Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
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Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 07 janv.23, 13:49Face
~ aux différentes discussions en islamophobie(s) du forum
~ accusant les franco-musulmans de délinquances généralisées,
- viewtopic.php?p=1482710#p1482710
- et suivantes jusqu'à viewtopic.php?p=1482916#p1482916
nous pouvons parler des héritages historiques anti-Blacks aux USA
~ et voir comment des résolutions de certaines délinquances américaines
~ pourront nous être utiles à dénouer des actes délictueux en néo-colonialisme liés à la présence franco-musulmane.
Aux États-Unis, il y a :
~ https://www.google.com/search?rlz=1C9BK ... m-srp..0l5
~ https://www.google.com/search?rlz=1C9BK ... irloom-srp..
~ https://en.m.wikipedia.org/wiki/Interfaith_dialogue
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~ aux différentes discussions en islamophobie(s) du forum
~ accusant les franco-musulmans de délinquances généralisées,
- viewtopic.php?p=1482710#p1482710
- et suivantes jusqu'à viewtopic.php?p=1482916#p1482916
nous pouvons parler des héritages historiques anti-Blacks aux USA
~ et voir comment des résolutions de certaines délinquances américaines
~ pourront nous être utiles à dénouer des actes délictueux en néo-colonialisme liés à la présence franco-musulmane.
Aux États-Unis, il y a :
~ https://www.google.com/search?rlz=1C9BK ... m-srp..0l5
~ https://www.google.com/search?rlz=1C9BK ... irloom-srp..
~ https://en.m.wikipedia.org/wiki/Interfaith_dialogue
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C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 01 mai23, 08:31Je viens de trouver un site sur le NEW YORK TIMES concernant l'éducation de l'histoire de l'esclavage dans les écoles des USA. Très-très bon !!
~ https://www.nytimes.com/interactive/201 ... avery.html
Il y a aussi un très-très bon wikipédia en français :
-- https://fr.m.wikipedia.org/wiki/The_1619_Project
PS - Y a-t-il de telles pages explicatives et historico-pédagogiques sur la colonisation de l'Algérie et de la Guerre d'Algérie 1954-1962 ??
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#304
~ https://www.nytimes.com/interactive/201 ... avery.html
Il y a aussi un très-très bon wikipédia en français :
-- https://fr.m.wikipedia.org/wiki/The_1619_Project
PS - Y a-t-il de telles pages explicatives et historico-pédagogiques sur la colonisation de l'Algérie et de la Guerre d'Algérie 1954-1962 ??
InfoHay1915
#304
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 04 mai23, 14:32Christ Abel, voici ci-dessous un article du NEW YORK TIMES qui va vous intéresser.Christabel a écrit : ↑04 mai23, 01:42 Et si Christ Abel que je suis est bien un noir , est ce que cette théorie de Voltaire tient selon toi?
Bonne continuation. InfoHay1915InfoHay1915 a écrit : ↑01 mai23, 08:31 ~ https://www.nytimes.com/interactive/201 ... avery.html
Il y a aussi un très-très bon wikipédia en français :
-- https://fr.m.wikipedia.org/wiki/The_1619_Project
#353
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 19 juin23, 20:11Chers internautes en dialogue islamo-chrétien, bonjour, je prévois de transcrire ci-dessous les chapitres et sous-chapitres de cette publication sur web :L'internaute 'Saint Glinglin, qui est actuellement sur ma liste de membres ignorés, a posté son message.
~ Islam et contrat social, Philippe Moulinet, févr. 2015
-- https://www.fondapol.org/etude/philippe ... rs-dislam/
À ajouter à la liste :
~ Instituts islamiques, musulmans ou araboculturels de France ?
-- viewtopic.php?p=1506793#p1506793
Bonne continuation. À +. InfoHay1915
#454
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 22 juin23, 04:01 .
### Partie.I ~ L’initial
-1. Coran 16 : 13.
-2. Coran 6 : 75.
-3. Coran 6 : 76.
-4. Coran 6 : 79.
-5. Coran 6 : 77.
-6. Coran 96 : 1.
-7. Coran 1 : 6.
-8. Coran 41 : 53.
-9. Sohravardî, L’Archange empourpré. Quinze traités et récits mystiques, traduit par Henry Corbin, Fayard, 1976, 172.
-10. Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, Gallimard, « Folio essais », 1995, p. 52.
### Partie.II ~ Le sens
-11. René Descartes, Méditations métaphysiques, Hatier, 1999, p. 30.
-12. Cité par Gilbert Romeyer-Dherbey, dans son article « Michel Henry et l’hellénisme », in Michel Pensée de la vie et culture contemporaine. Colloque international de Montpellier, Beauchesne, 2006, p. 44.
-13. Coran 112 : 1.
-14. Coran 9 : 128.
-15. Ibn Arabî, Le Livre des chatons des sagesses, vol. II, Albouraq, 1998, p. 688.
-16. Coran 21 : 10.
-17. René Descartes, op cit., p. 35
-18. Coran 25 : 20.
-19. Coran 58 : 7.
-20. L’axe « pris dans son sens ascendant […] doit, d’après la racine même du mot qui la désigne (qâm, “se lever”), être envisagé suivant la direction verticale » (René Guénon, Le Symbolisme de la croix, Éditions Vega, 1984, 134).
-21. Évangile de Luc, 9, 60.
-22. Cheikh al-‘Alâwî, Recherches philosophiques, Éditions Les Amis de l’islam, 16.
### Partie.III ~ Le lien
-23. Coran 28 : 88.
-24. Étienne Gilson, La Théologie mystique de Saint Bernard, Vrin, 1986, 62.
-25. Henri Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion, PUF, 1932, 224.
-26. Coran 42 : 11.
-27. Coran 20 : 114.
-28. Coran 2 : 115.
-29. Mullâ Sadrâ Shîrâzî, in Le Verset de la Lumière. Commentaire, traduit par Christian Jambet, Les Belles Lettres, 2009, p. 74.
-30. Coran 21 : 30.
### Partie.IV ~ Les valeurs
La Liberté
-31. Coran 32 : 9.
-32. Coran 36 : 77.
-33. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, Mission des souverains, Nord-Sud, 1948, p.280.
-34. The Works of Meister Eckhart, Doctor Ecstaticus, I, John M. Watkins (Londres), 1952, p. 102, Traduction personnelle de l’auteur réalisée à partir de la traduction anglaise de C. de B. Evans.
L’Égalité
-35. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, cit., p. 280.
-36. Coran 32 : 9.
-37. Coran 17 : 85.
-38. Ananda Coomaraswamy, La Signification de la mort. « Meurs avant que tu meures ». Études de psychologie traditionnelle, Archè, 2001, p. 114.
Qu’est-ce que la vie ?
-39. Erwin Schrödinger, Qu’est-ce que la vie ?, Christian Bourgois, 1986, p. 151 et 152.
-40. Coran 15 : 29.
-41. Évangile de Jean, 17, 21.
-42. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, op cit., p. 281.
-43. Coran 49 : 13.
-44. Coran 5 : 32.
-45. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, op cit., p. 281.
### Partie.V ~ Les responsabilités
-46. René Guénon, La Crise du monde moderne, Gallimard, 1973, p.104.
-47. Coran 8 : 63.
-48. Coran 50 : 16.
-49. Coran 16 : 2.
-50. Coran 86 : 50.
-51. Coran 11 : 56.
-52. Coran 57 : 4.
-53. Genèse 4 : 9.
-54. Coran 2 : 186.
-55. Cité in Michel Henry, Le Socialisme selon Marx, Sulliver, 2008, 14-16.
-56. Coran 8 : 53.
-57. Coran 2 : 156.
-58. Coran 2 : 152.
-59. Ibn Arabî, La Niche des Lumières, Les Éditions de l’Œuvre, 1983, p. 36.
-60. Cité in Michel Henry, op cit., p. 25.
-61. Charles Péguy, Œuvres en prose, 1909-1914, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 1102.
-62. Jacques et Raïssa Maritain, Œuvres complètes, X (1952-1959), Éditions universitaires Fribourg-Éditions Saint-Paul, 1985, p. 337.
-63. Jules Michelet, Histoire de la révolution française, I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1952, p. 609.
InfoHay1915
#483
### Partie.I ~ L’initial
-1. Coran 16 : 13.
-2. Coran 6 : 75.
-3. Coran 6 : 76.
-4. Coran 6 : 79.
-5. Coran 6 : 77.
-6. Coran 96 : 1.
-7. Coran 1 : 6.
-8. Coran 41 : 53.
-9. Sohravardî, L’Archange empourpré. Quinze traités et récits mystiques, traduit par Henry Corbin, Fayard, 1976, 172.
-10. Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, Gallimard, « Folio essais », 1995, p. 52.
### Partie.II ~ Le sens
-11. René Descartes, Méditations métaphysiques, Hatier, 1999, p. 30.
-12. Cité par Gilbert Romeyer-Dherbey, dans son article « Michel Henry et l’hellénisme », in Michel Pensée de la vie et culture contemporaine. Colloque international de Montpellier, Beauchesne, 2006, p. 44.
-13. Coran 112 : 1.
-14. Coran 9 : 128.
-15. Ibn Arabî, Le Livre des chatons des sagesses, vol. II, Albouraq, 1998, p. 688.
-16. Coran 21 : 10.
-17. René Descartes, op cit., p. 35
-18. Coran 25 : 20.
-19. Coran 58 : 7.
-20. L’axe « pris dans son sens ascendant […] doit, d’après la racine même du mot qui la désigne (qâm, “se lever”), être envisagé suivant la direction verticale » (René Guénon, Le Symbolisme de la croix, Éditions Vega, 1984, 134).
-21. Évangile de Luc, 9, 60.
-22. Cheikh al-‘Alâwî, Recherches philosophiques, Éditions Les Amis de l’islam, 16.
### Partie.III ~ Le lien
-23. Coran 28 : 88.
-24. Étienne Gilson, La Théologie mystique de Saint Bernard, Vrin, 1986, 62.
-25. Henri Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion, PUF, 1932, 224.
-26. Coran 42 : 11.
-27. Coran 20 : 114.
-28. Coran 2 : 115.
-29. Mullâ Sadrâ Shîrâzî, in Le Verset de la Lumière. Commentaire, traduit par Christian Jambet, Les Belles Lettres, 2009, p. 74.
-30. Coran 21 : 30.
### Partie.IV ~ Les valeurs
La Liberté
-31. Coran 32 : 9.
-32. Coran 36 : 77.
-33. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, Mission des souverains, Nord-Sud, 1948, p.280.
-34. The Works of Meister Eckhart, Doctor Ecstaticus, I, John M. Watkins (Londres), 1952, p. 102, Traduction personnelle de l’auteur réalisée à partir de la traduction anglaise de C. de B. Evans.
L’Égalité
-35. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, cit., p. 280.
-36. Coran 32 : 9.
-37. Coran 17 : 85.
-38. Ananda Coomaraswamy, La Signification de la mort. « Meurs avant que tu meures ». Études de psychologie traditionnelle, Archè, 2001, p. 114.
Qu’est-ce que la vie ?
-39. Erwin Schrödinger, Qu’est-ce que la vie ?, Christian Bourgois, 1986, p. 151 et 152.
-40. Coran 15 : 29.
-41. Évangile de Jean, 17, 21.
-42. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, op cit., p. 281.
-43. Coran 49 : 13.
-44. Coran 5 : 32.
-45. Alexandre Saint-Yves d’Alveydre, op cit., p. 281.
### Partie.V ~ Les responsabilités
-46. René Guénon, La Crise du monde moderne, Gallimard, 1973, p.104.
-47. Coran 8 : 63.
-48. Coran 50 : 16.
-49. Coran 16 : 2.
-50. Coran 86 : 50.
-51. Coran 11 : 56.
-52. Coran 57 : 4.
-53. Genèse 4 : 9.
-54. Coran 2 : 186.
-55. Cité in Michel Henry, Le Socialisme selon Marx, Sulliver, 2008, 14-16.
-56. Coran 8 : 53.
-57. Coran 2 : 156.
-58. Coran 2 : 152.
-59. Ibn Arabî, La Niche des Lumières, Les Éditions de l’Œuvre, 1983, p. 36.
-60. Cité in Michel Henry, op cit., p. 25.
-61. Charles Péguy, Œuvres en prose, 1909-1914, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 1102.
-62. Jacques et Raïssa Maritain, Œuvres complètes, X (1952-1959), Éditions universitaires Fribourg-Éditions Saint-Paul, 1985, p. 337.
-63. Jules Michelet, Histoire de la révolution française, I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1952, p. 609.
InfoHay1915
#483
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 03 juil.23, 01:14Dans le cadre des héritages historiques maghrébins-postcoloniaux en France, j'ai trouvé cet article qui, cependant, date de mai 2009, mais qui nous sera utile. Il sera intéressant de savoir s'il y en a d'autres plus récents.
Je ne vois pas encore de tels spécialistes interviewés à la TV >> youtubes ?? Les années ont passé et certainement il y a aujord'hui des sociologues d'origine maghrébine qui ont dû faire de telles études.
Le maire et la mosquée. Islam et laïcité en Île de France, Françoise Duthu, pp. 439-460,
~ Quand le maire choisit « ses » musulmans : les cas d’Argenteuil et Montreuil
~ Argenteuil, une politique d’ordre social
~ Montreuil, une politique de contrôle social et une stratégie de containment
~ Bobigny, Créteil : deux « villes nouvelles », deux maires de gauche, deux politiques
~ Bobigny, l’affichage formel d’une politique civique
~ Créteil, une politique multiculturelle encadrée
~ Rosny, quand le maire accompagne une dynamique musulmane autonome
~ Conclusion : il existe des politiques locales de l’islam à questionner
~ Une exception musulmane
~ Le maire, un acteur stratégique
~ Les acteurs musulmans peuvent ou pourront avoir des marges de manœuvre
~ Des politiques diversifiées et une inégalité dans l’accès au culte
~ La responsabilité du politique : une nécessaire mise à plat
-- https://doi.org/10.4000/anneemaghreb.634
InfoHay1915
#520
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 03 août23, 12:32Les représentants de la composante noire des USA dénoncent les attaques qui existent contre les Blacks :
~ Congressional Black Caucus Chair: 'Black people are under attack' / 9mn:05s
-- https://www.youtube.com/watch?v=YbBH7gpn448
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Caucus_noir_du_Congrès -- https://cbc.house.gov/
InfoHay1915
#597
~ Congressional Black Caucus Chair: 'Black people are under attack' / 9mn:05s
-- https://www.youtube.com/watch?v=YbBH7gpn448
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Caucus_noir_du_Congrès -- https://cbc.house.gov/
InfoHay1915
#597
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 28 oct.23, 06:52Parmi les 'Historically Black Colleges and Universities' (HBCU) fondées après la Guerre de Sécession (1861-65) :
-- https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_h ... iversities
il y a l'Université noire Howard à Washington.DC
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Université_Howard
où des personnalités noires y ont été diplomées :
-- https://en.wikipedia.org/wiki/Howard_Un ... ble_alumni
une Université possèdant un journal "The Hilltop" :
-- https://en.wikipedia.org/wiki/The_Hilltop_(newspaper)
Il existe des articles sur les campus de l'Université concernant les échos de la déstruction de Gaza par l'armée israelienne :
-- https://thehilltoponline.com/2023/10/23 ... ical-ties/
Au sein de la communauté HBCU, le soutien aux Israéliens et aux Palestiniens a des liens historiques. Alors que certaines HBCU, dont Howard, sont restées silencieuses sur le conflit entre Israël et Gaza, les historiens soulignent qu’il existe des relations complexes entre les institutions et les deux groupes.
TRADUCTION AUTOMATIQUE EN >> FR :
Depuis deux semaines, les yeux d’Amerah Laban se sont rarement éloignés de son téléphone.
Après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et les frappes aériennes à Gaza, l'étudiante palestino-américaine a déclaré qu'elle recevait des mises à jour et des secours uniquement de la part de journalistes couvrant ce territoire désormais déchiré par la guerre.
« Nous avons perdu contact avec nos cousins à Gaza, l'un d'eux est décédé dimanche », a déclaré Laban. « Et la plupart de leurs quartiers ont été démolis. »
Alors que Laban craint pour la sécurité de sa famille élargie, à plus de 8 000 kilomètres de là, l’étudiante en soins infirmiers continue de suivre des cours à l’Université Howard, où elle attend ce qui, selon elle, ne viendra peut-être jamais de la HBCU : une déclaration de soutien aux Palestiniens.
Chez Howard, la réponse de l’administration à la guerre en cours à Gaza et en Israël a été absente – malgré des décennies d’histoire commune des droits civiques des HBCU entre Israël et les Palestiniens, disent les historiens.
Dans tout le pays, les présidents de collèges et d’universités ont publié des déclarations concernant la guerre en Israël et à Gaza, comme celles de l’Université Harvard, de l’Université d’État du Michigan et de l’Université de Georgetown, captant à la fois l’attention et les critiques des médias.
Pour le moment, le président de l'Université Howard, Ben Vinson III, n'a pas fait de déclaration au nom de l'université sur la guerre en cours. The Hilltop a contacté à plusieurs reprises le bureau des communications de l'université pour obtenir des commentaires, mais aucune réponse n'a été donnée au moment de la publication.
« Je suis tellement découragé que Howard soit resté silencieux », a déclaré Laban. « Il ne s’agit pas d’un combat religieux, c’est un combat entre les opprimés et les oppresseurs. Il y a une longue histoire de solidarité entre les Noirs et les Palestiniens… Cela me contrarie vraiment qu’ils ne veuillent jamais reconnaître quelque chose comme ça.
Michael Fischbach, un historien spécialiste d'Israël et de la Palestine, a déclaré que la relation entre les étudiants militants de Howard et les Palestiniens s'étend sur des décennies, à commencer par les révolutionnaires noirs de la fin des années 60 et du début des années 70 qui ont embrassé la lutte palestinienne pour la libération.
Depuis 1948, date de création de l’État d’Israël, des dizaines de milliers de civils palestiniens ont été tués, a déclaré Fischbach, ce qui a conduit les organisateurs noirs des droits civiques et les militants étudiants à défendre la vie et les droits des Palestiniens.
Des gens comme le Black Panther Party, Stokely Carmichael et le SNCC ont embrassé la cause palestinienne, non seulement par solidarité révolutionnaire abstraite, mais parce qu’ils se considéraient comme un peuple de couleur apparenté luttant contre un système mondial d’oppression soutenu par les États-Unis. Fischbach, auteur de « Black Power in Palestine », a déclaré à The Hilltop.
Stokely Carmichael, organisateur des droits civiques et éminent militant panafricain qui a ensuite changé son nom pour Kwame Ture, a été étudiant à Howard de 1960 à 1964 et a fréquenté l'université en tant que chargé de cours dans les années suivantes. Dans ses discours à Howard et à l’Université du Maryland, Ture a défendu l’enseignement antisioniste en faveur des Palestiniens, selon des rapports archivés dans The Hilltop et The Diamondback.
Même si le soutien aux Palestiniens parmi les étudiants et les professeurs a été documenté et faisait partie de l’appel de Howard aux étudiants comme Laban, les administrations des HBCU ont historiquement apporté leur soutien aux Juifs et à l’État d’Israël.
Selon des chercheurs de la Florida Atlantic University, les HBCU privées comme Howard et Hampton University sont devenues un refuge pour les professeurs et universitaires juifs à la recherche d’opportunités sans discrimination dans les années 1930.
« Alors que la plupart de ces couples entre réfugiés juifs et universités noires ont commencé comme des mariages de convenance, ils se sont très souvent transformés en unions qui ont duré toute une vie », a écrit Linda Medvin, directrice du Centre pour l’éducation sur l’Holocauste et les droits de l’homme à la Florida Atlantic University.
En mars 2007, les professeurs de la Faculté des Arts et des Sciences de l’Université Howard ont appelé l’établissement à se désengager des entreprises qui offrent « un soutien matériel à l’occupation israélienne » lors d’une réunion du corps professoral, selon le Jerusalem Post. La proposition a été rejetée par le président de l'époque, Patrick Swygert, affirmant que la résolution ne représentait pas la position de l'université.
Dans une lettre adressée quelques jours plus tard à l’American Jewish Committee, Swygert écrivait : « J’espère que mon rejet total et sans réserve de cette résolution servira à réaffirmer notre relation avec l’American Jewish Committee et tous nos amis qui souhaitent promouvoir la paix et la réconciliation. »
Le 11 octobre, le Dr Rochelle Ford, présidente de l’Université Dillard, a qualifié les attaques du Hamas en Israël de « véritable mal se déchaînant sur le monde » et a exprimé sa sympathie pour les Israéliens et la communauté juive.
Dans sa déclaration, Ford partage également ses sentiments pour les Palestiniens de Gaza, qui, selon elle, sont « blâmés pour les actes terroristes des extrémistes du Hamas, qui oppriment également les Palestiniens de Gaza, nuisant davantage à la lutte pour la liberté et l’autonomie ».
Dans une interview avec The Hilltop, Ford a déclaré qu’elle n’avait pas peur des réactions négatives suite à sa déclaration sur la guerre entre Israël et Gaza, car l’HBCU privé de Louisiane abrite le Centre national des relations entre noirs et juifs. Pour Ford, un appel à mettre fin à la haine est le plus important.
Ford estime que certaines HBCU pourraient tarder à s’exprimer sur la guerre entre Israël et le Hamas en raison de la menace terroriste sur leurs propres campus. Ce mois-ci, à la Bowie State University, à la Jackson State University et à la Morgan State University, les communautés ont été secouées après que plusieurs personnes, dont des étudiants, ont été abattues lors du retour des universités.
« Si j'étais à Morgan State, je me concentrerais sur les gens qui tiraient sur le campus. Si j'étais à Edward Waters, je me concentrerais sur ceux qui ont tenté d'infiltrer leur campus et ont fait exploser un magasin en bas de la rue », a déclaré Ford, une ancienne élève de Howard. « Les gens parlent de problèmes pour différentes raisons. Dillard devait parler, nous n’avions pas le choix de ne pas parler parce que c’est pour cela que nous sommes ici.
Le 16 octobre, le président du Morehouse College, David Thomas, et le doyen Lawrence Carter Sr. ont écrit une déclaration commune similaire à celle de Ford, appelant à la paix dans la région du Moyen-Orient.
Le Dr Greg Carr, professeur d’études africaines à l’Université Howard, estime que la discussion sur l’alliance sur la guerre entre Israël et Gaza pourrait être difficile à aborder pour certaines HBCU, par crainte de représailles potentielles de la part des donateurs des universités.
« En ce qui concerne les HBCU, ces [institutions] ne sont pas financièrement autonomes, indépendantes ou autodéterminées. Donc, ce que vous voyez, c’est cette tentative perpétuelle des administrateurs du HBCU de protéger l’institution de cette position précaire », a déclaré Carr. « En même temps, essayons d’affirmer une certaine déclaration de nos valeurs. Cela peut être loin d’être satisfaisant.
Alors que les universités de tout le pays débattent de la nécessité d’une déclaration, Thandiwe Abdullah, spécialiste des études afro-américaines, a récemment assisté à une manifestation organisée par l’American Jewish Coalition pour le soutien aux Palestiniens avec d’autres étudiants de Howard d’identité juive.
« Je suis frustré parce qu’en tant que juif, que personne ne me regardait et ne me considérait comme juif, toute ma famille juive m’a élevé pour être très fermement pro-palestinien en matière de liberté et de souveraineté palestinienne », a déclaré Abdullah.
Abdullah a déclaré que les déclarations de paix des HBCU étaient immobiles, compte tenu de la relation entre les institutions et le militarisme. En janvier, le ministère de la Défense a attribué à Howard un contrat de recherche de 90 millions de dollars en partenariat avec huit autres HBCU pour développer une technologie militaire autonome.
« Je ne m’attends pas vraiment à ce qu’une déclaration de solidarité ait vraiment un sens en termes de plaidoyer pour la paix alors que nous gagnons de l’argent grâce à la guerre », a déclaré Abdullah. « Nous produisons la guerre. Nous produisons des militaires.
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien et aux internautes juifs en faveur d'une paix juste en Palestine :
-- https://ujfp.org/
Que Dieu vous bénisse. InfoHay1915.
#826
-- https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_h ... iversities
il y a l'Université noire Howard à Washington.DC
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Université_Howard
où des personnalités noires y ont été diplomées :
-- https://en.wikipedia.org/wiki/Howard_Un ... ble_alumni
une Université possèdant un journal "The Hilltop" :
-- https://en.wikipedia.org/wiki/The_Hilltop_(newspaper)
Il existe des articles sur les campus de l'Université concernant les échos de la déstruction de Gaza par l'armée israelienne :
-- https://thehilltoponline.com/2023/10/23 ... ical-ties/
Au sein de la communauté HBCU, le soutien aux Israéliens et aux Palestiniens a des liens historiques. Alors que certaines HBCU, dont Howard, sont restées silencieuses sur le conflit entre Israël et Gaza, les historiens soulignent qu’il existe des relations complexes entre les institutions et les deux groupes.
TRADUCTION AUTOMATIQUE EN >> FR :
Depuis deux semaines, les yeux d’Amerah Laban se sont rarement éloignés de son téléphone.
Après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et les frappes aériennes à Gaza, l'étudiante palestino-américaine a déclaré qu'elle recevait des mises à jour et des secours uniquement de la part de journalistes couvrant ce territoire désormais déchiré par la guerre.
« Nous avons perdu contact avec nos cousins à Gaza, l'un d'eux est décédé dimanche », a déclaré Laban. « Et la plupart de leurs quartiers ont été démolis. »
Alors que Laban craint pour la sécurité de sa famille élargie, à plus de 8 000 kilomètres de là, l’étudiante en soins infirmiers continue de suivre des cours à l’Université Howard, où elle attend ce qui, selon elle, ne viendra peut-être jamais de la HBCU : une déclaration de soutien aux Palestiniens.
Chez Howard, la réponse de l’administration à la guerre en cours à Gaza et en Israël a été absente – malgré des décennies d’histoire commune des droits civiques des HBCU entre Israël et les Palestiniens, disent les historiens.
Dans tout le pays, les présidents de collèges et d’universités ont publié des déclarations concernant la guerre en Israël et à Gaza, comme celles de l’Université Harvard, de l’Université d’État du Michigan et de l’Université de Georgetown, captant à la fois l’attention et les critiques des médias.
Pour le moment, le président de l'Université Howard, Ben Vinson III, n'a pas fait de déclaration au nom de l'université sur la guerre en cours. The Hilltop a contacté à plusieurs reprises le bureau des communications de l'université pour obtenir des commentaires, mais aucune réponse n'a été donnée au moment de la publication.
« Je suis tellement découragé que Howard soit resté silencieux », a déclaré Laban. « Il ne s’agit pas d’un combat religieux, c’est un combat entre les opprimés et les oppresseurs. Il y a une longue histoire de solidarité entre les Noirs et les Palestiniens… Cela me contrarie vraiment qu’ils ne veuillent jamais reconnaître quelque chose comme ça.
Michael Fischbach, un historien spécialiste d'Israël et de la Palestine, a déclaré que la relation entre les étudiants militants de Howard et les Palestiniens s'étend sur des décennies, à commencer par les révolutionnaires noirs de la fin des années 60 et du début des années 70 qui ont embrassé la lutte palestinienne pour la libération.
Depuis 1948, date de création de l’État d’Israël, des dizaines de milliers de civils palestiniens ont été tués, a déclaré Fischbach, ce qui a conduit les organisateurs noirs des droits civiques et les militants étudiants à défendre la vie et les droits des Palestiniens.
Des gens comme le Black Panther Party, Stokely Carmichael et le SNCC ont embrassé la cause palestinienne, non seulement par solidarité révolutionnaire abstraite, mais parce qu’ils se considéraient comme un peuple de couleur apparenté luttant contre un système mondial d’oppression soutenu par les États-Unis. Fischbach, auteur de « Black Power in Palestine », a déclaré à The Hilltop.
Stokely Carmichael, organisateur des droits civiques et éminent militant panafricain qui a ensuite changé son nom pour Kwame Ture, a été étudiant à Howard de 1960 à 1964 et a fréquenté l'université en tant que chargé de cours dans les années suivantes. Dans ses discours à Howard et à l’Université du Maryland, Ture a défendu l’enseignement antisioniste en faveur des Palestiniens, selon des rapports archivés dans The Hilltop et The Diamondback.
Même si le soutien aux Palestiniens parmi les étudiants et les professeurs a été documenté et faisait partie de l’appel de Howard aux étudiants comme Laban, les administrations des HBCU ont historiquement apporté leur soutien aux Juifs et à l’État d’Israël.
Selon des chercheurs de la Florida Atlantic University, les HBCU privées comme Howard et Hampton University sont devenues un refuge pour les professeurs et universitaires juifs à la recherche d’opportunités sans discrimination dans les années 1930.
« Alors que la plupart de ces couples entre réfugiés juifs et universités noires ont commencé comme des mariages de convenance, ils se sont très souvent transformés en unions qui ont duré toute une vie », a écrit Linda Medvin, directrice du Centre pour l’éducation sur l’Holocauste et les droits de l’homme à la Florida Atlantic University.
En mars 2007, les professeurs de la Faculté des Arts et des Sciences de l’Université Howard ont appelé l’établissement à se désengager des entreprises qui offrent « un soutien matériel à l’occupation israélienne » lors d’une réunion du corps professoral, selon le Jerusalem Post. La proposition a été rejetée par le président de l'époque, Patrick Swygert, affirmant que la résolution ne représentait pas la position de l'université.
Dans une lettre adressée quelques jours plus tard à l’American Jewish Committee, Swygert écrivait : « J’espère que mon rejet total et sans réserve de cette résolution servira à réaffirmer notre relation avec l’American Jewish Committee et tous nos amis qui souhaitent promouvoir la paix et la réconciliation. »
Le 11 octobre, le Dr Rochelle Ford, présidente de l’Université Dillard, a qualifié les attaques du Hamas en Israël de « véritable mal se déchaînant sur le monde » et a exprimé sa sympathie pour les Israéliens et la communauté juive.
Dans sa déclaration, Ford partage également ses sentiments pour les Palestiniens de Gaza, qui, selon elle, sont « blâmés pour les actes terroristes des extrémistes du Hamas, qui oppriment également les Palestiniens de Gaza, nuisant davantage à la lutte pour la liberté et l’autonomie ».
Dans une interview avec The Hilltop, Ford a déclaré qu’elle n’avait pas peur des réactions négatives suite à sa déclaration sur la guerre entre Israël et Gaza, car l’HBCU privé de Louisiane abrite le Centre national des relations entre noirs et juifs. Pour Ford, un appel à mettre fin à la haine est le plus important.
Ford estime que certaines HBCU pourraient tarder à s’exprimer sur la guerre entre Israël et le Hamas en raison de la menace terroriste sur leurs propres campus. Ce mois-ci, à la Bowie State University, à la Jackson State University et à la Morgan State University, les communautés ont été secouées après que plusieurs personnes, dont des étudiants, ont été abattues lors du retour des universités.
« Si j'étais à Morgan State, je me concentrerais sur les gens qui tiraient sur le campus. Si j'étais à Edward Waters, je me concentrerais sur ceux qui ont tenté d'infiltrer leur campus et ont fait exploser un magasin en bas de la rue », a déclaré Ford, une ancienne élève de Howard. « Les gens parlent de problèmes pour différentes raisons. Dillard devait parler, nous n’avions pas le choix de ne pas parler parce que c’est pour cela que nous sommes ici.
Le 16 octobre, le président du Morehouse College, David Thomas, et le doyen Lawrence Carter Sr. ont écrit une déclaration commune similaire à celle de Ford, appelant à la paix dans la région du Moyen-Orient.
Le Dr Greg Carr, professeur d’études africaines à l’Université Howard, estime que la discussion sur l’alliance sur la guerre entre Israël et Gaza pourrait être difficile à aborder pour certaines HBCU, par crainte de représailles potentielles de la part des donateurs des universités.
« En ce qui concerne les HBCU, ces [institutions] ne sont pas financièrement autonomes, indépendantes ou autodéterminées. Donc, ce que vous voyez, c’est cette tentative perpétuelle des administrateurs du HBCU de protéger l’institution de cette position précaire », a déclaré Carr. « En même temps, essayons d’affirmer une certaine déclaration de nos valeurs. Cela peut être loin d’être satisfaisant.
Alors que les universités de tout le pays débattent de la nécessité d’une déclaration, Thandiwe Abdullah, spécialiste des études afro-américaines, a récemment assisté à une manifestation organisée par l’American Jewish Coalition pour le soutien aux Palestiniens avec d’autres étudiants de Howard d’identité juive.
« Je suis frustré parce qu’en tant que juif, que personne ne me regardait et ne me considérait comme juif, toute ma famille juive m’a élevé pour être très fermement pro-palestinien en matière de liberté et de souveraineté palestinienne », a déclaré Abdullah.
Abdullah a déclaré que les déclarations de paix des HBCU étaient immobiles, compte tenu de la relation entre les institutions et le militarisme. En janvier, le ministère de la Défense a attribué à Howard un contrat de recherche de 90 millions de dollars en partenariat avec huit autres HBCU pour développer une technologie militaire autonome.
« Je ne m’attends pas vraiment à ce qu’une déclaration de solidarité ait vraiment un sens en termes de plaidoyer pour la paix alors que nous gagnons de l’argent grâce à la guerre », a déclaré Abdullah. « Nous produisons la guerre. Nous produisons des militaires.
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien et aux internautes juifs en faveur d'une paix juste en Palestine :
-- https://ujfp.org/
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#826
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 30 oct.23, 14:00~ Première Journée internationale de lutte contre l’islamophobie . 15 MARS 2023
-- https://www.state.gov/translations/fren ... amophobie/
~ Office of International Religious Freedom
-- https://www.state.gov/bureaus-offices/u ... s-freedom/
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#853
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~ Office of International Religious Freedom
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#853
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 31 oct.23, 03:15Que tous désirs de meurtre, tous désirs de domination de l'autre, toutes volontés de soumettre autrui soient à jamais bannis du coeur des êtres humains.
Mahomet a placé les musulmans sous la malédiction de la haine de ceux qui sont différents ! fuyez donc sont influence néfaste, son désir de domination et de possession qui vous rend tellement tristes et vides !
Mahomet a placé les musulmans sous la malédiction de la haine de ceux qui sont différents ! fuyez donc sont influence néfaste, son désir de domination et de possession qui vous rend tellement tristes et vides !
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 31 oct.23, 05:52Ce n'est pas ce que disent les Arméniens descendents des rescapés du Génocide de 1915 grâce à l'aide des Arabes :gadou_bis a écrit : ↑31 oct.23, 03:15 Que tous désirs de meurtre, tous désirs de domination de l'autre, toutes volontés de soumettre autrui soient à jamais bannis du coeur des êtres humains.
Mahomet a placé les musulmans sous la malédiction de la haine de ceux qui sont différents ! fuyez donc sont influence néfaste, son désir de domination et de possession qui vous rend tellement tristes et vides !
~ Des pages historiques de la vie des Arméniens sujets ottomans et du peuple arabe de Syrie
Saad Kavakibi (Alep) :
Présentation : Robert Djebedjian - Traduit de l'arabe : Marie-Jean Mouradian
Gantch, Beyrouth, 5 Août 1995, p5 ; 12 Août 1995, p 6. Pages webes : p.1A - p.1B - p.1C - p.2D - p.2E
-- http://www.globalarmenianheritage-adic. ... kibi1a.htm
~ Routs and Centers of Annihilation of Armenian Deportees in 1915 within the boundaries of Syria
- Album of 112 pages with 132 photos and 1 map, published in Arabic, Armenian, Russian and English -
- Violette Jebejian Foundation, Aleppo 1994 -
Circuits et centres d'extermination des déportés arméniens en 1915 dans les frontières de la Syrie
pp.112.111 - 110 - 109 - 108 - 107 - 106 - 105 -104 - 103 - 102 - 101 - 100 - 099
-- http://www.globalarmenianheritage-adic. ... /ab112.htm
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#890
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 02 nov.23, 20:59 . DEMOCRACY.NOW ! ~ Youtube 32mn:20s > 59mn02s
~ Ta-Nehisi Coates s'exprime contre le « régime ségrégationniste d'apartheid » d'Israël après sa visite en Cisjordanie, le 2 novembre 2023
~ l'écrivain Black américain Ta-Nehisi Coates
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Ta-Nehisi_Coates
~ https://www.democracynow.org/2023/11/2/ta_nehisi_coates
TRADUCTION AUTOMATIQUE :
Alors que la pression monte en faveur d'un cessez-le-feu après 27 jours de bombardements israéliens sur Gaza, l'auteur et journaliste Ta-Nehisi Coates se joint à nous dans une interview exclusive diffusée pour discuter de son voyage en Palestine et en Israël et découvrir le lien entre la lutte des Afro-Américains et des Palestiniens. . « La chose la plus choquante de mon séjour là-bas, c’est à quel point c’est simple », dit Coates, qui qualifie de « mal » la ségrégation en Palestine et en Israël. « Il n’y a aucun moyen pour moi, en tant qu’Afro-Américain, de revenir devant vous, d’être témoin de la ségrégation et de ne rien dire à ce sujet. » Coates reconnaît la répression de ceux qui défendent les droits des Palestiniens, mais affirme que ce n’est pas nouveau pour les écrivains et journalistes noirs. "Je dois mesurer ma peur à la misère que j'ai vue."
AMY GOODMAN : Alors que la pression monte en faveur d’un cessez-le-feu après 27 jours de bombardements israéliens sur Gaza, nous passons le reste de l’heure avec l’auteur et journaliste acclamé Ta-Nehisi Coates. Cet été, il a pris la parole lors d’un festival littéraire en Cisjordanie qui reliait la lutte palestinienne aux luttes de décolonisation dans le monde. A Ramallah, il a ouvert son discours par une comparaison entre la lutte des Afro-Américains et celle des Palestiniens.
Ces dernières semaines, Coates s'est joint à des dizaines d'autres écrivains et artistes pour signer « Une lettre ouverte des participants au Festival de littérature palestinienne », publiée dans la New York Review of Books et appelant, je cite, « la communauté internationale à s'engager mettre fin à la catastrophe qui se déroule à Gaza et rechercher enfin une solution politique globale et juste en Palestine.
AMY GOODMAN : Hier soir, Ta-Nehisi Coates a participé à un autre événement organisé par les organisateurs du Festival palestinien de littérature, ou PalFest, dans la chapelle James de l'Union Theological Seminary ici à New York. Il s’intitulait « Mais nous devons parler : de la Palestine et des mandats de la conscience ».
Ta-Nehisi est récipiendaire d'une prestigieuse bourse MacArthur et de nombreux prix, dont le National Book Award pour son livre Between the World and Me. We Were Eight Years in Power est un autre livre, An American Tragedy, et ses mémoires, The Beautiful Struggle. Son roman s'intitule The Water Dancer. En 2014, il a écrit un article de couverture primé pour le magazine The Atlantic, intitulé « The Case for Reparations ».
Ta-Nehisi, bon retour dans Democracy Now ! C’est formidable de vous avoir parmi nous, dans des circonstances extrêmement difficiles. Hier soir, cet événement remarquable a failli ne pas se produire. Je veux dire, c'était dans la chapelle James de l'Union Theological Seminary, mais lieu après lieu, il avait dit non à ce rassemblement. Et sans presque aucune publicité, plus d'un millier de personnes sont venues, mais l'endroit n'en contenait que 300, alors les gens sont allés de l'autre côté de la rue vers un autre endroit de 300 personnes, surpeuplés, débordants, puis des milliers ont regardé le flux vidéo en direct. Pouvez-vous parler de votre expérience en Cisjordanie, dans les territoires occupés, et comment cela vous a changé ?
TA-NEHISI COATES : Oh wow. J'ai passé 10 jours en Palestine, dans les territoires occupés et en Israël proprement dit. J’ai eu le grand luxe au cours des 10 dernières années de visiter quelques pays. Je n’ai pas passé plus de temps ni vu plus d’un autre pays ou d’un autre territoire que cet été.
Je pense que ce qui m'a le plus choqué, c'est que dans n'importe quel article d'opinion ou article de reportage, peu importe comment vous voulez l'appeler, que j'ai lu sur Israël et sur le conflit avec les Palestiniens, il y a un mot qui revient tout le temps. le temps, et c’est la « complexité », et son adjectif étroitement lié, « compliqué ». Et donc, même si j'avais mes scepticismes et mes soupçons à l'égard du gouvernement israélien et de l'occupation, ce à quoi je m'attendais, c'était de me retrouver dans une situation dans laquelle il était difficile de distinguer le bien du mal, il était difficile de comprendre la moralité. en jeu, il était difficile de comprendre le conflit. Et peut-être que le plus choquant, c’est que j’ai tout de suite compris ce qui se passait là-bas.
Le meilleur exemple auquel je puisse penser est probablement le deuxième jour, lorsque nous sommes allés à Hébron et que la réalité de l’occupation est devenue claire. Nous quittions Jérusalem-Est en voiture. J'étais avec PalFest et nous quittions Jérusalem-Est pour nous rendre en Cisjordanie. Et, vous savez, vous pouviez voir les colonies, et ils vous montraient les colonies. Et je me suis soudain rendu compte que j’étais dans une région du monde où certaines personnes pouvaient voter et d’autres non. Et cela m’était évidemment très, très familier. Je suis arrivé à Hébron, et nous sommes sortis en groupe d'écrivains, et notre guide palestinien nous a fait visiter. Et nous sommes arrivés dans une certaine rue, et il nous a dit : « Je ne peux pas marcher dans cette rue. Si tu veux continuer, tu dois continuer sans moi. Et ça m'a choqué.
Et nous avons marché dans la rue, et nous sommes revenus, et il y avait un marché. Hébron est très, très pauvre. Ce n’était pas toujours très pauvre, mais c’est très, très pauvre. Sa zone de marché a été fermée. Mais il y a quelques fournisseurs que je souhaitais soutenir. Et je marchais pour essayer d'atteindre le vendeur, et j'ai été arrêté à un poste de contrôle. Des points de contrôle dans toute la ville, des points de contrôle évidemment dans toute la Cisjordanie. Votre mobilité est complètement inhibée, et celle des Palestiniens est totalement inhibée.
Et je marchais vers le point de contrôle, et un garde israélien en est sorti, probablement du même âge que mon fils. Et il m’a dit : « Quelle est ta religion, mon frère ? Et j’ai dit : « Eh bien, vous savez, je ne suis pas vraiment religieux. » Et il a dit : « Allez. Arrêtez de déconner. Quelle est votre religion?" J’ai dit : « Je ne joue pas. Je ne suis pas vraiment religieux. Et il est devenu clair pour moi qu’à moins de professer ma religion et la bonne religion, je n’aurais pas le droit d’avancer. Alors, il a dit : « Eh bien, d’accord, alors quelle était la religion de vos parents ? J’ai dit : « Eh bien, ils n’étaient pas si religieux non plus. » Il demande : « Quelle était la religion de vos grands-parents ? Et j’ai dit : « Ma grand-mère était chrétienne. » Et puis il m'a permis de passer.
Et il est devenu très clair pour moi ce qui se passait là-bas. Et je dois dire que c'était assez familier. Encore une fois, j'étais dans un territoire où votre mobilité est inhibée, où votre droit de vote est inhibé, où votre droit à l'eau est inhibé, où votre droit au logement est inhibé. Et tout cela est inhibé en fonction de l’appartenance ethnique. Et cela me semblait extrêmement, extrêmement familier.
Et donc, la chose la plus choquante de mon séjour là-bas, c’est à quel point c’est simple. Maintenant, je ne dis pas que les détails ne sont pas compliqués. L'histoire est toujours compliquée. Les événements présents sont toujours compliqués. Mais la façon dont cela est rapporté dans les médias occidentaux donne l’impression qu’il faut un doctorat. dans les études sur le Moyen-Orient pour comprendre la moralité fondamentale qui consiste à maintenir un peuple dans une situation dans laquelle il n'a pas de droits fondamentaux, y compris le droit que nous chérissons le plus, le droit de vote, le droit de vote, puis à déclarer cet État démocratie. Ce n’est en fait pas si difficile à comprendre. C’est en fait assez familier à ceux d’entre nous qui connaissent l’histoire afro-américaine.
NERMEEN SHAIKH : Eh bien, Ta-Nehisi Coates, hier soir, on vous a interrogé sur la signification des paroles de Martin Luther King sur le Vietnam. Vous avez dit qu’il vous avait fallu des années pour, je cite, « comprendre la non-violence en tant qu’éthique » et que vous aviez compris cette éthique en Israël. Pourriez-vous expliquer?
TA-NEHISI COATES : Ouais, bien sûr, je veux dire, et je pense que la chose à faire est simplement de partir de ce que j'ai dit. Martin Luther King a consacré sa vie à la lutte contre la ségrégation. C’était une société ségréguée. Les territoires occupés sont séparés, de jure séparés. Ce n’est pas, vous savez, difficile à comprendre. Il existe différents panneaux indiquant où différentes personnes peuvent aller. Il existe différentes plaques d'immatriculation interdisant à différentes personnes de se rendre à différents endroits. Maintenant, ce que les autorités vous diront, c'est qu'il s'agit d'une mesure de sécurité. Mais si vous revenez à l’histoire de Jim Crow dans ce pays, ils vous diront exactement la même chose. Les gens ont toujours de bonnes raisons, d’ailleurs, vous savez, « je te déteste et je ne t’aime pas » pour justifier leur droit d’imposer un régime oppressif aux autres. Ce n’est jamais aussi simple. Et donc, c'était la première chose.
Mais la deuxième chose à laquelle vous faites référence, vous savez, je — vous savez, c'est vraiment personnel pour moi, parce que je suis arrivé à une époque et dans un lieu où je ne comprenais pas vraiment l'éthique de La non-violence. Et par « éthique », j’entends l’idée selon laquelle la violence elle-même corrompt, qu’elle corrompt l’âme. Et ça, je n'ai pas bien compris. Si je suis vraiment honnête avec vous, autant j'ai vu ma relation avec le peuple palestinien et autant il était clair quelle était cette relation, il était en même temps clair qu'il y avait une sorte de relation avec le peuple israélien. , aussi. Et ce n’est pas celui que j’ai particulièrement apprécié, parce que je comprenais la rage qui surgit quand on a un passé d’oppression. J'ai compris la colère. J'ai compris le sentiment d'humiliation qui survient lorsque les gens vous soumettent à de multiples oppressions, au génocide, et que les gens détournent le regard de cela. Je viens des descendants de 250 ans d’esclavage. Je viens d’un peuple où la violence sexuelle et le viol sont marqués dans nos os et dans notre ADN. Et je comprends comment, lorsque vous sentez que le monde vous a tourné le dos, comment vous pouvez alors tourner le dos à l'éthique du monde. Mais j’ai aussi compris à quel point cela peut être corrupteur.
En fait, j'écoutais mon membre du Congrès hier soir, ou je suppose que c'était il y a deux jours, parler aux informations. Et un journaliste lui a demandé : « Combien d'enfants, combien de personnes faut-il tuer pour justifier cette opération ? Y a-t-il une limite supérieure au nombre de personnes qui pourraient être tuées, alors que vous dites : « C'est tout simplement trop. Cela ne fait tout simplement pas — cela ne permet tout simplement pas, vous savez, de calculer. Cela ne colle pas ? » Et je vais vous dire que ce membre du Congrès ne pouvait pas donner de chiffre. Et j’ai pensé : « Cet homme a été corrompu. Cet homme s'est perdu. Il s’est perdu dans l’humiliation. Il s’est perdu dans la vengeance. Il s’est perdu dans la violence.
J’entends sans cesse répéter ce terme : « le droit de légitime défense ». Qu’en est-il du droit à la dignité ? Qu’en est-il du droit à la moralité ? Qu’en est-il du droit de pouvoir dormir la nuit ? Parce que ce que je sais, c’est que si j’étais complice – et je suis complice – du largage de bombes sur des enfants, du largage de bombes sur des camps de réfugiés, peu importe qui s’y trouve, j’aurais du mal à dormir la nuit. Et je m'inquiète pour l'âme des gens qui peuvent faire ça et dormir la nuit.
AMY GOODMAN : Laissez-moi vous demander, Ta-Nehisi, hier soir, comme je l'ai dit au début, je pense que l'Union Theological était le cinquième endroit vers lequel PalFest s'était tourné pour cet événement. Je veux souligner qui était là. Parmi les orateurs, il y avait vous, vous savez, un type « génial » de MacArthur ; était Michelle Alexander, la remarquable auteure et avocate ; Rashid Khalidi, un éminent universitaire palestinien américain, Edward Said, professeur d'études arabes à l'Université de Columbia ; et d'autres. Et vous qui êtes à l'Union Theological, vous savez, le Dr Martin Luther King est connu pour ce discours « Pourquoi je m'oppose à la guerre au Vietnam », qu'il a prononcé de l'autre côté de la rue, à l'église Riverside, mais il a commencé à l'Union Theological. Il y avait tellement de monde qu'il a dû traverser la rue pour y arriver. Mais pouvez-vous parler de cette difficulté à s’exprimer ? Je veux dire, la semaine dernière, nous avons parlé à Viet Thanh Nguyen, qui est l'auteur vietnamien américain lauréat du prix Pulitzer, qui était en tournée de livres pour ses derniers mémoires, et le 92nd Street Y, maintenant connu sous le nom de 92NY, a annulé sa conversation. à propos de ses mémoires parce qu'il avait signé une lettre — je pense qu'elle avait été signée par 750 autres personnes — appelant à un cessez-le-feu. Le secrétaire général de l'ONU a appelé à un cessez-le-feu à Gaza. Pouvez-vous nous parler de ce que signifie franchir le mur du son, et si vous étiez nerveux à l'idée de sortir et de parler de Gaza, de la Cisjordanie, même d'y aller, pour commencer, sachant ce que vous vous sentiriez responsable de faire une fois sorti ?
TA-NEHISI COATES : Ouais, je n’étais pas seulement nerveux. J'avais peur. Vous savez, j’entends tout le temps les gens dire que l’intrépidité est une qualité nécessaire. Et je n'ai jamais eu ça. Je n’ai jamais eu ça de ma vie, et je n’ai certainement jamais eu ça dans ma carrière.
J'ai passé cinq jours à PalFest quand j'étais là-bas, puis j'ai passé cinq jours supplémentaires avec un groupe de Juifs israéliens. Et je savais que quoi que j’allais voir, j’avais un sentiment. Je ne pouvais pas l’exprimer comme je viens de l’exprimer pour vous tout à l’heure, parce que, évidemment, je n’y étais pas allé. Mais j’avais le sentiment que ce que j’allais voir n’allait pas être génial. Et je sais cela, A, à cause de mon éducation, et je sais que, B, à cause de ma vocation de journaliste, on ne peut pas voir le mal et ensuite revenir sans en parler. Et la ségrégation est mauvaise. Il n’y a tout simplement pas – il n’y a aucun moyen pour moi, en tant qu’Afro-Américain, de revenir et de me tenir devant vous, d’être témoin de la ségrégation et de ne rien dire à ce sujet.
L’une des choses les plus difficiles a été de revenir puis de lire le discours de certains hommes politiques afro-américains qui défendent ce régime. Et je… je ne pouvais pas comprendre. Vous savez, je voulais savoir s'ils étaient allés à Hébron. Vous savez, je voulais savoir s'ils étaient allés à Masafer Yatta, s'ils étaient allés à Shusha, s'ils étaient allés à Tubas. Avaient-ils vu ? Avaient-ils vraiment vu ce qui se passait réellement ici ? Je ne sais pas comment quiconque en profite, qui s'appuie sur la lutte de nos ancêtres contre Jim Crow, contre la ségrégation, peut voir ce qui se passe en ce moment, voir les bombes tomber, 9 000 morts, un nombre impie de ces enfants, au service de Jim Crow et de la ségrégation, que nous avons exportés, et acceptez cela. Je ne – je ne comprends pas.
Alors oui, j'ai mes craintes. Je fais. Je fais. Vous savez, j'ai peur en ce moment, assis ici à vous parler. Mais je dois mesurer ma peur à la misère que j'ai vue. Je dois mesurer ma peur à l'aune des promesses que j'ai faites aux Palestiniens qui m'ont accueilli chez eux et m'ont donné les faits, aux Juifs israéliens qui m'ont accueilli chez eux et m'ont donné les faits, aux survivants de l'Holocauste qui m'ont accueilli. chez eux et m'ont donné les faits. Je dois le mesurer à mes propres ancêtres, à Frederick Douglass, à Ida B. Wells, qui ont certainement affronté des choses bien plus périlleuses que d'aller quelque part, de revenir et de raconter aux gens ce que vous avez vu. C'est le minimum. Ça fait peur, mais c’est aussi le minimum. Et le fait que les gens essaient de supprimer la parole n’est pas une excuse pour ne pas parler. Il en a toujours été ainsi pour les écrivains et journalistes noirs. C'est notre tradition, tu sais ? Et donc, je sens – comme je ressens la peur, je sens aussi que je suis en bonne compagnie, parce que je suis en compagnie de mes ancêtres.
NERMEEN SHAIKH : Eh bien, Ta-Nehisi, je voudrais vous poser des questions sur la manière dont ce conflit est effectivement représenté dans les médias et, comme vous l'avez souligné, chez les politiciens, les membres du Congrès, mais aussi à la Maison Blanche. Lundi, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a comparé les manifestants pro-palestiniens aux suprémacistes blancs qui ont pris part aux attaques meurtrières :
TA-NEHISI COATES : Ouais, je l'ai vu.
NERMEEN SHAIKH : — Rassemblement Unite the Right à Charlottesville, en Virginie, en 2017. Elle a fait ce commentaire en réponse à une question de Peter Doocy de Fox News.
PETER DOOCY : Le président Biden pense-t-il que les manifestants anti-israéliens dans ce pays sont des extrémistes ?
Attachée de presse KARINE JEAN-PIERRE : Ce que je peux dire, c'est ce que nous avons été très clairs à ce sujet : quand il s'agit d'antisémitisme, il n'y a pas de place. Nous devons nous assurer de nous y opposer très haut et d’être très clairs à ce sujet. Rappelez-vous, ce que le président a décidé de faire – lorsqu’il a décidé de se présenter à la présidence, c’est ce qu’il a vu à Charlottesville en 2017, lorsque nous – il a vu des néo-nazis défiler dans les rues de Charlottesville avec une haine ignoble et antisémite. Et il était très clair à l’époque, et il est très clair maintenant. Il a pris des mesures contre cela au cours des deux dernières années. Et il a continué à être clair : il n’y a pas de place – pas de place – pour ce type de propos ignobles et malgré – ce genre de rhétorique.
NERMEEN SHAIKH : Alors, Ta-Nehisi Coates, c'est l'attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. Votre réponse?
TA-NEHISI COATES : Vous savez, je ne veux pas personnaliser cela. Je suis sûr que c’est une personne très, vous savez, gentille et très, très gentille. Mais voyez-vous, nous nous appuyons tous sur les épaules de Martin Luther King. Nous sommes tous sur les épaules de la lutte non-violente. Et le jour de l’anniversaire de King, la Maison Blanche, comme elle le fait depuis des années, se lève et, vous savez, elle fait l’éloge du Dr King et parle du Dr King comme de notre prophète des temps modernes. Je ne sais pas comment ces gens font ça et dorment la nuit. Je ne sais pas comment on peut comparer les gens qui tentent d’arrêter une guerre, qui s’inscrivent dans la tradition de la non-violence, qui tentent d’empêcher les bombardements qui sont littéralement lancés sur des camps de réfugiés, aux manifestants néo-nazis. C’est honteux, pour reprendre ses propres mots. C'est honteux. C’est répréhensible. C'est offensant, en ce qui me concerne, pour les épaules de ceux que nous soutenons actuellement. C'est juste que... je ne comprends pas.
J'étendrais cela plus loin. Je veux dire, je pense qu’entendre le président Biden lui-même – et ici je vais le personnaliser – minimiser le nombre de morts palestiniens, dire qu’il ne croit pas les Palestiniens, je dis simplement – alors que son propre Département d’État citait ces chiffres il y a seulement quelques mois. , Vous savez? À un moment donné, vous savez, il y a ce dicton : quand les gens vous montrent qui ils sont, vous devez les croire. Et donc, j’ai passé beaucoup de temps à essayer de faire un calcul politique à ce sujet. Et je pense qu’à un moment donné, nous devons simplement nous arrêter et dire : « Ils le croient ». Ils le croient. Ils pensent que les bombes devraient être larguées sur les enfants. Ils pensent juste que ça va. Ils pensent que ce n’est pas grave, ou du moins, ils pensent que c’est le prix à payer pour faire des affaires.
Ce n’est pas une éthique sur laquelle je peux m’aligner, car, comme je l’ai dit à plusieurs reprises dans cette interview, je viens d’une histoire où les gens voulaient faire exactement le même calcul à notre sujet et ont pris des positions que nous qualifierions désormais d’immorales. Mais voyez-vous, le test n’est pas ce que vous faisiez dans le passé ; le test est ce que vous faites en ce moment. Je suis écrivain. Je serais beaucoup plus à l'aise – je travaillais sur un livre à ce sujet. Je serais beaucoup plus à l’aise assis à la maison pour écrire à ce sujet, avant de vous parler ici en ce moment. Ce n'est pas dans ma nature de parler de choses sur lesquelles je n'ai pas encore écrit. Mais il faut mettre en balance sa responsabilité avec la souffrance, avec la mort, avec le nombre de morts. Et voir ce qui sort de la Maison Blanche en ce moment est tout simplement… c’est moralement répréhensible. Encore une fois, je ne sais pas comment les gens dorment la nuit.
AMY GOODMAN : Vous avez parlé du Dr King. Sa fille, le Dr Bernice King, qui dirige le King Center, avocate et fille cadette de Martin Luther King, a répondu à un message de la comédienne Amy Schumer, qui a partagé une vidéo du Dr King condamnant l’antisémitisme et défendant le droit d’Israël à exister. Bernice King a écrit, je cite : « Certainement, mon père était contre l'antisémitisme. Il croyait également que le militarisme (avec le racisme et la pauvreté) faisait partie des triples maux interconnectés. Je suis certain qu’il appellerait à la cessation des bombardements israéliens contre les Palestiniens », a déclaré le Dr Bernice King. Et donc, si vous pouviez commenter cela et aussi parler de la façon dont la question des Palestiniens, des territoires occupés, de l'occupation, a été soulevée au sein de la communauté noire, du Mouvement pour les vies noires, depuis des années maintenant, et de la pression que vous subissez. quand tu le fais ?
TA-NEHISI COATES : Oui, et écoutez, je pense qu’il est très, très important de parler de la force de l’antisémitisme dans l’histoire, en fait dans l’histoire américaine, en fait. C’est une chose très, très, très réelle, et je ne pense pas qu’on puisse comprendre les événements du moment sans comprendre cela.
Et je pense qu’au cours des dernières semaines en particulier, on a beaucoup parlé de l’alliance historique entre les Noirs et les militants juifs et les Juifs et ce genre de choses. Et c’est une chose très, très réelle. C’est une chose très, très importante. Mais je pense que, comme toute alliance, elle atteint son meilleur niveau lorsqu’elle s’appuie sur des principes moraux, et non sur une sorte de trêve de gangs, ni sur une sorte de « je vous soutenais, alors vous aurez le mien ». Une alliance morale transactionnelle n’est en réalité pas une alliance morale. Et nous avons toujours été à notre meilleur – vous savez, quand je pense aux militants juifs des droits civiques qui sont allés dans le Sud et ont mis leur corps en danger pour le mouvement des droits civiques, j'aime penser – et je pense que c'est vrai – que cela n’était pas un accord transactionnel. Ce n’était pas, vous savez, une tentative de dire : « Écoutez, je fais ça parce que je pense que vous me soutiendrez à l’avenir. » Ils l’ont fait parce que c’était juste. Ils l’ont fait sur la base d’un principe.
Et donc, vous savez, je pense qu'une partie de la frustration que certaines personnes ressentent à propos du manque de soutien afro-américain à cette guerre vient de l'idée que nous devrions soutenir les gens lorsqu'ils largent des bombes pour tenter de défendre un régime d'apartheid ségrégationniste. . Nous ne devrions pas faire ça. Et nous ne l’avons pas fait. C’est l’histoire à laquelle vous faites allusion, je veux dire, remontant à Angela Davis, au SNCC, à Black Lives Matter. Je me tiens ici, ou je suis assis ici, très, très humblement, comme un retardataire à la cause, mais néanmoins comme quelqu'un qui y est venu. Nous devons respecter des principes, Madame. Nous devons nous en tenir à des principes. Et si je suis un retardataire dans la cause palestinienne, je suis aussi un retardataire dans la cause de la non-violence, mais je suis là maintenant. Tu sais? Et sachant ce que cela a signifié pour notre histoire, vous savez, pour notre — il n'y a aucun moyen au monde de tirer parti de la mémoire du Dr Martin Luther King, il n'y a aucun moyen au monde de tirer parti du poids, de l'ascendance de notre mouvement, pour la défense d'une guerre, pour la défense des bombardements aveugles sur les camps de réfugiés. Nous ne pouvons simplement pas faire ça. Nous ne pouvons pas faire ça. Nous serions une honte pour nos ancêtres.
NERMEEN SHAIKH : Ta-Nehisi, hier soir, juste pour terminer, vous avez dit : nous venons de parler du fait qu'il était si difficile pour le Festival palestinien de littérature de trouver un lieu pour l'événement d'hier soir. Vos propres livres ici aux États-Unis ont fait l’objet d’interdictions de livres, et les vôtres ne sont bien sûr pas les seuls. Mais vous avez dit que lorsque les gens recourent à ces mesures – interdiction de livres, limitation des débats publics – ce sont des armes d’un ordre faible et en déclin. Pourriez-vous expliquer ce que vous entendez par là et pourquoi, malgré l’horreur du moment, il existe une certaine marge d’optimisme ?
TA-NEHISI COATES : Eh bien, je pense que si vous – et une grande partie de cela vient, vous savez, en fait de l'époque où je parlais à Rashid Khalidi, le professeur Rashid Khalidi à Columbia. Et l’un des points qu’il a soulevés – vous savez, je suis revenu de Palestine et j’avais les yeux de verre. Je n'ai pas compris. J’avais ce sentiment profond qu’en fait on m’avait menti. Et j’ai commencé à consulter les gens et à leur parler. Et donc, j'ai pu passer du temps avec le professeur Khalidi.
Et l’une des choses qu’il m’a dit, c’est que le mouvement n’a jamais existé – c’est quelqu’un qui a mené cette guerre toute sa vie. Il a déclaré : « Jamais le mouvement n’a été aussi puissant qu’il l’est actuellement. » Et, vous savez, j'ai dû prendre cela en compte. Je dois aussi prendre en compte le fait que, par exemple, quand je pense à ce que je ne savais pas, et quand je ne savais pas, ce n'était pas que j'avais des sources concurrentes. et je ne savais pas vers qui me tourner. La façon dont je pense que les Américains l'ont fait traditionnellement, jusqu'à très récemment, vous savez...
AMY GOODMAN : Nous avons 10 secondes, Ta-Nehisi.
TA-NEHISI COATES : – a vu cette lutte – bien sûr. Je suis désolé à ce sujet. Je dirai juste que je suis très optimiste quant au combat et je pense que nous allons gagner. Je vais le laisser là. Désolé pour ça.
AMY GOODMAN : Ta-Nehisi Coates, écrivain acclamé, lauréat du National Book Award, a pris la parole hier soir lors d'un événement organisé par le Festival palestinien de littérature ici à New York. Nous établirons un lien vers la diffusion en direct.
Avant de terminer, cette mise à jour depuis Gaza : L’agence de presse palestinienne WAFA rapporte qu’au moins 27 personnes ont été tuées aujourd’hui dans un bombardement israélien contre une école de l’UNRWA dans le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand camp de réfugiés de Gaza. Je m'appelle Amy Goodman, avec Nermeen Shaikh.
InfoHay1915
#942
~ Ta-Nehisi Coates s'exprime contre le « régime ségrégationniste d'apartheid » d'Israël après sa visite en Cisjordanie, le 2 novembre 2023
~ l'écrivain Black américain Ta-Nehisi Coates
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Ta-Nehisi_Coates
~ https://www.democracynow.org/2023/11/2/ta_nehisi_coates
TRADUCTION AUTOMATIQUE :
Alors que la pression monte en faveur d'un cessez-le-feu après 27 jours de bombardements israéliens sur Gaza, l'auteur et journaliste Ta-Nehisi Coates se joint à nous dans une interview exclusive diffusée pour discuter de son voyage en Palestine et en Israël et découvrir le lien entre la lutte des Afro-Américains et des Palestiniens. . « La chose la plus choquante de mon séjour là-bas, c’est à quel point c’est simple », dit Coates, qui qualifie de « mal » la ségrégation en Palestine et en Israël. « Il n’y a aucun moyen pour moi, en tant qu’Afro-Américain, de revenir devant vous, d’être témoin de la ségrégation et de ne rien dire à ce sujet. » Coates reconnaît la répression de ceux qui défendent les droits des Palestiniens, mais affirme que ce n’est pas nouveau pour les écrivains et journalistes noirs. "Je dois mesurer ma peur à la misère que j'ai vue."
AMY GOODMAN : Alors que la pression monte en faveur d’un cessez-le-feu après 27 jours de bombardements israéliens sur Gaza, nous passons le reste de l’heure avec l’auteur et journaliste acclamé Ta-Nehisi Coates. Cet été, il a pris la parole lors d’un festival littéraire en Cisjordanie qui reliait la lutte palestinienne aux luttes de décolonisation dans le monde. A Ramallah, il a ouvert son discours par une comparaison entre la lutte des Afro-Américains et celle des Palestiniens.
Ces dernières semaines, Coates s'est joint à des dizaines d'autres écrivains et artistes pour signer « Une lettre ouverte des participants au Festival de littérature palestinienne », publiée dans la New York Review of Books et appelant, je cite, « la communauté internationale à s'engager mettre fin à la catastrophe qui se déroule à Gaza et rechercher enfin une solution politique globale et juste en Palestine.
AMY GOODMAN : Hier soir, Ta-Nehisi Coates a participé à un autre événement organisé par les organisateurs du Festival palestinien de littérature, ou PalFest, dans la chapelle James de l'Union Theological Seminary ici à New York. Il s’intitulait « Mais nous devons parler : de la Palestine et des mandats de la conscience ».
Ta-Nehisi est récipiendaire d'une prestigieuse bourse MacArthur et de nombreux prix, dont le National Book Award pour son livre Between the World and Me. We Were Eight Years in Power est un autre livre, An American Tragedy, et ses mémoires, The Beautiful Struggle. Son roman s'intitule The Water Dancer. En 2014, il a écrit un article de couverture primé pour le magazine The Atlantic, intitulé « The Case for Reparations ».
Ta-Nehisi, bon retour dans Democracy Now ! C’est formidable de vous avoir parmi nous, dans des circonstances extrêmement difficiles. Hier soir, cet événement remarquable a failli ne pas se produire. Je veux dire, c'était dans la chapelle James de l'Union Theological Seminary, mais lieu après lieu, il avait dit non à ce rassemblement. Et sans presque aucune publicité, plus d'un millier de personnes sont venues, mais l'endroit n'en contenait que 300, alors les gens sont allés de l'autre côté de la rue vers un autre endroit de 300 personnes, surpeuplés, débordants, puis des milliers ont regardé le flux vidéo en direct. Pouvez-vous parler de votre expérience en Cisjordanie, dans les territoires occupés, et comment cela vous a changé ?
TA-NEHISI COATES : Oh wow. J'ai passé 10 jours en Palestine, dans les territoires occupés et en Israël proprement dit. J’ai eu le grand luxe au cours des 10 dernières années de visiter quelques pays. Je n’ai pas passé plus de temps ni vu plus d’un autre pays ou d’un autre territoire que cet été.
Je pense que ce qui m'a le plus choqué, c'est que dans n'importe quel article d'opinion ou article de reportage, peu importe comment vous voulez l'appeler, que j'ai lu sur Israël et sur le conflit avec les Palestiniens, il y a un mot qui revient tout le temps. le temps, et c’est la « complexité », et son adjectif étroitement lié, « compliqué ». Et donc, même si j'avais mes scepticismes et mes soupçons à l'égard du gouvernement israélien et de l'occupation, ce à quoi je m'attendais, c'était de me retrouver dans une situation dans laquelle il était difficile de distinguer le bien du mal, il était difficile de comprendre la moralité. en jeu, il était difficile de comprendre le conflit. Et peut-être que le plus choquant, c’est que j’ai tout de suite compris ce qui se passait là-bas.
Le meilleur exemple auquel je puisse penser est probablement le deuxième jour, lorsque nous sommes allés à Hébron et que la réalité de l’occupation est devenue claire. Nous quittions Jérusalem-Est en voiture. J'étais avec PalFest et nous quittions Jérusalem-Est pour nous rendre en Cisjordanie. Et, vous savez, vous pouviez voir les colonies, et ils vous montraient les colonies. Et je me suis soudain rendu compte que j’étais dans une région du monde où certaines personnes pouvaient voter et d’autres non. Et cela m’était évidemment très, très familier. Je suis arrivé à Hébron, et nous sommes sortis en groupe d'écrivains, et notre guide palestinien nous a fait visiter. Et nous sommes arrivés dans une certaine rue, et il nous a dit : « Je ne peux pas marcher dans cette rue. Si tu veux continuer, tu dois continuer sans moi. Et ça m'a choqué.
Et nous avons marché dans la rue, et nous sommes revenus, et il y avait un marché. Hébron est très, très pauvre. Ce n’était pas toujours très pauvre, mais c’est très, très pauvre. Sa zone de marché a été fermée. Mais il y a quelques fournisseurs que je souhaitais soutenir. Et je marchais pour essayer d'atteindre le vendeur, et j'ai été arrêté à un poste de contrôle. Des points de contrôle dans toute la ville, des points de contrôle évidemment dans toute la Cisjordanie. Votre mobilité est complètement inhibée, et celle des Palestiniens est totalement inhibée.
Et je marchais vers le point de contrôle, et un garde israélien en est sorti, probablement du même âge que mon fils. Et il m’a dit : « Quelle est ta religion, mon frère ? Et j’ai dit : « Eh bien, vous savez, je ne suis pas vraiment religieux. » Et il a dit : « Allez. Arrêtez de déconner. Quelle est votre religion?" J’ai dit : « Je ne joue pas. Je ne suis pas vraiment religieux. Et il est devenu clair pour moi qu’à moins de professer ma religion et la bonne religion, je n’aurais pas le droit d’avancer. Alors, il a dit : « Eh bien, d’accord, alors quelle était la religion de vos parents ? J’ai dit : « Eh bien, ils n’étaient pas si religieux non plus. » Il demande : « Quelle était la religion de vos grands-parents ? Et j’ai dit : « Ma grand-mère était chrétienne. » Et puis il m'a permis de passer.
Et il est devenu très clair pour moi ce qui se passait là-bas. Et je dois dire que c'était assez familier. Encore une fois, j'étais dans un territoire où votre mobilité est inhibée, où votre droit de vote est inhibé, où votre droit à l'eau est inhibé, où votre droit au logement est inhibé. Et tout cela est inhibé en fonction de l’appartenance ethnique. Et cela me semblait extrêmement, extrêmement familier.
Et donc, la chose la plus choquante de mon séjour là-bas, c’est à quel point c’est simple. Maintenant, je ne dis pas que les détails ne sont pas compliqués. L'histoire est toujours compliquée. Les événements présents sont toujours compliqués. Mais la façon dont cela est rapporté dans les médias occidentaux donne l’impression qu’il faut un doctorat. dans les études sur le Moyen-Orient pour comprendre la moralité fondamentale qui consiste à maintenir un peuple dans une situation dans laquelle il n'a pas de droits fondamentaux, y compris le droit que nous chérissons le plus, le droit de vote, le droit de vote, puis à déclarer cet État démocratie. Ce n’est en fait pas si difficile à comprendre. C’est en fait assez familier à ceux d’entre nous qui connaissent l’histoire afro-américaine.
NERMEEN SHAIKH : Eh bien, Ta-Nehisi Coates, hier soir, on vous a interrogé sur la signification des paroles de Martin Luther King sur le Vietnam. Vous avez dit qu’il vous avait fallu des années pour, je cite, « comprendre la non-violence en tant qu’éthique » et que vous aviez compris cette éthique en Israël. Pourriez-vous expliquer?
TA-NEHISI COATES : Ouais, bien sûr, je veux dire, et je pense que la chose à faire est simplement de partir de ce que j'ai dit. Martin Luther King a consacré sa vie à la lutte contre la ségrégation. C’était une société ségréguée. Les territoires occupés sont séparés, de jure séparés. Ce n’est pas, vous savez, difficile à comprendre. Il existe différents panneaux indiquant où différentes personnes peuvent aller. Il existe différentes plaques d'immatriculation interdisant à différentes personnes de se rendre à différents endroits. Maintenant, ce que les autorités vous diront, c'est qu'il s'agit d'une mesure de sécurité. Mais si vous revenez à l’histoire de Jim Crow dans ce pays, ils vous diront exactement la même chose. Les gens ont toujours de bonnes raisons, d’ailleurs, vous savez, « je te déteste et je ne t’aime pas » pour justifier leur droit d’imposer un régime oppressif aux autres. Ce n’est jamais aussi simple. Et donc, c'était la première chose.
Mais la deuxième chose à laquelle vous faites référence, vous savez, je — vous savez, c'est vraiment personnel pour moi, parce que je suis arrivé à une époque et dans un lieu où je ne comprenais pas vraiment l'éthique de La non-violence. Et par « éthique », j’entends l’idée selon laquelle la violence elle-même corrompt, qu’elle corrompt l’âme. Et ça, je n'ai pas bien compris. Si je suis vraiment honnête avec vous, autant j'ai vu ma relation avec le peuple palestinien et autant il était clair quelle était cette relation, il était en même temps clair qu'il y avait une sorte de relation avec le peuple israélien. , aussi. Et ce n’est pas celui que j’ai particulièrement apprécié, parce que je comprenais la rage qui surgit quand on a un passé d’oppression. J'ai compris la colère. J'ai compris le sentiment d'humiliation qui survient lorsque les gens vous soumettent à de multiples oppressions, au génocide, et que les gens détournent le regard de cela. Je viens des descendants de 250 ans d’esclavage. Je viens d’un peuple où la violence sexuelle et le viol sont marqués dans nos os et dans notre ADN. Et je comprends comment, lorsque vous sentez que le monde vous a tourné le dos, comment vous pouvez alors tourner le dos à l'éthique du monde. Mais j’ai aussi compris à quel point cela peut être corrupteur.
En fait, j'écoutais mon membre du Congrès hier soir, ou je suppose que c'était il y a deux jours, parler aux informations. Et un journaliste lui a demandé : « Combien d'enfants, combien de personnes faut-il tuer pour justifier cette opération ? Y a-t-il une limite supérieure au nombre de personnes qui pourraient être tuées, alors que vous dites : « C'est tout simplement trop. Cela ne fait tout simplement pas — cela ne permet tout simplement pas, vous savez, de calculer. Cela ne colle pas ? » Et je vais vous dire que ce membre du Congrès ne pouvait pas donner de chiffre. Et j’ai pensé : « Cet homme a été corrompu. Cet homme s'est perdu. Il s’est perdu dans l’humiliation. Il s’est perdu dans la vengeance. Il s’est perdu dans la violence.
J’entends sans cesse répéter ce terme : « le droit de légitime défense ». Qu’en est-il du droit à la dignité ? Qu’en est-il du droit à la moralité ? Qu’en est-il du droit de pouvoir dormir la nuit ? Parce que ce que je sais, c’est que si j’étais complice – et je suis complice – du largage de bombes sur des enfants, du largage de bombes sur des camps de réfugiés, peu importe qui s’y trouve, j’aurais du mal à dormir la nuit. Et je m'inquiète pour l'âme des gens qui peuvent faire ça et dormir la nuit.
AMY GOODMAN : Laissez-moi vous demander, Ta-Nehisi, hier soir, comme je l'ai dit au début, je pense que l'Union Theological était le cinquième endroit vers lequel PalFest s'était tourné pour cet événement. Je veux souligner qui était là. Parmi les orateurs, il y avait vous, vous savez, un type « génial » de MacArthur ; était Michelle Alexander, la remarquable auteure et avocate ; Rashid Khalidi, un éminent universitaire palestinien américain, Edward Said, professeur d'études arabes à l'Université de Columbia ; et d'autres. Et vous qui êtes à l'Union Theological, vous savez, le Dr Martin Luther King est connu pour ce discours « Pourquoi je m'oppose à la guerre au Vietnam », qu'il a prononcé de l'autre côté de la rue, à l'église Riverside, mais il a commencé à l'Union Theological. Il y avait tellement de monde qu'il a dû traverser la rue pour y arriver. Mais pouvez-vous parler de cette difficulté à s’exprimer ? Je veux dire, la semaine dernière, nous avons parlé à Viet Thanh Nguyen, qui est l'auteur vietnamien américain lauréat du prix Pulitzer, qui était en tournée de livres pour ses derniers mémoires, et le 92nd Street Y, maintenant connu sous le nom de 92NY, a annulé sa conversation. à propos de ses mémoires parce qu'il avait signé une lettre — je pense qu'elle avait été signée par 750 autres personnes — appelant à un cessez-le-feu. Le secrétaire général de l'ONU a appelé à un cessez-le-feu à Gaza. Pouvez-vous nous parler de ce que signifie franchir le mur du son, et si vous étiez nerveux à l'idée de sortir et de parler de Gaza, de la Cisjordanie, même d'y aller, pour commencer, sachant ce que vous vous sentiriez responsable de faire une fois sorti ?
TA-NEHISI COATES : Ouais, je n’étais pas seulement nerveux. J'avais peur. Vous savez, j’entends tout le temps les gens dire que l’intrépidité est une qualité nécessaire. Et je n'ai jamais eu ça. Je n’ai jamais eu ça de ma vie, et je n’ai certainement jamais eu ça dans ma carrière.
J'ai passé cinq jours à PalFest quand j'étais là-bas, puis j'ai passé cinq jours supplémentaires avec un groupe de Juifs israéliens. Et je savais que quoi que j’allais voir, j’avais un sentiment. Je ne pouvais pas l’exprimer comme je viens de l’exprimer pour vous tout à l’heure, parce que, évidemment, je n’y étais pas allé. Mais j’avais le sentiment que ce que j’allais voir n’allait pas être génial. Et je sais cela, A, à cause de mon éducation, et je sais que, B, à cause de ma vocation de journaliste, on ne peut pas voir le mal et ensuite revenir sans en parler. Et la ségrégation est mauvaise. Il n’y a tout simplement pas – il n’y a aucun moyen pour moi, en tant qu’Afro-Américain, de revenir et de me tenir devant vous, d’être témoin de la ségrégation et de ne rien dire à ce sujet.
L’une des choses les plus difficiles a été de revenir puis de lire le discours de certains hommes politiques afro-américains qui défendent ce régime. Et je… je ne pouvais pas comprendre. Vous savez, je voulais savoir s'ils étaient allés à Hébron. Vous savez, je voulais savoir s'ils étaient allés à Masafer Yatta, s'ils étaient allés à Shusha, s'ils étaient allés à Tubas. Avaient-ils vu ? Avaient-ils vraiment vu ce qui se passait réellement ici ? Je ne sais pas comment quiconque en profite, qui s'appuie sur la lutte de nos ancêtres contre Jim Crow, contre la ségrégation, peut voir ce qui se passe en ce moment, voir les bombes tomber, 9 000 morts, un nombre impie de ces enfants, au service de Jim Crow et de la ségrégation, que nous avons exportés, et acceptez cela. Je ne – je ne comprends pas.
Alors oui, j'ai mes craintes. Je fais. Je fais. Vous savez, j'ai peur en ce moment, assis ici à vous parler. Mais je dois mesurer ma peur à la misère que j'ai vue. Je dois mesurer ma peur à l'aune des promesses que j'ai faites aux Palestiniens qui m'ont accueilli chez eux et m'ont donné les faits, aux Juifs israéliens qui m'ont accueilli chez eux et m'ont donné les faits, aux survivants de l'Holocauste qui m'ont accueilli. chez eux et m'ont donné les faits. Je dois le mesurer à mes propres ancêtres, à Frederick Douglass, à Ida B. Wells, qui ont certainement affronté des choses bien plus périlleuses que d'aller quelque part, de revenir et de raconter aux gens ce que vous avez vu. C'est le minimum. Ça fait peur, mais c’est aussi le minimum. Et le fait que les gens essaient de supprimer la parole n’est pas une excuse pour ne pas parler. Il en a toujours été ainsi pour les écrivains et journalistes noirs. C'est notre tradition, tu sais ? Et donc, je sens – comme je ressens la peur, je sens aussi que je suis en bonne compagnie, parce que je suis en compagnie de mes ancêtres.
NERMEEN SHAIKH : Eh bien, Ta-Nehisi, je voudrais vous poser des questions sur la manière dont ce conflit est effectivement représenté dans les médias et, comme vous l'avez souligné, chez les politiciens, les membres du Congrès, mais aussi à la Maison Blanche. Lundi, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a comparé les manifestants pro-palestiniens aux suprémacistes blancs qui ont pris part aux attaques meurtrières :
TA-NEHISI COATES : Ouais, je l'ai vu.
NERMEEN SHAIKH : — Rassemblement Unite the Right à Charlottesville, en Virginie, en 2017. Elle a fait ce commentaire en réponse à une question de Peter Doocy de Fox News.
PETER DOOCY : Le président Biden pense-t-il que les manifestants anti-israéliens dans ce pays sont des extrémistes ?
Attachée de presse KARINE JEAN-PIERRE : Ce que je peux dire, c'est ce que nous avons été très clairs à ce sujet : quand il s'agit d'antisémitisme, il n'y a pas de place. Nous devons nous assurer de nous y opposer très haut et d’être très clairs à ce sujet. Rappelez-vous, ce que le président a décidé de faire – lorsqu’il a décidé de se présenter à la présidence, c’est ce qu’il a vu à Charlottesville en 2017, lorsque nous – il a vu des néo-nazis défiler dans les rues de Charlottesville avec une haine ignoble et antisémite. Et il était très clair à l’époque, et il est très clair maintenant. Il a pris des mesures contre cela au cours des deux dernières années. Et il a continué à être clair : il n’y a pas de place – pas de place – pour ce type de propos ignobles et malgré – ce genre de rhétorique.
NERMEEN SHAIKH : Alors, Ta-Nehisi Coates, c'est l'attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. Votre réponse?
TA-NEHISI COATES : Vous savez, je ne veux pas personnaliser cela. Je suis sûr que c’est une personne très, vous savez, gentille et très, très gentille. Mais voyez-vous, nous nous appuyons tous sur les épaules de Martin Luther King. Nous sommes tous sur les épaules de la lutte non-violente. Et le jour de l’anniversaire de King, la Maison Blanche, comme elle le fait depuis des années, se lève et, vous savez, elle fait l’éloge du Dr King et parle du Dr King comme de notre prophète des temps modernes. Je ne sais pas comment ces gens font ça et dorment la nuit. Je ne sais pas comment on peut comparer les gens qui tentent d’arrêter une guerre, qui s’inscrivent dans la tradition de la non-violence, qui tentent d’empêcher les bombardements qui sont littéralement lancés sur des camps de réfugiés, aux manifestants néo-nazis. C’est honteux, pour reprendre ses propres mots. C'est honteux. C’est répréhensible. C'est offensant, en ce qui me concerne, pour les épaules de ceux que nous soutenons actuellement. C'est juste que... je ne comprends pas.
J'étendrais cela plus loin. Je veux dire, je pense qu’entendre le président Biden lui-même – et ici je vais le personnaliser – minimiser le nombre de morts palestiniens, dire qu’il ne croit pas les Palestiniens, je dis simplement – alors que son propre Département d’État citait ces chiffres il y a seulement quelques mois. , Vous savez? À un moment donné, vous savez, il y a ce dicton : quand les gens vous montrent qui ils sont, vous devez les croire. Et donc, j’ai passé beaucoup de temps à essayer de faire un calcul politique à ce sujet. Et je pense qu’à un moment donné, nous devons simplement nous arrêter et dire : « Ils le croient ». Ils le croient. Ils pensent que les bombes devraient être larguées sur les enfants. Ils pensent juste que ça va. Ils pensent que ce n’est pas grave, ou du moins, ils pensent que c’est le prix à payer pour faire des affaires.
Ce n’est pas une éthique sur laquelle je peux m’aligner, car, comme je l’ai dit à plusieurs reprises dans cette interview, je viens d’une histoire où les gens voulaient faire exactement le même calcul à notre sujet et ont pris des positions que nous qualifierions désormais d’immorales. Mais voyez-vous, le test n’est pas ce que vous faisiez dans le passé ; le test est ce que vous faites en ce moment. Je suis écrivain. Je serais beaucoup plus à l'aise – je travaillais sur un livre à ce sujet. Je serais beaucoup plus à l’aise assis à la maison pour écrire à ce sujet, avant de vous parler ici en ce moment. Ce n'est pas dans ma nature de parler de choses sur lesquelles je n'ai pas encore écrit. Mais il faut mettre en balance sa responsabilité avec la souffrance, avec la mort, avec le nombre de morts. Et voir ce qui sort de la Maison Blanche en ce moment est tout simplement… c’est moralement répréhensible. Encore une fois, je ne sais pas comment les gens dorment la nuit.
AMY GOODMAN : Vous avez parlé du Dr King. Sa fille, le Dr Bernice King, qui dirige le King Center, avocate et fille cadette de Martin Luther King, a répondu à un message de la comédienne Amy Schumer, qui a partagé une vidéo du Dr King condamnant l’antisémitisme et défendant le droit d’Israël à exister. Bernice King a écrit, je cite : « Certainement, mon père était contre l'antisémitisme. Il croyait également que le militarisme (avec le racisme et la pauvreté) faisait partie des triples maux interconnectés. Je suis certain qu’il appellerait à la cessation des bombardements israéliens contre les Palestiniens », a déclaré le Dr Bernice King. Et donc, si vous pouviez commenter cela et aussi parler de la façon dont la question des Palestiniens, des territoires occupés, de l'occupation, a été soulevée au sein de la communauté noire, du Mouvement pour les vies noires, depuis des années maintenant, et de la pression que vous subissez. quand tu le fais ?
TA-NEHISI COATES : Oui, et écoutez, je pense qu’il est très, très important de parler de la force de l’antisémitisme dans l’histoire, en fait dans l’histoire américaine, en fait. C’est une chose très, très, très réelle, et je ne pense pas qu’on puisse comprendre les événements du moment sans comprendre cela.
Et je pense qu’au cours des dernières semaines en particulier, on a beaucoup parlé de l’alliance historique entre les Noirs et les militants juifs et les Juifs et ce genre de choses. Et c’est une chose très, très réelle. C’est une chose très, très importante. Mais je pense que, comme toute alliance, elle atteint son meilleur niveau lorsqu’elle s’appuie sur des principes moraux, et non sur une sorte de trêve de gangs, ni sur une sorte de « je vous soutenais, alors vous aurez le mien ». Une alliance morale transactionnelle n’est en réalité pas une alliance morale. Et nous avons toujours été à notre meilleur – vous savez, quand je pense aux militants juifs des droits civiques qui sont allés dans le Sud et ont mis leur corps en danger pour le mouvement des droits civiques, j'aime penser – et je pense que c'est vrai – que cela n’était pas un accord transactionnel. Ce n’était pas, vous savez, une tentative de dire : « Écoutez, je fais ça parce que je pense que vous me soutiendrez à l’avenir. » Ils l’ont fait parce que c’était juste. Ils l’ont fait sur la base d’un principe.
Et donc, vous savez, je pense qu'une partie de la frustration que certaines personnes ressentent à propos du manque de soutien afro-américain à cette guerre vient de l'idée que nous devrions soutenir les gens lorsqu'ils largent des bombes pour tenter de défendre un régime d'apartheid ségrégationniste. . Nous ne devrions pas faire ça. Et nous ne l’avons pas fait. C’est l’histoire à laquelle vous faites allusion, je veux dire, remontant à Angela Davis, au SNCC, à Black Lives Matter. Je me tiens ici, ou je suis assis ici, très, très humblement, comme un retardataire à la cause, mais néanmoins comme quelqu'un qui y est venu. Nous devons respecter des principes, Madame. Nous devons nous en tenir à des principes. Et si je suis un retardataire dans la cause palestinienne, je suis aussi un retardataire dans la cause de la non-violence, mais je suis là maintenant. Tu sais? Et sachant ce que cela a signifié pour notre histoire, vous savez, pour notre — il n'y a aucun moyen au monde de tirer parti de la mémoire du Dr Martin Luther King, il n'y a aucun moyen au monde de tirer parti du poids, de l'ascendance de notre mouvement, pour la défense d'une guerre, pour la défense des bombardements aveugles sur les camps de réfugiés. Nous ne pouvons simplement pas faire ça. Nous ne pouvons pas faire ça. Nous serions une honte pour nos ancêtres.
NERMEEN SHAIKH : Ta-Nehisi, hier soir, juste pour terminer, vous avez dit : nous venons de parler du fait qu'il était si difficile pour le Festival palestinien de littérature de trouver un lieu pour l'événement d'hier soir. Vos propres livres ici aux États-Unis ont fait l’objet d’interdictions de livres, et les vôtres ne sont bien sûr pas les seuls. Mais vous avez dit que lorsque les gens recourent à ces mesures – interdiction de livres, limitation des débats publics – ce sont des armes d’un ordre faible et en déclin. Pourriez-vous expliquer ce que vous entendez par là et pourquoi, malgré l’horreur du moment, il existe une certaine marge d’optimisme ?
TA-NEHISI COATES : Eh bien, je pense que si vous – et une grande partie de cela vient, vous savez, en fait de l'époque où je parlais à Rashid Khalidi, le professeur Rashid Khalidi à Columbia. Et l’un des points qu’il a soulevés – vous savez, je suis revenu de Palestine et j’avais les yeux de verre. Je n'ai pas compris. J’avais ce sentiment profond qu’en fait on m’avait menti. Et j’ai commencé à consulter les gens et à leur parler. Et donc, j'ai pu passer du temps avec le professeur Khalidi.
Et l’une des choses qu’il m’a dit, c’est que le mouvement n’a jamais existé – c’est quelqu’un qui a mené cette guerre toute sa vie. Il a déclaré : « Jamais le mouvement n’a été aussi puissant qu’il l’est actuellement. » Et, vous savez, j'ai dû prendre cela en compte. Je dois aussi prendre en compte le fait que, par exemple, quand je pense à ce que je ne savais pas, et quand je ne savais pas, ce n'était pas que j'avais des sources concurrentes. et je ne savais pas vers qui me tourner. La façon dont je pense que les Américains l'ont fait traditionnellement, jusqu'à très récemment, vous savez...
AMY GOODMAN : Nous avons 10 secondes, Ta-Nehisi.
TA-NEHISI COATES : – a vu cette lutte – bien sûr. Je suis désolé à ce sujet. Je dirai juste que je suis très optimiste quant au combat et je pense que nous allons gagner. Je vais le laisser là. Désolé pour ça.
AMY GOODMAN : Ta-Nehisi Coates, écrivain acclamé, lauréat du National Book Award, a pris la parole hier soir lors d'un événement organisé par le Festival palestinien de littérature ici à New York. Nous établirons un lien vers la diffusion en direct.
Avant de terminer, cette mise à jour depuis Gaza : L’agence de presse palestinienne WAFA rapporte qu’au moins 27 personnes ont été tuées aujourd’hui dans un bombardement israélien contre une école de l’UNRWA dans le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand camp de réfugiés de Gaza. Je m'appelle Amy Goodman, avec Nermeen Shaikh.
InfoHay1915
#942
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 13 déc.23, 14:59Voici un youtube de 21mn:14sInfoHay1915 a écrit : ↑27 janv.23, 12:13 Descendants / de rescapés du GdA1915 / d'Esclaves / Histoire. Religion. Anthropologie. Politique. / EU & USA
. .
- sur le conflit israelo-palestinien très intéressant
- de la part d'un français d'origine antillaise et qui porte à réflexion :
On oublie souvent d'expliquer le rôle colonial de l'occident dans le démarrage de la guerre entre Israël et la Palestine. On parle de Palestine Ottomane, de l'antisémitisme européen, de la naissance du Sionisme, de la déclaration Balfour, des mandats de la Société des Nations, et enfin du début de la guerre. Vous avez déjà entendu parler de cette histoire ?
~ L'histoire coloniale derrière la guerre Israël-Palestine
-- https://www.youtube.com/watch?v=iQH22pqOdDQ
00:00 Introduction ~~~ 00:53 La Palestine Ottomane ~~~ 02:28 L'Antisémitisme européen ~~~ 02:57 La naissance du Sionisme ~~~ 03:56 La Palestine dans la 1èer Guerre Mondiale ~~~ 06:00 Le découpage du Moyen-Orient ~~~ 07:33 La Palestine sous Mandat Britannique ~~~ 08:31 La Shoah et la 2nde Guerre Mondiale ~~~ 10:04 Le conflit entre les sionistes et les arabes ~~~ 10:42 L'ONU face au conflit ~~~ 12:13 L'indépendance d'Israël ~~~ 12:55 La guerre coloniale ~~~ 14:45 Les 3 points clés ~~~ 16:26 Pourquoi les français sont sensibles à ce conflit ? ~~~ 18:09 La mémoire de la guerre d'Algérie ~~~ 18:51 L'antisémitisme de gauche ~~~ 19:54 Conclusion
Bonne continuation aux internautes en faveur de la diversité française en héritage (post.)coloniale. InfoHay1915Cela nous conduit à nous intéresser à ce site original / en franco-diversité post-coloniale : HISTOIRES CRÉPUES
-- https://www.instagram.com/histoires_crepues/
#1126
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 04 janv.24, 10:06# Prévoir informer :
~ les syndicats des professeurs en différentes spécialisations de l'Éducation nationale :
- philosophie -- www // histoire -- www // anthropologie -- www
~ sachant que les syndicats sont à différents niveaux / Primaire (Écoles) / Secondaire (Lycées) / Tertiaire (Universités)
~ . selon les communes, les départements et les régions
-- https://www.france-palestine.org/groupes
~ qu'un responsable du ministère de l’Éducation des USA démissionne en signe de protestation, affirmant que Biden ignore son personnel et l’opinion publique sur Gaza :
-- https://www.democracynow.org/2024/1/4/h ... on_on_gaza
. Un haut responsable du ministère américain de l’Éducation a démissionné pour protester contre le soutien de l’administration Biden à la guerre israélienne contre Gaza. Tariq Habash, chrétien palestino-américain nommé par Biden, a écrit dans sa lettre de démission : « Je ne peux pas rester silencieux alors que cette administration ferme les yeux sur les atrocités commises contre des vies palestiniennes innocentes, dans ce que d'éminents experts des droits de l'homme ont qualifié de « grave ». campagne génocidaire du gouvernement israélien.
~ Tariq Habash est apparu sur CNN mercredi soir / avec aussi dans d'autres TV :
-- https://edition.cnn.com/2024/01/03/poli ... index.html //
-- https://www.youtube.com/watch?v=HegfKujU-4k // MSNBC 6mn:26s
-- en FR / https://www.huffingtonpost.fr/internati ... 27859.html
Tariq Habash : « Il y a des gens au sein du gouvernement, au sein de cette administration, qui ont essayé à plusieurs reprises d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour faire part de leurs inquiétudes, parce qu’ils se soucient de ce pays, ils se soucient de ce président et ils se soucient de notre démocratie. Et je pense que ce que fait le président en ignorant la volonté du peuple et en ignorant tous ces individus qui ont continuellement soutenu son programme, je pense que cela sape nos idéaux démocratiques, et cela sape l’Amérique.
Dans le même ordre d’idées, 17 membres actuels de la campagne de réélection de Biden ont signé anonymement une lettre exhortant le président à soutenir un cessez-le-feu à Gaza. Ils ont écrit : « La complicité dans la mort de plus de 20 000 Palestiniens, dont 8 200 enfants, ne peut tout simplement pas être justifiée. »
Il y a les entités américaines-FR www à chercher-lister et informer aussi :
-- https://forum-religion.org/viewtopic.ph ... 2#p1531122
InfoHay1915
#1432
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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Re: Héritages historiques // maghrébins-postcoloniaux-FR // Esclavages+racismes anti-Blacks USA // Gageures comparées ??
Ecrit le 21 févr.24, 12:31J'ai eu la chance de feuilleter ce livre il y a quelques années. C'est un livre formi-formidable, bien présenté, pédagogique, bien documenté, avec photos, historico-encyclopédique et anthropologique :
-- https://www.amazon.com/Black-Book-35th- ... 1400068487
~ Toni Morrison (1931-2019) -- https://fr.wikipedia.org/wiki/Toni_Morrison
InfoHay1915
#1970
Ajouté 48 minutes 7 secondes après :
Par contre...
je suis en train de découvrir ce livre ci-dessous avec vous...
Fait partie des LIVRES PRÉFÉRÉS DE LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE CHICAGO DE 2023. Du célèbre chroniqueur et commentateur politique Michael HARRIOT
-- https://www.michaelharriot.com/about
un récit extrêmement intelligent et mordant de l'histoire américaine qui corrige les faits et présente les perspectives et les expériences des Noirs américains.
L’histoire de l’Amérique est une mythologie blanchie à la chaux et implantée dans notre mémoire collective. C'est l'histoire des pèlerins du Mayflower construisant une nouvelle nation. C'est le cerisier de George Washington et la cabane en rondins d'Abraham Lincoln. C'est l'histoire fantastique d'esclaves qui se téléportèrent spontanément ici avec rien d'autre que des reins solides et des spirituals nègres. Il s’agit d’une légende enrobée de sucre basée sur une histoire presque vraie.
Il n’est pas surprenant que le récit dominant de l’histoire américaine soit entaché d’erreurs et d’oublis : après tout, les livres d’histoire ont été écrits par des hommes blancs avec leurs points de vue au premier plan. On pourrait même dire que la dévaluation et l’effacement de l’expérience noire sont aussi américains que la tarte aux pommes.
Dans Black AF History, Michael Harriot présente une version plus précise de l’histoire américaine. Combinant une narration résolument provocatrice avec des recherches méticuleuses basées sur des sources primaires ainsi que sur le travail d'historiens, d'universitaires et de journalistes noirs pionniers, Harriot supprime la couche de sucre blanc de l'histoire américaine, plaçant les Noirs au centre.
Avec un esprit incisif, Harriot dit une vérité hilarante au pouvoir oppressif, renversant les récits historiques conventionnels avec des histoires peu connues sur les expériences des Noirs américains. Des Afro-Américains arrivés avant 1619 au bandit incontrôlable qui a inspiré la première force de police américaine, ce correctif attendu depuis longtemps offre un regard révélateur sur notre passé aussi urgent que nécessaire. Pendant trop longtemps, nous avons refusé de reconnaître que l’histoire américaine est une histoire blanche. Pas celui-ci. Cette histoire est "Black AF".
-- https://www.amazon.com/Black-AF-History ... 9167&psc=1
Un livre qui ne mache pas ses mots face au vernis de l'histoire édulcorée-parfumée américaine pro-blanche avec ses archétypes (au niveau scolaire) du Mayflower ou de George Washington.
~~~~~~~~
InfoHay1915
#1980
-- https://www.amazon.com/Black-Book-35th- ... 1400068487
~ Toni Morrison (1931-2019) -- https://fr.wikipedia.org/wiki/Toni_Morrison
InfoHay1915
#1970
Ajouté 48 minutes 7 secondes après :
Par contre...
je suis en train de découvrir ce livre ci-dessous avec vous...
Fait partie des LIVRES PRÉFÉRÉS DE LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE CHICAGO DE 2023. Du célèbre chroniqueur et commentateur politique Michael HARRIOT
-- https://www.michaelharriot.com/about
un récit extrêmement intelligent et mordant de l'histoire américaine qui corrige les faits et présente les perspectives et les expériences des Noirs américains.
L’histoire de l’Amérique est une mythologie blanchie à la chaux et implantée dans notre mémoire collective. C'est l'histoire des pèlerins du Mayflower construisant une nouvelle nation. C'est le cerisier de George Washington et la cabane en rondins d'Abraham Lincoln. C'est l'histoire fantastique d'esclaves qui se téléportèrent spontanément ici avec rien d'autre que des reins solides et des spirituals nègres. Il s’agit d’une légende enrobée de sucre basée sur une histoire presque vraie.
Il n’est pas surprenant que le récit dominant de l’histoire américaine soit entaché d’erreurs et d’oublis : après tout, les livres d’histoire ont été écrits par des hommes blancs avec leurs points de vue au premier plan. On pourrait même dire que la dévaluation et l’effacement de l’expérience noire sont aussi américains que la tarte aux pommes.
Dans Black AF History, Michael Harriot présente une version plus précise de l’histoire américaine. Combinant une narration résolument provocatrice avec des recherches méticuleuses basées sur des sources primaires ainsi que sur le travail d'historiens, d'universitaires et de journalistes noirs pionniers, Harriot supprime la couche de sucre blanc de l'histoire américaine, plaçant les Noirs au centre.
Avec un esprit incisif, Harriot dit une vérité hilarante au pouvoir oppressif, renversant les récits historiques conventionnels avec des histoires peu connues sur les expériences des Noirs américains. Des Afro-Américains arrivés avant 1619 au bandit incontrôlable qui a inspiré la première force de police américaine, ce correctif attendu depuis longtemps offre un regard révélateur sur notre passé aussi urgent que nécessaire. Pendant trop longtemps, nous avons refusé de reconnaître que l’histoire américaine est une histoire blanche. Pas celui-ci. Cette histoire est "Black AF".
-- https://www.amazon.com/Black-AF-History ... 9167&psc=1
Un livre qui ne mache pas ses mots face au vernis de l'histoire édulcorée-parfumée américaine pro-blanche avec ses archétypes (au niveau scolaire) du Mayflower ou de George Washington.
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#1980
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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