Akim a écrit : ↑08 oct.23, 22:18
Merci pour ton retour mais cela ne répond pas à cette question cruciale, fondamentale pour le croyant qui est le fondement dogmatique de sa croyance:
Quelle conception dois je avoir de Dieu ?
Le problème qui se pose est que, à la lumière de la révélation, deux conceptions diamétralement opposées s'affrontent sur lequels je ne vais pas revenir, tout est dit plus haut.
D'où ma question, qui a tort, qui a raison; les prophètes de l'ancien testament qui ont pour rôle de transmettre la parole de Dieu à la lumière de la révélation divine ou l’église ?
Je n'ai pas de réponse tranchée... J'offre plus une compréhension qu'autre chose...
Comme tu le vois, dieu est un concept à géométrie variable... Comme le dit dieu dans les livres de Walsch, et c'est peut-être là la vérité : ''Tout le monde a raison compte tenu de son modèle de monde''. Alors tout est-il vrai dans toutes ces écritures? Peut-être justement l'ivraie se mêle-telle au bon grain... Mais comment discerner?
Alors pourquoi Jésus serait-il envoyé sinon que pour faire un peu de ménage dans tout ce fatras? La littéralité ou la loi ne font pas long feu devant l'esprit d'amour...
Quand tu jettes un regard le moindrement critique sur le dieu de l'AT au filtre de cet amour, tu constates que ce dieu est loin de réussir le test... C'est clairement un dieu inventé, à l'image de l'homme, tout comme les mythes qui ont pu et peuvent toujours avoir une certaine utlité ne serait-ce que pour construire une histoire ou comme ciment... Et attention, je ne dis pas qu'il faille tout rejeter... Mais tu discernes dans la mesure de la lumière que tu as... Personne n'a toute la lumière...
Quant au fils unique de dieu, à l'Esprit Saint comme dieux, même si je crois au Christ, je trouve le concept de trinité un peu secondaire puisque je crois que nous sommes tous enfants de dieu... Et allant jusqu'au bout de ma pensée, je dirais que seul dieu peut être, et que donc il n'y a que lui. Alors monothéisme, trinité, fils unique sont relayés au second plan...
Même encore... S'il y a quelque jugement de dieu, celui-ci dans sa grande sagesse (dit-on) tiendra-t-il compte de ta croyance, du choix de ta confession quand t'as même pas choisi et même quand t'as choisi? Qui choisit en véritable connaissance de cause quand on sait que c'est plus la croyance que l'objet de croyance qui est déterminante? Qui peut dire qu'il a la vérité? Pas moi, en tout cas...
Ainsi s'explique mon agnosticisme - ascendant ouvert -, mais n'en pense pas moins... Comme toi, je vois les différences... Et comme le disait un philosophe : ''Devant les contradictions, le sage se choisit''...
En terminant, je dirais que le dieu-juge et ce qui s'ensuit ne me dit rien qui vaille devant le dieu-amour-inconditionnel... Tout le contraste entre le dieu de l'AT et celui de Jésus...
C'est l'homme qui s'est substitué à dieu... Ainsi entre les mains de l'homme, le concept dieu est-il devenu un faire-valoir, une sorte de marionnette agitée au gré des humeurs, croyances, conceptions, etc.
Je n'y échappe probablement pas...
Qui sait?