Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Ecrit le 03 janv.08, 02:52Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Dans le Paris de 1942-44, des musulmans ont sauvé des enfants persécutés. La médaille des Justes pourrait leur être décernée à titre posthume
La situation au Proche-Orient pourrit mon existence: je ne peux pas raconter de blagues sur les juifs sans risquer des regards réprobateurs. C'est peu de chose comparé à la peur que ressentent certaines personnes coiffées d'une kippa quand elles prennent le métro. Et que dire de l'antisémitisme qui monte d'un cran dans nos quartiers chaque fois que les chars merkavas sont de sortie ? Il faut continuer à penser que les personnes qui, d'un coté comme de l'autre, contribuent à importer les tensions israélo-palestiennes dans l'Hexagone forment une minorité. S'il convient de rappeler que les antagonismes entre juifs et arabes ne datent pas d'hier, peu savent que des musulmans ont agi comme des Justes, ces personnes qui ont protégé des juifs pendant les persécutions de la Seconde Guerre mondiale. Episode méconnu de la résistance française: des résistants algériens cachaient des juifs dans la Mosquée de Paris sous l'occupation.
Le "groupe Kabyle" – nom donné aux FTP (francs-tireurs et partisans) algériens car la langue berbère qu'ils utilisaient rendait toute infiltration de leur réseau extrêmement difficile – fut créé en 1942; au départ pour venir en aide aux soldats d'Afrique du Nord évadés des camps de prisonniers allemands. Les parachutistes anglais terrés dans Paris et le début des persécutions juives dans la capitale ont étoffé leur domaine d'activités. La plupart de ces FTP étaient originaires des milieux ruraux extrêmement pauvres de l'Algérie coloniale. Émigrer à Paris leur a ouvert les portes d'un nouveau monde. Dans les usines, ils ont acquis une conscience politique, ils étaient tous syndiqués et participaient aux grèves. Leur engagement militant s'est poursuivi durant l'occupation au service de la résistance.
Les motivations religieuses n'étaient donc pas forcément au cœur de leur engagement lorsqu'ils amenèrent des enfants juifs à la mosquée de Paris pour les soustraire aux rafles, avec l'accord et le soutien de son recteur, Si Kaddour Benghabrit. Les persécutés y trouvèrent asile, en majorité des enfants, mais aussi parfois leurs parents ainsi que nombre de parachutistes anglais. La mosquée fournissait un sanctuaire permettant d'organiser leur évacuation vers la zone libre ou le Maghreb. Ils étaient alors dissimulés sous une identité algérienne quitte à leur fournir de faux papiers par le biais de la mosquée.
L'immigration maghrébine étant essentiellement le fait d'hommes seuls, faire passer des enfants juifs pour des enfants algériens n'était pas sans risque. Cacher une personne vouée au camp de la mort revenait à risquer le même sort.
Dans un tract écrit en kabyle durant ces années noires, intitulé « Comme tous nos enfants », on peut lire ceci: « Hier, à l’aube, les juifs de Paris ont été arrêtés, les vieillards, les femmes comme les enfants, en exil comme nous, ouvriers comme nous, ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants. Si quelqu’un d’entre vous rencontre un de ces enfants, il doit lui donner asile et protection, le temps que le malheur passe. »
Derri Berkani, cinéaste français d’origine algérienne, relate ces faits dans son film « Une résistance oubliée, la Mosquée de Paris ». Dans ce documentaire, le docteur Assouline, un des liens entre les résistants algériens et la population juive, témoigne: il comptabilise 1600 cartes alimentaires (une par personne) qu’il avait fournies à la Mosquée de Paris pour les juifs qui y avaient trouvé refuge. Les souches de ces mêmes tickets donnent le chiffre de 1732 en comptant les parachutistes anglais que la mosquée a abrités.
Un appel à témoin de juifs sauvés par la Mosquée de Paris entre 1942 et 1944 a été lancé en 2005 pour que la médaille des Justes soit remise aux descendants de Si Kaddour Benghabrit par le mémorial Yad Vashem. Si la démarche aboutit, il sera le premier Maghrébin à recevoir à titre posthume une des plus hautes distinctions conférées par l'Etat hébreux. Que ce soit par compassion envers les souffrances des Palestiniens où pour le droit d'Israël à exister, certains Français entretiennent un lien émotionnel fort avec le conflit israélo-palestien. En attendant de trouver de l'espoir dans le futur, trouvons-le dans le passé.
Idir Hocini
http://20minutes.bondyblog.fr/news/quan ... persecutes
Dans le Paris de 1942-44, des musulmans ont sauvé des enfants persécutés. La médaille des Justes pourrait leur être décernée à titre posthume
La situation au Proche-Orient pourrit mon existence: je ne peux pas raconter de blagues sur les juifs sans risquer des regards réprobateurs. C'est peu de chose comparé à la peur que ressentent certaines personnes coiffées d'une kippa quand elles prennent le métro. Et que dire de l'antisémitisme qui monte d'un cran dans nos quartiers chaque fois que les chars merkavas sont de sortie ? Il faut continuer à penser que les personnes qui, d'un coté comme de l'autre, contribuent à importer les tensions israélo-palestiennes dans l'Hexagone forment une minorité. S'il convient de rappeler que les antagonismes entre juifs et arabes ne datent pas d'hier, peu savent que des musulmans ont agi comme des Justes, ces personnes qui ont protégé des juifs pendant les persécutions de la Seconde Guerre mondiale. Episode méconnu de la résistance française: des résistants algériens cachaient des juifs dans la Mosquée de Paris sous l'occupation.
Le "groupe Kabyle" – nom donné aux FTP (francs-tireurs et partisans) algériens car la langue berbère qu'ils utilisaient rendait toute infiltration de leur réseau extrêmement difficile – fut créé en 1942; au départ pour venir en aide aux soldats d'Afrique du Nord évadés des camps de prisonniers allemands. Les parachutistes anglais terrés dans Paris et le début des persécutions juives dans la capitale ont étoffé leur domaine d'activités. La plupart de ces FTP étaient originaires des milieux ruraux extrêmement pauvres de l'Algérie coloniale. Émigrer à Paris leur a ouvert les portes d'un nouveau monde. Dans les usines, ils ont acquis une conscience politique, ils étaient tous syndiqués et participaient aux grèves. Leur engagement militant s'est poursuivi durant l'occupation au service de la résistance.
Les motivations religieuses n'étaient donc pas forcément au cœur de leur engagement lorsqu'ils amenèrent des enfants juifs à la mosquée de Paris pour les soustraire aux rafles, avec l'accord et le soutien de son recteur, Si Kaddour Benghabrit. Les persécutés y trouvèrent asile, en majorité des enfants, mais aussi parfois leurs parents ainsi que nombre de parachutistes anglais. La mosquée fournissait un sanctuaire permettant d'organiser leur évacuation vers la zone libre ou le Maghreb. Ils étaient alors dissimulés sous une identité algérienne quitte à leur fournir de faux papiers par le biais de la mosquée.
L'immigration maghrébine étant essentiellement le fait d'hommes seuls, faire passer des enfants juifs pour des enfants algériens n'était pas sans risque. Cacher une personne vouée au camp de la mort revenait à risquer le même sort.
Dans un tract écrit en kabyle durant ces années noires, intitulé « Comme tous nos enfants », on peut lire ceci: « Hier, à l’aube, les juifs de Paris ont été arrêtés, les vieillards, les femmes comme les enfants, en exil comme nous, ouvriers comme nous, ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants. Si quelqu’un d’entre vous rencontre un de ces enfants, il doit lui donner asile et protection, le temps que le malheur passe. »
Derri Berkani, cinéaste français d’origine algérienne, relate ces faits dans son film « Une résistance oubliée, la Mosquée de Paris ». Dans ce documentaire, le docteur Assouline, un des liens entre les résistants algériens et la population juive, témoigne: il comptabilise 1600 cartes alimentaires (une par personne) qu’il avait fournies à la Mosquée de Paris pour les juifs qui y avaient trouvé refuge. Les souches de ces mêmes tickets donnent le chiffre de 1732 en comptant les parachutistes anglais que la mosquée a abrités.
Un appel à témoin de juifs sauvés par la Mosquée de Paris entre 1942 et 1944 a été lancé en 2005 pour que la médaille des Justes soit remise aux descendants de Si Kaddour Benghabrit par le mémorial Yad Vashem. Si la démarche aboutit, il sera le premier Maghrébin à recevoir à titre posthume une des plus hautes distinctions conférées par l'Etat hébreux. Que ce soit par compassion envers les souffrances des Palestiniens où pour le droit d'Israël à exister, certains Français entretiennent un lien émotionnel fort avec le conflit israélo-palestien. En attendant de trouver de l'espoir dans le futur, trouvons-le dans le passé.
Idir Hocini
http://20minutes.bondyblog.fr/news/quan ... persecutes
Ecrit le 03 janv.08, 02:53
DES ARABES POURRAIENT ÊTRE RECONNUS JUSTES PARMI LES NATIONS
Expert juif américain du monde politique arabe et islamique, le docteur Robert Satloff a soumis à la direction de Yad Vashem le cas de plusieurs musulmans du Maghreb qui ont sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Une démarche qui, si elle aboutit, fera d’eux les premiers Justes d’Afrique du Nord.
Selon les données rassemblées par le docteur Satloff, Khaled Abd al-Wahab, un fermier tunisien décédé en 1997, est le premier sur la « liste d’attente ». En effet, dans une lettre envoyée par Anny Boukris, une femme juive âgée de 73 ans vivant à Los Angeles, cet homme l’aurait sauvée ainsi que vingt-quatre de ses proches en les cachant dans un coin reculé de sa ferme au moment de l’occupation allemande de la Tunisie, de novembre1942 à mai 1943. Âgée à l’époque de 11 ans, madame Boukris témoigne dans sa lettre du fait que al-Whahab a aussi risqué sa vie en empêchant un officier allemand de violer sa mère qu’il avait surprise un jour marchant dans la cour de la ferme, affirmant qu’elle travaillait chez lui comme ouvrière agricole. Ne se contentant pas de ce témoignage écrit par Anny Boukris à peine quelques semaines avant sa mort, Robert Satloff s’est ensuite rendu en Tunisie pour interroger dans cette ferme les témoins de ce sauvetage collectif, lesquels ont confirmé les événements. En fait, dans son livre intitulé Among the Righteous: Lost Stories from the Holocaust’s Long Reach Into Arabs Lands (« Parmi les Justes : Histoires oubliées de la “longue main” de la Shoah dans les pays arabes ») qu’il vient de faire paraître aux États-Unis (Éditions Public Affairs), ce chercheur défend à partir d’exemples concrets une thèse à priori logique : « J’estime, écrit-il, que le comportement des Arabes face aux Allemands et leurs alliés vis-à-vis des cinq cent mille Juifs nord-africains de l’époque a été sans doute assez semblable à celui des Européens quand les nazis occupèrent leurs pays : la plupart furent indifférents, certains jouèrent un rôle actif de collaborateurs en soutenant les persécutions antijuives, mais un tout petit groupe de Justes ont fait ce qu’ils ont pu pour protéger les Juifs, les défendre ou simplement alléger leurs souffrances. » Une probabilité d’autant plus grande, avance encore le Dr. Satloff, que, mis à part le fameux mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, parti rencontrer Hitler pour l’encourager à exterminer tous les Juifs – y compris et surtout ceux de Palestine –, les leaders musulmans au pouvoir dans les pays arabes, et notamment ceux d’Afrique du Nord, n’auraient pas à l’époque collaboré de près à la Shoah, ni pris de mesures « aggravantes » comme l’ont souvent fait nombre de régimes européens à la botte des nazis.
Histoires méconnues
Or, remarque Satloff, sur les quelque 21 310 Justes des Nations reconnus à ce jour par l’Institut Yad Vashem de Jérusalem, seuls soixante musulmans – de Bosnie et d’Albanie, mais aucun Arabe d’Afrique du Nord – ont répondu aux deux critères exigés par l’Institut : avoir sauvé au moins une personne, et apporter les preuves d’avoir « mis sa vie en réel danger » pour le faire. Dans son livre, Satloff relate les histoires souvent méconnues de plusieurs personnalités arabes ayant aidé les Juifs en Afrique du Nord : le cheikh algérien Taïeb el-Okbi, un leader musulman réformiste, qui aurait empêché plusieurs pogroms ; Mohammed Chenik, Premier ministre de Tunisie pendant l’occupation allemande, qui sauva la vie de plusieurs Juifs enfermés dans les camps de travail nazis et aurait réussi à éviter l’arrestation de certains autres en les prévenant ; ou encore Kaddour Benghabrit, chef de la Mosquée de Paris et représentant officiel de l’islam européen, qui cacha des Juifs dans sa mosquée, dont le nombre est inconnu à ce jour, tout en leur fournissant de fausses cartes d’identité. Mis à part le cas de Abd al-Wahab qui, sous peu, devrait être fait Juste parmi les Nations, le livre et les démarches du Dr. Satloff n’ont, semble-t-il, pas encore trop secoué les responsables de Yad Vashem : « Il faudra que dans chaque cas qui nous sera soumis, les preuves des deux critères incontournables que nous exigeons soient bien établies et validées par notre Comité de désignation, composé de vingt-cinq chercheurs et survivants de la Shoah », a précisé Mordehaï Paldiel, qui préside à Yad Vashem le département des Justes parmi les Nations.
Yehouda Tabet
http://www.tribunejuive.fr/index.php?op ... temid=1701
Expert juif américain du monde politique arabe et islamique, le docteur Robert Satloff a soumis à la direction de Yad Vashem le cas de plusieurs musulmans du Maghreb qui ont sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Une démarche qui, si elle aboutit, fera d’eux les premiers Justes d’Afrique du Nord.
Selon les données rassemblées par le docteur Satloff, Khaled Abd al-Wahab, un fermier tunisien décédé en 1997, est le premier sur la « liste d’attente ». En effet, dans une lettre envoyée par Anny Boukris, une femme juive âgée de 73 ans vivant à Los Angeles, cet homme l’aurait sauvée ainsi que vingt-quatre de ses proches en les cachant dans un coin reculé de sa ferme au moment de l’occupation allemande de la Tunisie, de novembre1942 à mai 1943. Âgée à l’époque de 11 ans, madame Boukris témoigne dans sa lettre du fait que al-Whahab a aussi risqué sa vie en empêchant un officier allemand de violer sa mère qu’il avait surprise un jour marchant dans la cour de la ferme, affirmant qu’elle travaillait chez lui comme ouvrière agricole. Ne se contentant pas de ce témoignage écrit par Anny Boukris à peine quelques semaines avant sa mort, Robert Satloff s’est ensuite rendu en Tunisie pour interroger dans cette ferme les témoins de ce sauvetage collectif, lesquels ont confirmé les événements. En fait, dans son livre intitulé Among the Righteous: Lost Stories from the Holocaust’s Long Reach Into Arabs Lands (« Parmi les Justes : Histoires oubliées de la “longue main” de la Shoah dans les pays arabes ») qu’il vient de faire paraître aux États-Unis (Éditions Public Affairs), ce chercheur défend à partir d’exemples concrets une thèse à priori logique : « J’estime, écrit-il, que le comportement des Arabes face aux Allemands et leurs alliés vis-à-vis des cinq cent mille Juifs nord-africains de l’époque a été sans doute assez semblable à celui des Européens quand les nazis occupèrent leurs pays : la plupart furent indifférents, certains jouèrent un rôle actif de collaborateurs en soutenant les persécutions antijuives, mais un tout petit groupe de Justes ont fait ce qu’ils ont pu pour protéger les Juifs, les défendre ou simplement alléger leurs souffrances. » Une probabilité d’autant plus grande, avance encore le Dr. Satloff, que, mis à part le fameux mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, parti rencontrer Hitler pour l’encourager à exterminer tous les Juifs – y compris et surtout ceux de Palestine –, les leaders musulmans au pouvoir dans les pays arabes, et notamment ceux d’Afrique du Nord, n’auraient pas à l’époque collaboré de près à la Shoah, ni pris de mesures « aggravantes » comme l’ont souvent fait nombre de régimes européens à la botte des nazis.
Histoires méconnues
Or, remarque Satloff, sur les quelque 21 310 Justes des Nations reconnus à ce jour par l’Institut Yad Vashem de Jérusalem, seuls soixante musulmans – de Bosnie et d’Albanie, mais aucun Arabe d’Afrique du Nord – ont répondu aux deux critères exigés par l’Institut : avoir sauvé au moins une personne, et apporter les preuves d’avoir « mis sa vie en réel danger » pour le faire. Dans son livre, Satloff relate les histoires souvent méconnues de plusieurs personnalités arabes ayant aidé les Juifs en Afrique du Nord : le cheikh algérien Taïeb el-Okbi, un leader musulman réformiste, qui aurait empêché plusieurs pogroms ; Mohammed Chenik, Premier ministre de Tunisie pendant l’occupation allemande, qui sauva la vie de plusieurs Juifs enfermés dans les camps de travail nazis et aurait réussi à éviter l’arrestation de certains autres en les prévenant ; ou encore Kaddour Benghabrit, chef de la Mosquée de Paris et représentant officiel de l’islam européen, qui cacha des Juifs dans sa mosquée, dont le nombre est inconnu à ce jour, tout en leur fournissant de fausses cartes d’identité. Mis à part le cas de Abd al-Wahab qui, sous peu, devrait être fait Juste parmi les Nations, le livre et les démarches du Dr. Satloff n’ont, semble-t-il, pas encore trop secoué les responsables de Yad Vashem : « Il faudra que dans chaque cas qui nous sera soumis, les preuves des deux critères incontournables que nous exigeons soient bien établies et validées par notre Comité de désignation, composé de vingt-cinq chercheurs et survivants de la Shoah », a précisé Mordehaï Paldiel, qui préside à Yad Vashem le département des Justes parmi les Nations.
Yehouda Tabet
http://www.tribunejuive.fr/index.php?op ... temid=1701
- IIuowolus
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 10586
- Enregistré le : 08 avr.04, 21:11
- Localisation : CH
-
Contact :
Ecrit le 03 janv.08, 04:32
Ouais une actualité vielle de 64 ans...
je déplace en G-Libre
Par pour des questions éthiques ou religieuse,
mais pour des questions techniques.
sinon ça sert à rien de faire des rubriques et de mettre des modérateurs
pour déplacer les messages qui ne sont pas de cette rubrique.
je déplace en G-Libre
Par pour des questions éthiques ou religieuse,
mais pour des questions techniques.
sinon ça sert à rien de faire des rubriques et de mettre des modérateurs
pour déplacer les messages qui ne sont pas de cette rubrique.
Modifié en dernier par IIuowolus le 04 janv.08, 02:47, modifié 1 fois.
- CHAHIDA
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3588
- Enregistré le : 16 sept.07, 01:05
- Localisation : SUD EST
Ecrit le 03 janv.08, 04:45
ok sous prétexte que se soit une actualité vieille de 64 ans !!!!IIuowolus a écrit :Ouais une actualité vielle de 64 ans...
je déplace en G-Libre
selon toi il ne mérite pas la décoration,
Dans c cas là quand certains ont été décorer en 2004 par chirac je parle des survivants, de la bataille de verdun selon toi c aussi révolu,
quelle blague!!!! d'autres arguments stp.
ah!!! je vois le problème des arabes sauvants des juifs, sa fait tâche c vrai selon toi.
Mon dieu qu'est qu'il ne faut pas entendre;
Ecrit le 03 janv.08, 22:52
la distribution des medailes pour les justes parmi les nations s'effectue aujourd'hui.IIuowolus a écrit :Ouais une actualité vielle de 64 ans...
je déplace en G-Libre
une actualité vielle de 64 ans ça n'a pas empeché les banques suisses de rendre l'argent déposée par les victimes de l'holocaust dans ces banques.
on a bien obligé les banques suisses à payer.
l'argument d'une actualité vielle de 64 ans n'est pas recevable.
Ecrit le 03 janv.08, 23:35
Seconde guerre mondiale
Les FTP algériens et le sauvetage d’enfants juifs
Dans Une résistance oubliée, la Mosquée de Paris, un film de 29 minutes réalisé pour l’émission « Racines de France 3 » en 1991, Derri Berkani restitue l’épisode associant la Mosquée de Paris au sauvetage de juifs, notamment des enfants.
Le concept de l’émission de France 3 était de faire coïncider l’histoire de l’immigration avec des moments d’histoire de France. « A l’origine, je voulais faire un film sur la résistance des Francs-Tireurs et Partisans algériens, qu’on appelait "groupe kabyle", la commande venait de l’ORTF, c’était en 1974. Le film ne s’est pas fait. » L’opportunité en est donnée à Derri Berkani en 1991 par France 3. Les FTP algériens étaient désignés sous le vocable de « groupe kabyle » par facilité de langage en usage chez les FTP qui utilisaient les groupes de langues, pour permettre une sécurité de transmission des consignes. L’immigration algérienne de Paris, à l’époque, était le fait d’hommes jeunes, seuls, d’origine rurale, essentiellement de Kabylie. Ils étaient aux deux tiers analphabètes, ils vivaient dans la misère, mais par le travail ils avaient intégré un autre univers, celui du monde ouvrier, du prolétariat. Ils avaient acquis une conscience prolétarienne dans les usines où ils travaillaient. Ils étaient tous syndiqués, et ils participaient à toutes les luttes ouvrières, aux grèves... Une fois la guerre venue, ils se sont engagés dans les Francs-Tireurs et Partisans (FTP), nous précise Derri Berkani. Mohamed Lakhdar, qui avait rejoint les jeunesses communistes à 20 ans, était l’un d’entre eux. Il s’était engagé dans l’action clandestine en 1940 et était un des fondateurs, en 1942, des FTP. Il était originaire de Tiaret. Il a été fusillé dans la nuit du 31 janvier 1943. Derri Berkani relève que la démarche de la Mosquée de Paris et de son recteur Si Kaddour Benghabrit obéissait à des principes religieux, mais les FTP algériens, qui ont amené des juifs pour les mettre à l’abri, étaient des laïcs, des ouvriers. Leurs motivations n’étaient pas religieuses, elles ont concordé avec celles des dirigeants de la Mosquée. Les FTP avaient agi par « conscience prolétarienne ». « C’était une action de nationalistes algériens. » Derri Berkani rappelle que Messali Hadj, dans El Hayet, avait appelé à la résistance au nazisme. Ferhat Abbas et Ali Boumendjel s’étaient prononcés contre l’abrogation des décrets Crémieux (décrets de naturalisation des juifs algériens). « On ne comprend pas cet engagement des ouvriers algériens, si on ne situe pas le contexte. Ils étaient seuls. La solidarité entre eux était une nécessité vitale. A cette époque, la tuberculose faisait des ravages. Tout ce qu’ils gagnaient, ils l’envoyaient à la famille. Malgré cela, ils ont participé activement à l’action de libération de la France. » Les juifs étaient amenés à la Mosquée de Paris avec l’accord et le soutien de son recteur, Ben Ghabrit, le temps d’organiser leur passage vers la zone libre ou le Maghreb. Aussi, la Mosquée n’était pas un lieu de séjour, mais de passage. Les juifs algériens qui parlaient arabe étaient plus faciles à dissimuler. Les souches des tickets alimentaires donnés à la Mosquée ont fait apparaître 1732 passages (parachutistes anglais et enfants juifs essentiellement). « En 1974, j’ai retrouvé à la Mosquée de Paris un livre où il y avait un nombre incalculable d’enfants, c’étaient des enfants juifs qu’on faisait passer pour des enfants d’Algériens », nous dit Derri Berkani, sachant que l’immigration algérienne était alors dans une très forte proportion le fait d’hommes seuls. L’action des FTP n’était pas sans risques, des collaborateurs, parmi lesquels il y avait Mohamed Saïd, faisaient disparaître ceux qui tombaient entre leurs mains. « Quand un résistant était pris, on lui brûlait les mains et le visage avec de l’acide pour qu’il ne soit pas reconnu, avant de l’enterrer au cimetière franco-musulman de Bobigny. » Dans un tract en kabyle, ni daté ni signé, intitulé « Comme tous nos enfants », ces FTP écrivent : « Hier, à l’aube, les juifs de Paris ont été arrêtés, les vieillards, les femmes comme les enfants, en exil comme nous, ouvriers comme nous, ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants. Si quelqu’un d’entre vous rencontre un de ces enfants, il doit lui donner asile et protection, le temps que le malheur passe. » Derri Berkani a retrouvé ce tract cet hiver chez un comptable à Draâ El Mizan. Ce dernier l’a récupéré parmi des papiers administratifs du propriétaire d’un bistrot, rue Château des Rentiers, dont il s’est occupé des comptes.
Nadjia Bouzeghrane
http://www.elwatan.com/spip.php?page=ar ... icle=19338
Les FTP algériens et le sauvetage d’enfants juifs
Dans Une résistance oubliée, la Mosquée de Paris, un film de 29 minutes réalisé pour l’émission « Racines de France 3 » en 1991, Derri Berkani restitue l’épisode associant la Mosquée de Paris au sauvetage de juifs, notamment des enfants.
Le concept de l’émission de France 3 était de faire coïncider l’histoire de l’immigration avec des moments d’histoire de France. « A l’origine, je voulais faire un film sur la résistance des Francs-Tireurs et Partisans algériens, qu’on appelait "groupe kabyle", la commande venait de l’ORTF, c’était en 1974. Le film ne s’est pas fait. » L’opportunité en est donnée à Derri Berkani en 1991 par France 3. Les FTP algériens étaient désignés sous le vocable de « groupe kabyle » par facilité de langage en usage chez les FTP qui utilisaient les groupes de langues, pour permettre une sécurité de transmission des consignes. L’immigration algérienne de Paris, à l’époque, était le fait d’hommes jeunes, seuls, d’origine rurale, essentiellement de Kabylie. Ils étaient aux deux tiers analphabètes, ils vivaient dans la misère, mais par le travail ils avaient intégré un autre univers, celui du monde ouvrier, du prolétariat. Ils avaient acquis une conscience prolétarienne dans les usines où ils travaillaient. Ils étaient tous syndiqués, et ils participaient à toutes les luttes ouvrières, aux grèves... Une fois la guerre venue, ils se sont engagés dans les Francs-Tireurs et Partisans (FTP), nous précise Derri Berkani. Mohamed Lakhdar, qui avait rejoint les jeunesses communistes à 20 ans, était l’un d’entre eux. Il s’était engagé dans l’action clandestine en 1940 et était un des fondateurs, en 1942, des FTP. Il était originaire de Tiaret. Il a été fusillé dans la nuit du 31 janvier 1943. Derri Berkani relève que la démarche de la Mosquée de Paris et de son recteur Si Kaddour Benghabrit obéissait à des principes religieux, mais les FTP algériens, qui ont amené des juifs pour les mettre à l’abri, étaient des laïcs, des ouvriers. Leurs motivations n’étaient pas religieuses, elles ont concordé avec celles des dirigeants de la Mosquée. Les FTP avaient agi par « conscience prolétarienne ». « C’était une action de nationalistes algériens. » Derri Berkani rappelle que Messali Hadj, dans El Hayet, avait appelé à la résistance au nazisme. Ferhat Abbas et Ali Boumendjel s’étaient prononcés contre l’abrogation des décrets Crémieux (décrets de naturalisation des juifs algériens). « On ne comprend pas cet engagement des ouvriers algériens, si on ne situe pas le contexte. Ils étaient seuls. La solidarité entre eux était une nécessité vitale. A cette époque, la tuberculose faisait des ravages. Tout ce qu’ils gagnaient, ils l’envoyaient à la famille. Malgré cela, ils ont participé activement à l’action de libération de la France. » Les juifs étaient amenés à la Mosquée de Paris avec l’accord et le soutien de son recteur, Ben Ghabrit, le temps d’organiser leur passage vers la zone libre ou le Maghreb. Aussi, la Mosquée n’était pas un lieu de séjour, mais de passage. Les juifs algériens qui parlaient arabe étaient plus faciles à dissimuler. Les souches des tickets alimentaires donnés à la Mosquée ont fait apparaître 1732 passages (parachutistes anglais et enfants juifs essentiellement). « En 1974, j’ai retrouvé à la Mosquée de Paris un livre où il y avait un nombre incalculable d’enfants, c’étaient des enfants juifs qu’on faisait passer pour des enfants d’Algériens », nous dit Derri Berkani, sachant que l’immigration algérienne était alors dans une très forte proportion le fait d’hommes seuls. L’action des FTP n’était pas sans risques, des collaborateurs, parmi lesquels il y avait Mohamed Saïd, faisaient disparaître ceux qui tombaient entre leurs mains. « Quand un résistant était pris, on lui brûlait les mains et le visage avec de l’acide pour qu’il ne soit pas reconnu, avant de l’enterrer au cimetière franco-musulman de Bobigny. » Dans un tract en kabyle, ni daté ni signé, intitulé « Comme tous nos enfants », ces FTP écrivent : « Hier, à l’aube, les juifs de Paris ont été arrêtés, les vieillards, les femmes comme les enfants, en exil comme nous, ouvriers comme nous, ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants. Si quelqu’un d’entre vous rencontre un de ces enfants, il doit lui donner asile et protection, le temps que le malheur passe. » Derri Berkani a retrouvé ce tract cet hiver chez un comptable à Draâ El Mizan. Ce dernier l’a récupéré parmi des papiers administratifs du propriétaire d’un bistrot, rue Château des Rentiers, dont il s’est occupé des comptes.
Nadjia Bouzeghrane
http://www.elwatan.com/spip.php?page=ar ... icle=19338
Ecrit le 03 janv.08, 23:40
Hommage à Yad Vashem aux Albanais musulmans ayant sauvé des juifs pendant la Shoah
AP -
JERUSALEM - Les larmes aux yeux, un vieil homme a serré dans ses bras jeudi le fils de celui qui l'avait sauvé des camps de la mort nazis: C'était à Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste, qui rend hommage, via une exposition de photographies, au rôle méconnu des Albanais, musulmans, qui ont secouru des juifs pendant la deuxième Guerre mondiale.
La petite Albanie, où la majorité de la population est musulmane, refusa sous l'occupation nazie de fournir les listes de noms de la petite communauté juive du pays, qui, à l'exception d'une seule famille, survécut ainsi à la barbarie nazie. En tout, l'Albanie a protégé entre 600 et 1.800 réfugiés juifs: à la fin de la guerre, elle était le seul pays d'Europe où la population juive était plus importante qu'avant le début du conflit.
"C'est une histoire hors du commun", explique Yehudit Shendar, conservatrice de l'exposition. Celle de ces "musulmans qui ont mis leur vie en danger pour sauver des juifs".
Yoshua Baruchowic, 84 ans, qui s'est installé au Mexique après la guerre, a échangé toute sa vie des lettres avec Ali Sheqer Pashkaj, l'homme qui lui avait sauvé la vie, mort en 2004, et qu'il appelait son "frère". Jeudi, il rencontrait pour la première fois le fils de ce dernier, âgé de 50 ans.
En 1941, un convoi nazi transportant des juifs passa devant le magasin de la famille Sheqer, au plus profond des montagnes albanaises. Sheqer ravitailla les soldats, et incita un de leurs prisonniers, le jeune Baruchowic, âgé de 18 ans, à leur fausser compagnie. Feignant l'ignorance quant à sa disparition, il tint bon jusqu'au départ des Allemands, puis cacha le jeune homme pendant trois ans.
"Mon père était un musulman fervent", a expliqué Enver Sheqer. "Il pensait que sauver une vie permettait d'entrer au paradis".
L'exposition, intitulée "Besa" ("tenir la promesse"), comme le code de l'honneur en vertu duquel Sheqer, et d'autres, aidèrent les juifs à survivre, rend hommage en images à ces Albanais. Soixante-trois Albanais ont été faits "Justes des nations", titre honorifique attribué à ceux qui sauvèrent des juifs pendant la Shoah.
Elle est le résultat de cinq ans de recherches du photographe américain Norman Gershman, qui passa notamment quatre ans en Albanie et ailleurs à retrouver la trace des survivants et de ceux qui les avaient aidés. L'exposition ira ensuite au siège des Nations unies à New York, pour le 27 janvier, jour du Souvenir de l'Holocauste.
Jeudi, à l'inauguration, l'émotion du vieux Baruchowic était partagée par le plus jeune... Posant à Yad Vashem avec le vieux juif, Enver Sheqer a lui aussi les larmes aux yeux: "Je me sens tellement bien", dit-il. "Je ne sais même pas comment commencer à le décrire". AP
nc/v
AP -
JERUSALEM - Les larmes aux yeux, un vieil homme a serré dans ses bras jeudi le fils de celui qui l'avait sauvé des camps de la mort nazis: C'était à Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste, qui rend hommage, via une exposition de photographies, au rôle méconnu des Albanais, musulmans, qui ont secouru des juifs pendant la deuxième Guerre mondiale.
La petite Albanie, où la majorité de la population est musulmane, refusa sous l'occupation nazie de fournir les listes de noms de la petite communauté juive du pays, qui, à l'exception d'une seule famille, survécut ainsi à la barbarie nazie. En tout, l'Albanie a protégé entre 600 et 1.800 réfugiés juifs: à la fin de la guerre, elle était le seul pays d'Europe où la population juive était plus importante qu'avant le début du conflit.
"C'est une histoire hors du commun", explique Yehudit Shendar, conservatrice de l'exposition. Celle de ces "musulmans qui ont mis leur vie en danger pour sauver des juifs".
Yoshua Baruchowic, 84 ans, qui s'est installé au Mexique après la guerre, a échangé toute sa vie des lettres avec Ali Sheqer Pashkaj, l'homme qui lui avait sauvé la vie, mort en 2004, et qu'il appelait son "frère". Jeudi, il rencontrait pour la première fois le fils de ce dernier, âgé de 50 ans.
En 1941, un convoi nazi transportant des juifs passa devant le magasin de la famille Sheqer, au plus profond des montagnes albanaises. Sheqer ravitailla les soldats, et incita un de leurs prisonniers, le jeune Baruchowic, âgé de 18 ans, à leur fausser compagnie. Feignant l'ignorance quant à sa disparition, il tint bon jusqu'au départ des Allemands, puis cacha le jeune homme pendant trois ans.
"Mon père était un musulman fervent", a expliqué Enver Sheqer. "Il pensait que sauver une vie permettait d'entrer au paradis".
L'exposition, intitulée "Besa" ("tenir la promesse"), comme le code de l'honneur en vertu duquel Sheqer, et d'autres, aidèrent les juifs à survivre, rend hommage en images à ces Albanais. Soixante-trois Albanais ont été faits "Justes des nations", titre honorifique attribué à ceux qui sauvèrent des juifs pendant la Shoah.
Elle est le résultat de cinq ans de recherches du photographe américain Norman Gershman, qui passa notamment quatre ans en Albanie et ailleurs à retrouver la trace des survivants et de ceux qui les avaient aidés. L'exposition ira ensuite au siège des Nations unies à New York, pour le 27 janvier, jour du Souvenir de l'Holocauste.
Jeudi, à l'inauguration, l'émotion du vieux Baruchowic était partagée par le plus jeune... Posant à Yad Vashem avec le vieux juif, Enver Sheqer a lui aussi les larmes aux yeux: "Je me sens tellement bien", dit-il. "Je ne sais même pas comment commencer à le décrire". AP
nc/v
Ecrit le 03 janv.08, 23:49
C’est le recteur et fondateur de la mosquée de Paris Si Kaddour Benghabrit qui a aidé le chanteur maghrébin de confession juive Salim Lahlali à échapper aux tortionnaires nazis.
En 1940 Salim Hilali fut sauvé des camps de concentration grâce à l intervention de Si Kaddour Benghabrit, recteur de la Mosquée de Paris, qui lui délivre une attestation de conversion à l'islam au nom de son père et qui pour corroborer cela, fait graver le nom de son père sur une tombe abandonnée du cimetière musulman de Bobigny. De plus il le fait engager au café de la Mosquée de Paris où il s'est produit régulièrement avec des artistes aussi importants qu'Ali Sriti et Ibrahim Salah.
Tous les moyens sont bons pour sauver des vies humaines des griffes des criminels de guerre.
En 1940 Salim Hilali fut sauvé des camps de concentration grâce à l intervention de Si Kaddour Benghabrit, recteur de la Mosquée de Paris, qui lui délivre une attestation de conversion à l'islam au nom de son père et qui pour corroborer cela, fait graver le nom de son père sur une tombe abandonnée du cimetière musulman de Bobigny. De plus il le fait engager au café de la Mosquée de Paris où il s'est produit régulièrement avec des artistes aussi importants qu'Ali Sriti et Ibrahim Salah.
Tous les moyens sont bons pour sauver des vies humaines des griffes des criminels de guerre.
- InfoHay1915
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3620
- Enregistré le : 19 avr.15, 07:12
Re:
Ecrit le 20 oct.22, 07:38Les Arabes ont aussi beaucoup sauvé les rescapés arméniens de la déportation des exterminations turco-finales.
ستكتب الأسماء العربية بأحرف ذهبية في التاريخ الأرمني
The Name Of Arabs Will Be Entered In The History Of Armenians In Golden Letters
... words said by the religious leader of the Armenian refugees present to the historical session in the City Hall of Damascus, May 9, 1919.
"Documents on British Foreign Policy. 1919-1939". 1rst series, vol IV, London 1952, p271 -from the book of Dr Nicolay Hovhannisyan, pp139-140.Chapter XI.
http://www.globalarmenianheritage-adic. ... nument.htm
RAPPEL : EN MAI 2015, L'INSTITUT MUSULMAN DE LA MOSQUÉE DE PARIS A RECONNU LE GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS DE 1915 ET A DÉSAPPROUVÉ SON NÉGATIONNISME ! #797
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
- InfoHay1915
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3620
- Enregistré le : 19 avr.15, 07:12
Re: Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Ecrit le 27 nov.22, 00:57 . LES HOMMES LIBRES, film en 2011
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_Hommes_libres
La société de production du film 'THE CUT' en France signalé à cette discussion "Films sur le Génocide des arméniens 1915-18, sur la période kémaliste et les années présentes du turquisme"
. viewtopic.php?t=69342 est aussi la société PYRAMIDE-FILMS http://www.pyramidefilms.com
On peut remarquer que c'est le même acteur TAHAR RAHIM du film 'THE CUT' qui y joue dans ce film : c'est une histoire se passant autour de la Grande Mosquée de Paris sous l'occupation des armées nazies.
Nous savons en effet, que la Grande Mosquée de Paris avait sauvé des Juifs traqués par la Gestapo en les cachant ou leur donnant de faux certificats de confession musulmane.
~ Article FranceTVinfo : https://www.francetvinfo.fr/culture/cin ... 82831.html
~ Video.A 1mn:34s Bande d'annonce Mme Figaro :
. https://m.youtube.com/watch?v=OHsjuXuWuy4
~ Video.B 1mn:22s / Extrait.2 :
. https://m.youtube.com/watch?v=oyNbsHFzkqM
~ Video.D 05mn:49s / de l'Interview du metteur en scène Ismaël Ferroukhi
. https://m.youtube.com/watch?v=aKTxXIDMKjs
Qui était le recteur de la Grande mosquée de Paris à l'ėpoque ? Il s'agit de SI KADDOUR BEN GHABRIT (1868-1954) :
. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Kaddour_Benghabrit
Si Kaddour Ben Ghabrit était en 1916 chef de file des personnalités musulmanes apportant leur soutien au Chérif Hussein à la tête de la révolte arabe contre le pouvoir ottoman (voir le film Laurence d'Arabie).
Le Chérif Hussein Ibn Ali était le Gardien des Lieux Saints de La Mecque. C'est lui qui a émit le Firman demandant aux musulmans d'aider les déportés arméniens et assyriens chaldéens encore en vie arrivant jusqu'au désert arabe.
- firman en arabe signalé à cette discussion / viewtopic.php?t=34052
InfoHay1915
#881
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_Hommes_libres
La société de production du film 'THE CUT' en France signalé à cette discussion "Films sur le Génocide des arméniens 1915-18, sur la période kémaliste et les années présentes du turquisme"
. viewtopic.php?t=69342 est aussi la société PYRAMIDE-FILMS http://www.pyramidefilms.com
On peut remarquer que c'est le même acteur TAHAR RAHIM du film 'THE CUT' qui y joue dans ce film : c'est une histoire se passant autour de la Grande Mosquée de Paris sous l'occupation des armées nazies.
Nous savons en effet, que la Grande Mosquée de Paris avait sauvé des Juifs traqués par la Gestapo en les cachant ou leur donnant de faux certificats de confession musulmane.
~ Article FranceTVinfo : https://www.francetvinfo.fr/culture/cin ... 82831.html
~ Video.A 1mn:34s Bande d'annonce Mme Figaro :
. https://m.youtube.com/watch?v=OHsjuXuWuy4
~ Video.B 1mn:22s / Extrait.2 :
. https://m.youtube.com/watch?v=oyNbsHFzkqM
~ Video.D 05mn:49s / de l'Interview du metteur en scène Ismaël Ferroukhi
. https://m.youtube.com/watch?v=aKTxXIDMKjs
Qui était le recteur de la Grande mosquée de Paris à l'ėpoque ? Il s'agit de SI KADDOUR BEN GHABRIT (1868-1954) :
. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Kaddour_Benghabrit
Si Kaddour Ben Ghabrit était en 1916 chef de file des personnalités musulmanes apportant leur soutien au Chérif Hussein à la tête de la révolte arabe contre le pouvoir ottoman (voir le film Laurence d'Arabie).
Le Chérif Hussein Ibn Ali était le Gardien des Lieux Saints de La Mecque. C'est lui qui a émit le Firman demandant aux musulmans d'aider les déportés arméniens et assyriens chaldéens encore en vie arrivant jusqu'au désert arabe.
- firman en arabe signalé à cette discussion / viewtopic.php?t=34052
InfoHay1915
#881
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
- InfoHay1915
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3620
- Enregistré le : 19 avr.15, 07:12
Re: Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Ecrit le 02 avr.23, 05:00Face à l'islamophobie (ayant pour aïeul la judéophobie), il est important d'encourager l'amitié judéo-islamo-arabe.
. https://ujfp.org
Il y a déjà l'association UJFP qui n'est pas dans l'idéologie sioniste / l'Union Juive Française pour la Paix.
Grâce à l'internaute 'Enzo', on apprend l'existence de l'islamologue juif hongrois, Ignaz GOLDZIHER :
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignaz_Goldziher
InfoHay1915
#985
. https://ujfp.org
Il y a déjà l'association UJFP qui n'est pas dans l'idéologie sioniste / l'Union Juive Française pour la Paix.
Grâce à l'internaute 'Enzo', on apprend l'existence de l'islamologue juif hongrois, Ignaz GOLDZIHER :
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignaz_Goldziher
Bonne continuation aux internautes en dialogue islamo-chrétien.
InfoHay1915
#985
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
- InfoHay1915
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3620
- Enregistré le : 19 avr.15, 07:12
Re: Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Ecrit le 29 mai23, 20:35InfoHay1915 a écrit : ↑02 avr.23, 05:00 Face à l'islamophobie (ayant pour aïeul la judéophobie), il est important d'encourager l'amitié judéo-islamo-arabe.
~ https://www.google.com/search?rlz=1C9BK ... e++juif&oq
InfoHay1915
#1048
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
- InfoHay1915
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3620
- Enregistré le : 19 avr.15, 07:12
Re: Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Ecrit le 28 oct.23, 04:05Suite à la recherche concernant les
~ Juifs et Arméniens en France. Destins croisés (1914-45), Archives Juives 2015/1 (Vol. 48), 160pages, Éd. Les Belles lettres,
~ une recherche signalée dans ce post :
~ Consistoire israélite de France. Judaïsme. Judéophobie. Antisémitisme. Shoah. La Licra. Sionisme. UJFP / Arménie#1915
-- viewtopic.php?p=1525499#p1525499
il y a aussi cet article important :
= Des Juifs français contre la torture en Algérie, Jessica Hammerman, Archives Juives 2015/1 (Vol. 48), pp.109-127,
~ 6 chapitres : L’impact de la torture sur l’opinion publique ~~ La pratique de la torture en Algérie ~~ Le Comité Audin : les dreyfusards du XXe siècle ~~ Gisèle Halimi ou le droit au secours des hors-la-loi ~~ Le Comité Djamila Boupacha ~~ Les héritages : corrections et regrets
-- 88 notes historio-bibliographiques et 2 reproductions
-- https://www.cairn.info/revue-archives-j ... ge-109.htm
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien et aux internautes juifs en faveur d'une paix juste en Palestine :
-- https://ujfp.org/
Que Dieu vous bénisse. InfoHay1915.
#1265
~ Juifs et Arméniens en France. Destins croisés (1914-45), Archives Juives 2015/1 (Vol. 48), 160pages, Éd. Les Belles lettres,
~ une recherche signalée dans ce post :
~ Consistoire israélite de France. Judaïsme. Judéophobie. Antisémitisme. Shoah. La Licra. Sionisme. UJFP / Arménie#1915
-- viewtopic.php?p=1525499#p1525499
il y a aussi cet article important :
= Des Juifs français contre la torture en Algérie, Jessica Hammerman, Archives Juives 2015/1 (Vol. 48), pp.109-127,
~ 6 chapitres : L’impact de la torture sur l’opinion publique ~~ La pratique de la torture en Algérie ~~ Le Comité Audin : les dreyfusards du XXe siècle ~~ Gisèle Halimi ou le droit au secours des hors-la-loi ~~ Le Comité Djamila Boupacha ~~ Les héritages : corrections et regrets
-- 88 notes historio-bibliographiques et 2 reproductions
-- https://www.cairn.info/revue-archives-j ... ge-109.htm
Bonne continuation aux internautes favorables au dialogue islamo-chrétien et aux internautes juifs en faveur d'une paix juste en Palestine :
-- https://ujfp.org/
Que Dieu vous bénisse. InfoHay1915.
#1265
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
- InfoHay1915
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3620
- Enregistré le : 19 avr.15, 07:12
Re: Quand la mosquée de Paris cachait des juifs persécutés
Ecrit le 29 nov.23, 13:19Suite au message : : Hitler était Musulman??
-- viewtopic.php?p=1528820#p1528820
. L'étoile jaune et le croissant, Mohammed Aïssaoui,
176 pages, GALLIMARD (2012)
Sur les 23000 Justes parmi les Nations, il n’y a pas un seul Arabe et pas un musulman de France ou du Maghreb. C’est étonnant quand on connaît les liens séculaires qui ont uni les deux communautés juive et musulmane. Alors, j’ai décidé de chercher. Pendant deux ans et demi, j’ai défriché des documents, suivi toutes les pistes possibles, tenté de recueillir des témoignages. On m’a souvent répété « mais les témoins sont morts aujourd’hui ». J’ai exhumé des archives, écouté des souvenirs, même imprécis, et retrouvé de vraies histoires : comme celle de cette infirmière juive ou celle du père de Philippe Bouvard qui ont échappé à la déportation grâce au fondateur de la Grande Mosquée de Paris, Kaddour Benghabrit. Cet homme a sauvé d’autres vies. `
Des anonymes ont également joué un rôle en donnant aux Juifs de faux certificats attestant qu’ils étaient de confession musulmane. La mère de Serge Klarsfeld en a bénéficié : « J’ai eu une mère “algérienne“ pendant quelques mois. Elle se faisait appeler madame Kader », m’a-t-il raconté. Et l’action du roi Mohammed V au Maroc durant l’Occupation ne lui vaudrait-elle pas le titre de Juste ?
« Celui qui écoute le témoin devient témoin à son tour. » J’avais toujours à l’esprit cette phrase d’Elie Wiesel. Je l’ai écrite plusieurs fois, et suis parti en quête de témoins pour ne pas rompre le fil ténu de la mémoire.
InfoHay1915
#1360
-- viewtopic.php?p=1528820#p1528820
. L'étoile jaune et le croissant, Mohammed Aïssaoui,
176 pages, GALLIMARD (2012)
Sur les 23000 Justes parmi les Nations, il n’y a pas un seul Arabe et pas un musulman de France ou du Maghreb. C’est étonnant quand on connaît les liens séculaires qui ont uni les deux communautés juive et musulmane. Alors, j’ai décidé de chercher. Pendant deux ans et demi, j’ai défriché des documents, suivi toutes les pistes possibles, tenté de recueillir des témoignages. On m’a souvent répété « mais les témoins sont morts aujourd’hui ». J’ai exhumé des archives, écouté des souvenirs, même imprécis, et retrouvé de vraies histoires : comme celle de cette infirmière juive ou celle du père de Philippe Bouvard qui ont échappé à la déportation grâce au fondateur de la Grande Mosquée de Paris, Kaddour Benghabrit. Cet homme a sauvé d’autres vies. `
Des anonymes ont également joué un rôle en donnant aux Juifs de faux certificats attestant qu’ils étaient de confession musulmane. La mère de Serge Klarsfeld en a bénéficié : « J’ai eu une mère “algérienne“ pendant quelques mois. Elle se faisait appeler madame Kader », m’a-t-il raconté. Et l’action du roi Mohammed V au Maroc durant l’Occupation ne lui vaudrait-elle pas le titre de Juste ?
« Celui qui écoute le témoin devient témoin à son tour. » J’avais toujours à l’esprit cette phrase d’Elie Wiesel. Je l’ai écrite plusieurs fois, et suis parti en quête de témoins pour ne pas rompre le fil ténu de la mémoire.
InfoHay1915
#1360
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 12 Réponses
- 1626 Vues
-
Dernier message par Saint Glinglin
-
- 1 Réponses
- 667 Vues
-
Dernier message par reda13
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 5 invités