nous voyons là comment agit un fidèle serviteur de Yah.weh !
Il met sa confiance en Yah.weh !

Ajouté 4 minutes 13 secondes après :
Néhémie 2:5

- Néhémie demande au roi la faveur de l'envoyer en Juda pour reconstruire Jérusalem !

Ajouté 1 minute 56 secondes après :
Néhémie 2:6

- Le roi demande à Néhémie combien de temps il faudra pour aller et revenir !
- Cela montre que le roi apprécie vraiment Néhémie !
- C'est un fidèle serviteur !
- Et le roi peut lui faire confiance !

Ajouté 6 minutes 22 secondes après :
Néhémie 2:7

- Néhémie prend des précautions !
- Il demande au roi des sauf-conduits !
- Il essaie d'éviter les ennuis !
- Il n'est pas le bienvenu !
- Les Juifs ont beaucoup d'ennemis !
- Ainsi Néhémie est prudent !
- Nous devons suivre son exemple dans tout ce que nous faisons !

Ajouté 3 minutes 24 secondes après :
Néhémie 2:8

- Néhémie est pratique !
- Il demande des sauf-conduits !
- Mais aussi du bois pour l'enceinte de la ville et la maison qu'il occupera !
- Il n’attend donc pas que les choses arrivent !
- Il agit!
- Il est réactif !

Ajouté 3 minutes après :
Néhémie 2:9

- Néhémie fait tout de la meilleure façon possible !
- Il a remis ses sauf-conduits aux autorités !
- Et plus intéressant encore, le roi lui assure sa protection en envoyant des officiers de l'armée et de la cavalerie !
- Cela montre à quel point il apprécie Néhémie !

Ajouté 15 minutes 46 secondes après :
Néhémie 2:10

- Mais les Israélites ont des ennemis !
- n’est pas nouveau !
- Il faut toujours être prêt pour ça !
- Ce monde n'a rien à voir avec la paix et l'amour !
- Au contraire!
- Jésus lui-même a dit qu’il n’apportait pas la paix sur terre quand il est venu!
- Au contraire!
- Il a semé la division parmi les familles !
- Les gens s’opposeraient à cause de son enseignement !
- Comme les Pharisiens, ils recherchent le pouvoir !
- Ils ne se soucient pas de Jésus ou des gens !

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 16 sept.23, 11:24

Message par JLG »

Nehemiah 2:11
- Néhémie veut reconstruire les murs de Jérusalem !
- Mais il garde le secret !
- Parce qu'il y a beaucoup d'ennemis prêts à s'opposer à un tel projet!

Ajouté 3 minutes 28 secondes après :
(Nehemiah 2:11,12)

Nehemiah 2:13

- Alors il y va la nuit !

- Donc personne ne peut le voir !

- Et il vérifie l'état du mur !

- Pour savoir quelles actions sont nécessaires !

Ajouté 2 minutes 11 secondes après :
Nehemiah 2:14

- Ainsi Néhémie continue de mener son inspection !

Ajouté 1 minute 47 secondes après :
Nehemiah 2:15

- Une fois de plus, Néhémie inspecte le mur de nuit !

Ajouté 2 minutes après :
Nehemiah 2:16

- Alors Néhémie continue d’agir en secret !

- Pour empêcher les ennemis d'agir contre lui !

Ajouté 2 minutes 15 secondes après :
Nehemiah 2:17

- Néhémie dit qu'il est temps de reconstruire le mur de Jérusalem pour protéger la ville de ses ennemis !

Ajouté 3 minutes 4 secondes après :
Nehemiah 2:18

- Ils acceptent de reconstruire le mur de Jérusalem !

- Quand Néhémie leur dit que Yah.weh est avec lui et le roi aussi !

Ajouté 1 minute 36 secondes après :
Nehemiah 2:19

- Leurs ennemis se moquent d’eux et les ridiculisent !

- Ils disent qu'ils agissent contre le roi !

Ajouté 2 minutes 27 secondes après :
Nehemiah 2:20

- Néhémie leur répond en disant qu'ils réussiront parce que Yah.weh est avec eux !

- Et leurs ennemis ne réussiront pas !

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 18 sept.23, 12:54

Message par JLG »

Nehemiah 3:1

- La reconstruction des murs de Jérusalem commence !

- Et les prêtres consacrent le mur !

Chaque détail a son importance!

Ajouté 3 minutes 11 secondes après :
Nehemiah 3:2

- Et les gens travaillent ensemble pour reconstruire le mur de Jérusalem !

- En période d’instabilité, il est normal de travailler ensemble !

- Cela devrait être la norme à tout moment !

- Mais ce monde n’apporte que l’individualisme !

- Il est donc nécessaire de voir ce que fera le royaume de Yah.weh !

- Je crois en Yah.weh!

- Mais je ne crois pas à l'homme !

- L'homme est trop primitif !

- La société humaine n’est qu’une impasse !

- Chaque jour qui passe le démontre un peu plus!

- Et tout s’accélère!

Ajouté 1 minute 57 secondes après :
Nehemiah 3:3

- La Porte aux Poissons est donc reconstruite :

- Des poutres !

- Des portes!

- Des boulons !

- Des barres !

Ajouté 3 minutes 47 secondes après :
Nehemiah 3:4

- D'autres font des réparations !

- Tous les noms de ceux qui participent à la reconstruction sont donnés!

- Précision des détails!

- Yah.weh est un Dieu précis!

- Il ne laisse jamais rien au hasard!

- Il est tellement différent des humains!

Ajouté 3 minutes 45 secondes après :
Nehemiah 3:5

- Ainsi chaque groupe travaille côte à côte !

- Sauf les nobles !

- Comme d'habitude!

- La fidélité n’a pas de prix!

- Elle commence par les petites choses!

- Être fidèle commence par être fidèle dans les petites choses!

- Avant de passer aux plus grandes!

Ajouté 5 minutes 35 secondes après :
Nehemiah 3:6

- Encore une porte à réparer !

- Des poutres !

- Des portes!

- Des boulons !

- Des barres !

- L’image d’un monde qu’il faudra reconstruire!

- Mais pour ça, il faut gagner le droit de participer à la reconstruction!

- Inutile aujourd’hui, inutile demain!

- Utile aujourd’hui, utile demain!

- C’est tellement simple à comprendre que les humains ne comprennent rien!

- Tant pis pour eux!

- Combien ont participé à la construction de l’arche de Noé?

- Combien ont été sauvés?

Ajouté 3 minutes 1 seconde après :
Nehemiah 3:7

- Plus de réparations par plus de personnes !

- Et aujourd’hui, qui fait quoi?

- Où est la fidélité?

- Oubliée comme d’habitude?

Ajouté 6 minutes 47 secondes après :
Néhémie 3:8

- Plus de monde et plus de réparations !

- Bien sûr, pour nous, les noms des personnes et les parties du mur qu’ils réparent ne veulent pas dire grand-chose !

- Mais ce qui est important, ce sont les détails !

- Cela montre l’importance de chaque détail pour Néhémie !

- Et cela montre à quel point le travail de reconstruction est important pour lui !

- Il ne néglige rien !

- Vraiment un bon exemple pour nous !

- Chez les humains, on ne parle que de celui qui a dirigé la construction!

- C’est tellement différent!

- Mais pour comprendre, il faut comprendre ces différences énormes!

- Et pour les comprendre, il faut aussi lire cette partie de la Bible!

- Si on ne comprend pas cette partie de la Bible, aucune chance de comprendre le reste!

- Pitoyable!

- Pauvre humanité!

Ajouté 2 minutes 33 secondes après :
Néhémie 3:9

- Plus de monde et plus de réparations !

- Il n'oublie personne !

- Yah.weh n’oublie jamais ses fidèles serviteurs!

- Par contre, il n’a que faire des autres!

Ajouté 3 minutes 13 secondes après :
Néhémie 3:10

- Plus de monde et plus de réparations !

- Cela ressemble à un refrain!

- On dirait une chanson sur la fidélité!

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 20 sept.23, 02:04

Message par JLG »

Néhémie 3:10

- Plus de monde et plus de réparations !

- Cela ressemble à un refrain!

- On dirait une chanson sur la fidélité!

- C’est un refrain apparemment très difficile à apprendre!

- Il faut du temps pour l’apprendre!

- Prendre de bonnes habitudes!

- Cela n’a jamais beaucoup intéressé les humains!

- Ils préfèrent mourir!

- Ils oublient facilement que tout a un prix!

JLG

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 21 sept.23, 05:52

Message par JLG »

Néhémie 3:11

- Plus de monde et plus de réparations !
- Et à chaque fois, on nous donne le nom du participant à la construction suivi de la formule fils de…!

https://www.cairn.info/dans-les-traces- ... age-19.htm

Chez tous les peuples anciens, les noms propres étaient originairement significatifs. Le nom traçait une voie et pouvait ainsi graviter dans le destin de l’enfant. On comprend donc les raisons du soin mis à son choix. Tant que les noms propres furent significatifs, l’importance qui leur était assignée n’avait rien d’absurde ou de puéril. D’autant plus que le signifié du nom d’une personne était associé à son avenir et pouvait influencer son destin. Eusèbe Salverte affirme que les Indiens de l’Amérique septentrionale donnent un nom extrait de leur propre langue à l’étranger capable d’attirer leur attention : le nom du pays d’origine ne le désigne pas suffisamment pour eux, dans la mesure où il ne les renvoie à aucune idée associée à cette personne.
La nécessité d’associer le nom à une signification se révèle dans cette anecdote arabe. Le sultan de Mascote, au moment de prendre comme médecin un Italien, lui demande comment il s’appelle. Vincenzo, répond le médecin. Je ne te comprends pas, insiste le Sultan, dis-moi la signification de cette parole en arabe. L’Italien le traduit par Mansour, victorieux. Le Sultan, enchanté par l’heureux présage associé à cette dénomination, appellera désormais son médecin : Cheik Mansour. L’usage de noms significatifs est une constante dans de nombreuses cultures. Non seulement le nom tel quel avait un sens, mais son anagramme aussi pouvait avoir une valeur signifiante.
Pour les hébreux, l’anagramme était cabalistique et offrait un moyen de découvrir les oracles qui utilisaient la sagesse du Tout-Puissant dans l’inspiration des noms propres…

D’où cette incompréhension à comprendre la Bible dû au refus de comprendre des civilisations et des langues différentes!
D’où l’emprunt de traditions qui n’ont rien à voir ce qui accentue cette incompréhension!
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?

Ajouté 36 minutes 33 secondes après :
https://www.cairn.info/revue-la-revue-l ... age-37.htm

Je remercie la Fondation de m’avoir invité à vous exposer, en tant qu’anthropologue, la manière dont j’analyse les rapports de parenté et les formes de famille que l’on rencontre dans les multiples sociétés qui coexistent à la surface de la planète Terre. Le monde n’est pas encore devenu le village planétaire que l’on annonce. Vous allez vous rendre compte que les débats que nous avons aujourd’hui en France concernant la famille et de nouvelles formes de parenté concernent avant tout les sociétés européennes et euro-américaines. Ces débats n’existent pas dans d’autres parties du monde et s’ils s’y diffusent demain ce sera très lentement. Je vais vous expliquer pourquoi.
2Il faut d’abord, pour comprendre la manière dont se posent les problèmes, partir de plusieurs distinctions. Il faut distinguer « rapports de parenté » et « famille ». Il n’y a pas de famille sans rapports de parenté ni de rapports de parenté qui puissent se reproduire sans produire des formes de famille. Il faut ensuite distinguer entre « descendance » et « filiation ». Il faut enfin comprendre le rapport qu’il y a entre la descendance et l’alliance.
3Je commencerai par la distinction entre filiation et descendance. Dans toute société, un individu est fils ou fille d’un homme et d’une femme. C’est ce que désigne le concept de filiation. Mais dans de très nombreuses sociétés tout en étant fils ou fille d’un homme et d’une femme, on n’est pas le descendant de tous ses ancêtres. Dans les sociétés où le principe qui organise la descendance passe par les hommes seulement, un homme et une femme appartiennent à leur naissance au groupe de parenté de leur père et du père de leur père, etc. Dans une société matrilinéaire, les enfants n’appartiennent pas au groupe de leur père, c’est-à-dire du mari de leur mère, mais à celui de la mère et des frères et sœurs de la mère. C’est par les femmes seulement que se transmet l’identité, et avec elle biens, statuts, droits, devoirs, etc.
4Les systèmes patrilinéaires et matrilinéaires sont des systèmes où n’existe qu’un seul principe de descendance (on les appelle « unilinéaires »). Il existe des sociétés où deux principes se combinent. Trois cas sont possibles et ont été réalisés. Dans certaines sociétés un individu appartient à la fois au clan de son père et au clan de sa mère, mais il reçoit de chacun des choses distinctes qui deviennent des composantes de son identité. Par exemple de son père il va recevoir son nom, un statut politique et de sa mère, des droits sur une terre et des fonctions religieuses. C’est là le premier cas et on a appelé ces systèmes des systèmes ambi-linéaires. Les deux autres cas sont appelés systèmes bi-linéaires. Les systèmes bi-linéraires parallèles sont ceux où les fils appartiennent au clan du père, les filles au clan de la mère. Par contre dans les systèmes bi-linéraires dits « croisés », les fils appartiennent au groupe de la mère et les filles au groupe du père.
5Dernière formule : il existe des systèmes où la descendance passe indifféremment par les hommes et par les femmes, on les appelle « systèmes à descendance indifférenciée », ou « systèmes non linéaires » ou « systèmes cognatiques ». C’est le cas des systèmes européens, polynésiens et autres, l’individu descend aussi bien de ses parents paternels que de ses parents maternels. En France c’est ce type de système qui existe avec une particularité, une inflexion patrilinéaire dans la mesure où jusqu’à maintenant c’était le nom du père qui se transmettait automatiquement aux enfants. Cela vient de changer en France. On peut choisir de porter à sa majorité le nom de sa mère par exemple. Mais du fait que l’on descende aussi bien par les hommes que par les femmes d’ancêtres communs, masculins et féminins, dans les systèmes européens filiation et descendance sont confondues dans la pensée parce qu’elles se recouvrent dans la pratique. On est « fils de » son père et de sa mère, qui sont eux-mêmes « fils » et « fille de » leur père et de leur mère, etc.

Ajouté 1 minute 14 secondes après :
6Deuxième distinction à prendre en compte : les rapports de parenté combinent dans la majorité des sociétés des rapports de descendance et des rapports d’alliance. Les familles se forment au moment du mariage et sont structurées par les règles d’alliance. Mais là encore, précaution. Dans de nombreuses sociétés, l’alliance de deux familles ne donne pas lieu à un « mariage ». Le couple commence à vivre ensemble avec l’autorisation de leurs familles et des groupes de parenté. Leur union devient de ce fait publique et placée sous le regard et le contrôle de la communauté. Il existe plusieurs formes d’alliance, des alliances qui impliquent des échanges, échanges des femmes par les hommes, ou des hommes par les femmes, ou le don réciproque entre deux familles d’un homme et d’une femme. Il a existé dans l’Antiquité – en Égypte, dans l’Iran ancien – des formes d’alliance sans échange, ce sont les mariages frère-sœur, où l’alliance se fait à l’intérieur de la famille, du lignage ou du clan. Aujourd’hui dans le cadre de ce qu’on appelle le « mariage arabe », l’épouse préférée est la fille du frère du père, c’est-à-dire un membre du lignage paternel, la femme la plus proche de la sœur, qui, elle, est inépousable par Ego.
7Attardons-nous un instant sur les règles du mariage définies par le Coran et qui sont appliquées plus ou moins strictement dans le monde musulman. Selon le Coran, un homme a droit à quatre épouses, et à des concubines. L’épouse préférée, nous venons de le voir, est la fille du frère du père d’Ego et réciproquement pour une femme son cousin du côté paternel. La seconde épouse peut être une cousine du côté maternel, la troisième une femme de la même tribu ou communauté, la quatrième une femme d’un autre groupe social ou tribal. On constate donc que les règles de mariage combinent les deux formules que nous avons indiquées plus haut, le mariage entre soi (la cousine patrilatérale la plus proche de soi) et le mariage avec des parents plus éloignés ou avec des non-parents, avec d’autres que soi.
8Puisque nous venons d’évoquer la polygamie, il faut mentionner également l’existence de la polyandrie. Dans un certain nombre de sociétés, tibétaines, amazoniennes par exemple, plusieurs hommes épousent une seule et même femme. La polyandrie revêt deux formes, une forme adelphique, plusieurs frères se marient avec la même femme et les enfants qu’elle met au monde sont attribués à chacun des maris par leur ordre de naissance, d’aîné à cadet. La seconde forme est plus rare, plusieurs hommes qui ne sont pas apparentés s’accordent pour épouser une seule femme.
9Il existe enfin, et c’est très rare, des échanges qui n’impliquent aucune alliance et donc aucun mariage. C’est le cas de minorités tibéto-birmanes telles les Na, les Moso, etc., où les familles prennent la forme de matri-lignées, c’est-à-dire de groupes de frères et de sœurs qui vivent ensemble et élèvent en commun les enfants que les femmes du groupe mettent au monde. Dans ces sociétés les hommes visitent la nuit les femmes des autres matri-lignées pendant que leurs sœurs sont visitées également par les autres hommes du village. Dans ces sociétés les notions de « mari » et de « père » n’existent pas.
10Revenons sur la question des alliances reposant sur des échanges. Pour Lévi-Strauss, les systèmes de parenté sont définis avant tout par les formes de l’alliance plutôt que par les formes de descendance. Et pour Lévi-Strauss l’alliance implique universellement l’échange des femmes par les hommes et pour les hommes qui représentent le pouvoir dans la société. Ce postulat de Lévi-Strauss, que la parenté repose sur l’échange de femmes entre les hommes, n’apparaît plus aujourd’hui comme ayant valeur universelle. Son champ d’application est limité à l’ensemble des sociétés qui échangent réellement des femmes entre les groupes de parenté. Mais on a découvert des sociétés – au Vietnam, en Indonésie, en Océanie – où ce sont les hommes qui sont échangés par les femmes, des frères par leurs sœurs. Au lieu d’un « brideprice », d’un prix de la fiancée, les femmes négocient entre elles un « groomprice », un prix du fiancé.

Ajouté 37 secondes après :
11Mais dans un certain nombre de sociétés une famille donne à une autre son fils et l’autre lui donne sa fille. Dans ces sociétés il n’existe donc pas d’échange d’un sexe par l’autre. Cette formule se retrouve chez les Inuits par exemple, mais aussi dans les sociétés euro-américaines.
12Je reviens sur les mariages frère-sœur. C’était une pratique très courante dans la société égyptienne antique et pas seulement dans la dynastie des pharaons ou chez les hauts personnages de la société. Ces mariages frère-sœur étaient socialement les plus valorisés parce qu’ils rapprochaient les humains des dieux. C’était le cas également dans l’Iran ancien, jusqu’au ixe siècle après J.-C., dans un pays où la religion officielle était le mazdéisme. Pour les Iraniens, le mariage frère-sœur, célébré par un prêtre mazdéen qui avait épousé lui-même sa sœur, reproduisait la naissance du premier homme au sein du cosmos. Dans la mythologie iranienne, le premier homme était né en effet de l’union de deux divinités, un frère et une sœur. Épouser sa sœur c’était donc faire reculer le mal dans le monde et c’était la promesse d’une place privilégiée après la mort dans le paradis mazdéen.
13Le christianisme dans l’Antiquité a systématiquement éliminé la polygamie et les mariages proches qui existaient dans toutes les sociétés méditerranéennes, sauf à Rome. Ensuite, mais relativement tardivement, l’Église a transformé le mariage qui était une affaire de familles et de lignées en un sacrement qui devait être célébré dans un lieu saint, une église, une chapelle, etc. En devenant sacrement, le mariage a entraîné l’interdiction définitive du divorce ainsi que du remariage des veufs et des veuves. À un niveau plus profond encore, la parenté chrétienne s’est organisée dès le départ à partir d’un axiome culturel issu de la Bible selon lequel quand deux personnes s’unissent charnellement elles ne forment qu’une seule chair, una caro.
14Les conséquences sociales de cette représentation culturelle sur l’organisation de la parenté et de la famille en Occident ont été considérables. Du fait qu’en s’unissant deux individus ne font plus qu’une seule chair, automatiquement et logiquement les affins se transforment en consanguins. Par exemple, du fait que je ne fais qu’une seule chair avec mon épouse, la sœur de celle-ci devient également ma chair et se transforme en quasi-consanguine, d’où la conséquence logique que les interdits qui s’appliquent aux consanguins s’appliquent également aux affins. Selon le même principe mon épouse étant devenue ma chair, ne peut plus s’unir avec mon frère, c’est-à-dire son beau-frère. En application de ce principe, l’Église n’a cessé jusqu’au xiiie siècle d’élargir jusqu’au 7e degré le cercle des degrés de parenté interdits au mariage. Par la suite, devant les difficultés à se marier que rencontraient aussi bien les aristocrates que les paysans vivant en communautés villageoises, l’Église fut obligée de réduire le champ des interdits du 7e degré au 4e degré, puis au xixe siècle du 4e au 2e degré.
15Rapports de descendance, rapports d’alliance s’inscrivent dans des systèmes de parenté, ou plutôt « font système ». Et le travail des anthropologues depuis Morgan, fondateur des analyses de la parenté, a abouti à identifier un certain nombre de types majeurs de systèmes de parenté. Les types dits « soudanais », « dravidien », « australien », « iroquois », « eskimo », « hawaïen » et un type qui est en débat, les systèmes « crow-omaha ». Le système de parenté européen est depuis la fin de l’Antiquité romaine un système de type « eskimo ». Les anthropologues ont constaté que les dix mille sociétés environ qui coexistent à la surface du globe ont toutes des systèmes de parenté, mais ceux-ci sont tous des variantes, ou des variétés, de l’un ou l’autre de ces sept types de systèmes et de terminologies de parenté.
16Pour donner une idée sommaire des différences entre ces types, mentionnons le fait que dans les systèmes dravidiens et australiens il n’y a pas de vocabulaire spécifique pour désigner les alliés, parce que ces systèmes comportent une règle de mariage qui fait que par exemple la fille du frère de ma mère est potentiellement mon épouse. Donc le terme qui dans la langue locale désigne « l’oncle maternel » (un frère de ma mère) est le même terme qui désigne un « beau-père » (le père de mon épouse). Autre différence : dans les systèmes dravidiens, australiens, iroquois et crow-omaha, il n’y a pas de terme spécifique pour désigner les frères du père ou les sœurs de la mère, qui dans le système européen, sont désignés comme des oncles paternels et des tantes maternelles. Dans ces systèmes tous les frères du père sont des pères, toutes les sœurs de la mère sont des mères. Tous leurs enfants sont donc des frères et des sœurs, et sont donc de ce fait interdits au mariage. On comprend que dans ces sociétés, du fait de la logique de leur système de parenté, les notions de paternité, maternité, germanité ne recouvrent pas ce que l’on entend par là en Occident.
17Les systèmes de parenté ont évolué dans l’histoire et continuent de le faire aujourd’hui. Pour donner un exemple qui relève de l’histoire occidentale, l’ancien système de parenté des Romains était un système patrilinéaire, de type « soudanais » qui distinguait entre le père (pater), le frère du père (patruus), la mère (mater), la sœur de la mère (matuterna), la sœur du père (amita) et le frère de la mère (avunculus). À la fin de la République romaine, pour des raisons que nous ignorons encore, les termes patruus et matuterna ont disparu, le terme avunculus s’est mis à désigner et l’oncle maternel, comme auparavant, et l’oncle paternel, et symétriquement le terme amita, qui désignait la tante paternelle, a désigné également la tante maternelle.
18Ces transformations simultanées répondaient à une logique qu’on appelle structurale parce que ces transformations se sont faites simultanément sur plusieurs points de l’ancienne structure de la terminologie de la parenté et ont abouti à une reconfiguration de la structure de la terminologie latine et du système de parenté. Le système est passé du type soudanais au type eskimo qui est toujours en usage en Occident. Or ce type dit « eskimo » est un cadre qui a facilité la multiplication des familles nucléaires ; il accompagnait la disparition des clans et des lignages, lorsqu’ils existaient, et c’est dans ce cadre nouveau que la famille a évolué en Occident. Parmi les influences les plus fortes qui l’ont modelée le long des siècles, c’est le christianisme qui, nous l’avons vu, a fait du mariage un sacrement, a imposé la monogamie, interdit le divorce, etc.
19Quelles sont les fonctions qu’assument les rapports de parenté et qui se retrouvent selon les sociétés toutes, ou seulement quelques-unes d’entre elles, présentes dans le fonctionnement des diverses formes de famille ? Ces fonctions organisent ce que l’on appelle le champ de la parentalité. L’inventaire des fonctions de la parentalité peut se résumer en un tableau à sept entrées, c’est-à-dire sept fonctions sociales et qui peuvent être distribuées selon les sociétés et les systèmes de parenté de façon très différente entre différentes personnes. Pour faire bref, ces sept fonctions sont les suivantes :
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Concevoir et engendrer des enfants ;
Élever, nourrir, protéger des enfants ;
Instruire, former, éduquer des enfants ;
Avoir vis-à-vis des enfants une série de droits et une série de devoirs qui définissent une responsabilité sociale vis-à-vis d’eux ;
Doter les enfants d’un nom et d’un statut social et leur transmettre des biens, des statuts, des titres, etc. ;
Avoir droit à l’autorité sur les enfants dans certaines limites. Le droit absolu étant le droit de vie et de mort que le pater familias romain avait sur ses enfants. S’il les élevait au-dessus de lui à la naissance, c’est qu’il les acceptait, s’il ne le faisait pas, les enfants étaient soit exposés pour qu’ils meurent, soit donnés à des esclaves ou autres individus hors lignage ;
Respecter vis-à-vis des enfants nés dans la famille ou dans le groupe de parenté des interdictions de rapports sexuels (homo- et hétéro-), dont la plus connue est l’interdiction de relations incestueuses.

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Quelques remarques sont nécessaires. Alors qu’en Occident il semble évident que c’est l’union sexuelle d’un homme et d’une femme qui engendre les enfants, et que l’homme est géniteur et la femme génitrice, dans beaucoup de sociétés, matrilinéaires par exemple, seule la femme est la génitrice de l’enfant. Le père ne contribue pas par son sperme à fabriquer le fœtus mais à le nourrir. Dans d’autres sociétés, patrilinéaires cette fois, le sperme fabrique la plus grande partie du fœtus, son squelette, sa chair, sa peau, etc., et la femme est simplement un « sac », son utérus est un contenant dans lequel se développe l’enfant engendré exclusivement par le sperme de l’homme. Ici l’homme est le seul géniteur.
21Mais, remarque fondamentale, que le système soit patrilinéaire, matrilinéaire ou non linéaire, dans toutes les sociétés connues, au niveau des représentations du processus de fabrication des enfants, les hommes et les femmes en s’unissant ne suffisent pas à faire des enfants. D’autres agents, plus puissants que les humains, des ancêtres, des dieux, interviennent pour transformer le fœtus en enfant. Dans la tradition chrétienne, c’est Dieu qui pendant la grossesse intervient pour introduire dans le corps du fœtus une âme qui ne doit son existence ni au père ni à la mère. Cette âme sera immédiatement souillée par le péché originel transmis par le père et la mère, ce qui impose aux chrétiens de baptiser au plus vite leur enfant pour laver son âme de cette souillure et le faire entrer dans la communauté des fidèles. Cette âme est unique, comme le corps, alors que dans d’autres sociétés l’âme qui se réincarne est celle d’un ancêtre qui pénètre dans le corps de l’enfant, avant ou après sa naissance. La religion chrétienne, étant une religion du salut individuel, exclut l’idée même de la réincarnation des âmes des morts dans le corps des vivants.
22On voit donc que dans toutes les sociétés la forme de famille qui existe est structurée par la nature du système de parenté qui l’englobe et se reproduit à travers les familles d’une part, et par l’univers des représentations culturelles de la vie, de la mort, de l’individu, du cosmos, des rapports du visible et de l’invisible d’autre part. Mais quelles que soient ses formes, universellement la famille est une unité de procréation et/ou d’élevage des enfants. Mais attention, chez les Na par exemple, la famille nucléaire n’existe pas. Il existe des matri-lignées composées de plusieurs générations de frères et de sœurs qui ne s’unissent pas sexuellement entre eux. Donc une matri-lignée est une unité de procréation par les femmes des enfants que leur font les hommes qui les visitent la nuit. Mais ces enfants sont élevés par elles-mêmes et par leurs frères. Il y a donc procréation dans la lignée sans union sexuelle entre les membres de la famille et il y a élevage par tous les adultes de la lignée. Mais dans la plupart des sociétés, la famille est une unité de procréation par union d’un homme et d’une femme qui ne sont pas frère et sœur, mais des alliés. Et la famille est également une unité d’élevage des enfants.
23Il vaut la peine de comparer la famille humaine aux « familles » qui existent dans les espèces de primates les plus proches de l’homme, les chimpanzés et les bonobos. Là, la famille est réduite à une femelle et ses petits. Il n’y a pas de mâles attachés en permanence à la femelle et aux petits. Par contre, la famille humaine depuis des millénaires repose sur l’association d’hommes et de femmes qui élèvent, avec des rôles différents, les enfants que mettent au monde les femmes. Ces hommes peuvent être des frères ou des maris. On voit donc que le fondement de la famille humaine et son originalité pendant des millénaires sont liés à l’existence d’une division du travail et entre les sexes qui ne pouvaient survivre sans coopération, et également à l’existence de réalités sociales (propriété de la terre, fonctions politiques ou religieuses, savoirs mythiques, etc.) qui pour continuer à modeler la société devaient être transmises. L’enfant était le vecteur et l’enjeu de cette transmission. Il n’est pas difficile de comprendre qu’aujourd’hui les femmes peuvent plus facilement qu’auparavant vivre seules, élever seules des enfants. Depuis le xixe siècle au moins elles sont entrées de plus en plus largement dans le marché du travail. Elles peuvent gagner leur vie et disposer d’une autonomie matérielle qui était inconcevable dans d’autres sociétés ou à d’autres époques. Mais on sait aussi que les premières victimes des crises économiques sont les mères célibataires, élevant seules leurs enfants et victimes du chômage.
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25Quelles sont les évolutions de la parenté et de la famille dans le monde contemporain ? Nous ne parlerons ici que des évolutions que nous constatons dans les sociétés européennes de l’Europe de l’Ouest ainsi que dans l’Euro-Amérique. De fortes évolutions sont constatées également en Chine ou en Inde, qui vont en général dans le sens d’un plus grand individualisme dans le choix du conjoint, mais avec parfois la résurrection d’institutions qui avaient été abolies par le régime communiste, telle la dot en Chine. Pour nous limiter à la France et quelques pays voisins, voici les lignes majeures d’évolution.
26La multiplication des unions libres : ce qui signifie que désormais les individus vivent plusieurs années en couple et fondent une famille sans ressentir nécessairement le besoin d’un mariage, civil et/ou religieux. Ce qui a facilité cette évolution c’est le fait qu’une fois la naissance d’un enfant déclarée – que cet enfant soit né hors mariage ou dans le mariage – il bénéficiera ainsi que ses parents des mêmes protections sociales et étatiques. Le statut d’enfant bâtard a disparu de nos sociétés.
27Autre phénomène fondamental : le couple n’est donc plus la famille. Les individus se mettent à vivre en couple et ne se considèrent en famille qu’au moment où naît un enfant. C’est souvent à partir de cette naissance qu’un couple va décider ou non de se marier. Il n’y a pas en France de disparition du mariage, comme certains l’ont prétendu, mais le mariage devient de plus en plus tardif dans la vie des individus.
28Autre évolution majeure : le divorce par consentement mutuel qui a ouvert la voie à la multiplication des remariages et donc à la création de familles dites « recomposées ». À cette transformation s’ajoute le fait que la vieille notion héritée de Rome « d’autorité paternelle » a disparu pour être remplacée par la notion « d’autorité parentale ». Celle-ci implique que l’autorité des parents sur les enfants est également partagée entre l’homme et la femme et qu’elle ne cesse pas après leur divorce, c’est-à-dire est indépendante des transformations dans les rapports entre les parents. De sorte qu’un homme garde autorité et responsabilité vis-à-vis de ses enfants partis avec son ex-épouse qui s’est remariée et réciproquement une femme garde son autorité et ses responsabilités vis-à-vis des enfants emmenés et élevés par son ex-époux. Ces évolutions sont très importantes et représentent une extension de la « parenté sociale » et non biologique. On attend du nouveau mari d’une femme qu’il se comporte « comme un père » vis-à-vis des enfants que cette femme a eus d’un premier mariage ou d’une première union, et réciproquement on attend d’une femme qu’elle se comporte en mère vis-à-vis des enfants que son compagnon a eus d’une première union.
29La conclusion générale de cette évolution est qu’en France, des deux axes qui font système de parenté, l’axe de la descendance et l’axe de l’alliance, l’axe de la descendance reste ferme à travers les avatars de la vie des individus alors que l’axe des alliances devient de plus en plus fragile et provisoire.
30Une autre évolution a fait jour dans les sociétés occidentales, la multiplication des familles mono-parentales. Ici pas de mariage, mais des familles composées d’une femme et d’un enfant mis au monde par elle ou adopté. Ces familles mono-parentales vont constituer souvent une unité d’éducation et d’élevage pour les enfants sans qu’un homme soit présent en permanence ou régulièrement dans la famille.

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31Une autre évolution très importante a été rendue possible par le développement des nouvelles technologies de reproduction. C’est le cas des mères porteuses, des mères de substitution. Cette pratique est interdite en France, mais permise dans plusieurs États voisins et dans quelques provinces du Canada et États des États-Unis. Pourquoi ce développement ? Parce que des couples qui auraient dû adopter autrefois des enfants parce que la femme ne pouvait pas les porter à terme désirent aujourd’hui avoir un enfant venant d’eux, mais qui sera mis au monde par une autre femme. L’ovocyte de la femme est fécondé par son mari puis transféré dans le corps d’une autre femme qui s’engage par contrat à assumer la grossesse et la mise au monde de l’enfant. Celui-ci sera donc génétiquement relié à son père et à sa mère, mais aura été mis au monde par une femme qui l’aura porté en elle sans avoir aucun lien génétique avec lui.
32Aux États-Unis, dans les États autorisant les mères porteuses (surrogate mothers), celles-ci doivent signer un contrat qui est un double engagement. D’une part, la femme porteuse renonce à tout droit sur l’enfant qu’elle va mettre au monde. Et par ailleurs les parents s’engagent à lui verser une certaine somme pour la rémunérer des risques qu’elle prend en portant l’enfant et en l’accouchant et pour tous les autres soucis que représente une grossesse. Il est intéressant de connaître quelles explications, motivations, avancent les candidates mères porteuses pour justifier leur décision. Aux États-Unis la première raison invoquée en réponse à des enquêtes est : « je donne aux autres la vie ». On devine ici une référence idéologique religieuse. La deuxième raison est : « c’est une façon de gagner de l’argent en restant à domicile et en élevant ses propres enfants ». La troisième raison, plus rare : « j’aime bien être enceinte et j’aimerais l’être tout le temps ». Il faut remarquer qu’une limite maximale est fixée au montant de la rémunération officielle sous le prétexte d’éviter de transformer cet acte en une « prostitution des utérus ». Bien entendu, rien n’empêche une famille qui veut absolument avoir un enfant de donner plus d’argent et d’autres avantages à la femme qui va porter leur enfant. Mais cela est au-delà de la légalité. En France, la législation n’autorise pas cette évolution pour l’instant. Mais la question reste posée.
33Autre évolution, cette fois-ci dans les couples dont l’un des membres est stérile. De plus en plus d’hommes acceptent qu’un autre homme insémine leur compagne. Ils seront donc le père social de l’enfant qui va naître et qui n’aura pas de lien génétique avec eux. Des femmes stériles également acceptent qu’une autre femme soit inséminée par leur compagnon et deviennent la mère sociale d’un enfant qui n’a pas de lien génétique avec elles, mais est l’enfant de leur compagnon, mari, etc. Ces solutions posent beaucoup de problèmes institutionnels et psycho-logiques.
34Autre évolution mais qui jusqu’alors reste une revendication très limitée, le clonage reproductif. Dans ce cas, les rapports sexuels sont exclus du procès de reproduction. C’est un individu qui veut s’immortaliser en se reproduisant par lui-même. Jusqu’à présent, le clonage reproductif est interdit dans tous les États. Des expérimentations sont menées clandestinement dans certains laboratoires situés en Asie ou ailleurs et dans la perspective d’un marché potentiel très lucratif. C’est ici que l’on peut mesurer les limites que les individus doivent ne pas franchir. La tentation narcissique d’immortalité est un fantasme. En tant qu’anthropologue, je ne pense pas que les sociétés, même les plus individualistes, doivent autoriser, sous prétexte que la technologie le permettrait, la réalisation de tous les fantasmes des individus.
35Enfin, une nouvelle évolution est déjà largement engagée dans certains pays européens, les Pays-Bas, plus récemment l’Espagne, mais aussi au Canada et dans certains États des États-Unis : l’apparition de familles homoparentales et la revendication de leur légalisation. Pour comprendre cette évolution et répondre à cette revendication, il faut prendre une distance historique et une perspective sociologique. Dans Métamorphoses de la parenté j’ai essayé de montrer que cette revendication apparaît à un moment déterminé de l’histoire de nos sociétés occidentales, et plus précisément à l’intersection, au point de convergence de trois mouvements sociaux distincts.
36Le premier mouvement se dessine au xixe siècle et n’a rien à voir avec l’homosexualité. C’est celui de la valorisation de l’enfant et de l’enfance. Aujourd’hui le désir d’enfant sur le plan culturel et social n’a plus rien à voir avec le désir qu’avaient autrefois des paysans d’avoir de la force de travail en ayant une famille nombreuse. Ce n’est pas non plus le désir de la petite bourgeoisie d’avoir un fils unique pour qu’il accède à Polytechnique. La valorisation moderne de l’enfance est en même temps celle des adultes qui les mettent au monde, la valorisation des parents et d’une certaine forme de parentalité. C’est cela qui structure le désir moderne d’enfant. Du point de vue culturel et social l’enfant a acquis une valeur nouvelle qui valorise aussi ses parents. C’est dans le contexte de ce mouvement que l’on comprend l’apparition de la Déclaration universelle des droits de l’enfant.
Le deuxième mouvement date de la moitié du xxe siècle. C’est le mouvement qui a abouti à la « dé-pathologisation » de l’homosexualité, du point de vue de la médecine et de celui de la psychologie. En médecine, l’homosexualité n’est plus une maladie. En psychologie, elle n’est plus une perversion. Elle reste pour les chrétiens et pour d’autres religions une sexualité contre nature au sens de contre la volonté du Dieu créateur. Cela suppose que pour ces religions le but unique de l’acte sexuel est la reproduction. Mais pour certains milieux chrétiens l’homosexualité est déjà relativement dédiabolisée. Peu à peu l’idée s’est donc diffusée dans l’opinion publique occidentale que l’homosexualité est une autre forme de sexualité, autre mais normale. Et probablement cette opinion est aujourd’hui plus répandue chez les jeunes que dans d’autres générations.
Un exemple qui fait réfléchir et qui relève de l’évolution des sciences est ce qui s’est passé en primatologie. Comme vous le savez, les hommes sont des primates et les deux espèces de primates les plus proches des humains par leurs chromosomes sont les chimpanzés et les bonobos. Pendant longtemps les primatologues « ne voyaient pas », ou ne voulaient pas voir que les chimpanzés et les bonobos sont à la fois homosexuels et hétérosexuels. Lorsque les femelles ne sont pas en rut, rut qui stimule évidemment les relations hétérosexuelles, on constate que les chimpanzés comme les bonobos se livrent à des caresses et attouchements homosexuels. Ce qui veut dire que l’homosexualité est « naturelle » et qu’il existe en chaque individu deux sexualités, l’une, l’hétérosexualité, au service de la procréation mais source également de plaisirs ; l’autre, l’homosexualité, au service chez les primates exclusivement de la jouissance. La primatologie est venue donc conforter la thèse de Freud que nous sommes normalement bisexuels.
En même temps on comprend très bien que les sociétés humaines, pour continuer d’exister, aient valorisé différemment les deux sexualités et mis au premier plan l’hétérosexualité, mais souvent sans interdire l’homosexualité. Celle-ci, nous le savons, existait (Athènes, Rome) et existe en effet dans beaucoup de sociétés, mais avec des valeurs et des statuts sociaux très différents de ceux qui se présentent dans les sociétés occidentales modelées par le christianisme. Ce mouvement a donc abouti à la fin du xxe siècle à la reconnaissance de plus en plus marquée que l’homosexualité est une sexualité normale. C’est une autre sexualité que des individus peuvent vivre leur vie durant, exclusivement ou complémentairement à l’hétéro-sexualité.

Ajouté 32 secondes après :
Le troisième mouvement, qui s’est développé évidemment dans les pays occidentaux à régime démocratique, est le fait que dans une démocratie toutes les minorités se battent pour obtenir et exercer les mêmes droits que les majorités, ou pour acquérir des droits particuliers qui n’enlèvent aucun droit aux autres. Cette dynamique des minorités-majorité ne s’arrêtera jamais.
Ces trois mouvements en se rencontrant et en s’additionnant ont créé depuis deux décennies en Occident une situation historique nouvelle au sein de laquelle il est devenu pensable et possible que des homosexuels veuillent à la fois vivre leur homosexualité et réaliser leur désir d’enfant (le désir moderne d’enfant). Réaliser son homosexualité et désirer avoir ou élever des enfants, c’est créer ce qu’on appelle une famille homosexuelle. Pourquoi le terme « famille » ? Nous avons vu pourquoi. Une famille c’est une unité de procréation et/ou d’élevage des enfants. Pour les gays cette famille est en fait une unité de vie commune et d’éducation d’enfants. Mais ce n’est pas une unité de procréation puisque les gays doivent adopter des enfants. Pour les lesbiennes, étant donné que l’une d’elles ou les deux peuvent mettre au monde des enfants par insémination ou par des rapports sexuels avec un donneur qui restera ou non anonyme, la famille peut être véritablement une unité de procréation et d’élevage des enfants. Mais des lesbiennes peuvent aussi non pas procréer, mais adopter des enfants.
C’est dans cette perspective à la fois historique et anthropologique que l’on peut comprendre qu’il n’est pas possible d’arrêter par des moyens de coercition, et de répression politique et policière, la multiplication et la légalisation de familles homoparentales. Ce qui est nécessaire est de reconnaître cette évolution et de l’encadrer juridiquement au terme d’un débat politique et social qui fixera les droits et les devoirs des homosexuels vis-à-vis de leurs enfants. Droits et devoirs qui ne peuvent pas être différents des droits et des devoirs des hétérosexuels vis-à-vis de leurs enfants. Or, qu’est-ce que le droit ? C’est l’union sous forme normative du politique et du social. Ma position est donc que dans le contexte des sociétés européennes et euro-américaines la revendication des homosexuels à pouvoir créer des familles est fondée historiquement et doit être encadrée, accompagnée par un débat social qui débouchera sur une nouvelle législation. Mais toute notre analyse suppose également qu’il n’est pas pensable que demain le monde islamique ou d’autres univers culturels et religieux acceptent immédiatement cette revendication, et modifient rapidement leurs normes et coutumes pour y satisfaire. Sans nier que ces revendications constituent en Occident un progrès pour les personnes, ce serait une erreur de stigmatiser (une fois de plus) les autres formes de culture et d’organisation de la société sous prétexte qu’elles ne sont pas prêtes immédiatement à donner les mêmes droits aux homosexuels qu’aux hétérosexuels.
En conclusion, en Europe occidentale, et en Euro-Amérique, on assiste à un double mouvement. L’élargissement de la parenté sociale, sans référence à des liens biologiques entre adultes et enfants. Et d’un autre côté, stimulé par les avancées de la biologie, un usage plus intense dans certains contextes des références génétiques. Personnellement je pense que la tendance la plus importante pour l’avenir est la première, celle qui demande à des adultes de se comporter comme des adultes quand ils sont des parents.
Mais tout ce que nous venons de résumer et de développer doit être compris à la lumière d’une perspective théorique fondamentale qui éclaire l’ensemble de ces faits. Dans aucune société connue, que ce soit une société sans castes, sans classes, comme on en trouve encore en Nouvelle-Guinée, ou à castes comme en Inde, à classes comme en Europe, dans aucune société connue les rapports de parenté – et encore moins la famille – ne constituent le fondement de la société. La parenté divise autant qu’elle unit. Elle n’a pas la capacité de créer des liens de dépendance générale entre tous les membres d’une société. Cette capacité appartient fondamentalement aux rapports politico-religieux qui englobent et dépassent les rapports de parenté et la vie des familles et constituent la charpente d’une société. Par société nous entendons ici un certain nombre de groupes sociaux organisés de telle sorte qu’ils puissent exercer en commun une souveraineté sur un territoire déterminé et se représentent à eux-mêmes le tout qu’ils forment et agissent sur lui. Dans les sociétés dites « primitives » les rapports économiques, pas plus que les rapports de parenté, ne créent des liens de dépendance générale de chacun avec tous. Seuls les rapports politico-religieux sont capables de le faire, même si une partie de ces rapports ont un contenu purement imaginaire (rites d’initiations, cultes communs d’un dieu ou d’une déesse, etc.). Dans les sociétés divisées en castes ou classes hiérarchisées, les rapports économiques lient chacun à tous et tous à chacun. C’est dans cette perspective du rôle différent de la parenté, de l’économie et des rapports politico-religieux selon les époques et les sociétés qu’il faut aborder l’analyse de l’évolution contemporaine des rapports de parenté dans les sociétés occidentales. Pour terminer par un jeu de mots qui illustrera ce que signifie l’idée que ni la parenté, ni la famille ne sont « le » fondement de la société, ce n’est pas la famille qui produit les téléphones portables, les infrastructures ferroviaires, les écoles, etc. C’est au-delà de la parenté que ces choses, utiles à chacun, sont produites et reproduites.
Cf. l’ouvrage : Métamorphoses de la parenté, Paris, Fayard, 2004. 670 pages.

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 11 déc.23, 11:34

Message par JLG »

Néhémie 3:12 French: Darby
Et à côté d'eux réparèrent Shallum, fils d'Hallokhesh, chef de la moitié du district de Jérusalem, lui et ses filles.
Néhémie 3:12 French: Louis Segond (1910)
A côté d'eux travailla, avec ses filles, Schallum, fils d'Hallochesch, chef de la moitié du district de Jérusalem.
Néhémie 3:12 French: Martin (1744)
Et à leur côté Sallum, fils de Lobès, capitaine de {l'autre] demi-quartier de Jérusalem, répara, lui et ses filles.

- Plus de monde et plus de réparations !
- Mais cette fois, nous avons un homme qui reçoit l'aide de ses filles, ce qui est assez inhabituel dans une société patriarcale !

Ajouté 12 heures 23 minutes 18 secondes après :
Néhémie 3:13 French: Darby
Hanun et les habitants de Zanoakh réparèrent la porte de la vallée; ils la bâtirent et posèrent ses battants, ses verrous et ses barres, et firent mille coudées de la muraille, jusqu'à la porte du fumier.
Néhémie 3:13 French: Louis Segond (1910)
Hanun et les habitants de Zanoach réparèrent la porte de la vallée. Ils la bâtirent, et en posèrent les battants, les verrous et les barres. Ils firent de plus mille coudées de mur jusqu'à la porte du fumier.
Néhémie 3:13 French: Martin (1744)
Et Hanun et les habitants de Zanoah réparèrent la porte de la vallée, ils la rebâtirent, et mirent ses portes, ses serrures, et ses barres, et [ils bâtirent] mille coudées de muraille, jusqu'à la porte de la fiente,
- Plus de monde et plus de réparations !
- D'un pan de mur entre deux portes !
- La coudée est une ancienne unité de longueur basée sur la distance entre le coude et le bout du majeur. Il était principalement associé aux Sumériens, aux Égyptiens et aux Israélites. Le terme coudée se trouve dans la Bible concernant l'arche de Noé, l'arche d'alliance, le tabernacle et le temple de Salomon.
- Par tous les détails qu’il donne, Néhémiah montre qu’il contrôlait l’évolution des travaux en personne!
- Il ne faisait pas semblant!
- Yah.weh recherche des hommes comme ça pour restaurer le paradis sur terre!

Ajouté 2 minutes 54 secondes après :
Néhémie 3:14 French: Darby
Et Malkija, fils de Recab, chef du district de Beth-Hakkerem, répara la porte du fumier; il la bâtit et posa ses battants, ses verrous et ses barres.
Néhémie 3:14 French: Louis Segond (1910)
Malkija, fils de Récab, chef du district de Beth-Hakkérem, répara la porte du fumier. Il la bâtit, et en posa les battants, les verrous et les barres.
Néhémie 3:14 French: Martin (1744)
Et Malkija, fils de Réchab, capitaine du quartier de Beth-Kérem, répara la porte de la fiente; il la rebâtit, et mit ses portes, ses serrures et ses barres.
- Ici c'est un portail qui est reconstruit avec des portes, des verrous et des barreaux !
- Pour Yah.weh, chaque détail compte!
- Pour ses fidèles serviteurs, chaque détail doit compter s’ils veulent lui ressembler!

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 03 févr.24, 11:38

Message par JLG »

Néhémie 3:15 French: Louis Segond (1910)
Schallum, fils de Col-Hozé, chef du district de Mitspa, répara la porte de la source. Il la bâtit, la couvrit, et en posa les battants, les verrous et les barres. Il fit de plus le mur de l'étang de Siloé, près du jardin du roi, jusqu'aux degrés qui descendent de la cité de David.
Néhémie 3:15 French: Martin (1744)
Et Sallum, fils de Col-Hoze, capitaine du quartier de Mitspa, répara la porte de la fontaine; il la rebâtit, et la couvrit, et mit ses portes, ses serrures, et ses barres; et [il répara aussi] la muraille de l'étang de Sélah, tirant vers le jardin du Roi, et jusqu'aux degrés qui descendent de la Cité de David.

- Encore un portail à réparer et une partie du mur !

- Pour Yah.weh chaque détail compte!

- Le nom de chaque ouvrier à son importance!

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Re: A la recherche de Néhémie

Ecrit le 21 févr.24, 21:48

Message par JLG »

Néhémie 3:16 French: Darby
Apres lui Nehemie, fils d'Azbuk, chef de la moitie du district de Beth-Tsur, repara jusque vis-à-vis des sepulcres de David, et jusqu'à l'etang qui avait ete fait, et jusqu'à la maison des hommes forts.
Néhémie 3:16 French: Louis Segond (1910)
Après lui Néhémie, fils d'Azbuk, chef de la moitié du district de Beth-Tsur, travailla aux réparations jusque vis-à-vis des sépulcres de David, jusqu'à l'étang qui avait été construit, et jusqu'à la maison des héros.
Néhémie 3:16 French: Martin (1744)
Après lui répara Néhémie, fils d'Hazbuk, capitaine du demi-quartier de Beth-Tsur, jusqu'à l'endroit des sépulcres de David, et jusqu'à l'étang qui avait été refait, et jusqu'à la maison des forts.

- Plus de monde et plus de réparations avec des indications comme le tombeau de David, la piscine artificielle et la Maison des Puissants !

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