Ce genre d'accident est possible, au moins une fois, mais pas à répétition.
Un exemple, l'histoire d'Abdallah Ibn Abi Sahr. Il avait été secrétaire du Prophète, chargé de noter les révélations, s'était rendu compte qu'on pouvait tricher avec et était allé le dire à La Mecque encore polythéiste.. Il avait donc été condamné à mort lors de la prise de la ville par les musulmans. Othman, qui était son frère de lait, avait imploré sa grâce. C'est là que ça commence à diverger. Des hadiths rapportent que le Prophète s'était tu, et puis avait prononcé la grâce, très à contrecœur, allant jusqu'à engueuler les assistants qui auraient dû comprendre qu'ils auraient dû tuer Abdallah. Mais d'autres hadiths disent que le Prophète a gracié Abdallah avec enthousiasme en prédisant qu'il serait un général musulman victorieux (ce qui s'est avéré sous le califat d'Othman). Bien sûr, on se demande pourquoi il avait été condamné alors. Au moins, dans ce cas il est facile de distinguer le vrai et l'arrangé. Ce n'est pas toujours aussi simple.
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