Bonjour à toutes et à tous,
ronronladouceur a écrit : ↑02 sept.23, 03:26
Ça me rappelle ce que dit Christ (?) par la voix de sa porte-parole dans
Christ revient, il dit sa vérité...
''
La vérité concernant mon état humain fut, selon un commun accord entre mes disciples, supprimée pour donner plus de crédibilité à ma supposée « Divinité » et mon ministère. Selon les Evangiles, on a dit de moi que j’étais le Fils unique de Dieu. Pourquoi, dès lors, ai-je souvent
dit de moi que j’étais le Fils de l’Homme ? J’ai expressément fait ces déclarations pour contrecarrer les croyances qui prévalaient en ce temps sur ma « divinité » et pour imprimer dans l’esprit des gens que j’étais de la même origine physique qu’eux-mêmes. Je voulais qu’ils comprennent que ce que je pouvais faire, ils le pouvaient aussi pourvu qu’ils possèdent ma connaissance et suivent mes instructions pour une pensée juste et une action juste.''
Lettre 1, p.8
Il faudrait savoir ce que l'on peut dire d'un être créé à l'image et à la ressemblance de D.ieu, béni soit-Il, et pourvu d'une connaissance qui le rend "
comme des d.ieux"
Céleste ou purement terrestre ?
Divin ou simple mortel ?
Je note que "
comme des d.ieux" signifie "
pas divin"... donc "
comme un fils d'homme" suggère "
pas humain"
D.ieu, béni soit-Il, ne peut-Il pas dépasser ces catégories de l'entendement humain ?
Pour en revenir au livre des Paraboles (Hénoch 2) et son "fils de l'hommme"
D'après Mme Anne PASQUIER, dans la version éthiopienne d'Hénoch le traducteur éthiopien a délibérément employé trois termes différents là où les autres témoins restent bloqués sur "le fils de l'homme".
– Walda sabʾ (in Hénoch 46, 2.3.4 ; 48, 2 ; 60, 10) ; c'est à dire "
fils de l'humain"
– Walda beʾsi (62, 5 ; 69, 29b29e ; 71, 14) ; c'est à dire "
fils de l'humain mâle"
– Walda ʾegwala ʾemaḥeyāw (62, 7.9.14 ; 63, 11 ; 69, 26.27 ; 70, 1 ; 71, 17) c'est à dire "
fils de la descendance de la mère des vivants"
J'en déduis que, probablement indépendamment du christianisme, la réflexion juive s'est portée sur la pluralité des sens de ce "
fils d'Adam" qui traverse la Bible (sauf en Daniel 7:13 "fils de l'humain") et que, depuis la LXX, nous sur-interprétons comme "
fils de l'humain".
D'où l'impression que l'expression chez Daniel est le fruit de cette réflexion juive.
Ce qui explique sans doute la complexité de la notion chez Daniel :
Daniel 7:13
Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme (‘enash araméen)
; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
Daniel 8:17
Il vint alors près du lieu où j’étais ; et à son approche, je fus effrayé, et je tombai sur ma face. Il me dit : Sois attentif, fils de l’homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin.
Daniel 10:16
Et voici, quelqu’un qui avait l’apparence des fils de l’homme toucha mes lèvres. J’ouvris la bouche, je parlai, et je dis à celui qui se tenait devant moi : Mon seigneur, la vision m’a rempli d’effroi, et j’ai perdu toute vigueur.
Au sujet de cette lettre :
en définitive que regroupe ce merveilleux "
ce que je pouvais faire" et ce vague "
une action juste" ?
Il est vrai qu'il peut s'agir de transformer l'eau en vin, déplacer des montagnes ou relever les défunts... et je crains que ce genre de pouvoir ne puisse, en effet, tenter l'humain, voire les lecteurs de "
Christ revient, il dit sa vérité"...
Et de fait les progrès de la Science nous rapprochent inexorablement de ce genre d'exploits.
Il y a aussi le pardon... c'est plutôt une prérogative régalienne de D.ieu, béni soit-Il.
Et en ce moment, mon idée est que le pardon n'est qu'une affaire strictement humaine conformément à
Matthieu 18:18
Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Très cordialement
votre sœur
pauline