Bonjour Martial.
Je t'ai envoyé un petit tutoriel dans ta messagerie (celle du présent forum), pour t'indiquer comment répondre à un message en sélectionnant seulement certaines parties, mais je vois que finalement tu as réussi à trouver la méthode.
Ajouté 4 heures 12 minutes 44 secondes après :
Martial107 a écrit : ↑06 nov.23, 00:09La souffrance et le bonheur sont intimement liés car lorsque l'objet du bonheur disparaît nait la souffrance et même si le bouddhisme ne te parle pas plus qu'à moi, il faut lui reconnaître cette lucidité d'un bonheur non durable !
Sans doute. Le fait est qu'il n'est nul besoin de connaître la pensée bouddhique pour en prendre conscience.
Tu déclares : "ON" me l'a présenté". Que t'a-t-on présenté qui aurait tant révolutionné ta vie ?
En fait je suivais la chaîne YouTube d'une "résistante" anti-système, c'était au début de l'été de l'année dernière (2022). Cette dame a publié une vidéo dont le contenu tranchait radicalement avec ce qu'elle avait l'habitude de dire, et elle faisait référence à un livre en particulier. Par simple curiosité, j'ai téléchargé ce livre, et au bout de quelques pages c'est comme si des écailles me tombaient des yeux. Je ne suis jamais allé plus loin que les dix premières pages de ce livre qui m'a ensuite paru bien trop complexe par rapport à la simplicité de ce que je découvrais par moi-même. C'est pourquoi je ne conseille pas cet ouvrage-là à quelqu'un qui aspire à l'éveil. Depuis lors, j'ai consulté d'autres livres qui m'apparaissent comme beaucoup plus accessibles sur le plan pédagogique, notamment ceux de Eckhart Tolle qui font l'unanimité.
Ceci dit, on conçoit que le ‘Soi’ peut être appelé ‘Dieu en nous’. Nous pourrions être d'accord sur cette réalité espérée.
En effet, comme le déclare C.G. Jung : c’est de lui que notre vie psychique semble être née depuis le tout début, et c’est à lui que semblent aspirer tous les grands buts ultimes de la vie.”
On peut appeler le Soi comme on veut, ça n'a pas grande importance, les mots n'étant que des étiquettes, des "pointeurs" vers la réalité.
"
Dieu en nous" est déjà un bon indicateur, du moins au début. Ensuite on s'aperçoit que ce n'est pas Dieu qui est en nous, mais que c'est nous qui sommes en Dieu. Et enfin, on prend conscience qu'en réalité il n'existe ni intérieur, ni extérieur.
En conséquence, est-ce de fait cette révélation de Dieu en toi qui a contribué à cette dite transformation ?
Je ne pense pas avoir parlé de "transformation". C'est plutôt comme une nouvelle naissance.
Ce serait donc cet éveil, dont tu parles, qui transcenderait tous sentiments humains de souffrance et de bonheur et qui affecte notre nature impermanente.
Oui, à la nuance près que l'impermanence n'est pas notre nature. S'éveiller à sa véritable nature, c'est justement réaliser que Nous ne sommes pas ce personnage fragile et impermanent.
Et si effectivement le spirituel n'est pas un concept mais bien une vie intérieure dont l'âme est l'abri éternel, la vie charnelle n'aurait plus l'intérêt qu'on lui porte !
Pour ce qui est de l'âme qui serait un abri éternel, je ne peux te répondre, chacun des 8 milliards d'habitants de la Terre ayant sa propre définition du mot "âme". Mais sinon oui, effectivement, la vie du personnage devient très secondaire.
Le sujet est d'importance car il relativise la portée de notre vie ici-bas et remet au premier plan l'être permanent, celui sur lequel la mort n'a pas de prise.
C'est ça.
L'être de nature impermanente peut, sans nul doute, rejeter l'être permanent. Que devient-il, dès lors ?
Ce que Nous sommes réellement est Amour, Martial. Et cet Amour-là ne "rejette" absolument rien, mais au contraire il accueille tout. Le personnage, par exemple, lorsqu'il est démasqué, c'est à dire reconnu en tant que simple personnage, est totalement accueilli. Nous l'utilisons alors comme un outil, une interface qui nous permet de communiquer avec autrui et d'apprécier pleinement la vie matérielle.
Bien à toi.