J'm'interroge a écrit : ↑04 mai24, 11:11
Je sais ce que je suis réellement
gzabirji a écrit : ↑04 mai24, 19:10Non, car tu crois être une "personne" séparée d'autres "personnes" et du monde qui t'entoure. Tu crois pouvoir prendre des décisions de façon libre et autonome, et ainsi échapper au principe universel de causalité.
Tu ignores donc totalement Ce que Tu Es réellement, et tu l'ignoreras aussi longtemps que tu chercheras à le comprendre avec ton petit mental étriqué d'être humain.
Je te remercie pour ce petit texte qui illustre extrêmement bien ton
incompréhension totale de ce qu'est l'Eveil, ainsi l'inconséquence logique qui caractérise l'ensemble de tes propos.
Je vais le reprendre pour toi, le décortiquer et t'expliquer point par point quelles sont tes méprises :
gzabirji a écrit : ↑04 mai24, 19:10Non, car tu crois être une "personne" séparée d'autres "personnes" et du monde qui t'entoure.
Je croirais selon toi être une "personne" ?
C'est on ne peut plus Faux !
- Je ne crois pas être une personne, je sais être un esprit, autrement dit : l'intelligence qui me caractérise en propre.
- Je ne suis pas une personne si par "une personne" tu entends un corps que je serais. Pas du tout, mais je dispose bien de ce corps qui est propre à moi, l'esprit que je suis.
- Je ne suis pas une personne si par "une personne" tu entends une idée ou une représentation mentale, ou un ensemble d'idées ou de représentations mentales que je me ferais de moi. Pas du tout, mais je dispose bien d'idées ou de représentations mentales qui sont propres à moi et que je me fais de moi, l'esprit que je suis. Encore que.. Je n'en ai presque plus à vrai dire. En précisant que les idées ou représentations mentales à mon sujet ne sont pas toutes celles que je me fais de moi, et que nombre d'entres elles sont générées automatiquement par mon cerveau et/ou issues de mon conditionnement social et culturel.
- Je ne suis pas une personne si par "une personne" tu entends une compréhension ou une théorie que j'aurais de moi. Pas du tout, mais en tant que l'esprit que je suis, je dispose bien d'une compréhension de ce que je suis et même de plusieurs théories à ce sujet.
- Je suis par contre une "personne", en ce que j'ai développé en tant qu'esprit une "personnalité", au autrement dit : un "caractère" qui m'est propre.
Je croirais être une personne séparée d'autres "personnes" et du monde qui t'entoure ?
C'est on ne peut plus Faux !
Je ne me considère aucunement séparé des autres personnes, ni "du monde qui m'entoure". Pas du tout !
Toi aussi tu confonds "distinguer" et "dissocier" *. Je ne dissocie rien.
Je me sais ne pas être toi ni rien d'autre que ce que je suis, en l'occurrence un esprit, autrement dit : l'intelligence qui me caractérise en propre.
*
Note : Distinguer, ce n'est pas dissocier.
Exemples :
- Je distingue l'oeil, l'organe sensoriel de la vue, et la vue elle-même. L'oeil en lui-même n'étant pas la vue en elle-même. Ceci dit, en distinguant les deux, je ne les dissocie pas pour autant, sachant bien que la vue est en lien avec l'oeil, et que pour ce qui me concerne, les deux sont indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas l'un et l'autre, mais je ne les réduis pas l'un à l'autre.
- Je distingue la pensée en ce qu'elle est un ensemble de représentations mentales, de la pensée en ce quelle est la faculté de générer des représentations mentales. Je distingue les deux sans pour autant les dissocier, les deux étant indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas l'une et l'autre, mais je ne les réduis pas l'une à l'autre.
- Je distingue entre moi, toi, les autres et le "monde qui nous entoure", car je ne suis pas toi, tu n'es pas moi, et qu'aucun de nous deux, ni à nous deux, ne sommes le "monde qui nous entoure", sans pour autant dissocier rien de tout cela. Moi, toi, nous et le "monde qui nous entoure" étant indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas les uns et les autres, mais je ne les réduis pas les uns aux autres.
gzabirji a écrit : ↑04 mai24, 19:10Tu crois pouvoir prendre des décisions de façon libre et autonome, et ainsi échapper au principe universel de causalité.
Je croirais selon toi prendre des décisions de façon libre et autonome, et ainsi échapper au principe universel de causalité ?
C'est on ne peut plus Faux !
Déjà, contrairement à ce que tu prétends, je ne crois pas que prendre des décisions de façon libre serait lié à une "autonomie" comme toi tu l'entend, une "autonomie" qui serait absolue et totalement inconditionnée.
Je ne crois pas du tout cela. Pour moi, une telle "autonomie" n'existe tout bonnement pas.
Ce qui ne signifie pas que nous ne jouissons pas d'une certaine autonomie relative, comprends-le bien !
Prendre des décisions libres c'est donc pour moi simplement prendre des décisions. Pourquoi ? Eh bien parce que -1) c'est spontané, et - 2) c'est chacun de nous, qui par notre faculté de délibérer et de décider, prenons nos décisions, nous-mêmes et rien ni personne d'autre à notre place.
Ensuite, contrairement à ce que tu prétends également, prendre des décisions libres ne signifie en rien échapper au principe universel de causalité ou à tout déterminisme ou conditionnement. C'est complètement faux.
Tout est déterminé, tout est conditionné, et il n'y a rien qui ne le soit pas, y compris nos libres décisions.
Toi comme beaucoup d'autres ne le comprenez pas, parce que vous ne considérez que des déterminismes ou des conditions extérieurs, omettant ainsi de considérer les déterminismes ou les conditions internes.
Je vais t'expliquer en prenant un exemple simple, celui d'un coquelicot dans un champ. Toi comme beaucoup d'autres considérez que le coquelicot est entièrement déterminé, conditionné, de l'extérieur. Autrement dit : vous considérez que son existence en elle-même
se réduit à des facteurs externes uniquement, et non qu'elle est
simplement liée ou conditionnée à des facteurs externes. Ainsi vous ne considérez pas le coquelicot lui-même, lequel a ses propres déterminismes ou conditions internes. Vous considérez qu'il est entièrement déterminé ou conditionné de l'extérieur, alors que non. Ses déterminismes ou ses conditions internes font qu'il est lui aussi déterminant et conditionnant pour le reste, pour les papillons, pour l'agriculteur, pour un photographe, pour une goute de pluie qui tombera sur le nez d'un enfant et qui le fera sourire, etc...
Toute chose déterminant ou conditionnant aussi tout le reste. L'omettant, vous déniez aussi la liberté dont nous jouissons en tant qu'esprits.
gzabirji a écrit : ↑04 mai24, 19:10
Tu ignores donc totalement Ce que Tu Es réellement, et tu l'ignoreras aussi longtemps que tu chercheras à le comprendre avec ton petit mental étriqué d'être humain.
Que d'erreurs encore en si peu de mots !
C'est un exploit gzzz, je t'en félicite !
Je n'ignore en rien ce que je suis, et je ne crois pas être ce que je ne suis pas.
L'usage de majuscules est ici ridicule.
Je ne prétends pas comprendre ce que je ne comprends pas.
Je ne prétends pas comprendre ce qui échappe à toute compréhension.
Je ne dis rien de contradictoire, contrairement à d'autres ici présents..
Je ne prétends pas être ce que je ne suis pas. Exemple je ne prétends pas être "le Tout", ni "Dieu", ni une "Conscience" avec un "C" majuscule qui n'existe que dans le discours qui est le tiens et d'autres personnes qui partagent le même système mémétique de croyances.
Je ne confonds rien de ce que tu confonds.
Je ne tire pas de conclusions illogiques.
Je comprends la différence entre un vécu et le fait d'avoir des vécus.
Je ne prends aucun vécu pour quelque chose de permanent.
Je n'ignore en rien que ce que je comprends n'est que ce que je comprends.
Je ne cherche pas à comprendre ce qui est de l'ordre de l'incompréhensible.
Je sais que je ne suis pas les perceptions ou les affects qui sont les miens, ni les représentations mentales que je me ferais de moi ou d'autre chose, et d'ailleurs ne ne cherche pas du tout à me représenter ce que je suis, sachant parfaitement que c'est impossible, et enfin je sais ne pas être ce que je comprends.
Par contre, je sais que je suis précisément l'intelligence dotée de compréhensions et qui dispose de tout ce dont je viens de faire l'énumération.
Et je ne fais mienne aucune théorie incohérente, ni miens aucun systèmes de croyances que je n'ai pas vérifié et validé de fond en comble.
En outre, "le mental" comme tu dis, étriqué ou non, ça ne veut rien dire.
Mes compréhensions passent souvent par des représentations mentales, mais ces dernières en tant que telles ce ne sont pas des compréhensions. Ce ne sont que des supports de compréhensions et de raisonnements parfois. Comme l'usage des signes de la logique formelle sont des supports aux raisonnements que l'on opère par leur moyens.
Quand une compréhension passe par des représentations mentales, il n'en demeure pas moins qu'en elle-même cette compréhension n'est pas réductible à ces dernières.
Et comme dit plus haut, je le remets ici :
Je distingue la pensée en ce qu'elle est un ensemble de représentations mentales, de la pensée en ce quelle est la faculté de générer des représentations mentales. Je distingue les deux sans pour autant les dissocier, les deux étant indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas l'une et l'autre, mais je ne les réduis pas l'une à l'autre.
Je distingue entre moi, toi, les autres et le "monde qui nous entoure", car je ne suis pas toi, tu n'es pas moi, et qu'aucun de nous deux, ni à nous deux, ne sommes le "monde qui nous entoure", sans pour autant dissocier rien de tout cela. Moi, toi, nous et le "monde qui nous entoure" étant indissociables. De plus, en les distinguant ainsi, non seulement je ne confonds pas les uns et les autres, mais je ne les réduis pas les uns aux autres.
(Encore une fois : Distinguer ce n'est pas dissocier.)
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La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !