Stop à l’islamophobie !

Stop ! · Message par **Stop !** » 07 déc.23, 23:42

Stop ! a écrit : ↑04 déc.23, 07:16 L'internaute Stop ! ne poste pas de message.

Hé hé !!

Message par **InfoHay1915** » 08 déc.23, 06:16

Notre internaute 'Stopeur-Stopinant' qui est actuellement sur ma liste de membres ignorés, a posté son message (...en stoppage ?)

Cependant continuons la TRADUCTION EN >> FR à la suite de mon message précédent concernant les pages pp.106-111
-- viewtopic.php?p=1528944#p1528944
~ du Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes'
~ du livre de Nathan Neal -- https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry

(#p.112)
L’aversion de Caner pour le politiquement correct emplissait les bancs des méga-églises contemporaines ainsi que les amphithéâtres de la Liberty University. Il représentait un passage des écoles d'évangélisation traditionnelles à un conservatisme chrétien contemporain et à la mode qui embrassait la culture populaire et était pertinent pour une nouvelle génération de croyants. Peu de temps après sa nomination comme doyen du séminaire de l’école en 2005, les inscriptions ont triplé. Sa popularité lui a également permis d’exploiter une entreprise médiatique en plein essor proposant des livres, des vidéos, des podcasts, des sites Web et des guides d’étude à domicile, tous conçus pour éduquer le public sur la prétendue menace islamique d’un «point de vue interne».

Le livre de Caner, Unveiling Islam, s’inscrit confortablement dans la lignée émergente d’exposés qui « dévoilent » la religion (une référence au hijab, ou foulard, porté par certaines femmes musulmanes) pour révéler une idéologie préoccupante. Son portrait, dépourvu d’acteurs, de temps et des diverses dynamiques politiques et sociales qui animaient l’Arabie du VIe siècle, exploitait les stéréotypes en plaçant des passages hautement sensationnalistes et violents du Coran à côté de versets bibliques relativement vertueux et pacifiques. Le résultat fut une représentation unilatérale où le christianisme arrivait toujours en tête. Gagnant du Gold Medallion Book Award et vendu à près de 200 000 exemplaires, Unveiling Islam est devenu une référence faisant autorité pour de nombreux prédicateurs conservateurs, dont Jerry Vines, ancien président de la Convention baptiste du Sud et pasteur de la troisième plus grande église baptiste du sud du pays. Vines s'est retrouvé plongé dans la controverse lorsque, s'exprimant devant la conférence annuelle du SBC en juin 2002, il a déclaré :

Aujourd’hui, les gens disent que toutes les religions sont identiques. Ils voudraient nous faire croire que l’Islam est aussi bon que le Christianisme. Mais je suis ici pour vous dire, mesdames et messieurs, que l’islam n’est pas aussi bon que le christianisme. Le christianisme a été fondé par le Seigneur Jésus-Christ, né d’une vierge. L'Islam a été fondé par Mahomet, un pédophile possédé par un démon qui avait 12 femmes et dont la dernière était une fillette de 9 ans. Allah n'est pas Jéhovah. (#p.113) Jéhovah ne fera pas de vous un terroriste qui tentera de bombarder les gens et de tuer des milliers et des milliers de personnes. (.32*)

Il s’est avéré que ces commentaires étaient motivés par le livre de Caner. Interrogé sur le lien, il n’a guère hésité, notant que malgré le langage dur, l’évaluation était finalement correcte :

Les commentaires en question ne peuvent pas être considérés comme du sectarisme lorsqu’ils proviennent d’écrits islamiques… Un soi-disant chrétien qui fait exploser une clinique d’avortement ou tire sur un avorteur et dit que Dieu lui a dit de le faire agit contre la Bible. Mais le musulman qui commet des actes de violence dans le jihad le fait avec l’approbation de Mahomet. (.33*)

Après Unveiling Islam, Caner a publié une série d'autres livres révélateurs, parmi lesquels More Than a Prophet: An Insider's Response to Muslim Beliefs About Jesus and Christianity, et Out of the Crescent Shadows: Leading Muslim Women Into the Light of Christ, ainsi que une sélection de DVD populaires avec des titres tels que Quand les visions du monde entrent en collision et Où l'Islam prend-il le monde ? . L'abondance soudaine d'écrits anti-islamiques, dont la grande majorité s'adressait à un public chrétien, a conduit le télévangéliste John Ankerberg à qualifier Caner de « l'un des plus grands érudits mondiaux sur l'Islam » et à faire circuler ses documents à travers l'Institut de recherche théologique d'Ankerberg (ATRI), un empire médiatique chrétien comprenant une émission de télévision hebdomadaire d'une demi-heure qui a atteint environ 147 millions de téléspectateurs, une émission de radio diffusée sur 130 stations à travers le pays et un site Web qui comptait plus de 3 millions de visiteurs uniques par an en provenance de près de 200 pays.

Caner est fréquemment apparu aux côtés d'Ankerberg pour délivrer de sombres avertissements sur la montée de l'Islam, notant dans un épisode particulier du John Ankerberg Show que « 68 000 personnes deviennent musulmanes toutes les 24 heures » et que « d'ici 2050, il y aura 2,2 milliards de musulmans ». planète Terre." (.34*) (#p.114) Mais il ne s’agissait pas seulement d’une tendance démographique. Pour eux, l’augmentation du nombre de musulmans dans le monde était le signe d’un sinistre complot plus vaste. Ankerberg a noté que « les musulmans ont pour objectif de faire du prosélytisme dans chaque famille américaine au moins une fois d’ici 2013 » – un exploit qui, selon lui, serait accompli grâce à des dons de 10 dollars par personne financés par le gouvernement d’Arabie Saoudite. "C'est sur la table en ce moment, et cela se produit en ce moment même pendant que nous parlons", a-t-il prévenu.(.35*) Caner a ajouté que l’objectif du prosélytisme musulman était « un engagement de 3 milliards de dollars » et que « nous les voyons déjà acheter des publicités dans les journaux et autres ». Le résultat, suggérait-il, serait la mise en œuvre de la loi islamique et l’Amérique deviendrait bientôt le théâtre de violents bains de sang. Caner a prévenu :

Le pays qui est probablement l'exemple le plus brillant de la charia est le Soudan, où l'on assiste au massacre massif de tribus parce qu'elles ne se convertiront pas à l'islam – ce sont des sous-tribus chrétiennes ou des musulmans convertis au christianisme. juste un abattage en gros. (.36*)

Les demandes répétées de vérification de ces affirmations ont été accueillies par le silence, ce qui a amené les sceptiques à proposer qu'elles aient été évoquées dans le cadre d'un complot visant à effrayer les chrétiens à propos de l'Islam. Les statistiques, cependant, ne constituaient pas la seule partie imaginaire du récit de Caner « Du Jihad à Jésus ».

Au cours de l'été 2010, son histoire a commencé à se dégrader lorsque des blogueurs ont découvert des divergences majeures dans ses récits sur son origine musulmane. Même si le témoignage de Caner a constitué un formidable récit d'après-11 septembre (et a vendu des centaines de milliers de livres), il n'était pas vrai. (.37*) Bien qu'il prétende être né à Istanbul, en Turquie, fils d'un fervent musulman. qui l'a formé pour devenir un djihadiste anti-américain endurci, des documents judiciaires officiels montrent qu'il est né en Suède et a immigré dans l'Ohio en 1969, avant l'âge de trois ans. (.38*) Malgré tout, Caner a répété à plusieurs reprises à son auditoire, y compris à un groupe de Marines américains qu’il avait formés à l’Islam, qu’il « ne savait rien de l’Amérique jusqu’à ce qu’il vienne ici, à l’âge de 14 ans ». (p#115) Remerciant la salle remplie de soldats d'avoir libéré « mon peuple » en Irak, Caner a loué les valeurs de la liberté américaine, suggérant qu'il avait vécu de nombreuses années sous le « fascisme islamique ». Jetant un regard noir devant la caméra, il s'est arrêté dans son histoire animée et captivante juste assez longtemps pour créer du suspense parmi la foule silencieuse. «Je veux que vous regardiez mon visage très attentivement», dit-il sévèrement. « C’est le visage d’un ennemi déclaré. Je n’étais pas seulement musulman. Ma formation à la madrassa s'étend sur trois générations avec le djihadin [sic]. Bienvenue dans mon monde." (.39*)

Caner parsemait régulièrement ses discours de ce qu'il prétendait être des phrases arabes. À une occasion, il a déclaré ceci :

On nous enseigne dans l'Islam qu'Allah est créateur et qu'il est juge. Et nous avons un verset dans le Coran qui dit « Allah a’loosh ar turoos », Allah n’a pas de fils. Allah et Jéhovah ne sont pas identiques. Pas selon les normes musulmanes et certainement pas selon la parole de Dieu. (.40*)

Pourtant, ce qui sortait de sa bouche n’était que du charabia et attira l’attention de plusieurs arabophones natifs qui soulignèrent son projet. Mohammed Khan de FakeExMuslims.com s'est associé à James White, directeur des ministères Alpha et Omega, pour créer une série de vidéos en ligne dans lesquelles ils ont passé au peigne fin les déclarations de Caner et révélé de nombreux cas où il a arabisé des mots non arabes en ajoutant simplement « ayn » ou « dans » à la fin. À d’autres moments, il prononçait simplement des expressions inventées en combinant des sons inintelligibles. (.41*)

Ergun Michael Caner (il a changé son deuxième prénom en « Mehmet » peu après le 11 septembre) a grandi en ressemblant et en agissant comme tous les autres enfants de son âge dans les années 1970 à Columbus, Ohio. Élevé par des parents divorcés, ses premières années au cœur du pays ont été passées dans les limbes alors que les systèmes judiciaires réglaient les détails d'une âpre bataille pour la garde. Alors que son père, Acar, insistait pour élever le jeune Ergun et son frère comme musulmans, sa mère s'y est opposée et le système judiciaire de l'Ohio est finalement intervenu, accordant à Acar cinq semaines de droit de visite par an, y compris un week-end sur deux et les principales fêtes islamiques.

. Internautes francophones, si vous remarquez des passages intéressants et constructifs dans ce chapitre en cours de traduction, vous pouvez en informer
~ le groupe départemental de l'AFPS -- https://www.france-palestine.org/groupes
~ le délégué diocésain des relations avec les musulmans
-- https://relations-catholiques-musulmans ... s-acteurs/
~ l'Institut musulman de votre mosquée en voisinage urbain
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_ ... _de_France
~ https://www.artisans-de-paix.org/fr/ favorables aux rencontres islamo-juives-chrétiennes
~ l'association L'Union Juive de France pour la Paix / https://ujfp.org/
~ des personnalités franco-juives anti-sionistes (à chercher-trouver)
~ votre maire, député, Sénateur, Conseil départemental, Conseil régional, votre député européen et même le Président Macron.

Bonne continuation aux internautes en faveur d'un cessez-le-feu immédiat. InfoHay1915
#4406

Stop ! · Message par **Stop !** » 08 déc.23, 21:16

InfoHay1915 a écrit : ↑08 déc.23, 06:16 Notre internaute 'Stopeur-Stopinant' qui est actuellement sur ma liste de membres ignorés, a posté son message (...en stoppage ?)

Peut-être devrions-nous, à l'avenir, communiquer avec l'internaute "InfoHayne1915" ?

Message par **InfoHay1915** » 09 déc.23, 08:47

L'internaute "Stop !" qui est actuellement sur ma liste de membres ignorés, a posté son message.

~ Suite de mon message plus haut viewtopic.php?p=1529524#p1529524 voici
~ ci-dessous le texte en anglais transcrit à partir de l'original pdf : formaté, il est possible de le traduire en automatique
~ du Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes'
~ du livre de Nathan Neal (Londres 2017)
-- https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry
~ Merci de votre compréhension et de votre patience

~ Gahanna Lincoln High School
~ Father of the Bride and Homecoming.
~ Arlington Baptist College in Arlington
~ Arlington Baptist College
~ Brewer-Parker College
~ Gadsden flag proclaimed “Don’t Tread on Me.”
~ Islamic Circle of North America Relief USA
~ Yorba Linda Community Center in Orange County
~ Deborah Pauly, a Villa Park City Council member,
~ Deborah Pauly, a Villa Park City Council member
~ Ed Royce of California’s
~ Robert Putnam, professor of public policy at Harvard
~ 2010 Faith and Freedom Conference
~ Shofar Call Inter-national, a Christian Zionist group
~ Christian Right + the Tea Party,
~ “Day of Islamic Unity,”
~ Stop Islamization of America (SIOA)

. . Pourquoi l'Islam arabe et sa diaspora sont dénigrés dans notre forum -et pratiquement pas le turquisme ? -- viewtopic.php?t=69194

InfoHay1915
#4463

Stop ! · Message par **Stop !** » 09 déc.23, 20:29

Pour stopper l'islamophobie, il faut commencer par stopper la mécréanophobie du Coran.

Message par **InfoHay1915** » 09 déc.23, 21:40

L'internaute 'Stop !' qui est actuellement sur ma liste de membre ignoré, a posté son message.

~ Suite de mon message plus haut viewtopic.php?p=1529524#p1529524 concernant la
~ traduction automatique du Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes'
~ du livre de Nathan Neal (Londres 2017)
-- https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry

(#p.116) Le reste du temps, les frères Caner étaient sous la garde de leur mère suédoise et luthérienne, Monica. (.42*) « Ma mère était l'une des nombreuses épouses de mon père », a-t-il déclaré aux auditeurs d'une émission de radio Issues Etc. (.43*) Bien que le père de Caner ait eu deux femmes au cours de sa vie, il n’en a jamais été marié à plus d’une à la fois. Après avoir divorcé de la mère de Caner, Acar s’est remarié avec une autre femme – un détail important que Caner omet intentionnellement dans son histoire.

Loin des madrassas du Moyen-Orient, Caner a fréquenté le lycée Gahanna Lincoln de 1981 à 1984, où il excellait au football et participait à des activités parascolaires comprenant du théâtre pour enfants, un club français, une chorale de première année et des activités intra-muros. (.44*) Bien qu'il attribue sa connaissance de la culture anglaise et occidentale à ce qu'il a appris de la télévision « qui a passé avec succès les conscriptions des capteurs en Turquie », les photos de son annuaire représentent un jeune occidental typique aux cheveux hirsutes dont le charisme l'a amené à parler. rôles dans des pièces telles que Father of the Bride et Homecoming. (.45*) « Quant à mon accent, parlez-en à ma femme et à ceux qui me font parler lors des soirées », écrit-il sur son site Internet. (.46*) « Je travaille très dur pour parler de manière compréhensible et avec une diction claire. Le problème est que l’anglais n’est ni ma première ni ma deuxième langue. Parfois, c’est vraiment un combat. (.47*) Roulant ses r et parlant parfois avec une épaisse bavure moyen-orientale – une inflexion qu'il adopte assez facilement lorsqu'il parle d'Islam – l'histoire de Caner d'un djihadiste anti-américain, destiné par sa foi à faire des ravages sur la terre d'Amérique. le film gratuit jusqu'à ce qu'il soit sauvé par le Christ à la onzième heure, avait tous les atouts d'un thriller au box-office. Son témoignage dramatique a semé la suspicion et a suggéré que tous les musulmans – même les jeunes apparemment occidentaux, anglophones et habitant l’Ohio – étaient des militants.

À la suite d'une enquête menée en juin 2010, l'Université Liberty a annoncé que Caner avait été démis de ses fonctions de doyen en raison de « déclarations factuelles contradictoires » concernant « les dates, les noms de lieux et la résidence ». (.48*) Alors qu'il restait professeur membre pendant près d'un an, il a quitté Liberty en juin 2011 pour devenir doyen et vice-président des affaires académiques de l'Arlington Baptist College à Arlington, au Texas. « J'ai la plus grande confiance dans le Dr Ergun Caner », a écrit le président D.L. Lunatique. Je crois qu'il a les capacités, la sagesse et la passion nécessaires pour améliorer le travail et le ministère de l'Arlington Baptist College alors que nous préparons une génération de géants pour Jésus-Christ. Il partage les valeurs que j’ai en matière d’autorité biblique, de ferveur évangélique et d’exemple divin. (.49*)

Après un bref passage à l'Arlington Baptist College, Caner a été nommé président du Brewer-Parker College, affilié à la Georgia Baptist Convention, mais a démissionné en 2015 pour des raisons de santé et le décès de son fils.

* * *

Un drapeau jaune de Gadsden proclamait « Ne marchez pas sur moi ». Les costumes de la guerre d'indépendance, les chapeaux à rayures rouges et blanches et les photos des pères fondateurs ont fourni une toile de fond colorée pour les récitations sincères du serment d'allégeance et des passages de la Constitution. Une banderole avec la phrase « God Bless the USA » palpitait de haut en bas en synchronisation avec les chants fervents de la foule. L’événement avait l’atmosphère et l’esprit d’un pique-nique du Jour de l’Indépendance. Beaucoup avaient même amené des chaises de jardin et leurs animaux de compagnie.

Mais ce n’était pas un pique-nique. C'était une protestation. La section sud de la Californie du Cercle islamique de secours en Amérique du Nord avait organisé un dîner pour récolter des fonds pour ses nombreux projets humanitaires, parmi lesquels le logement des femmes, la prévention de la faim, les conseils familiaux et l’aide médicale. Alors que les spectateurs se dirigeaient vers le bâtiment, la foule hétéroclite des Tea Partiers rassemblée à l'extérieur a lancé une série d'attaques verbales cinglantes, dont les plus venimeuses étaient dirigées contre des enfants et des femmes. « Rentrez chez vous, rentrez chez vous », ont-ils crié, ne faisant pas référence aux résidences physiques des participants mais plutôt aux pays étrangers d’où ils seraient nés. « Muhammad était un agresseur d'enfants. (#p.118) Mahomet était un pervers », a crié un homme. Une autre femme s’est approchée du bâtiment avec un mégaphone en criant : « Pourquoi n’irais-tu pas battre ta femme comme tu le fais tous les soirs ? Pourquoi ne couches-tu pas avec un enfant de neuf ans. Épouse-la." À l’extérieur du centre communautaire Yorba Linda, dans le comté d’Orange, une démonstration au vitriol de nativisme a éclipsé la façade patriotique, des hymnes bien-aimés hurlant de concert avec un répertoire vulgaire d’épithètes anti-musulmanes.

Des hommes politiques républicains affiliés au Tea Party ont assisté à la manifestation, incitant la foule à des discours xénophobes. Deborah Pauly, membre du conseil municipal de Villa Park, est montée à cheval sur le podium et a pointé du doigt avec colère le bâtiment qui abritait le dîner de charité, en criant : « Ce qui se passe là-bas en ce moment, c'est un mal pur et pur. Je connais pas mal de Marines qui seront très heureux d’aider ces terroristes à se rencontrer au paradis.» (.50*) Le représentant Ed Royce du 40e district de Californie a attaqué le « multiculturalisme », affirmant que trop d'enfants ont appris que toutes les idées sont bonnes et qu'en conséquence, les espoirs de prospérité de l'Amérique en tant que société seraient finalement « paralysés ». » (.51*) À travers le tonnerre d'applaudissements qui résonnaient dans tout le parking de l'avenue Casa Loma, il y avait des sons stridents d'un chœur de shofars, des cornes de bélier traditionnellement utilisées dans les services de prière juifs ou pour annoncer le début des grands jours saints. "Il est également utilisé au combat pour annoncer à l'ennemi que l'armée de Dieu arrive", a déclaré Dena Newman, chef de l'État de Californie centrale pour Shofar Call International, un groupe sioniste chrétien qui forme, mobilise et envoie des sonneurs de klaxon lors d'événements publics à travers le pays. le pays. L’influence religieuse dans la politique américaine a augmenté et diminué depuis la fondation de la république. Alors que les Tea Partiers reviennent souvent à l'époque de Jefferson et de Madison pour trouver l'inspiration pour leurs batailles politiques, la notion d'« armée de Dieu » faisant la guerre à un ennemi cède généralement la place à des escarmouches plus laïques : des luttes pour un gouvernement limité, une baisse des impôts et des finances publiques. responsabilité. Ces programmes ne sont généralement pas animés par une ferveur religieuse sous-jacente et la rhétorique antigouvernementale du Tea Party n’est généralement pas imprégnée de langage religieux. (#p.119) Les dirigeants du mouvement sont plus susceptibles de critiquer les dépenses gouvernementales inutiles que de lancer des invectives contre le mariage homosexuel ou l'avortement. Pourtant, malgré l’aversion de certains Tea Partiers à l’idée de s’engager dans une guerre culturelle, les courants religieux sous-jacents ont réussi à s’infiltrer dans leur discours laïc et ont fini par prendre une place importante dans le discours politique du mouvement. Le gouverneur de Virginie, Bob McDonnell, par exemple, a noté lors de la Conférence Foi et Liberté de 2010 que : « le gouvernement limité », les « valeurs traditionnelles » et la « responsabilité fiscale » – toutes les plateformes du Tea Party – étaient ordonnées par Dieu, l’ultime source des droits individuels. (.52*) Newt Gingrich partageait ce point de vue, disant que : « Dieu vous donne la souveraineté. Le gouvernement ne définit pas les droits. (.53*)

En fait, la vision du monde de nombreux membres du Tea Party a même évolué vers une compréhension selon laquelle le gouvernement n'est pas simplement une menace pour les libertés individuelles, mais plutôt une présence satanique qui cherche à usurper ces libertés en augmentant la dette nationale, en poussant à des impôts plus élevés et en accroître le gouvernement fédéral. Ainsi, pour faire avancer son programme, le Tea Party n’a pas besoin de chercher plus loin que la table de nuit de sa chambre, où la Bible offrirait des conseils divins sur les questions politiques. Ralph Reed, un golden boy du mouvement conservateur et ancien directeur exécutif de la Coalition chrétienne, a salué le pouvoir de la tradition judéo-chrétienne pour contrer le pouvoir du gouvernement. Reed, dont l’objectif est d’exploiter l’énergie républicaine populaire en fusionnant le Tea Party, conservateur sur le plan fiscal, avec la droite chrétienne, socialement conservatrice, considère qu’un code moral chrétien fort est synonyme de démocratie : « La démocratie ne fonctionne pas vraiment à moins qu’il n’y ait un code moral chrétien fort. une citoyenneté animée par un code moral qui découle de leur foi en Dieu. (.54*)

La conviction du Tea Party selon laquelle l’Amérique a été privée de son potentiel économique par de sinistres élites cosmopolites a déclenché une campagne visant à « reprendre » leur pays. Les évangéliques partagent ce fort sentiment de dépossession, détestant ce qu’ils considèrent comme le déclin moral de l’Amérique. (#p.120) Le gouvernement, estiment-ils, s’est éloigné des principes chrétiens et a adopté des politiques laïques qui mèneront à un monde où des puissances concurrentes s’empareront de la place de premier plan de l’Amérique sur la scène mondiale et diffuseront une idéologie étrangère. « Je crois que Dieu aime l’Amérique », a déclaré le prédécesseur et télévangéliste de Reed, Pat Robertson :

Je crois qu’Il se souvient du sacrifice des générations passées et de la façon dont elles se sont levées et de la façon dont ce pays a été un phare de liberté dans le monde entier, et Il ne veut pas que ce pays sombre dans le chaos. C’est dans cette direction, mais le Tea Party est-il sa réponse ? Ce serait. C’est presque comme l’humour de Dieu qu’Il va faire venir un groupe de femmes au foyer pour changer le gouvernement. N'est-ce pas génial ? (.55*)

Si Robertson avait raison, si le plan de Dieu était d’envoyer le Tea Party pour sauver l’Amérique, les sondages suggéraient qu’un public réceptif l’attendrait. Le Public Religion Research Institute a rapporté en 2010 que 55 pour cent des personnes qui s’identifient au Tea Party croient que l’Amérique « a toujours été et est actuellement » une nation uniquement chrétienne ; près de la moitié du mouvement se considère comme faisant partie de la droite chrétienne. (.56*) Une étude en deux parties menée par David Campbell, professeur agrégé de sciences politiques à Notre Dame, et Robert Putnam, professeur de politique publique à Harvard, met en relief ce chevauchement. (.57*) En interrogeant un échantillon représentatif de 3 000 Américains en 2006, Campbell et Putnam ont prédit qui deviendrait un partisan du Tea Party bien avant que le parti n'existe. Leurs recherches sur les attitudes politiques nationales ont révélé certaines tendances qui ont été confirmées lors d'entretiens ultérieurs avec les mêmes personnes en 2011. Les résultats jettent de sérieux doutes sur « l'histoire d'origine » du Tea Party, suggérant que le mouvement n'est pas composé de néophytes politiques non partisans de d'origines diverses mais, au contraire, des républicains profondément partisans, majoritairement blancs, qui ont peu de respect pour les Noirs et les immigrés. Il est important de noter que Campbell et Putnam notent que les Tea Partiers de base sont de manière disproportionnée des conservateurs sociaux qui « recherchent des élus « profondément religieux », approuvent l’engagement des chefs religieux dans la politique et souhaitent que la religion soit introduite dans les débats politiques ». (.58*)
(#p.121)
Ce croisement de chrétiens conservateurs et de Tea Partiers a donné naissance à un groupe de politiciens, de chefs religieux et de militants qui se sont unis pour garantir leur sécurité individuelle et collective sur terre et au ciel. Les « théévangéliques », comme on les appelait, formaient autrefois une coterie passionnée, même si leur influence depuis le cycle électoral de 2012 a diminué. (.59*) Les paysages politiques, sociaux et économiques changeants de l’Amérique ont suscité une quête effrénée pour émanciper le pays des chaînes d’une économie en déclin et le défendre des menaces terroristes. Cette anxiété nationale a engendré une crise d’identité qui a conduit à la diffamation de groupes soupçonnés de faire obstacle à la promesse faite par Dieu aux États-Unis. Les musulmans en particulier étaient considérés comme l’antithèse d’une nation soi-disant fondée sur les principes chrétiens, et les « théavangéliques » ont assiégé ce croque-mitaine voguish, déclenchant un tollé féroce autour de la prétendue infiltration de la république.

La première manifestation d’une avancée musulmane émergente, pensaient-ils, était un rassemblement de prière prévu le 25 septembre 2009 à Washington, DC. Présenté comme une « Journée de l’unité islamique », l’événement visait à « illustrer la merveilleuse diversité de l’Islam » et à « inspirer une nouvelle génération de musulmans à œuvrer pour le plus grand bien de tous, sans distinction de race, de religion ou d’origine nationale ». (.60*) Pour l’alliance radicale de la droite chrétienne et du Tea Party, cependant, l’occasion était la preuve d’un sinistre complot visant à « descendre » sur la capitale nationale et à exercer une influence islamique sur les structures politiques américaines. Des rapports indiquaient que 50 000 musulmans assisteraient à cette journée de prière – un nombre qui a alarmé les opposants et stimulé les efforts visant à établir un blocus de la prière. Ils pensaient que si les appels des musulmans à Dieu pouvaient être interrompus, l’Amérique serait épargnée du chaos qui s’ensuivrait. L’organisation Stop Islamisation of America (SIOA) de Pamela Geller a encouragé ses membres à confronter les participants à « une composante d’âne, de chien et de femme », affirmant que « la prière islamique est annulée si un chien, une femme ou un âne sont présents ». (.61*)

InfoHay1915
#4529

Stop ! · Message par **Stop !** » 10 déc.23, 22:10

L'automatisme islamophobe est mu par la mécréanophobie institutionnelle islamique.

Message par **InfoHay1915** » 11 déc.23, 09:13

L'internaute 'Stop !' qui est actuellement sur ma liste de membre ignoré, a posté son message -en islamophobie compulsive.

Continuons cependant le travail patient de traduction du livre de Nathan LEAN.
-- https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry

(#p.122)
~ prominent evangelist Lou Engle
~ Family Research Council (FRC)
~ Southern Poverty Law Center . Tony Perkins,
~ Pat Robertson’s Christian Coalition and Jerry Falwell’s Moral Majority
~ Sen. Barack Hussein Obama (D-Ill.)
~ Michelle Goldberg, author of Kingdom Coming: The Rise of Christian Nationalism,
~ American Mosaic Project at the University of Minnesota
~ Loving v. Virginia
~ theologian Ronald Sider
~ Bob Jones University
~ Woody Jenkins, a Louisiana state lawmaker and director of the Council for National Policy (CNP)
~ former Ku Klux Klan ringmaster David Duke.
~ Council of Conservative Citizens (CCC)
~ Bonanno’s Restaurant in Baton Rouge, Louisiana
~ Ramón Grosfoguel, author of Colonial Subjects: Puerto Ricans in a Global Perspective
~ The Values Voter Summit

Internautes de bonne volonté, merci d'en parler autour de vous. Grâce au livre de Nathan Lean, l'islamophobie en France est démystifiée.

InfoHay1915
#4593

Stop ! · Message par **Stop !** » 12 déc.23, 09:30

L'internaute InfoHayne1915 a posté son message en islamophilie oasifère arménico-monomaniaque.

Message par **InfoHay1915** » 13 déc.23, 02:09

L'internaute 'Stop !' qui est actuellement sur ma liste de membre ignoré, a posté son message.

Continuons cependant notre travail patient de traduction suite au message plus haut
-- viewtopic.php?p=1529639#p1529639 / pp.116-121 / (42* > 61*)
~ concernant le Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes'
du livre de Nathan LEAN (2017) https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry

(#p.122)
L’éminent évangéliste Lou Engle a lancé ce qu’il a appelé une « alarme spirituelle massive », appelant les chrétiens évangéliques « au milieu de la marée montante de l’influence islamique en Amérique » pour « provoquer un grand jour de salut pour les musulmans ». En rassemblant les guerriers de la prière, qu'il appelait « l'Église d'Amérique », Engle pensait qu'il pourrait surpasser les musulmans rassemblés pour le culte à Washington et que Dieu, faisant preuve de favoritisme envers les chrétiens, intercéderait lors de l'événement et ferait la lumière sur les « puissances obscures ». .» Il a prédit que : « Les musulmans seraient touchés par le Saint-Esprit, convaincus par le témoignage du Christ, et [seraient] même visités par Jésus en rêve. » (.62*)

Des groupes du Tea Party ont rejoint le chœur du prosélytisme, notamment le Family Research Council (FRC), un groupe de réflexion évangélique de droite qualifié de « groupe haineux » par le Southern Poverty Law Center. Le président de l’organisation qui compte 455 000 membres, Tony Perkins, a insisté sur le fait que les musulmans devraient « affirmer leur loyauté envers les États-Unis et nos libertés constitutionnelles » et a invité les membres à prier « pour que la conversion des musulmans au christianisme non seulement se poursuive, mais s’accélère ». (.63*) Perkins a critiqué ce qu'il considérait comme la dernière attaque d'une longue série d'attaques contre le christianisme. C’était, pour lui, une guerre et l’Islam était l’ennemi du jour. Lors d'une conférence téléphonique la veille du rassemblement de prière musulman prévu au Capitole, Perkins a demandé à ses collègues dirigeants évangéliques : « Est-ce qu'ils [les musulmans] prient pour le bien-être de notre nation ? La réponse, selon lui et d’autres, était sans aucun doute non. Après tout, le bien-être des États-Unis dépendait de la suprématie de la tradition judéo-chrétienne – une alliance qui, de par sa nature dualiste, excluait la religion islamique. Se pourrait-il, se demandait-il, que les musulmans rassemblés pour prier sur le centre commercial national complotaient secrètement une attaque contre les chrétiens américains ? « Il y a eu beaucoup de silence au sein de la communauté islamique lorsque l’Amérique et les Américains ont été attaqués par des actes de terreur de la part de la communauté musulmane », a-t-il déclaré aux interlocuteurs. « Nous espérons que la communauté musulmane nous dira que ces actes de terrorisme ne seront pas tolérés et qu’elle les dénoncera. » (#p.123) Mais même de son propre aveu – même si les musulmans étaient rassemblés pour prier pour le bien-être des États-Unis et avaient dénoncé avec véhémence le terrorisme – cela n’était pas suffisant. Selon lui, il n’y avait qu’une seule chose qui pourrait finalement apporter une Amérique plus brillante : la conversion des musulmans au christianisme. « La seule chose qui va arrêter l’islam radical, c’est l’amour de Jésus-Christ et l’Évangile qui libère les gens », a déclaré Perkins. (.64*)

Alors que de nombreux groupes religieux puissants de droite, notamment la Coalition chrétienne de Pat Robertson et la Moral Majority de Jerry Falwell, ont fini par s'essouffler, l'opération de Perkins, d'un montant de 12 millions de dollars par an, s'est avérée plus durable et est devenue l'une des organisations les plus influentes et les plus durables. en son genre, en croisade contre les groupes minoritaires, plus particulièrement les homosexuels, les militants du droit à l'avortement et les immigrés. C’est ce dernier groupe qui s’est imposé en 2008 alors que le discours politique se tournait vers le champ potentiel des candidats à l’élection présidentielle de 2008. Le politicien rock star du Parti démocrate, un jeune Noir de Chicago au nom étranger et aux origines diverses, contrastait fortement avec le républicain blanc du Sud qui occupait alors la Maison Blanche. Les questions sur le lieu de naissance de Barack Obama, son enfance à l’étranger et son père musulman ont alimenté les rumeurs selon lesquelles le candidat lui-même était un cheval de Troie musulman. Perkins et le FRC faisaient partie de ceux qui ont soulevé de telles spéculations, utilisant la race et la religion comme des questions de discorde pour encourager l’opposition évangélique et développer la coalition républicaine. Dans une alerte par courrier électronique envoyée aux abonnés du FRC en février 2007, Perkins a écrit : « Rejoignant un groupe d'espoirs déjà saturé, le sénateur Barack Hussein Obama (Démocrate de l'Illinois) a annoncé hier sa candidature à l'investiture démocrate de 2008. » En écrivant le nom complet d'Obama – une tactique employée par plusieurs hommes politiques et experts de droite – Perkins espérait souligner son « caractère étranger » et le lier au brutal dictateur irakien Saddam Hussein, que les Américains avaient appris à connaître et à mépriser au cours du passé. deux décennies. Plus tard, interrogé spécifiquement sur la religion d’Obama, Perkins a émis l’hypothèse que le candidat démocrate était musulman et que ses projets pour les États-Unis incluaient la mise en place d’un État islamique. (#p.124) « Il prétend être chrétien mais prétend pourtant que l'Amérique n'est pas une nation chrétienne », a-t-il déclaré. « Il semble promouvoir l’idée de la religion islamique. Vous savez, c'est à lui de décider. La Maison Blanche doit résoudre ce problème. Cela ne dépend pas de moi. (.65*)

L’opposition de Perkins à Obama et son aversion intense à l’égard des musulmans semblent révéler plus que de simples points de vue divergents sur la politique et la religion. Comme le note Michelle Goldberg, auteur de Kingdom Coming : The Rise of Christian Nationalism : « Le racisme a également été un ingrédient crucial des mouvements de droite américains, et il reste évidemment fort dans de nombreux endroits. » (.66*) Alors que la communauté évangélique a fait de grands efforts pour diversifier ses congrégations ces dernières années, les préjugés raciaux occupent toujours une place importante dans les croyances et les institutions de nombreux membres de la droite chrétienne. En 2004, une étude menée par l’American Mosaic Project de l’Université du Minnesota a révélé qu’en matière de race et de religion, les protestants conservateurs blancs sont plus susceptibles que les autres Américains d’être moins tolérants à l’égard de la diversité. Selon les résultats, 48,3 % des chrétiens blancs conservateurs déclarent qu’ils désapprouveraient que leur enfant veuille épouser une personne noire. (.67*) Un sondage Pew Research de février 2011 a révélé que 44 ans après que Loving v. Virginia ait déclaré inconstitutionnelles les statues anti-métissage, mettant ainsi fin à toutes les restrictions légales fondées sur la race au mariage aux États-Unis, 16 pour cent des évangéliques s'opposent toujours à l'interraciale. mariage, le qualifiant de « mauvaise chose pour notre société ». (.68*)[/b]Dans la même veine, le théologien Ronald Sider note que les évangéliques blancs sont les personnes les plus susceptibles de s'opposer aux voisins d'une autre race. (.69*) L’Université Bob Jones, l’une des principales écoles évangéliques conservatrices du pays, a même interdit les rencontres interraciales jusqu’en 2000, soit 36 ans après que la loi sur les droits civils de 1964 ait mis fin à la ségrégation.

Même si Perkins a publiquement vanté son appréciation pour les personnes de tous horizons, ses associations avec des organisations racistes racontent une autre histoire. Au cours de la campagne sénatoriale de Woody Jenkins en 1966, un législateur de l'État de Louisiane et directeur du Council for National Policy (CNP), un groupe secret d'activistes religieux et politiques de droite, Perkins, qui était le directeur de campagne de Jenkins, a tenté de consolider base républicaine de Louisiane en achetant la liste de diffusion de l'ancien maître de piste du Ku Klux Klan, David Duke. (#p.125) Le rachat de 82 000 $ a finalement été révélé par la FEC et la campagne Jenkins a été condamnée à une amende. (.70*) Le mélange de Perkins avec le Conseil des citoyens conservateurs (CCC), suprémaciste blanc, révèle également les dessous sordides de ses associations politiques. Issu du KKK, le CCC s’oppose à « l’immigration massive de peuples non européens et non occidentaux aux États-Unis », affirmant qu’elle « menace de transformer notre nation en une majorité non européenne de notre vivant ». Ils « s’opposent également à tous les efforts visant à mélanger les races de l’humanité ». (.71*) Debout devant un drapeau confédéré à l'intérieur du restaurant Bonanno's à Baton Rouge, en Louisiane, le 17 mai 1997, Perkins s'est adressé au groupe nationaliste blanc sur les questions législatives affectant l'État du sud. Six ans plus tard, en mai 2001, il a accepté une invitation à leur parler une seconde fois, mais a nié avoir épousé des opinions racistes.

Les domaines de l’islamophobie et du racisme se chevauchent grandement. Au cours des 60 dernières années, en particulier, le langage raciste s’est éloigné des préjugés ouvertement biologiques pour inclure une forte composante culturelle. Alors que les opinions désobligeantes à l’égard des Noirs, par exemple, occupent désormais une place taboue, voire dédaigneuse, dans le discours social public, les préjugés contre des groupes ayant des systèmes de croyance différents – pas nécessairement des gènes – sont acceptables. Ramón Grosfoguel, auteur de Colonial Subjects: Puerto Ricans in a Global Perspective, écrit que « les discours racistes biologiques ont maintenant été remplacés par ce qu'on appelle les discours du « nouveau racisme » ou du « racisme culturel ». (.72*) Ce nouveau racisme, note-t-il, divise le monde entre cultures « supérieures » et cultures « inférieures », ces dernières étant marginalisées non seulement en raison de leur origine ethnique, mais aussi en raison de leurs traditions, croyances et pratiques culturelles, souvent décrites par les racistes comme « non civilisées », « arriérées », « primitives » ou « barbares ». Le Values Voter Summit, une conférence politique conservatrice annuelle parrainée par le FRC, a fourni un bastion contre les « menaces de l’intérieur et de l’extérieur » et a relancé la droite chrétienne en tant qu’acteur électoral viable, prêt à nommer des républicains évangéliques et à reconfigurer le paysage moral américain. Les attaques verbales contre l’Islam sont devenues le cri de guerre des intervenants de la conférence, suscitant les acclamations d’un public passionné.(#p.126)

TRADUCTION À SUIVRE UNE AUTRE FOIS. Merci de votre attention. Bonne continuation aux internautes non-islamophobes et favorables à nos valeurs franco-citoyennes.

PS . Merci d'en parler autour de vous. Ce serait bien qu'un tel livre journalistique soit traduit-FR et publié par une maison francophone d'édition. Cela ne manquera pas de montrer en francophonie comment l'islamophobie peut déjà être démystifiée.

InfoHay1915
#4648

Message par **InfoHay1915** » 15 déc.23, 07:00

Continuons cependant notre travail patient de traduction suite au message plus haut
-- viewtopic.php?p=1529934#p1529934 / pp.122-126 / (42* > 61*)
~ concernant le Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes'
du livre de Nathan LEAN (2017) https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry

~ TOPONYMES ET PATRONYMES CITÉS DANS LES PAGES (#pp.126-131) // RELEVÉ EN COURS.

~ former FRC president and Republican presidential candidate Gary Bauer
~ Park51 controversy in Mecca
~ American Family Association (AFA)
~ Herman Cain, a 65-year-old Atlanta businessman and Tea Party favorite,
~ Herman Cain is all black
~ Tea Party movement and evangelical Christians is Brigitte Gabriel.
~ Brigitte Gabriel, a flamboyant Lebanese-born Christian and founder of ACT! for America

À SUIVRE DU Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes' : TRANSCRIRE / FORMATER / TRADUIRE / JUSQU'À LA PAGE.137

Bonne continuation aux internautes de bonne volonté favorable aux rencontres amicales islamo-chrétiennes. InfoHay1915
#4745

Message par **InfoHay1915** » 20 déc.23, 01:50

Continuons cependant notre travail patient de traduction suite au message plus haut
-- viewtopic.php?p=1529934#p1529934 / pp.122-126 / (62* > 72*)
~ concernant le Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes'
du livre de Nathan LEAN (2017) https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry

(#p.126) Lors du sommet de 2010, tenu quelques jours seulement après le neuvième anniversaire du 11 septembre 2010, l'ancien président du FRC et candidat républicain à la présidentielle, Gary Bauer, a déclenché un sentiment anti-musulman caché au sein de la foule. « Nous croyons que tous les hommes sont créés égaux et sont dotés par leur créateur – et d’ailleurs, les amis, ce n’est pas Allah – de certains droits inaliénables », a-t-il rugi alors que la salle des évangéliques blancs d’âge moyen éclatait en signe d’accord. Bauer a déclaré avec moquerie à l'auditoire que le président Obama aurait dû prononcer son discours sur la tolérance religieuse à la suite de la controverse Park51 à La Mecque, plutôt qu'à Washington – une phrase qui a de nouveau mis la foule sur pied. Le fondamentaliste de 65 ans a précisé que ses invectives ne se limitaient pas aux radicaux. Sa rhétorique ciblait ce qu’il considérait comme une « culture islamique [qui] maintient des centaines de millions de personnes au bord de la violence et du chaos 24 heures sur 24 ». (.73*) Leur « violence » et leur « chaos », caractéristiques considérées comme faisant partie intégrante de leur religion, ont dû être apprivoisées par une puissante influence chrétienne.

Les commentaires de Bauer ont touché une corde sensible auprès des participants à la conférence. Le tollé national suscité par Park51 et la peur croissante de la charia ont placé l’islam en tête de leur liste d’attaques. Cela a alimenté un flux constant de rhétorique anti-musulmane de la part des orateurs et des participants qui ont orienté leurs homélies religieuses vers une opposition communautaire à « l’ennemi » chrétien. Lorsque Bryan Fischer, directeur de l’analyse des enjeux à l’American Family Association (AFA), est monté sur le podium lors de la conférence de 2011, la teneur du rassemblement des Value Voters s’est prononcée dans un nouveau registre puritain. « La menace n’est pas l’Islam radical, mais l’Islam lui-même. Ce n’est pas de l’islamophobie, c’est de l’islamo-réalisme », a-t-il hurlé devant une foule qui a accueilli ses attaques par des applaudissements nourris. « Même s’il existe des musulmans modérés, l’islam modéré n’existe pas, écrira-t-il plus tard. » (.74*)

Comme chez de nombreux « théévangéliques », le germe du sentiment anti-musulman de Fischer était enraciné dans le désir d’établir une culture homogène caractérisée par des valeurs politiques et religieuses conservatrices et gouvernée par des élites sociales. (#p.127) C'était également un symptôme de préjugés raciaux sous-jacents, dont certains avaient fait surface dans des tirades alarmantes contre, entre autres groupes, les Noirs et les Amérindiens. En février 2011, Fischer a écrit sur le blog de l’AFA, Rightly Conservator, que les colons européens blancs du Nouveau Monde avaient l’autorité morale, que leur confère leur croyance dans le christianisme, de soumettre les indigènes d’Amérique du Nord et de s’emparer de leurs terres. Il a présenté Pocahontas, un Indien d'Amérique du XVIIe siècle qui, selon la légende, a convaincu son père de ne pas tuer le colon anglais John Smith et qui a finalement embrassé la religion chrétienne, épousé un colon blanc et lui a donné un fils, comme le modèle qui tous les peuples autochtones auraient dû suivre : « Il est saisissant de penser à quel point l'histoire de la colonisation et de l'expansion américaine aurait pu être différente si les autres peuples autochtones avaient suivi l'exemple de Pocahontas. » Fischer a déploré :

Elle a non seulement reconnu la supériorité du Dieu que les colons adoraient sur les dieux de son peuple natal, elle a également reconnu la supériorité (et non la perfection) de leur culture et a adopté ses modèles et son langage comme siens. En d’autres termes, elle s’est à la fois convertie et assimilée… Si les autres peuples autochtones avaient suivi son exemple, leur assimilation dans ce qui est devenu l’Amérique aurait pu se faire sans heurts et sans effusion de sang. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. (.75*)

Le message de Fischer était l’une des nombreuses insultes adressées aux Amérindiens. Dans une suite impétueuse à l’essai qu’il avait écrit une semaine plus tôt, Fischer affirmait que les Amérindiens étaient « moralement disqualifiés » pour conserver leur patrie en raison de leur échec à se convertir au christianisme. Et, tout comme Dieu avait averti les Israélites de ne pas « se livrer aux pratiques abominables des peuples autochtones, de peur que le pays ne vous vomisse comme il a vomi la nation qui était avant vous » (.76) Les Amérindiens représentaient cette abomination et étaient donc à juste titre expulsés de leurs terres. Fischer a écrit : (#p.128)

Les tribus amérindiennes ont finalement résisté à l’appel des Européens chrétiens à abandonner leurs superstitions et leurs pratiques occultes pour la lumière du christianisme et de la civilisation. Ils ont finalement résisté à toute tentative de « christianiser les sauvages du désert », pour reprendre l’expression de George Washington. (.77*)

Ces « sauvages », a-t-il affirmé, sont encore aujourd’hui « embourbés dans la pauvreté et l’alcoolisme » car ils ont rejeté « l’assimilation à la culture chrétienne », choisissant plutôt de maintenir leurs propres traditions religieuses. (.78*)

Ces coutumes étaient si néfastes pour la vision de Fischer d'une civilisation chrétienne américaine à prédominance blanche qu'il a averti ses partisans que le président Barack Obama, dont il s'est également attaqué à l'origine ethnique et à la religion, « veut donner à l'ensemble du territoire des États-Unis d'Amérique retour aux Indiens. Il veut que les tribus indiennes soient nos nouveaux suzerains. (.79*) Le scénario était logique : Fischer avait longtemps suggéré qu’Obama n’était pas chrétien. Sa charge de la preuve reposait clairement sur l’aveu d’Obama selon lequel, en tant que jeune père, il avait du mal à expliquer à sa fille la question complexe de ce qui se passe après la mort. Son hésitation à expliquer l’au-delà en termes uniquement religieux – la croyance en Jésus entraînant une récompense céleste éternelle – ne pouvait que signifier qu’il nourrissait d’autres opinions religieuses. L’incertitude n’avait pas sa place dans la vision du monde de Fischer et était, comme il l’écrivait, une réponse facile – une réponse que même « un musulman pouvait donner puisqu’un musulman ne peut pas savoir qu’il ira au paradis à moins de faire exploser des infidèles ». (.80*)

Pourtant, pour Fischer, non seulement Obama n’était pas chrétien, mais il n’était pas authentiquement noir. Comparé à Herman Cain, un homme d'affaires d'Atlanta de 65 ans et favori du Tea Party, dont la candidature à l'investiture républicaine de 2012 reposait en grande partie sur un programme anti-musulman, Obama fait pâle figure en comparaison. « [Obama] ne parle jamais assez de sa blancheur et de son héritage blanc », a déclaré Fischer. (.81*)

Suite, (#p.129)
Et vous comparez cela, disons, à Herman Cain – vous savez, Herman Cain plaisantait simplement en disant qu’il était le véritable homme noir dans la course à la présidentielle et le président Obama a en quelque sorte contribué à renforcer ce qu’Herman Cain a dit en plaisantant. Le président Obama est à moitié blanc et à moitié noir ; Herman Cain est tout noir ; il est authentiquement noir ; c'est le véritable homme noir de la course. (.82*)

Fischer et ses collègues de droite ont embrassé Caïn. Il suivait la ligne évangélique conservatrice et représentait ainsi pour eux l’un des noirs « bons », « bien élevés ». Il s'est exprimé ouvertement sur des questions sociales controversées telles que le mariage homosexuel et l'avortement, et a présenté des manifestes politiques imprégnés de nationalisme chrétien. Il n’a pas tardé à réprimander Obama, le présentant souvent comme un président antichrétien, et donc anti-américain. Soulignant ce qu’il considère comme l’échec d’Obama à qualifier les États-Unis de nation judéo-chrétienne, Caïn a accusé le président d’avoir intentionnellement omis le nom de Dieu de ses discours. Il a ajouté : Lorsqu'il est devenu président pour la première fois et qu'il s'est rendu en Turquie pour prononcer un discours et a déclaré que nous n'étions pas une nation chrétienne, eh bien, j'ai eu des nouvelles pour le président. Nous sommes une nation judéo-chrétienne et beaucoup de gens souhaitent que cela continue ainsi. (.83*)

Bien que Caïn s’intègre parfaitement dans la clique d’extrême droite de Fischer, l’affinité pour le candidat noir à la présidentielle ne s’est pas traduite par une adhésion ouverte aux Afro-Américains. En fait, quelques jours seulement après avoir exalté Caïn comme un membre « authentique » de la race, Fischer a fustigé les programmes sociaux américains pour avoir détruit « la famille afro-américaine en disant aux jeunes femmes noires que les maris et les pères sont inutiles et obsolètes. L’aide sociale a subventionné l’illégitimité en offrant des récompenses financières aux femmes qui ont plus d’enfants hors mariage. (.84*) En raison de ces politiques, a noté Fischer, la société américaine dans son ensemble souffrait. « Il n’est pas étonnant que nous soyons aujourd’hui submergés par les conséquences sociales désastreuses de gens qui font leur rut comme des lapins », a-t-il écrit dans un message qui a été rapidement supprimé du site Internet de l’AFA. (.85*)
(#p.130)
La rhétorique éliminationniste de Fischer à l’égard des musulmans semblait être un dérivé de son langage à connotation raciale à l’égard des Noirs et des Amérindiens. Il avait fait preuve d’une tendance à projeter des messages vilipendant les groupes dont les valeurs allaient à l’encontre de l’idée d’une culture chrétienne homogène. Ses appels à l’expulsion de tous les musulmans vivant aux États-Unis témoignent d’une croyance puritaine selon laquelle la société est infectée par des éléments inférieurs. Tout comme Fischer déplorait les Amérindiens « sauvages » et « moralement disqualifiés » et les communautés noires « illégitimes » et fragilisées par l’aide sociale, ses stéréotypes sur les musulmans sont finalement passés des proclamations de soumission culturelle à la croyance qu’ils étaient biologiquement subordonnés en raison, comme il a appelé cela des pratiques de « consanguinité massive » qui ont entraîné des « dommages irréversibles au patrimoine génétique musulman ». (.86*) Par ce récit, les épisodes de violence musulmane pourraient être expliqués en termes religieux et physiologiques. En tant que tel, l’Islam n’était qu’un facteur contribuant aux manifestations du terrorisme et, en fin de compte, malgré les traditions religieuses, la violence était considérée comme faisant partie de la constitution génétique des musulmans. « Ce type de consanguinité entraîne un coût énorme en termes de capacité intellectuelle et de quotient intellectuel parmi le peuple islamique », a déploré Fischer. « En fin de compte : l’Islam n’est pas simplement une alternative inoffensive et moralement équivalente à la tradition judéo-chrétienne. » (.87*)

Longtemps en exemples macabres et à court de preuves, Fischer a ensuite proposé une comparaison déséquilibrée des deux traditions religieuses :

Scier la tête de votre femme fait de vous un bon musulman, mais cela fait de vous un mauvais chrétien. Renverser votre fille avec votre SUV fait de vous un bon musulman, mais cela fait de vous un mauvais chrétien. Tirer sur une salle remplie de vos camarades après avoir crié « Allahu Akhbar » fait de vous un bon musulman, mais faire la même chose au nom de Jésus fait de vous un mauvais chrétien. Faire voler des avions dans des bâtiments, tuant des milliers d’innocents, fait de vous un bon musulman, mais cela fait de vous un mauvais chrétien. (.88*)
(#p.131)
Les descriptions macabres des musulmans étaient le modus operandi de Fischer et de ses associés de l’AFA, dont l’actif net en 2010 s’élevait à près de 37 millions de dollars. Grâce à 18 millions de dollars de dons privés par an, leur programme chrétien a été diffusé au public et, sans égard aux faits, ils ont blasonné des représentations fantastiques de « bons musulmans », dont les rages violentes s’inscrivaient précisément dans le schéma religieux qu’ils s’étaient forgé. Mais en janvier 2015, les choses se sont effondrées pour Fischer. Son histoire de théories du complot bizarres et ses commentaires liant les musulmans, les immigrants, les minorités raciales et ethniques et d'autres groupes à des personnalités et des groupes extrémistes tels que Satan et les nazis l'avaient rattrapé. Il a été évincé de ses fonctions de porte-parole et de directeur de l’analyse des enjeux de l’AFA. (.89*)

* * *

L’une des personnalités les plus influentes en ce qui concerne les liens entre le mouvement Tea Party et les chrétiens évangéliques est Brigitte Gabriel. En effet, elle se démarque aujourd’hui comme l’une des voix anti-musulmanes les plus actives et les plus virulentes de l’industrie de l’islamophobie, notamment en raison de son insistance à porter les conversations sur les musulmans et l’islam au-delà des ondes et d’Internet, et à mobiliser de larges groupes de personnes dans les zones rurales. L’Amérique doit formaliser son scepticisme ou sa haine dans des groupes qui font pression pour diverses causes anti-islamiques. Flamboyant chrétien d’origine libanaise et fondateur d’ACT! Pour l’Amérique, un groupe qui courtise les évangéliques, les défenseurs purs et durs d’Israël, ainsi que les républicains du Tea Party, Gabriel, « présente un portrait de l’Islam si résolument tourné vers la destruction et la domination qu’il est méconnaissable pour ceux qui étudient ou pratiquent cette religion », comme le dit Gabriel. le New York Times a noté. (.90*)

Comme Ergun Caner, Gabriel utilise l’histoire de sa vie pour vendre ses opinions extrêmes. Ayant grandi dans le sud du Liban dans les années 1970, ce croisé de 53 ans raconte l'histoire poignante de sa vie de chrétien libanais dans un pays déchiré par la guerre. Elle a remarqué pour la première fois « la guerre de domination mondiale de l’Islam radical » quatre ans avant la crise des otages iraniennes, lorsqu’elle avait dix ans, « des roquettes ont explosé dans [sa] chambre une nuit de novembre ». (#p.132)

~ À SUIVRE DU Chapitre IV 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes' : TRANSCRIRE / FORMATER / TRADUIRE / JUSQU'À LA PAGE.139

Bonne continuation aux internautes de bonne volonté favorable aux rencontres amicales islamo-chrétiennes. InfoHay1915
#4874

Message par **InfoHay1915** » 21 déc.23, 14:10

TRANSCRIPTION DES PAGES RESTANTES pp.132-139 DU CHAPITRE.4 ~ pp.102-139 / 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes' ~ FORMATÉ À TRADUIRE BIENTÔT

~ “Christian infidel”
Gabriel’s story,
Manichean narrative
Marjayoun
Brigitte Gabriel
BuzzFeed
Hezbollah who, in 1975,
“infidel” Christians
Christian Broadcast Network’s Pat Robertson
USS Carl Vinson,
dhimmitude
The Australian Jewish News,

Gabriel’s extreme views were hardly inconsequential. They extended beyond the realm of sensationalistic talk shows and buzzing headlines and planted a thousand

ACT! for America

Executive Director Guy Rodgers,

the man who helped nurture

Pat Robertson’s Christian Coalition

journalist Joe Conason,

Using similarly violent language,
Ralph Reed, the Coalition’s executive director,

Brigitte Gabriel and Guy Rodgers,

“Republican Party Liaison”

According to POLITICO,

When the anti-Sharia scare began to emerge in 2009, Gabriel’s organization was at the pulse of the paranoia. ACT! had stretched its operation to all 50 states and ten foreign countries and was fueled by an annual budget of $1,6 million; that year, Gabriel drew a $180,000 salary. By 2012, the group had grown to more than 240,000 members. The organization’s growth, both financially and structurally, united Bible-Belt pockets of anti-Muslim sentiment with well-funded political goals. This resulted in successful initiatives throughout the South to persecute Muslims on the public stage and use fear to prevent their influence and involvement in local communities. The growth also meant more money for Gabriel, who increased her salary with each sizeable jump in ACT!’s membership. (#p.138) As BuzzFeed has reported, between 2010 and 2011, her salary from ACT! for America jumped from $87.300 tp $156,473 —an uptick of almost 80 percent. Tax records indicate that ACT made additional payments to Gabriel’s consulting firm—some $300,000 in 2011. (.109*) The journalist David Noriega notes that:

Gabriel’s salary from ACT for America dropped in 2012, but still remained about 50% higher than it had been before it jumped. All told, Gabriel made $223,809 that year from her nonprofits, plus an additional $237,804 in payments to firms she controlled. (.110*)

Tax filings for the year 2015 show that Gabriel’s organization did not pay her a salary, though many have speculated that she continues to rake in money from speaking fees and paid consultations. (.111*)

The reach that ACT! for America is able to enjoy thanks to its sizeable budget and mobile citizen army is chilling. In Oklahoma, the group counts its organizing efforts as part of the initial success behind the state’s drive to ban Sharia law. In an interview with OneWorldNow, a news division of Bryan Fischer’s American Family Association, Gabriel alarmed readers of the “huge pockets of terrorist organizations operating out of Oklahoma,” and that the Sooner State’s “large Muslim population” was a local example of a national push for the implementation of Islamic law. (.112*) Though the Muslim community accounts for less than 1 percent of Oklahoma’s 4 million residents, Gabrielle’s warning prompted Republican State Representative Rex Duncan to launch what he called “pre-emptive” measures to prevent Islamic law that he admitted did not even exist in the state. Local ACT! chapters supported Duncan’s efforts to steer the anti-Sharia bill through the state legislature and the organization poured $60,000 into nearly 600,000 robo-calls as well as a minute-long radio advertisement. Both recounted a New Jersey court case where a judge ruled in favor of a man who attempted to use religious tenets as justification for forced sexual relations with his wife. The verdict was later overturned, though ACT! refused to mention that in messages, as that would undermine the violent image they hoped to convey. (#p.139) Indeed, the anti-Sharia campaign, which has reached some three dozen states across the United States is due, in large part, to the organizing force of Gabriel’s group. By 2015, ten states had passed anti-Sharia measures, and as the 2016 election victory of Donald Trump was sealed, Gabriel found herself in increasing demand. In addition to regular meetings on Capitol Hill with Republican lawmakers, Gabriel was among the first guests to visit President Donald Trump’s staff at the White House. After denying that the controversial leader had attended a meeting there in March 2017, a spokesperson later divulged that, indeed, she was invited, and met with Paul Teller, special assistant to the president for legislative affairs. On social media, Gabriel boasted about her West Wing rendezvous, posting pictures of her preparing her speech and photos, taken on another occasion, of her standing beside Donald Trump at his Mar-a-Lago estate in Florida, the two of them grinning ear to ear, and the soon-to-be president flashing a thumbs-up. (.113*)

InfoHay1915
#4939

Stop ! · Message par **Stop !** » 21 déc.23, 23:08

Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, l'internaute InfoHay1915 a posté des messages.

Message par **InfoHay1915** » 22 déc.23, 03:11

CHAPITRE.4 ~ pp.102-139 / TRADUIT / 'La bataille de la droite chrétienne pour les âmes musulmanes' du livre de Nathan LEAN (2017)
-- https://www.academia.edu/43951661/The_I ... a_Industry

Se décrivant comme une « infidèle chrétienne » prise au milieu d’un conflit civil sanglant, la famille de Gabriel a passé sept ans à se cacher dans un abri anti-aérien situé à côté des décombres de ce qui était autrefois sa maison. Cette expérience, a-t-elle noté, « une guerre de religion déclarée par les musulmans contre les chrétiens », l’a suivie aux États-Unis, où l’on pensait désormais que les mêmes radicaux musulmans qui terrorisaient son pays natal complotaient pour s’emparer de son pays d’adoption. (.91*)

L’histoire de Gabriel, cependant, est tendancieuse, voire carrément trompeuse. Le récit manichéen qu’elle vend à son public involontaire effleure une scène religieuse et politique qui était tout sauf noir et blanc. À aucun moment de la vie de Gabriel, le Liban n’a été un pays à majorité chrétienne ou musulmane. Pendant de nombreuses décennies, elle a été une société mixte, composée d’une myriade de populations ethniques et sectaires. Et tandis qu’elle raconte qu’elle a vécu en fuite, cherchant à se cacher au milieu d’un barrage d’attaques menées par les musulmans, ses anciens voisins soulignent que sa vie était comme toutes les autres – difficile compte tenu de « la situation » de l’occupation israélienne, mais pas de l’horreur. histoire qu'elle raconte. (.92*) Une voisine a expliqué : « Elle a toujours aimé l’occupation israélienne de Marjayoun et, au fil du temps, elle en est venue à détester les Arabes de tous types, même si en tant que Libanaise, elle est totalement arabe. » Un autre n’était pas d’accord, disant que :

Brigitte ne s'est jamais vraiment considérée comme une Arabe ; elle fantasmait plutôt qu’elle était « phénicienne » et faisait remarquer à ses voisins arabes que « les Phéniciens étaient au Liban bien avant l’invasion des Arabes et que cela nous appartient ! » (.93*)

Un profil BuzzFeed de Gabriel en 2016 a soulevé d'autres inquiétudes quant à la véracité de son récit biographique, suggérant qu'il était, à tout le moins, gonflé si certaines parties n'étaient pas carrément fausses.

Gabriel souligne avec une apparente satisfaction que c'est le Hezbollah qui, en 1975, a déclaré le jihad contre les chrétiens « infidèles », mais son récit manipule les faits historiques les plus élémentaires : le Hezbollah n'a été fondé qu'en 1982 et même à cette époque, c'était l'invasion et l'occupation de l'île par Israël. c'est le sud du Liban qui a motivé la formation du groupe, et non des luttes religieuses entre groupes libanais. (#p.133) À cette époque, Gabriel vivait en Israël où elle travaillait comme présentatrice pour Middle East Television, une station fondée par Pat Robertson de Christian Broadcast Network. , qui a été le pionnier des représentations biaisées du conflit afin de répandre sa foi pentecôtiste conservatrice dans la région. (.94*) Cette association peut expliquer le manque de subtilité dans la représentation biaisée de Gabriel. De tels détails sapent souvent la forte dichotomie nécessitée par la propagande.

Paré de perles, de rouge à lèvres rouge rubis et d'une coiffure décoiffée, Gabriel a rapidement sauté dans le train sombre et catastrophique et a embrassé les platitudes des « théévangéliques ». Elle a fusionné son aversion intense pour l’Islam avec son aversion pour l’administration Obama et a un jour proposé que la cérémonie d’enterrement d’Oussama ben Laden, célébrée par des responsables gouvernementaux à bord de l’USS Carl Vinson, faisait partie d’une incursion islamique. « Vous savez, c’est ironique parce que notre président a dit qu’il n’était pas musulman et qu’il ne représentait pas l’Islam, vous savez. On dirait que notre président parlait des deux côtés de la bouche. (.95*) Elle a poursuivi dans cette veine, proposant une série de remarques infondées destinées à effrayer ses auditeurs en soulignant la prétendue proximité de l’Islam avec les côtes américaines :

Nous avons beaucoup de mollahs dans l’armée américaine, des musulmans qui sont des mollahs, des soldats musulmans, et d’après ce que j’ai compris, ce navire en particulier entretient en fait des relations de travail très étroites avec l’Arabie saoudite. Quelques militaires musulmans de ce navire ont été envoyés au hajj, au pèlerinage annuel à la Mecque, à Médine et en Arabie saoudite, payés par nos impôts dans le cadre du contrat et du réseau qu'ils entretiennent avec l'Arabie saoudite pour que ce navire est fouetté par la dhimmitude de haut en bas, il n'est donc pas surprenant qu'ils aient un mollah musulman à bord du navire. (.96*) (#p.134)

Mais Gabriel n’a pas seulement mis en garde contre la menace des radicaux. Elle a souligné l’inséparabilité de l’islam et de la violence et a fustigé ce qu’elle considère comme des tentatives « politiquement correctes » visant à rebaptiser une vérité troublante. (.97*) Dans une interview de juin 2007 avec The Australian Jewish News, Gabriel a dévoilé un échantillon de remarques préjudiciables qui caractérisent ses discours et interviews, affirmant que les musulmans pratiquants – ceux « qui croient que la parole du Coran est la parole de Allah, qui respecte l’Islam, qui va à la mosquée et prie tous les vendredis [et] qui prie cinq fois par jour » – sont en réalité des musulmans radicaux. "Tout musulman pratiquant est un musulman radical s'il respecte les principes du Coran, s'il va aux mosquées, car ils ne sont nourris que du Coran", a-t-elle souligné. (.98*) Tout comme Perkins avait exprimé que les Amérindiens étaient religieusement et culturellement inférieurs aux colonisateurs, Gabriel semblait également épouser des croyances similaires sur la place élevée des chrétiens dans une hiérarchie de valeurs :

Quand vous entendez parler de toutes les contributions de l'Islam au monde, de l'algèbre et tout ça, saviez-vous que les gens, les inventeurs qui ont contribué à cela au monde, n'étaient pas des musulmans, mais des non-musulmans qui ont été conquis par l'Islam alors que l'Islam balayait le monde. à travers l’Europe, l’Espagne et le reste du Moyen-Orient ? Et ces inventions provenaient de cerveaux qui n’étaient pas des cerveaux musulmans. Et c’est toute l’histoire de l’Islam. (.99*)

Pour elle, ce prétendu manque de capacité intellectuelle et les mauvaises conditions des systèmes éducatifs dans les pays à majorité musulmane signifiaient que les femmes musulmanes « n’ont pas grand-chose à apporter à la société autre que de faire des enfants, de cuisiner à la maison et de prendre soin de la maison ». (.100*)

Les opinions extrêmes de Gabriel n’étaient guère sans conséquence. Ils ont dépassé le cadre des talk-shows sensationnalistes et des gros titres et ont implanté un millier d'ACT! pour les chapitres américains dans tout le pays. « Nous sommes le plus grand mouvement populaire pour la sécurité nationale », a déclaré fièrement Gabriel. (.101*) (#p.135) Alors que la façade de l’organisation projette une image laïque, la foi chrétienne et les combats religieux qui sont souvent lancés par les évangéliques dans le cadre de son récit ont fourni la plate-forme opérationnelle pour diffuser des messages anti-musulmans. Aujourd'hui, son groupe compte environ 300 000 membres. Ces militants ont été en grande partie rassemblés et mobilisés par l’ancien directeur exécutif du groupe, Guy Rodgers, l’homme qui a contribué à nourrir la Coalition chrétienne de Pat Robertson depuis ses débuts pour devenir l’un des mouvements politiques les plus puissants de la droite religieuse. Formulaires fiscaux pour ACT! for America montrent que Rodgers était inscrit sur la liste de paie en 2014, recevant un salaire d'un peu moins de 130 000 dollars ; en 2015, son nom avait été retiré de la liste des membres du personnel, même si son influence était bien établie.

Le mandat de Rodgers au sein de la Coalition chrétienne reposait sur la conviction que les chrétiens avaient le mandat divin de contrôler la direction morale du pays. Cela impliquait de les placer à des postes clés du pouvoir politique tout en limitant l’influence des personnes et des groupes ayant des convictions différentes. Lors d’un événement à New York en 1992, ce militant religieux né au Nebraska s’est adressé à un nouveau chapitre de la Coalition chrétienne, les exhortant à s’appuyer sur « la base biblique de l’engagement politique ». Comme le rappelle le journaliste Joe Conason, qui a assisté à la réunion, Rodgers est revenu au « bon vieux temps » où la ville de New York était le théâtre de réveils sous tentes et de rassemblements chrétiens, leurs ennemis – l'alcool et le jeu – beaucoup moins mortels que l'actuel. un : « les homosexuels militants ». « Y a-t-il quelque chose qui ne va pas dans le fait que les chrétiens gouvernent ? » Rodgers a demandé à la foule, de manière rhétorique. « Qui est le plus qualifié pour exercer l’autorité dans le gouvernement civil ? Des incroyants ? Répondant à ceux qui, en opposition aux campagnes de la Coalition, suggéraient que l’objectif de Rodgers était de mettre en œuvre une théocratie chrétienne, il a souligné l’importance de sa tâche en tant qu’ordre venu du ciel. Il était simplement un acteur terrestre, accomplissant les désirs politiques de Dieu. "Non. Je ne cherche pas à établir quoi que ce soit. Jésus-Christ l'a déjà fait. Je le vis simplement », a-t-il déclaré. (.102*)

Appliquer ce décret divin impliquait de constituer « le plus grand fichier électoral d’Amérique », composé d’électeurs anti-gay et anti-avortement. (#p.136) Avec ces données, Rodgers et ses disciples « sauraient non seulement qui ils sont, mais aussi dans quelle circonscription ils votent ». (.103*) C'était une guerre sainte pour Rodgers, une guerre qui nécessitait de tuer l'ennemi dans un sens métaphorique. Il a exprimé cette image à ses partisans, en disant : « C’est là [les données des électeurs] que sont les munitions pour Uzis. L’un des problèmes que nous avons eu en tant que chrétiens, c’est que nous avons pointé les Uzis vers l’opposition, mais lorsque nous avons appuyé sur la gâchette, il n’y a pas eu de balles. (.104*)

Utilisant un langage tout aussi violent, Ralph Reed, le directeur exécutif de la Coalition, a expliqué que l’efficacité de leur campagne visant à établir des réseaux de soutien à travers le pays résultait de leurs tactiques furtives. Alors que de nombreux membres de la droite religieuse, dont Brigitte Gabriel et Guy Rodgers, ont dénoncé la menace d'un « jihad furtif », une tentative présumée de la part des musulmans de se frayer un chemin dans les chambres du pouvoir du pays et d'exercer une influence islamique, le modus operandi de la quête de la Coalition chrétienne visant à placer les évangéliques au sein des structures supérieures de la politique américaine était également secrète. En faisant progresser les images de bataille, Reed a expliqué : « Nous avons appris à nous déplacer sous le radar pendant la nuit avec des arbustes attachés à nos casques. C’est comme être un bon capitaine de sous-marin : vous montez, vous tirez trois missiles puis vous plongez. (.105*) Le manuel de la Coalition en Pennsylvanie conseillait à ses membres de ne jamais mentionner le nom de « Coalition chrétienne » dans les cercles républicains. Au lieu de cela, un « agent de liaison du Parti républicain » de premier plan serait recruté dans chaque chapitre de la coalition et établirait des liens solides avec les comités du GOP. Par la suite, l'influence religieuse se transmettrait à ces comités par l'intermédiaire de cette personne. (.106*) En outre, l'organisation prévoyait de diffuser son message politique dans des congrégations spécifiques où les fidèles, préalablement identifiés comme faisant partie de la droite évangélique, seraient ciblés avec des messages politiques et du matériel promotionnel.

La tactique semble fonctionner. Sous la direction de Reed et Rodgers, la Coalition chrétienne s’est étendue aux églises évangéliques de toute l’Amérique, gonflant invariablement les républicains de base en un bloc électoral important et unifié. Au moment des élections de mi-mandat de 1994, les sections des États à travers les États-Unis avaient distribué des « Guides de l’électeur familial » dans plus de 100 000 églises (souvent sur des bancs). (.107*) (#p.137) Cette année-là, grâce à une forte participation évangélique, le Parti républicain a pris le contrôle du Congrès pour la première fois en 40 ans. Ils ont également réalisé des gains considérables dans les législatures des États à travers le pays. Le magazine Time a qualifié Reed de « Main droite de Dieu » et a attribué au travail de terrain de la Coalition, dirigé par Rodgers, le mérite d’avoir assuré la victoire républicaine. Rodgers a démissionné de son poste de directeur de terrain après les élections de cette année-là, mais a trouvé dans ACT! pour l’Amérique, un autre débouché à partir duquel exercer son programme chrétien et mettre à profit ses prouesses politiques.

Selon POLITICO, en 2004, le groupe de Gabriel comptait trois dirigeants impayés et moins de 5 000 dollars d’actifs. Mais en 2006, un boom de la collecte de fonds a conduit à une augmentation explosive des liquidités et l'organisation a dépassé son statut d'organisation à but non lucratif. Gabriel a été obligé d'augmenter son personnel et d'élargir sa portée. (.108*) Cette année-là, elle a engagé Rodgers pour diriger ses efforts d'organisation, en s'appuyant largement sur son expérience en tant que directeur de terrain de la Coalition chrétienne. Conscient du succès du « guide de l’électeur » ciblé de la Coalition, Rodgers a appliqué une stratégie similaire avec ACT !. Il a élaboré une campagne systématique pour constituer des groupes locaux d’activistes qui, craignant un nouveau 11 septembre, ont juré de l’aider à bloquer les incursions de l’influence musulmane en Amérique.

Lorsque la peur anti-charia a commencé à émerger en 2009, l’organisation de Gabriel était au cœur de la paranoïa. ACTE! avait étendu ses opérations aux 50 États et à dix pays étrangers et était alimenté par un budget annuel de 1,6 million de dollars ; cette année-là, Gabriel touchait un salaire de 180 000 $. En 2012, le groupe comptait plus de 240 000 membres. La croissance de l’organisation, à la fois financièrement et structurellement, a uni les poches de sentiments anti-musulmans de la Bible-Belt à des objectifs politiques bien financés. Cela a abouti à des initiatives réussies dans tout le Sud visant à persécuter les musulmans sur la scène publique et à utiliser la peur pour empêcher leur influence et leur implication dans les communautés locales. Cette croissance signifiait également plus d’argent pour Gabriel, qui augmentait son salaire à chaque augmentation importante du nombre d’adhésions à ACT!. (#p.138) Comme l'a rapporté BuzzFeed, entre 2010 et 2011, son salaire d'ACT! pour l'Amérique est passé de 87 300 dollars à 156 473 dollars, soit une hausse de près de 80 pour cent. Les dossiers fiscaux indiquent qu’ACT a effectué des paiements supplémentaires au cabinet de conseil de Gabriel – quelque 300 000 $ en 2011. (.109*) Le journaliste David Noriega note que :

Le salaire de Gabriel chez ACT for America a chuté en 2012, mais il est resté environ 50 % plus élevé qu’avant sa hausse. Au total, Gabriel a gagné 223 809 $ cette année-là grâce à ses organisations à but non lucratif, plus 237 804 $ supplémentaires en paiements aux entreprises qu'elle contrôlait. (.110*)

Les déclarations de revenus pour l’année 2015 montrent que l’organisation de Gabriel ne lui a pas versé de salaire, même si beaucoup ont émis l’hypothèse qu’elle continue de récolter de l’argent grâce aux honoraires de ses conférences et à ses consultations payantes. (.111*)

La portée qu'ACT! car l’Amérique est en mesure d’en profiter grâce à son budget important et à son armée citoyenne mobile, c’est effrayant. En Oklahoma, le groupe considère ses efforts d’organisation comme faisant partie du succès initial de la campagne de l’État visant à interdire la charia. Dans une interview avec OneWorldNow, une division d'information de l'American Family Association de Bryan Fischer, Gabriel a alarmé les lecteurs sur les « énormes poches d'organisations terroristes opérant à partir de l'Oklahoma » et sur le fait que « l'importante population musulmane » de l'État Sooner était un exemple local d'une politique nationale. faire pression pour la mise en œuvre de la loi islamique. (.112*) Bien que la communauté musulmane représente moins de 1 pour cent des 4 millions d'habitants de l'Oklahoma, l'avertissement de Gabrielle a incité le représentant républicain de l'État, Rex Duncan, à lancer ce qu'il a appelé des mesures « préventives » pour empêcher la loi islamique qui, a-t-il admis, n'existait même pas. existent dans l'État. AGISSEZ localement! Les sections ont soutenu les efforts de Duncan pour faire adopter le projet de loi anti-charia par l'Assemblée législative de l'État et l'organisation a investi 60 000 $ dans près de 600 000 appels automatisés ainsi que dans une publicité radio d'une minute. Tous deux ont raconté une affaire judiciaire dans le New Jersey dans laquelle un juge a statué en faveur d'un homme qui tentait d'utiliser des principes religieux pour justifier des relations sexuelles forcées avec sa femme. Le verdict a ensuite été annulé, mais ACT! ont refusé de le mentionner dans leurs messages, car cela nuirait à l’image violente qu’ils espéraient véhiculer. (#p.139) En effet, la campagne anti-charia, qui a atteint environ trois douzaines d’États à travers les États-Unis, est due, en grande partie, à la force organisatrice du groupe de Gabriel. En 2015, dix États avaient adopté des mesures anti-charia, et alors que la victoire électorale de Donald Trump en 2016 était scellée, Gabriel s'est retrouvée de plus en plus demandée. En plus des réunions régulières au Capitole avec les législateurs républicains, Gabriel a été parmi les premiers invités à rendre visite au personnel du président Donald Trump à la Maison Blanche. Après avoir nié que la dirigeante controversée ait assisté à une réunion en mars 2017, un porte-parole a ensuite révélé qu'elle avait effectivement été invitée et qu'elle avait rencontré Paul Teller, assistant spécial du président pour les affaires législatives. Sur les réseaux sociaux, Gabriel s'est vantée de son rendez-vous dans l'aile ouest, publiant des photos d'elle préparant son discours et des photos, prises à une autre occasion, d'elle debout aux côtés de Donald Trump dans son domaine de Mar-a-Lago en Floride, tous deux souriant aux oreilles. à l’oreille, et le futur président levant le pouce. (.113*)

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Merci de le faire connaître autour de vous. Bonne continuation. InfoHay1915
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