Et oui. Même le positivisme est parti de ce raisonnement. On positive la réalité en rendant réel ce qui était considéré métaphysique avant le constat scientifique. Pour ça que je dis que le positivisme est un sous produit de la métaphysique comme " philosophie des sciences".
Pour le reste c'est vrai qu'il y a eu une montée des éléments dans leurs organisations. Mais peut on dire qu'une planète est moins organisée que l'intelligence d'un escargot ou d'un humain? C'est relatif!
Mais en ce qui concerne l'intelligence on ne peut pas en parler sans se référer aux systèmes nerveux qui constituent l'autoroute de la pensée. Par conséquent on observe un développement toujours plus pointu des systèmes nerveux, d'une force électromagnétique en la matière qui innerve la masse organique. La matière innervée.
Si la matière a pris cette direction c'est que les quatre forces de l'univers ( identifiées jusqu'ici) y conduisait. Inutile de chercher ailleurs les origines d'une intelligence en la nature que dans ce matérialisme universel. Ce sont les limites du spiritualisme: chercher des réponses dans une supposée physique de l'au-delà.
Et l'émergence de cette intelligence, animale ou humaine, je la vois comme une possibilité et une probabilité avec des risques d'avortement selon les conditions gagnantes ou perdantes. L'apparition de l'intelligence humaine n'était ni une nécessité ni le fait que du hasardeux hasard.
Quelles sont les possibilités et probabilités d'une intelligence animale ou humaine ailleurs via les multiples galaxies existantes? On peut donc parler de matérialisme universel. La métaphysique? C'est notre monde des idées, notre monde "spirituel". Une culture philosophique. Mais Bragon. Logiquement toi et moi savons que la nature est venue avant toute culture. Le fait de nature avant le fait de culture.
Il n'est pas interdit de penser qu'il existait un monde des idées en amont du fait cosmique ( Platon). Mais ça demeure du domaine de la croyance.