Je ne sais pas si je vais te surprendre, mais j'approuve tes propos, superbes. Jamais je ne prends pour moi l'accusation de méchanceté, elle retourne d'où elle est sortie, je sais pour le vivre qu'il n'y a pas une once de méchanceté dans mon coeur, rendu incapable d'écraser un simple insecte, de nuire à la faune, à la flore, encore moins à mes semblables. Si je ne vais pas plus loin dans mon propre développement, c'est pour ne pas butter les personnes qui s'élèvent contre ma croyance et mon témoignage plus qu'elles ne le sont déjà. Alors je le développe ce jour puisque ton intervention arrive comme tout tombe à point à qui sait attendre. Ces gens là, ces personnes :lafrisée a écrit : ↑10 déc.23, 00:38 Moi je dirai que les personnes qui t'accusent d'une chose, on va dire la méchanceté pour prendre un exemple concret, sont souvent effectivement concernés par leur reproches.
Ils sont eux mêmes méchants et accusent l'autre de l'être.
Mais ensuite mon analyse diverge, car je pense que la personne qui fait cela essaye de rejeter d'elle-même ce travers, en accusant l'autre de l'avoir. Pour moi c'est une tentative d'expulser le démon de la méchanceté (je rappelle que je crois aux démons), une tentative maladroite mais sincère de ne plus jamais être "méchant" ; et en général les gens qui font ça le font avec des gens qu'ils soupçonnent de pouvoir se débarrasser définitivement de leur méchanceté, d'expulser leur démon de la méchanceté (souvent inconsciemment car rares sont les personnes qui croient aux démons)
De sorte que pour moi c'est une sorte d'appel au secours, et je trouve que c'est un signe positif d'évolution de la personnalité.
En face il faut par contre être très au clair avec soi même pour ne pas prendre pour soi l'accusation de méchanceté et se détacher du reproche pour voir à la place l'appel au secours. (mon avis)
Pour moi paradoxalement quand la personne fait ça elle demande de l'amour.
- ils accusent l'autre de ce qu'ils sont, méchants, l'autre l'est donc, ils projettent sur lui leur propre méchanceté, leurs propres travers quels qu'ils soient,
- ils le font parce qu'ils ne les supportent pas en eux-mêmes, cela engendrant un mal-être, en les projetant donc sur autrui, ils ont effectivement l'espérance de rejeter d'eux-mêmes leurs travers, le démon (ou les, il est rarement seul) à l'origine de leur malheur qui est en elles par leur manière de penser. Un démon, c'est un esprit méchant dans les lieux célestes (non en Christ, dans les ténèbres), il met donc dans leur coeur la méchanceté et elles l'ont laissé entrer. Comme je l'ai dit il n'y a pas longtemps, l'une des plus grandes ruses de Satan est de faire croire qu'il n'existe pas et ses démons non plus, et ça fonctionne, puisque ces personnes là n'y croient pas en général, pourtant leur propres pensées démontrent qu'ils existent bel et bien, ce sont des esprits du mal, comme les anges sont esprits du bien, des influenceurs.
- un appel au secours, si la personne prend conscience que les pensées qu'elle a dans son coeur sont bien les siennes propres, qu'elle reconnait que c'est bien elle qui les a en elle, elle a le pouvoir de les chasser hors d'elle et de se faire un coeur nouveau, un esprit nouveau, chassant toutes les pensées indésirables qui entrent en elles et qu'elle ne veut plus faire siennes, c'est se re-penter, changer de voie. Cela demande une stricte observation de soi-même : la conscience qui s'observe elle-même (son coeur), se regarde penser et agir, se voit et s'entend. C'est s'examiner soi-même et se juger soi-même, puis veiller. Personne ne peut faire à la place d'autrui le travail qu'il doit accomplir lui-même, quand Jésus chassait un démon, il disait bien à la personne d'aller et de ne plus pécher (son travail), de peur que sa condition ne devienne pire qu'avant, la veille doit donc être permanente.
- la personne est donc bien en manque d'amour, l'amour d'elle-même premièrement si elle ne prend pas conscience que les pensées qu'elle nourrit et exprime sont les siennes propres, celles qu'elles a accueillies dans son coeur et exprime en esprit par ses pensées puis ses paroles ou écrits. Ses paroles ou écrits démontrent qu'elle n'a pas l'amour du prochain, puisqu'elle même ne s'aime pas elle-même (bien que l'illusion est possible : se juger très bien sans l'être, le pervers narcissique qui vit par procuration et détruit tous ceux qu'il prétend aimer).
Vouloir changer le monde commence par changer son propre monde intérieur, et c'est exactement le pouvoir que Jésus nous donne lorsqu'il nous amène par son Esprit à la repentance des péchés pour leur pardon, il nous fait voir la vérité en face sur nous-même, tel qu'il voit notre coeur et ce qu'il contient. Nous reconnaissons donc tout ce qu'il nous montre, et il va jusqu'à nous montrer quand nous avons commencé à transgresser la loi et donc à pécher nous séparant de la grâce enfantine. Ce dont nous ne nous souvenons pas nous-même, il nous en fait souvenir, et nous nous repentons pour chaque péché, du plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux, une fois pour toutes, il nous les pardonne une fois pour toutes et les efface, nous nous sentons si bien et si léger, le coeur pur et l'âme lavée, que pécher à nouveau, hormis involontairement (sans en avoir pris conscience), devient impossible (et si cela arrive involontairement au début de notre marche, il est notre avocat). C'est pour cela que j'ai dit que nous ne sommes amenés qu'une seule fois à la repentance, car il a ainsi détruit en nous les chassant 7 démons (c'est ce qu'il m'avait montré), esprits impurs, et a mis à leur place (il ne laisse pas la maison vide, il l'orne) sept vertus, esprits purs et opposés à ceux qui sont chassés : la foi vivante (remplace la foi morte en elle-même), l'espérance et l'amour véritable, les trois essentielles aux suivantes qui toutes seront développées, allant croissantes : la prudence (la réflexion patiente, le discernement), la tempérance (la maîtrise de soi, le contrôle des passions, juste mesure), la force (le courage, la force d’âme pour résister aux tentations et à la peur), et la justice (l'impartialité, l'équité, celle qui ne fait acception de personne).