N'oublions pas qu'agécanonix n'a aucune compétence en histoire antique, il JOUE à se faire et à nous faire croire, qu'il est un expert en histoire antique, au seul prétexte, qu'il aurait lu Wikipédia, au point de prétendre qu'il en sait plus que
TOUS les experts universitaires (historiens, archéologues, théologiens ...) qui INVALIDENT et REFUTENT la thèse de la Watch qu'il défend. En réalité, il ne maîtrise AUCUNE des données historiques qu'il cite, pire, toutes les données qu'il fournit sont
lacunaires,
partielles,
approximatives,
tendancieuses et
partisanes. En fait, il pense que SES CROYANCES sont des "vérités" et qu'à ce titre, il lui suffit d'affirmer une chose, pour en faire une vérité. Dans la thèse qu'agécanonix défend (en grande partie celle de la Watch) nous sommes dans l'ARBITRAIRE : ses croyances sont vraies parce qu'il l'a décidé.
Prenons un seul exemple (je souhaite ne pas faire de posts à rallonge, de ce côté là, nous sommes déjà servi), agécanonix affirme d'une manière ARBITRAIRE : "
C'est donc sous Antiochus III que Rome a pris définitivement la place du roi du Nord".
On remarquera qu’il n’y a chez Daniel
aucune rupture dans la succession de ces rois. Celui qui “
se lèvera à sa place” fait immédiatement suite au précédent. Pourtant, si jusqu’à
Daniel 11, 19, la Watchtower est d’accord avec nous et identifie bien le dernier Roi du Nord comme étant
Antiochus III, et le dernier Roi du Sud comme étant Ptolémée V, à partir de
Daniel 11, 20, le Roi du Nord devient successivement, selon elle,
les empereurs romains Auguste, Tibère, Aurélien, puis, non plus des personnes mais des “puissances”, à savoir : l’Empire allemand, le IIIe Reich et le bloc communiste ; tandis que le Roi du Sud devient, lui : la reine Zénobie, la Grande-Bretagne puis la puissance anglo-américaine. Sans doute, en ce XXIe siècle, ces figures et ces “entités” nous parlent-elles davantage que d'obscurs rois hellénistiques. Pour autant, il n’en est pas moins clair qu'en réalité, nous avons tout naturellement affaire ici – ainsi que Daniel prend soin de le préciser –
aux successeurs immédiats d’Antiochus III et de Ptolémée V , c’est-à-dire, en l’occurrence : Séleucus IV pour le Nord, Ptolémée VI pour le Sud.
La thèse de la d'agécanonix/Watch se heurte au texte et elle repose sur une volonté de faire cadrer le texte avec sa doctrine.
Dommage, vous retombez dans vos
errances historiques et dans votre tendances à prendre vos désirs pour la réalité.
Attention aux informations partielles qui cache la réalité historique.
Antiochos III n'est pas défait lors de cette bataille, il en ressort même plus fort et assuré que son successeur gardera le pouvoir.
Passé en Thrace au printemps 196, Antiochos dépêche une ambassade aux Romains afin de contourner l'appel de Lampsaque et de Smyrne. La rencontre se déroule aux Jeux isthmiques au cours desquels les Romains énoncent par un sénatus-consulte le principe de la « liberté des Grecs » d'Europe et d'Asie n'étant pas alors sous la tutelle antigonide31. Antiochos se voit par ailleurs interdire de s'en prendre aux Grecs d'Asie Mineure ou d'envoyer une armée en Europe ; les Séleucides ne sont pas menacés de guerre tant que cette injonction est respectée. Peu après, une conférence se tient à Lysimacheia entre Antiochos et les ambassadeurs de Ptolémée V avec la médiation des Romains. Antiochos est invité à évacuer les places occupées aux dépens des Lagides tandis qu'il annonce aux Romains que les affaires d'Asie ne les concernent pas. Trompé par la fausse nouvelle de la mort de Ptolémée V, Antiochos rompt les négociations mais échoue à prendre Chypre à cause d'une tempête32. En 195, il finit par conclure
un traité d'amitié avec Ptolémée V à qui il offre sa fille Cléopâtre Ire en mariage32.
Cette conférence, qui a servi aux futurs adversaires à se jauger,
aboutit à un statu quo favorable à Antiochos33. Surtout, la cité est destinée à devenir le lieu de résidence du nouveau
prince héritier, le futur Séleucos IV, indiquant qu'Antiochos compte faire de lui son représentant dans les domaines occidentaux alors qu'auparavant les vice-rois ont résidé à Sardes34.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiochos_III
a écrit :nous en trouvons la preuve dans la vie d'Antiochus IV qui sera d'abord otage à Rome, pou s'assurer de la fidélité de son Père au nouveau roi du nord. Puis quand son frère Séleucus III régnera, c'est son fils, Démétrius qui deviendra l'otage de Rome.
Votre analyse est totalement erronée, le roi du NORD, Antiochos IV, a continué à régner dans cette zone du NORD (et pas Rome) :
Soutenu par le roi de Pergame, Eumène II, et probablement par
le Sénat romain qui aurait été favorable à son avènement1, il succède à l'automne 175 à son frère Séleucos, assassiné par son ministre Héliodore qu'il élimine rapidement2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiochos_IV
Rappelons que Daniel 11:21-35 correspond au règne d' Antiochus IV Épiphane.
WIKIPEDIA :
Daniel 11:21-35 est consacré au roi Séleucide Antiochus IV Épiphane, sa montée au pouvoir, ses guerres contre l'Égypte, ses actions contre Jérusalem et plus particulièrement contre le Temple et le peuple juif. Daniel 11,3-39 est extrêmement précis et exact au niveau historique1. Tous les conflits majeurs étant mentionnés dont la sixième guerre syrienne décrite avec beaucoup de détails.
Règne d’Antiochus Épiphane
Sixième guerre de Syrie(Daniel 11,21-30)
Déposition et meurtre du Grand Prêtre Onias III (Daniel 11,22)
Traîtrise des Juifs Apostats, les Tobiades (Daniel 11,30)
Profanation du Temple (Daniel 11:31)
Persécution des Juifs fidèles (Daniel 11:33-35)
Révolte Maccabéenne (Daniel 11,32-35)
Mort d’Antiochus (Daniel 11,45)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_11
a écrit :Car ne pas savoir si Onias III est mort en -170 ou -171 av J-C est une erreur bien pardonnable pour un expert comme Daniel, mais se tromper de 66 ans sur cette date est injustifiable.
L'auteur du livre de Daniel n'est pas un expert (affirmation arbitraire) comme vous le prétendez, il fournit certains détails historiquement fondés mais si le livre de Daniel contient des détails authentiques sur les derniers jours de Babylone, ,il n’en confond pas moins le roi Nabuchodonosor avec Nabonide et crée de toute pièce un « Darius le Mède », vainqueur de Babylone. Il n'est pas inutile de rappeler que chaque fois que nous sommes tentés d'"éclairer" les textes par une "histoire" que leurs auteurs, de fait, ne connaissaient pas : par rapport aux textes, tantôt
nous n'en savons pas assez (p. ex. sur ce qui se passait et se disait exactement à Jérusalem dans les années - 160),
tantôt nous en savons trop (sur des époques et des lieux plus éloignés de ce centre d'intérêt, les empires néo-babylonien ou perse du VIe au IVe siècle p. ex.).
En résumé, l'auteur du livre de Daniel, en sait plus que nous, concernant son époque, donc il est plus à même de nous décrire ce qui se passait et se disait exactement à Jérusalem dans les années - 160, mais concernant des époques et des lieux plus éloignés de ce centre d'intérêt, les empires néo-babylonien ou perse du VIe au IVe siècle, nous en savons plus que lui, grâce aux découvertes historiques.
Concernant des époques et des lieux plus éloignés de ce centre d'intérêt (= les années - 160),l'auteur du livre de Daniel est souvent (pas toujours) dans la CONFUSION par rapport aux périodes des empires néo-babylonien ou perse du VIe au IVe siècle, ce qui confirme qu'il a bien écrit dans les années - 160.
Darius Ier (v. 522-486) qui est l'organisateur de l'administration impériale (cf. Daniel 6,1) et le protagoniste de la première "guerre médique": n'est pas placé au bon endroit ni à la bonne époque (avant Cyrus au lieu d'après); le Darius de Daniel 9,1 est aussi qualifié de "mède" et rien n'indique que dans la tête de l'"auteur" ce soit un "autre" (le "vrai", à sa place). Au demeurant, c'est vraisemblablement toute l'interprétation des "Mèdes" et des "Perses" comme deux puissances successives qui est "historiquement fausse", ou du moins anachronique, dans Daniel (depuis la statue du chap. 2) -- d'où la nécessité d'un "Mède" avant un "Perse" (cf. 6,28).