Il en est moins de se regarder et de se juger comme l'on juge les autres car en jugeant, on se juge soi même.
Le regardez pas l'écharde dans l'oeil de votre voisin, mais de la poutre par laquelle vous regardez les autres.
Tous, ici et ailleurs, se sont fait mentir. Alors, le ressentant ainsi, on se donne ce droit de mentir à notre tour.
Le pire est qu'on sait, au fond de nous même, qu'on s'est fait mentir; Pourtant, on défend ce mensonge comme quoi, on a honte de s'être fait berné et si grandement déployé. N'avons nous pas assez de force en nous pour nous regardez en face de soi même ? Ne pouvons pas dès lors ce sentiment effroyable de ce que nous sommes ?
Sachant que nous serions jugés par nos pairs, et que nous avons cette peur, qui est entièrement contrôlé par ces pairs, de nous retrouver seul en nous même ?
Cette solitude, pourtant bien documenté dans nos livres et en qui plusieurs atteste sa véracité de se retrouver enfin seul en soi à se pardonner et à découvrir enfin la vraie vie ne devrait elle pas être plutôt recherché au lieux d'avoir cette peur de se retrouver seul en nous et avec le créateur ?
Nous, humain, nous nous trouvons tellement de raisons à ne pas nous regardez en soi et de prendre conscience que nous faillons à chaque instant, se jugeant les uns les autres au lieu de nous faire juge sur nous seulement.
Il n'est pas dit que, quand on voit la faille dans l'autre que cela veut aussi dire qu'elle se miroite de nous même ?
Celui qui en prend conscience saura ce qu'est de retrouver sa propre liberté en soi et se libérer de ce monde.
Ne vous demandez pas ce que vous pourriez faire pour vous pardonner ou même ce que vous pourriez dire afin d'apaiser votre souffrance en vous persuadant que de faire comprendre à L'autre quelque chose, vous rendra alors moins coupable de ce qui vous a animé du mensonge que vous êtes prisonnier.
La seule façon de vous en libérer, est de vous regarder en face et de vous en pardonner votre innocence car c'est dans cette innocence que vous retrouverez votre liberté.
Si vous voyez une blessure en l'autre, ne l'exploitez pas, mettes lui un baume, un pensement. Aidez le au lieux de vouloir l'endoctriner et ainsi vous complaire de ce que vous cachez en vous, vos mensonges...
Je suis, moi aussi, dans le cycle constant de me retrouver en moi et de vouloir savoir où je faille.
Je repasserai, pour en dire d'avantage. Mais prenez ce temps, afin de vous regarder au lieux de vouloir vous faire devoir de corriger les autres avant même se vous savoir à corriger et de vous devoir vous pardonner.
Ainsi, dans votre nudité, devant celui qui voit au delà de nos carapaces, vous vous sentirez enfin prêt à demander le pardon qui nous a mené jusqu'ici.
Bien à vous, dragon blanc
