Inti a écrit : ↑18 sept.23, 09:20
C'est un peu ce que je suggère avec le Matérialisme Intégral ( niveau quantique) et Universel ( niveau relativité). Y a t'il vraiment discontinuité? Le formalisme quantique a dû recourir au concept de décohérence quantique pour expliquer le fait que la réalité s'est intégrée malgré deux physiques supposément en contradiction!!!
Ce que je comprends de la décohérence quantique, c'est que logiquement elle devrait être à la source de la matière... En fait qu'il n'y aurait qu'elle en quelque sorte pour expliquer ladite matière...
Étant plutôt moniste, tout phénomène devrait s'expliquer par l'unité du réel...
Je ne vois pas de théorie ici comme supérieure ou inférieure, mais plutôt comme unificatrice... J'ai d'ailleurs pas mal de difficulté à expliquer que l'infiniment petit ou ce qu'il en est n'est pas partie intégrante du plus grand...
Ça me rappelle le concept de trinité... Trois en un, ici, on a deux en un... Mais c'est toujours le même, non pas se divisant mais se montrant pour ainsi dire sous un autre jour, ou se faisant manifeste... Ainsi se montre la réalité ou la manifestation qui est la preuve de son existence... Ainsi vu, sans le quantique, pas de réalité...
Beaucoup, j'en suis convaincu, ont vu dans l'avènement de la physique quantique une porte ouverte, enfin, sur cette prétendue physique supérieure contre intuitive. Non localité, intrication quantique, absence de variables cachées qui laisse penser à l'effet métaphysique ( fantôme). Une causalité mise en échec par une dimension immatérielle. Preuve d'une autre physique ... plus métaphysique que causale et palpable.
On ne peut juste pas faire fi de tout le côté psychologique et ne pas voir en lui un caractère tout aussi objectif... Simplement à prendre en compte l'intuition, les impressions, les caractères individuels, les influences, la réflexion, l'étonnement, le mème, les idées et opinions, nos échanges et ce qu'ils susitent... Il y en a plus sous le soleil que n'en ont rêvé nos philosophes, penseurs, scientifiques, forumeurs de tout poil...
Tu parlais de porte et j'aime bien l'image... Je la vois ouvrir sur l'en amont du fond diffus et aussi sur l'en amont du big-bang... Le champ est ouvert à l'infini...
Ouvrir la porte c'est atteindre à la vision du sans-fond... Ainsi je puis dire que les grands espaces ne me font pas peur et que le fond diffus de l'univers ou le big-bang n'étaient qu'étapes sur le chemin... Peut-on même imaginer que le toujours-plus ne soit pas? Moi, j'en comprends que s'il n'était pas, la réalité ne pourrait pas être...
Et puis, comment soutenir quelque origine lors que rien ne peut naître de rien? Ne sufit-il que de penser que le commencement n'a jamais eu lieu et qu'il faut que quelque chose ait toujours été, quoi que cela soit? Mais comment est-ce seulement possible? S'il n'y a pas d'origine, comment nommer ce qui est? Et je préfère le mystère aux réponses toutes faites...
De mon point de vue, cette physique nouvelle du début du 20ième siècle est passée par le prisme du dualisme physique ( matière) et métaphysique ( immatériel).
Toujours ne sortant pas de l'idée de l'ultime susbstrat qui résiste à sa découverte, on peut y deviner là toujours une sorte de fond diffus, montrant ainsi que ce qui est en haut dans l'infiniment grand est aussi ce qui est en bas dans l'infiniment petit... Ça s'arrêterait là?
Le dogme de l'observateur qui n'est que la reprise de l'esprit pensant nécessaire à la réalité. Dieu ou Borh comme élément spirituel pour que la réalité soit. Le positivisme des physiciens du quantique verse dans le même idéalisme ou surréalisme ontologique que la métaphysique. L'esprit scientifique croyait pouvoir tasser l'esprit divin dans ses retranchements.
Si l'oeil est pour voir, pourquoi l'esprit ou la conscience?
Soit c'est l'esprit du physicien quantique qui est devenu divin soit c'est la physique quantique qui devient, dans l'esprit de plusieurs, le creuset d'une physique de l'au-delà dans l'infiniment petit. Chacun voit midi à sa porte.
Non pas qu'il soit ''devenu'' tel, mais qu'il se donne à voir justement de ce point de vue-là... En fin de compte, je deviedrais ce que je suis...
Le niveau quantique n'est pas indétermiste. C'est un état de détermination, de matérialisation dont tous les tenants et aboutissants nous échappent. Le niveau dit classique ou relativité est le niveau de matérialité constituée où il devient plus "facile" de prédire les mouvements et orientations. Des déterminismes universels!!! l'univers ce n'est que ça.
Du mystère en veux-tu, en voilà... Ce qui montre, le gueux, qu'il est bel et bien là...
Quoi qu'on dise, l'esprit se donne-t-il à penser quantique plutôt que matériel? Et comment expliquer qu'il en soit ainsi? Comment expliquer finalement que la réalité, ça fonctionne et que ce n'est pas un pur chaos?
Bien sûr les lois, mais encore?