Simplement en naissant, on change tout l'Univers à tout jamais.

[Forrepp]

À toutes et à tous,

La matière dont nous sommes faits, si nous n'étions jamais nés, cette matière servirait à autre chose. Et cela a des répercussions à l'infini. Et tous les petits et les grands gestes que l'on pose de notre vivant, ils déclenchent toutes sortes de réactions en chaînes dont les conséquences nous échappent, à un moment donné. Elles sont en effet très difficiles à prévoir. Ceux qui croient beaucoup à la notion de péché comme dans la morale judéo-chrétienne, dans ce cas-là, comment peuvent-ils deviner réellement s'ils ont fait le bien ou le mal ?

[Stop !]

C'est l'effet papillon que tu décris là, en plus de l'intéressante considération atomiste ; mais je ne comprends pas ta liaison avec le "péché", le bien et le mal.

[ChristianK]

Le bien et le mal moral ne sont pas uniquement affaire de conséquence (conséquentialisme moral). Il sont composés de 3 éléments Chez St Thomas : l’objet (tuer), l’intention (chasse au gibier), les conséquences (une veuve avec enfants). Les conséquences sont plus circonstantielles.

[Forrepp]

À toutes et à tous,

La matière dont nous sommes faits, si nous n'étions jamais nés, cette matière servirait à autre chose. Et cela a des répercussions à l'infini. Et tous les petits et les grands gestes que l'on pose de notre vivant, ils déclenchent toutes sortes de réactions en chaînes dont les conséquences nous échappent, à un moment donné. Elles sont en effet très difficiles à prévoir. Ceux qui croient beaucoup à la notion de péché comme dans la morale judéo-chrétienne, dans ce cas-là, comment peuvent-ils deviner réellement s'ils ont fait le bien ou le mal ?

À Stop !,

Je suis pour que l'on accorde le bénéfice du doute à tous les êtres vivants plutôt que de toujours trancher catégoriquement entre le bien et le mal.

[Stop !]

On ne pourrait plus juger le c.rétin-akhbar d'Arras ?

[Rafael92]

Trop vrai, notre simple existence lance une série d'événements, genre effet papillon. C'est fou quand on y pense! Pour la question du bien ou du mal, c'est hyper complexe. On essaie de faire de notre mieux, mais l'impact total de nos actions, c'est un truc qu'on peut pas totalement maîtriser. Faut juste espérer laisser un peu plus de positif derrière soi, non?

[SandrineCatho]

Tu as soulevé un point intéressant, Rafael92, en mentionnant que nous essayons de faire de notre mieux, mais que l'impact total de nos actions est quelque chose que nous ne pouvons pas totalement maîtriser. Je me demande alors, comment pouvons-nous évaluer nos actions et leurs conséquences de manière à nous assurer que nous laissons un impact positif sur le monde qui nous entoure ? Penses-tu qu'il existe des critères ou des lignes directrices que nous pourrions utiliser pour nous guider dans cette évaluation ?

[Stop !]

Je crois qu'un parfait exemple du dilemme que vous soulevez là se trouve dans la difficile prise de conscience
de l'impact environnemental de toutes nos activités.

[vic]

À toutes et à tous,

La matière dont nous sommes faits, si nous n'étions jamais nés, cette matière servirait à autre chose. Et cela a des répercussions à l'infini. Et tous les petits et les grands gestes que l'on pose de notre vivant, ils déclenchent toutes sortes de réactions en chaînes dont les conséquences nous échappent, à un moment donné. Elles sont en effet très difficiles à prévoir. Ceux qui croient beaucoup à la notion de péché comme dans la morale judéo-chrétienne, dans ce cas-là, comment peuvent-ils deviner réellement s'ils ont fait le bien ou le mal ?

Si l'univers est tout , il n'est rien de spécial .
N'étant rien de spécial ,puisque tout ce qui est spécial , toutes les visions qu'on peut en voir sont sans référence .
Comme le vide du Tao .

[ChristianK]

La matière dont nous sommes faits, si nous n'étions jamais nés, cette matière servirait à autre chose. Et cela a des répercussions à l'infini. Et tous les petits et les grands gestes que l'on pose de notre vivant, ils déclenchent toutes sortes de réactions en chaînes dont les conséquences nous échappent, à un moment donné. Elles sont en effet très difficiles à prévoir. Ceux qui croient beaucoup à la notion de péché comme dans la morale judéo-chrétienne, dans ce cas-là, comment peuvent-ils deviner réellement s'ils ont fait le bien ou le mal ?

Cette idée ressemble à une défense d’un criminel en cour de justice : je suis pas coupable du crime d’il y a 5 ans car seules mes molécules le sont.

Plus loin : pas besoin de péché pour croire au mal moral. Pas de rapport nécessaire avec la religion, mais avec la philo morale. Pourquoi donc la shoah est –elle un mal et non un réarrangement de molécules?

Réponse en gros : le vivant est un tout et il est plus que la somme de ses parties (Aristote : sa matière est animée d’une forme substantielle)