Pollux a écrit : ↑17 déc.23, 02:03Moins on est conscient d'être manipulé par nos émotions plus on s'identifie à elles et plus elles ont d'emprise sur notre mental.
Oui, Pollux, c'est tout à fait exact.
C'est en prenant conscience de cette réalité qu'on peut s'en libérer et raisonner sainement.
En effet. J'apporterais juste une petite précision en ajoutant que les émotions n'ont rien de mal en soi. Elles ne sont que des "objets" qu'il est possible d'observer, tout comme les pensées qui nous traversent l'esprit. Et effectivement, le simple fait de les observer permet de s'en détacher et de ne pas se laisser manipuler.
Bien à toi.
Ajouté 12 minutes 24 secondes après :
@ Ronronladouceur ronronladouceur a écrit : ↑17 déc.23, 04:09
Je crois que je me suis mal exprimé...
Ce que je veux dire, c'est que l'enfant et l'animal n'ont pas besoin de la ''conscience d'être'' pour que l'émotion soit...
Donc Tolle a tort...
Dans le contexte de la citation, E. Tolle décrit ce qu'il se passe lorsqu'on est conscient d'être, et ses propos concernent plutôt les adultes. Bien entendu qu'un enfant en bas âge éprouve des émotions telles que la joie ou la peur, par exemple. Cependant, on peut observer qu'un enfant en bas âge passe très rapidement du rire aux larmes et réciproquement. Il ne se raconte pas d'histoires sur la base des émotions qu'il ne perçoit même pas comme étant les siennes. C'est dans ce sens-là qu'il ne fait pas "exister" ses émotions. Il ne leur donne aucune consistance, si bien qu'elles se dissolvent presque aussi rapidement qu'elles apparaissent.
Les neuro-sciences indiquent qu'une émotion est naturellement appelée à se dissiper en moins de trois minutes. Si elle perdure au-delà de ce laps de temps, c'est forcément qu'elle est "alimentée" par celui ou celle qui éprouve l'émotion en question.
Bien à toi.