ronronladouceur a écrit : ↑20 avr.24, 04:41
Je l'avais déduit de ce que tu as écrit : ''Ce qui est bizarre, c'est que tu saches comment Dieu s'y prend pour ressusciter un individu sans que son âme ne soit immortelle et avec un corps humain qui a disparu complètement depuis 2000 ans''.
Je ne dis pas que je sais, je dis que personne ne sait comment Dieu a prévu d'agir pour être affirmatif comme l'est Homère.
Tout ce que l'on sait, c'est ce qu'il ne fera pas et si tu as lu mes arguments, tu sais que l'immortalité de l'âme n'est pas la solution puisque Paul, inspiré, l'a exclue.
Certains comme toi ou Homère, avancent une impossibilité si rien ne survit. Je vous démontre que des solutions existent, non pas que j'y crois, la question n'est pas là, mais pour vous démontrer qu'il n'y a aucune impasse si l'âme est mortelle.
Nous, humains, ignorons 99% du processus de la résurrection, quelle crédibilité avons nous pour être aussi affirmatif quand nous disons que sans l'âme immortelle ce serait impossible ?
Qu'est ce ce qui fait ce que nous sommes, tu le sais toi ? Qu'est ce qui constitue notre personnalité, notre moi intérieur, tu peux l'expliquer ? Tu crois que c'est notre corps ?
Si Dieu recrée notre corps à la résurrection, la question sera strictement la même, il ne fera que créer un clone dans ce cas là aussi.
Car la pensée n'est pas affaire de corps, et recréer un corps, même strictement le même, si la pensée est morte, ne produira qu'une copie avec quelqu'un qui croira être nous, mais qui sera un clone.
Seulement, la solution n'est pas l'âme immortelle car si tu l'adoptes, Paul, qui était inspiré par Dieu, se retournera dans sa tombe.
Il y a un indice dans la bible : le fait qu'elle dise des centaines de fois que la mort est comme un sommeil. Si tu y ajoutes que l'âme est mortelle et qu'à la mort périssent les pensées comme le dit l'Ecclésiaste, sous inspiration, tu comprends que ce sommeil est bien plus qu'un gros "dodo".
Ecclésiaste 3.
- car il y a une fin pour les humains et une fin pour les animaux ; ils ont tous une fin identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre ; et ils ont tous un même esprit
Ecclésiaste 9.
- Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le de toutes tes forces, car il n’y a ni œuvre, ni projet, ni connaissance, ni sagesse dans la Tombe, (Schéol, Hadès ou enfer) où tu vas.
C'est un sommeil où tu ne vis pas, où tu ne penses pas au point où Paul a écrit que si la résurrection était impossible, ceux qui sont dans ce sommeil serait définitivement anéantis, que la seule vie que l'on pourrait espérer serait la présente et qu'au final, "mangeons et buvons" puisque sans résurrection, c'est tout le bonheur qui nous resterait.
Ce sommeil est donc une impasse si la résurrection n'a pas lieu, une impasse où les pensées ont disparu.
Un individu, dans ce sommeil, est donc bien mort et l'idée du sommeil est bien trouvée, elle répond même à l'argument dont nous parlons ici : c'est un sommeil si la résurrection a bien lieu, c'est l'anéantissement si elle n'a pas lieu, et ce qui fait la différence, c'est la décision de Dieu de ressusciter ou non.
Alors, c'est quoi ce sommeil ? On sait ce que
ce n'est pas et nous n'avons pas besoin de Platon, un philosophe grec, pour contredire
ce que nous savons.
Ce sommeil est donc le moyen utilisé par Dieu pour conserver ce qui sera utile à la résurrection, mais ce n'est pas une âme immortelle et ce n'est pas la vie.
Il nous manque une donnée du problème, mais cela doit il nous étonner au final ? C'est comment Dieu conserve, sans que cela soit vivant et conscient, ce qui le redeviendra s'il décide la résurrection et ce qui disparaîtra pour toujours si elle n'a pas lieu.
Nous, TJ, nous avons l'habitude de dire que Dieu garde tout cela dans sa mémoire. Il y a une vérité dans cette formule car nous croyons que tout ce qu'il faut pour ressusciter un individu s'y trouve, pas un souvenir simplement, mais bien plus.
Comme la bible n'en dit pas plus, nous n'allons pas plus loin. Seulement, ne pas tout savoir n'annule pas ce que nous savons et nous savons que ça ne passe pas par une âme immortelle sauf à traiter Dieu de menteur.
ronron a écrit :Ainsi dans cette compréhension que l'âme est d'essence divine (elle en émane) et qu'à ce titre elle est immortelle, à quoi bon le corps ressuscité avec ses besoins tels qu'on les connaît, etc., lors que l'essentiel subsiste?
Es tu conscient que tu nous parles de la philosophie de Platon ici et non pas de la pensée de Dieu dans la bible.
Lorsque Paul ne cite qu'une seule fois le mot "âme", dans un chapitre de plus de 50 versets dédiés exclusivement à la Résurrection, et qu'en plus il le fait pour citer Genèse 2:7 où, exactement comme les animaux, l'homme Adam est définit comme étant une âme vivante, et non pas comme recevant une âme, ne trouves tu pas que l'idée d'immortalité de cette âme est bien plus que contredite.
Lis bien la construction des versets 42 à 45, il s'agit d'une opposition entre le corps mortel et le corps spirituel comme dans un jeu de ping- pong, tantôt l'un, tantôt l'autre.
- Il en va de même pour la résurrection des morts.
Le corps est semé périssable ; il est ressuscité impérissable.
Il est semé déshonoré ; il est ressuscité glorifié.
Il est semé faible ; il est ressuscité puissant.
Il est semé corps physique ; il est ressuscité corps spirituel.
S’il y a un corps physique, il y a aussi un corps spirituel.
Il est écrit : « Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. » Le dernier Adam est devenu un esprit donnant la vie.
En rouge, ce qui concerne le corps physique, en bleu, ce qui concerne le corps d'un esprit.
Tu saisis ce mouvement de comparaison, tantôt l'un, en rouge, tantôt l'autre, en bleu, tantôt le corps physique, tantôt le corps spirituel.
Et où se situe la phrase de Paul qui reprend Genèse 2:7 ? Dans la description du corps physique ou dans celle du corps spirituel ?
Ainsi Paul nous explique que l'homme Adam était une âme et que cette âme était périssable (et donc mortelle), déshonorée, faible et physique ( et donc matérielle ). Note le besoin de Paul d'écrire qu'Adam était une âme vivante, magnifique pléonasme si elle était immortelle.
D'ailleurs, lis les versets suivants et tu verras que cette comparaison, tantôt l'un, tantôt l'autre, se poursuit jusqu'au verset 49 pour finir par cette conclusion : : l
a chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu
J'insiste, une seul fois le mot "âme" dans un chapitre où, si elle était le vecteur immortel de la résurrection, nous devrions le retrouver des dizaines de fois, et en plus, la seule fois où Paul le cite, c'est pour désigner l'âme comme périssable et donc mortelle.
Voir le dossier.
[ La résurrection: étude biblique et historique ]