ChristianK a écrit : ↑07 août23, 04:16
U
. Comme le dit St Thomas Dieu est impuissant à pécher et cela ne va pas contre la toute puissance bien comprise qui est une puissance dans la ligne de la perfection seulement . Le verbe « peut « est ambigu. Dieu ne peut que le métaphysiquement possible. Les cercles carrés, un 2e Dieu, une créature aussi parfaite que lui etc. sont exclus. Leibniz le voit bien en sa Théodicée.
La bible le dit tout puissant mais aussi parfait. Cette toute puissance est donc à l’intérieur de cette perfection.
La Genèse (en hébreu) est écrite avec 22 lettres et six graphes-idéogrammes supplémentaires, soit: Aleph, A à Aleph final.
Aleph c'est la puissance, la stabilité, la continuité (un taureau par ex), c'est aussi le point central, le principe abstrait d''une chose. Aleph final (28ème signe), figure l'idée de réalisation, d'accomplissement.
Géométriquement nous avons le point central et le cercle figurant la réalisation.
C'est tout ou presque tout.
En effet, si nous plaçons A au centre comme convenu et que nous tendions vers la périphérie, nous effectuons un mouvement d'extension, AL, se réalisant à l'aide d'un mouvement relatif, pour obtenir Aleph final.
Le principe est simple, voire rudimentaire, pour exprimer
Ælohîm, dieu, s'autocréant.
Ælohîm, dans l'espace s'écrit EE, l'existence dite absolue (non réductible), qui à un "moment" donné, chute et s'écrit E.OE, un abîme, "un néant".
En effet, au terme de la septième manifestation phénoménique ou Jour Ælohîm "
se restitue dans son ineffable séité" (dans sa qualité), après tout l'acte de
sa souveraine puissance qu'il avait exercé"
וַיְכַל אֱלֹהִים בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי,
מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה;
וַיִּשְׁבֹּת בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה.
- Ælohîm en action vers la réalisation:
Chap.1,v4: "et-il-considéra" , en hébreu avec Aleph final.
וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ.
v.5: "et-il assigna", toujours avec Aleph final.
etc.
Or, chap.1,v.1 Ælohîm, s'écrit non pas avec un aleph final, mais débute avec Aleph, le principe abstrait d'une chose.
בְּרֵאשִׁית, בָּרָא
אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ
Puis , toujours dans le même verset, se développe, se réalise (le mouvement d'extension) d'une manière rectiligne (terrestre) et relative (mouvement des cieux).