Faut croire que je chauffe à une autre essence...J'm'interroge a écrit : ↑19 avr.24, 06:33 Je ne trouve pas. Ce terme est surtout trompeur si l'on parle de mots qui "pointeraient" quelque chose de réel quand ces mots ne réfèrent en réalité à rien qui ne soit des vécus et quand ils se rattachent au mieux à des concepts.
Et tu n'y vois que du feu.
Mon écoute des diverses vidéos est assez lointaine et je ne me rappelle pas au juste des termes utilisés... Il me reste tout de même une impression de similarité et de singularité... Un thème général respecté et chaque témoin y allant de sa spécificité...Mais si c'est indescriptible de la manière que j'ai présentée, si les propos sont généraux, tu peux être sûr qu'ils ne référent pas à des vécus, mais qu'il s'agit bien d'abstractions langagières.
D'accord...Mais pour te répondre, gzzz ne décrit justement pas ce qu'il dit être ses vécus de la manière que j'ai exposée, il en dit toujours des généralités. Ce ne sont pas des descriptions.
Faudra peut-être lui demander si une description est possible. Le ressenti peut-il à ce niveau se traduire en mots? C'est toujours la question que je me pose... Je considérerais aussi a possibilité d'un niveau ''au-delà de tout niveau''...
Comme si le vécu parlait de lui-même dans un silence se profilant entre les mots. Désolé de l'envol...Quant aux dits "éveillés", comme je l'avais expliqué * juste avant le passage que tu cites ici, s'ils disent ne pas trouver les mots, ce peut être pour deux excellentes raisons :
- C'est soit parce que comme je l'ai écrit : parler de vécus ce n'est pas les dire.
- Soit c'est parce qu'il est difficile en effet de trouver les mots, dans le sens que nous ne sommes pas habitués à cet exercice, et parce que les mots manquent pour les décrire avec richesse.
>>>>>> Il est en effet impossible de dire un vécu quel qu'il soit, et les descriptions que l'on en fait sont fort pauvres.
Le vécu de ces éveillés serait le mal de ventre de votre analogie... Ce qu'on peut en dire, même s'il est personnel, est le générique ''mal de ventre''... Cela parle de soi...* Note : J'avais écrit :
"Il y a donc - 1) le mal de ventre qui est le vécu et qui est une réalité subjective, et - 2) le mal de ventre qui est une vérité subjective en ce sens qu'elle réfère directement à ce vécu. Il y a les vécus, et ce qu'on dit des vécus en se référant à eux."
Pourtant le vocabulaire choisi parle de savoir, distingué clairement de croyance. Mais la preuve est pour soi-même, j'en conviens, comme c'est le cas pour d'autres croyances... Alors il pourrait bien s'agir aussi de croyance...Je suis certain que vous êtes dans ce cas, vu que lorsque vous dites parler de vécus, vous énoncez le plus souvent des propos généraux, lesquels sont forcément par essence des jugements ou des conclusions de raisonnements intellectuels, et non des vécus, ni même des références à des vécus. Et s'ils sont faux, ce qui est le cas selon moi, ce sont des croyances, ni plus ni moins. Vous en êtes peut-être pas du tout conscients mais c'est très facile pour moi d'identifier de tels propos.
Vous êtes au clair par rapport à l'interprétation, la compréhension de l'expérience, etc. Mais c'est un autre problème que le vécu lui-même...Concernant ce a quoi tu réfères, il ne s'agit pas d'un vécu, c'est sûr, ni par conséquent de quoi que ce soit qui serait une expérience.
Et j'en conclus que ma compréhension de ce dont on parle ici est bien plus claire que celle dont vous témoignez malgré vous.
Je parlerais donc à cet endroit de degrés de profondeurs de discernement introspectives différents.
Je crois qu'il se vit quelque chose, quoi que cela puisse être...Concernant ce a quoi tu réfères, il ne s'agit pas d'un vécu, c'est sûr, ni par conséquent de quoi que ce soit qui serait une expérience.
Pour ma part, je ne suis sûr de rien... Mais je penche pour le bénéfice du doute...C'est une conclusion et elle est vraie, celle qu'il s'agit bien dans ce cas non de vécus, mais au mieux de conclusions tirées de certains vécus, conclusions qui sont du fait de ceux qui les tirent, et qui sont en tant que telles discutables, car par essence vraies ou fausses comme je l'ai dit.
Peut-être ai-je compris dans une certaine mesure, mais je considère aussi l'autre côté des choses. Vous vous situez dans une compréhension, une conclusion qui vous appartiennent, mais qui ne considèrent pas la possibilité que l'enjeu revient à décrire ce qui se passe, si tant est que la chose soit possible...Encore une fois, je constate que tu n'as pas compris mon propos.
(J'ai mis en gras.)Je ne doute en rien des vécus de gzzz, ceux qui sont réellement les siens et pas forcément ceux qu'il croit, en revanche je remets sérieusement en question les conclusions qu'il en tire.
On aura au moins réglé une partie du problème : il y a bien vécu... La question du vocabulaire est réglée (au moins en partie?) et selon une certaine perspective.
Reste le vécu...
Ce qui explique ceci, c'est que ce n'est pas un vécu ordinaire et quel autre choix que de faire appel au vocabulaire de la transcendance (qui dépasse tout) pour le dire (entre autres)?Justement, c'est ce que je fais, et non toi ou gzzz, mais plus gzzz que toi, je dois le reconnaitre, quand il les confond avec des choses qu'il en conclut et prétend les vivre.
C'est effectivement la contradiction que depuis un moment je ne cesse de souligner... S'agit-il simplement d'une impression?Toi qui sembles boire ses paroles ronron, je vais te demander quelque chose : quels seraient selon toi les vécus de gzzz qui confirmeraient que comme il le prétend : il ne serait pas une personne. Ou formulée autrement : quels seraient ses vécus d'être une non personne ?:
En somme, c'est drôlement embrouillé...