Encore a traire des souris avec des gants de boxe.
La transubstansiation dit bien que le pain et le vin sont transforme PHYSIQUEMENT en corps et sang.
Avant le concile de Latran, c'etait uniquement une presence spirituelle.
D'ailleurs Jesus ne pouvait etre a deux places a la fois: derriere la table et dans le pain.
Mais voyons voir l'environment de ce fameux concile
Le concile de Latran est un concile ou la papaute expose son hegemonie, sa puissance. Un concile qui legifere autant des choses spirituelles que les choses temporelles. La papaute se voit la grand puissance mondiale et le fait sentir en "flexant ses muscles".
Ce concile a fait prendre a l'Eglise toute une serie de virages dangereux qu'elle va regretter amerement plus tard comme la condamnation des juifs, le support des croisades, la condamnation seculiere des heretiques qui va ouvrir les portes des exces de l'inquisition, la condamnation des eglises grecques, etc, etc
Savais tu que la plupart de la chretiente etait absente a ce concile. Manquaient a l'appel les supporters de l'empereur, les gibelins, toute l'Eglise scandinave, slave, orientale. en plus d'une bonne moitie du clerge Italien. Un concile quasi a huit clos.
Voila le cadre de cette decision de "hocus pocus" de la transubstantiation.
Un cadre ou la papaute, au faite de sa gloire, immune contre toute critiques, a cru pouvoir tout se permettre.
Comme toujours, la papaute a voulu trop bien faire, s'est tire dans le pied, n'a strictement rien ajoute a la foi et a enfonce l'Eglise un peu plus dans son impasse.
Pour ce qui est de Humani Generis, je te suggere de lire l'encyclique et de verifier dans un dictionnaire la difference entre "polygenisme" et "monogenisme" qui sont les termes utilises par Pie XII.
Comme dans le domaine de la biologie et de l'anthropologie, il en est qui, dans le domaine de l'histoire, négligent audacieusement les limites et les précautions que l'Eglise établit. Et en particulier, il Nous faut déplorer une manière vraiment trop libre d'interpréter les livres historiques de l'Ancien Testament, dont les tenants invoquent à tort, pour se justifier, la lettre récente de la Commission Pontificale biblique à l'Archevêque de Paris (13), Cette lettre, en effet, avertit clairement que les onze premiers chapitres de la Genèse, quoiqu'ils ne répondent pas exactement aux règles de la composition historique, telles que les ont suivies les grands historiens grecs et latins et que les suivent les savants d'aujourd'hui, appartient néanmoins au genre historique en un sens vrai, que des exégètes devront étudier encore et déterminer:
Humani Generis
Faut il mettre les points sur les "i"?
J'adore "
que des exégètes devront étudier encore et déterminer". Comprends tu le sens de cette phrase dans son contexte?
Ca veut dire "
A charge de la science de faire coller ses conclusions a la Genese".
Le monogenisme est la pierre de touche du peche originel. Sans un Adam, unique ancetre de l'humanite, le peche originel perds toute sa signification.
The actual proofs of the descent of man's body from animals is, however, inadequate, especially in respect to paleontology. And the human soul could not have been derived through natural evolution from that of the brute, since it is of a spiritual nature; for which reason we must refer its origin to a creative act on the part of God.
http://www.newadvent.org/cathen/05654a.htm
Voila comment l'Eglise se mele de science et arrive, en mettant en position de collision avec la science, a se planter magistralement.
A la rigeur on pourrait immaginer le scenario suivant:
L'homme est bien le resultat de l'evolution et trouve bien ses ancetres dans le regne animal. Puis au cours de son evolution il atteint un niveau de perfection telle que Dieu, qui monitore tout ca du haut de son nuage, finalement decide "Ok il est bon, assez mur, assez humain, assez etc, etc pour recevoir une ame" et Bingo dans un grand tour de passe passe divin tous les homo sapiens sapiens se trouvent soudain porteur du badge d'etre humain a destinee divine.
Malheureusment ca ne correspond pas a la doctrine, car ca implique necessairement le polygenisme.
Ou bien, dans tous le fatras d'homides, Dieu choisisse un couple, un peu plus evolue que les autres, et decide de leur donner un coup de pouce en ajoutant quelques genes "speciaux" dans leur ADN. Alors ce couple se sentant tout a coup superieur au reste de leur semblables, sentent leur cou enfler.......
Le "dessein intelligent" et tous ces machins, je m'en contrefous. Je ne vois pas en quoi le "dessein intelligent" est contradictoire de l'évolution. Darwin parle du hasard, très bien, disons alors que le hasard fait bien les choses et que c'est un dessein intelligent... la science ne répond pas à la question "pourquoi" mais à la question "comment". Si elle prétend faire autre chose, elle se plante. De même si l'Eglise prétend affirmer des théories scientifiques, cela ne leur donne pas plus de poids.
Tout dans ton discours demontre le contraire.
Il t'es impossible de te contrefoutre sans aller a l'encontre de la doctrine officielle. Implicitement tu es dans l'obligation de prendre position. Le dessein imntelligent est bien la doctrine officielle
Je te suggere ensuite d'aller faire un tour chez les gens qui savent de quoi ils parlent.
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/ ... ormal.html
La foi, entorse au scepticisme
Créationnistes et néo-theilhardiens aspirent soit à une réintroduction de la foi dans la démarche scientifique, soit une mise en compatibilité forcée des résultats de la science avec leurs dogmes, réalisant ainsi une "nouvelle alliance" entre science et spiritualité. La foi peut-elles s’intégrer dans une démarche scientifique ? Dans le Petit Robert, on trouve : "foi : le fait de croire à un principe par une adhésion profonde de l’esprit et du coœur qui emporte la certitude". On comprend tout de suite que lorsqu’on en est au stade de la foi, il n’y a plus besoin d’expérience scientifique. Lorsque l’on porte une oreille scientifique aux discours mystiques, la foi peut être soit source d’hypothèses à tester, soit elle-même moyen d’investigation.
Dans le premier cas, la foi est corruptrice puisque cette "certitude" ne tolère le test de l’expérience scientifique que s'il la conforte. La foi et l’idéologie jouent d’ailleurs le même rôle corrupteur à l’égard de la science, décrit dans «La pensée hiérarchique et l’évolution» par Patrick Tort (Aubier, 1983) et si bien illustré par S. J. Gould dans son célèbre ouvrage «La malmesure de l’Homme» (réédité au livre de Poche). Alors les expériences sont refusées sur le seul motif du résultat qu’elles donnent, ou bien sont truquées. Gould montre qu’un procédé courant est le tri conscient ou inconscient dans la collecte des «faits» ou des données. En revanche, l’expérimentateur scientifique se prépare à accepter n’importe quel résultat pourvu que sa mise en place soit rigoureuse.
Dans le second cas, c’est-à-dire lorsqu’elle se propose d’être intégrée à la méthode scientifique, la foi rend l’expérience non testable.
Pourquoi ? Parce que la foi est fille de l’endoctrinement ou de la révélation. Pour être outil de la science, elle nécessiterait que tous les expérimentateurs potentiels aient subi le même itinéraire mystique personnel avant même d’avoir commencé l’expérience, pour que celle-ci puisse être reproduite. Ce qui est déjà perdu d’avance : tous les hommes de ce monde ne se réclament pas de la même foi, loin de là. Et si cela était possible, cela annulerait finalement la nécessité d’une réitération de l’expérience.
Il manque à la spiritualité et à la foi deux propriétés essentielles pour prétendre être source ou outil de science : structuration et universalité de leur contenu. L’universalité de la science, elle, tient à l’universalité des réalités matérielles de ce monde et à celle de la logique.
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/ ... ormal.html
La science ne reponds jamais au "pourquoi", mais l'Eglise a etablis un "pourquoi" qui limite les "comment" a des alternatives tres etroites.
Et ca c'est une erreur impardonable car cela enleve des pans entiers a sa credibilite dans d'autre domaines.