Dans ce fil, je vais essayer de vous dérouler, étape par étape, l'ensemble du projet de Dieu au fur et à mesure qu'il va le révéler d'Adam à la fin des 1000 ans.
Je ne vais pas entrer dans les détails, qui prendraient beaucoup de temps, mais vous montrer à la fois les principes de l'action de Dieu et la façon dont il a organisé, planifié et dirigé les évènements pour qu'au final ce soit son projet initial qui se réalise.
L'histoire commence à la création de l'homme et de la femme et à la mission que Dieu leur donne.
- Genèse 1:27: Et Dieu se mit à créer l’être humain à son image ; à l’image de Dieu il le créa. Il les créa homme et femme.28 Après cela, Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et devenez nombreux ; remplissez la terre et soumettez-la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, les animaux ailés du ciel et tous les animaux qui se déplacent sur la terre. »
L'homme se voit donc confier la gestion de la terre, il doit la remplir et la soumettre. Il n'est nullement question ici de faire de la terre une étape pour une vie ailleurs.
Notez aussi l'expression "soumettez la terre" qui est dès le départ une utilisation du mot "terre" pour désigner la vie qui s'y trouve puisque, évidemment, une vraie planète ne se soumet pas.
Par contre, il n'est absolument pas question que l'homme se dirige seul et décide seul de ce qui est bien ou mal. Ce principe sera rappelé souvent dans la bible notamment en Jérémie 10:23.
- Ô Jéhovah, je sais bien que l’homme ne peut pas trouver son chemin tout seul. Ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger ses pas.
Ce principe est à la base de tout ce qui va arriver ensuite car l'histoire de l'homme va consister à contester cette vérité fondamentale et à vouloir n'en faire qu'à sa tête jusqu'à l'ultime et définitive catastrophe.
Dieu, dès le départ, puisqu'il est le Créateur, connait les limites de l'homme qui n'a pas été conçu, à tout niveau, pour se diriger de façon autonome. Dieu décide de lui expliquer par un exemple cette vérité et pour la première fois depuis sa création, il va lui poser un interdit.
Le premier homme découvre cette notion pour la première fois lorsque Dieu lui dit en Genèse 2:16:
- Et Jéhovah Dieu donna cet ordre à l’homme : « Tu peux manger des fruits de tous les arbres du jardin — autant que tu veux —,17 mais tu ne dois pas manger de fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. »
Chacun comprend qu'au final la nature du fruit n'entrait pas dans la démonstration, mais que la leçon consistait à comprendre, puis à accepter, que l'immense liberté laissée aux humains, tous les fruits sauf un, ne l'autorisait pas pour autant à décider par lui-même ce qui était bien ou mal, sans en référer à son Père, son Créateur.
Était il au dessus des forces d'un humain comme Adam d'admettre et d'accepter comme nécessaire et bénéfique cette notion de dépendance à son Créateur ? Nous le verrons, par sa vie et par sa mort, Jésus démontrera qu'un homme pourtant détenteur d'un grand savoir, choisira l'obéissance absolue à son Père également dans des conditions autrement plus douloureuses.
Il est important à ce stade de comprendre ce que Dieu met dans la balance lorsqu'il interdit au 1er homme de consommer un fruit.
Dieu lui dit :
Car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr.
- Or, Adam ne meurt pas physiquement ce jour là puisqu'il vivra longtemps encore. Et pourtant Dieu n'a pas menti, ce jour là Adam est mort ou, plus exactement, sa condamnation à mort a été prononcée définitivement à ce moment là, et pour Dieu, il était dorénavant mort.
Notez qu'au final Adam meurt de vieillesse. Tout simplement. Aucune allusion à un enfer de feu, à une âme qui survivrait, la menace est limpide : si tu manges, tu meurs ! Point final.
La punition est donc de mourir, tout simplement, que ce soit par accident, à cause de la maladie ou finalement de vieillesse. Je vous laisse imaginer ce qui se serait passé si Adam avait obéi.
Nous entrevoyons l'idée qu'Adam aurait pu vivre éternellement sur la terre
Que va décider Dieu ? Pour Adam, c'est fini, mais ses enfants et toute l'humanité n'ont pas péché avec la même gravité qu'Adam qui n'avait aucune excuse.
Dieu réagit immédiatement et prononce une promesse. Genèse 3:15.
- Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon
Dieu décide donc d'agir pour la descendance des humains et introduit l'idée qu'une postérité, visiblement bénie par Dieu, viendra régler définitivement la question soulevée en tuant l'individu qui se cachait derrière le serpent, se faisant au passage blesser au talon dans ce projet.
C'est la première prophétie messianique et il est remarquable de constater que la Révélation (12:17) apporte l'explication finale 1600 années après la rédaction de la Genèse.
Quelle est donc la situation au moment où Dieu annonce qu'il a un plan ?
- 1) La terre a été créée pour que l'homme y vive et s'en occupe.
2) Mais l'homme y a perdu la vie éternelle, son corps est devenu mortel et la vieillesse l'attend finalement.
3) Dieu n'a renoncé à rien.
Son plan va donc devoir rétablir les choses telles que prévues à l'origine, l'homme va avoir une seconde chance et un Messie va recevoir la mission de tout corriger.
Dieu a aussi l'intention de démontrer que la rébellion d'Adam a été une erreur, que l'homme ne peut se diriger tout seul et que s'il s'entête, son monde ira à la catastrophe.
C'est là qu'il faut de la subtilité pour comprendre ce qui est en jeu depuis Adam.
L'homme a revendiqué le droit de se diriger seul en prétendant qu'il était tout aussi capable que Dieu de déterminer ce qui était bien pour les besoins de sa mission: vivre sur terre et la soumettre.
L'homme va donc tenter cette hypothèse, il va essayer de construire le paradis sur terre que Dieu voulait pour lui, mais sans Dieu. Ce seront donc les lois des hommes qui s'appliqueront, l'objectif étant de faire aussi bien voir mieux que ce que Dieu avait prévu.
Il n'est pas question de mener l'humanité à la catastrophe, l'homme veut réellement faire aussi bien que Dieu et la patience de Dieu va agir pour que la démonstration soit sans appel.
Mais attention, Dieu souhaite que la démonstration aille jusqu'au bout, qu'il soit définitivement établi que la domination de l'homme sans l'obéissance à Dieu est un échec définitif. Cette expérience ne devra s'arrêter qu'au moment où le monde des humains, tel qu'ils l'auront construit, sera non pas au bord du gouffre, mais en train d'y tomber.
Il n'y a que cette solution là pour que personne ne vienne plus argumenter que les humains auraient pu trouver une énième solution.
Cela explique la raison pour laquelle la bible explique que le Messie choisi pour rattraper les choses interviendra dans le chaos sur la terre, mais surtout dans un chaos créé par les humains. Un peu comme un papa qui rattrape in extrémis son enfant qui vient de passer par dessus le balcon et qui va, sans l'ombre d'un doute se tuer si son père n'était pas là pour arrêter ce drame.
Voilà pour la partie qui concerne les humains qui ne font pas confiance en Dieu. Dieu les laisse faire et n'intervient pas, ou seulement lorsque ce monde d'humain tente de saboter le contre projet de Dieu, sinon, Dieu observe ces humains seulement.
Mais de son côté, Dieu doit faire la démonstration que c'est lui qui a raison, que c'est son projet à lui qui réussira à créer le paradis sur la terre pour des humains qui ne commettront pas l'erreur d'Adam.
La subtilité est là précisément. Dieu doit construire un contre projet qui doit proposer un monde qui inclura des humains, sur la terre évidemment, sous ses lois à lui, et pour démontrer qu'au final c'est bien une humanité heureuse et épanouie qui aura réussi ce que le monde des hommes sans Dieu aura échoué à construire.
Monde des humains sans Dieu contre monde des humains avec Dieu. Lequel réussira.
Voyons maintenant comment Dieu va préparer son projet en même temps que les hommes sans Dieu vont mener à bien le leur.
Dieu a d'abord besoin d'un Messie, un élu qui devra correspondre en tout point à l'homme qu'était Adam, mais avant de pécher. Or, aucun humain ne pouvait correspondre puisque tous ont hérité de la condamnation à mort à cause du péché que leur a transmis Adam.
Dieu doit donc trouver un personnage qui sera à la fois humain et sans péché. Il décide donc de demander à sa première créature, son fils premier-né, qu'il nommera Jésus, de naitre humain et de devenir le Messie promis pour mener à bien le projet divin de rétablissement des choses.
Dieu a prévu un royaume. Quoi de plus logique puisque le projet humain a choisi la même forme: ce sont bien un ensemble de nations ou "royaumes" que les humains ont bâtis pour diriger le monde, Dieu va en faire autant à la différence près que son royaume sera unique et soumis à un seul Messie.
Mais avant toute chose il faut répondre à une première question: un homme parfait, sans péché, est il capable de rester attaché à Dieu, de lui obéir, de l'aimer jusqu'à la mort ? S'il s'avérait que c'est impossible, que l'homme ne peut y parvenir, que sa conception ne lui permettait pas une vraie fidélité à Dieu quoiqu'il arrive, alors il serait établi que ce que réclamait Dieu à Adam était "mission impossible".
Dans cette hypothèse, Adam aurait été innocent de sa faute puisque, de par sa conception, il ne pouvait pas donner satisfaction à Dieu.
Le livre complet de Job a développé cette indispensable mise au point. Même si Job n'a pas été parfait dans sa réaction face au malheur, son attitude et sa fidélité ont permis de comprendre que le Messie annoncé par Dieu, aurait à régler parfaitement et définitivement cette question.
Et c'est ce qu'a fait Jésus : sa mort et sa parfaite fidélité jusqu'au bout ont permis de dégager la vérité suivante : tous les humains qui le souhaiteront, en se réclamant de Jésus, pourront être pardonnés de leurs fautes et retrouver la perfection que connaissait Adam avant qu'il ne décide de pécher. Et ainsi Dieu pourra leur proposer la même chose qu'à Adam, à savoir :
« Soyez féconds et devenez nombreux ; remplissez la terre et soumettez-la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, les animaux ailés du ciel et tous les animaux qui se déplacent sur la terre. »
Un juste retour des choses.
Cependant, même en démontrant que les hommes peuvent être rachetés, la question soulevée en Eden ne serait pas pour autant réglée.
Il reste à démontrer que la solution de l'obéissance à Dieu rendra les humains plus heureux que le monde des humains sans Dieu.
Il faut donc construire un royaume, ou une nation, qui sera dirigée par le Messie et dont les membres seront des humains dont la mission sera de gouverner la terre en appliquant uniquement les lois de Dieu. C'est le contre projet de Dieu.
L'erreur de beaucoup de religions a été de confondre le projet de son objectif.
L'objectif est de sauver tous les humains si possible, quite à les ressusciter presque tous. Mais le "royaume" ou la "nation choisie" n'est pas l'humanité qui sera sauvée, mais le gouvernement qui la guidera en appliquant la loi de Dieu.
Nous arrivons maintenant à Abraham, le père de la nation Israelite que Dieu choisira comme un peuple à son service.
Dieu explique à Abraham la place qu'il occupe dans son projet en Génèse 28:14:
- Tes descendants deviendront vraiment aussi nombreux que les grains de poussière de la terre. Ils se répandront à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ; et vraiment, toutes les familles du sol seront bénies par ton intermédiaire et par l’intermédiaire de ta descendance
Les choses sont claires ici: toutes les familles du sol, et donc tous les humains sur la terre, seront bénis par l'intermédiaire du peuple qui sera issu d'Abraham.
Nous avons donc bien un peuple qui agit comme intermédiaire provoquant une bénédiction pour toutes les familles du sol.
La nation qui naîtra d'Abraham, l'Israel de Dieu, a donc une action qui n'est pas réclamée des autres familles du sol, lesquelles seront bénies sans pour autant recevoir une mission spéciale.
Dans l'absolue, la nation d'Israel aurait pu, légalement, constituer ce royaume de Dieu, lequel devait permettre la bénédiction des nations.
Cependant Dieu lui réclamait bien plus qu'un acte de naissance la reliant à Abraham. Longtemps on a cru que la filiation était génétique et liée à l'hérédité, mais au 1er siècle les chrétiens ont compris qu'Abraham était surtout le Père spirituel de tous ceux qui ont la foi.
La nation prophétisée à Abraham allait donc être constituée d'élus dont le choix serait fait sur la base de leur foi en Christ.
Au 1er siècle, la mue commence à avoir lieu, la nation juive perd sa priorité à devenir le peuple de Dieu, et certains d'entre ce peuple deviennent chrétiens grâce à leur foi en Jésus, rapidement rejoints par les non juifs qui manifestent cette même foi.
Résumons : Dieu a un problème à régler. Il doit faire la démonstration qu'une humanité qui lui obéit assurera son bonheur éternel.
Il a en face de lui un contre projet humain qui prétend faire aussi bien que Dieu, mais sans lui.
Les deux expériences vont se faire l'une après l'autre. D'abord l'expérience humaine, le temps n'entrant pas en ligne de compte, puis, une fois cette expérience arrivée à son extrême limite, Dieu a choisi une période de 1000 années qu'il juge suffisante pour réussir.
L'expérience humaine arrive petit à petit à son terme: rappelons que le résultat doit être sans équivoque, soit un paradis sur terre soit la destruction de la vie sur terre.
Le constat est sans appel: l'homme n'est pas équipé et créé pour se diriger lui-même. Il n'apprend pas de ses erreurs et depuis le début de cette expérience, une guerre a toujours succédé à une autre, mais en plus meurtrier. Quand des batailles se déroulaient en 24h avec des victimes uniquement militaires, les guerres sont devenues plus longues, puis beaucoup plus longues, avec des milliers, puis des centaines de milliers, puis des millions de victimes parmi les civils également. Et enfin, les armes sont passées du sabre et de la lance aux fusils Lebel pour atteindre aujourd'hui le stade de missiles et bientôt de missiles nucléaires.
Le prochain dérapage, initiée par un dictateur fou, et ce sera l'apocalypse.
Et même si par miracle, tous les dictateurs s'achetaient une conduite, notre planète et sa vie s'éteindraient à cause du réchauffement climatique et de ses conséquences : immigrations, catastrophes naturelles, inondations, révoltes climatiques, combats politiques autour de l'écologie, etc..
Ce n'est pas un hasard, si en Mat 24, Marc 13, Luc 21, mais aussi en Révélation, Jésus a prophétisé le chaos sur terre quand il serait contraint d'intervenir.
Car c'est bien pour sauver le monde que Jésus interviendra lors de sa parousie, pas pour le détruire et la raison en est toute simple : c'est son héritage (Héb 2:5), Dieu lui a offert la terre et l'humanité qu'elle y a accueillie depuis le début.
Ainsi, Jésus et le peuple de Dieu, les 144000, vont régner et gouverner la terre (Rév 5:9-10) pendant les 1000 années prophétisées par la Révélation. Leur but : réussir là où l'homme aura échoué et le résultat est qu'ils changeront tellement les conditions de vie sur la terre qu'on pourra la qualifier de "nouvelle terre".
Mais alors comment cela se passera t'il pour tous les humains morts depuis Adam ? La fameuse résurrection qui n'est pas seulement la récompense offerte à tous ceux qui ont participé depuis Adam au projet de Dieu, mais aussi le moyen offert par Dieu pour ramener à la vie sur terre tous les humains dont Dieu pense qu'ils pourraient aimer son projet final.
La résurrection est donc le moyen trouvé par Dieu pour offrir à tous les humains éligibles à cette faveur, la vie et le temps nécessaire pour faire leur choix : soit le projet humain qu'ils ont connu avant leur mort, soit le projet divin qu'ils vivront après leur résurrection.
L'immense avantage de cette procédure : si Dieu ne sauvait que les humains qui seront vivants au moment où il mettra en œuvre son projet, tous ceux qui auront vécu depuis Adam seraient perdus : comment voulez vous qu'ils aient pu constater la qualité du projet de Dieu sans jamais y avoir goûté.
Ressusciter tout le monde pour leur offrir de longues années de vie sous le royaume dirigé par Jésus est la seule solution pour que tous les humains, de tout temps, puissent se déterminer en conscience sur le meilleur des mondes qu'ils choisiront.
On comprend ainsi la joie de Paul quand il dira : actes 24:15:
Et j’ai cette espérance en Dieu, espérance dont ces hommes attendent eux aussi la réalisation, qu’il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes
Pourquoi les injustes ? Pour les justes on comprend immédiatement ! Mais pour les injustes Paul dit également qu'il avait cette espérance en Dieu. C'était donc une bonne nouvelle pour les injustes aussi !! Cette résurrection serait donc pour eux aussi une bonne nouvelle, et la seule bonne nouvelle qui puisse arriver à un injuste quand il ressuscite, c'est de ne pas rester injuste ensuite. Cela ne se conçoit que si les injustes peuvent, après leur résurrection, changer d'attitude.
Voilà qui change toute la donne.
- 1) La résurrection ouvre pour tous les humains une possibilité de rédemption puisque Dieu offre à chacun du temps et une vie sur terre sous l'administration du Messie assisté d'humains choisis par Dieu.
2) Jésus est d'abord venu pour rassembler ceux qui gouverneront la terre sous ses ordres pour en faire une "nation", un groupe, bien à part avec une mission spéciale.
3) Le jugement final ne se fera pas, pour les ressuscités, sur les péchés commis avant la période des 1000 ans, avant leur mort, mais sur ceux commis pendant et surtout à la fin des 1000 ans quand Satan, tentera une dernière fois ce qu'il avait réussi avec Adam. Le principe est que tout homme ne peut être jugé qu'en toute connaissance de cause, or juger un homme qui n'aura pas connu le projet de Dieu, que ce soit dans sa préparation ou dans sa réalisation, est profondément injuste.
- Attention à la précision suivante: ne seront ressuscités que les humains éligibles à cette disposition rendue possible par la mort de Jésus, mais dès lors où un humain aura péché contre l'esprit, le seul péché impardonnable, il ne pourra plus ressusciter. Le péché contre l'esprit est une rébellion contre Dieu, volontaire et assumée, qui fait qu'un individu n'a plus besoin de connaître les effets du royaume de Dieu pour y être farouchement opposé.
Voyons quelques précisions sur les principes qui régissent ce projet de Dieu.
La valeur du sacrifice de Jésus.
La bible est formelle Jean 3:16:
- « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que tous ceux qui exercent la foi en lui ne soient pas détruits mais aient la vie éternelle.
Les mots sont ceux de Jésus. Il nous dit directement que pour échapper à la destruction, à la mort donc, il faut absolument exercer la foi.
En d'autres termes, sans la foi aucun salut.
Réfléchissez maintenant à cet autre principe de Romains 10:13:
- Car « tous ceux qui feront appel au nom de Jéhovah seront sauvés ».14 Cependant, comment feront-ils appel à lui s’ils n’ont pas foi en lui ? Et comment auront-ils foi en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils sans quelqu’un qui prêche ?15 Et comment prêcheront-ils, à moins d’avoir été envoyés ?
Les choses sont claires: la foi ne peut naître miraculeusement, il faut un témoignage sinon
comment entendront-ils sans quelqu’un qui prêche ?
Maintenant, tous les humains morts depuis Adam ont-ils pu recevoir un témoignage ? Evidemment non et donc, selon la logique de ce texte inspiré, l'immense majorité d'entre eux n'ont pas pu avoir la foi.
Conséquence : ils n'ont pas pu faire appel à Jéhovah car ils n'ont pas pu avoir la foi et donc ils seront tous condamnés à la destruction à leur résurrection si les choses en restaient là.
C'est l'hypothèse de beaucoup de religions. Seulement cette hypothèse rend le sacrifice de Jésus complètement inutile pour l'immense majorité des humains ayant vécu sur terre. Vous pouvez vous satisfaire de cette injustice, surtout si vous vous croyez sauvé.
Seulement, cette attitude ressemblerait à celle des passagers du Titanic qui se réjouiraient d'avoir trouvé une place dans un canot de sauvetage tout en sachant qu'il n'y en avait pas pour tout le monde, et qui, pourtant, trouveraient cela très juste et féliciterait la Compagnie de les avoir sauvés,
eux !
Revenons donc à une attitude plus chrétienne, comme celle de Jean en 1 Jean 2:2.
- Et il est un sacrifice de réconciliation pour nos péchés, pas seulement pour les nôtres cependant, mais aussi pour ceux du monde entier.
Comment Jean pourrait il parler d'un sacrifice pour les péchés du monde entier, si, au final, la majeure partie du monde entier était exclue du processus dès le début ?
Si un mort, qui n'a pas reçu de témoignage de son vivant, qui est donc mort sans avoir la foi, est ressuscité pour être jugé et condamné à la destruction comme un homme sans foi qu'il était, où se trouve l'effet du sacrifice pour ses péchés ?
Réfléchissez à cette vérité: Adam a été condamné à mourir, et il est mort. Tel était le sort de tous les humains. Jésus, lui, est venu pour permettre la résurrection. Elle était donc impossible sans son sacrifice. Mais si, au final, vous êtes jugés à votre résurrection à la même peine que celle que vous auriez subie sans la résurrection, à quoi la mort de Jésus pourrait elle effacer vos péchés ?
Je vous illustre l'idée : vous avez commis une faute qui vous conduit en prison et quelqu'un s'arrange pour prendre votre place (sacrifice de Jésus). Vous êtes donc libéré. Quelle joie ! Seulement, à votre sortie de prison, on vous arrête immédiatement et on vous conduit au tribunal pour y être à nouveau jugé pour strictement les mêmes faits. Et vous écopez de la même peine. A quoi a servi le sacrifice de Jésus ? A rien, il est mort inutilement pour vous.
Si donc la résurrection rendue possible par Jésus ne peut servir qu'à vous condamner à strictement la même peine que celle que vous auriez eu sans lui, dites moi comment et pourquoi la bible a bien spécifié qu'il était mort pour racheter vos péchés à vous, sachant que vous êtes loin d'être une exception. Ne pas tenir compte de cette évidence, c'est nier la puissance et la capacité que la mort de Jésus a offert pour le pardon des péchés car c'est limiter son pouvoir au pardon des péchés d'une minorité d'humains, les chanceux qui ont reçu le témoignage.
Mais attention, cela n'a rien à voir avec le fait que peu d'humains pourraient avoir la foi, par l'exercice de leurs libres arbitres. C'est penser bien plus gravement que Dieu interdit le salut à une majorité écrasante d'humains en empêchant pour eux que les conditions du salut puissent exister de leur vivant.
Pour revenir à notre exemple du Titanic, c'est affirmer que la Compagnie a sciemment empêché que des passagers soient sauvés en cachant les emplacements des canots aux 3ème classes, plus pauvres, pour les réserver à une élite.
Quelle est donc la seule solution juste à ce problème, la seule digne d'un Dieu d'amour ? Tout simplement que la résurrection soit accompagnée du pardon des péchés pardonnables, l'immense majorité, et que ces humains revenus à la vie puissent recevoir le témoignage de façon nécessaire et suffisante pour qu'ils puissent exercer la foi en Dieu et en Jésus.
On va me dire que Dieu fait ce qu'il veut et qu'il peut être injuste si ça lui chante. Mais nous ne parlons pas dans cette explication de ses qualités mais de ce qu'il a expliqué. Or il a dit que Jésus est mort pour les péchés du monde entier, et que pour être sauvé il fallait avoir la foi. Le reste est de la logique pure..
Autre réflexion : en disant, au 1er siècle que Jésus était mort pour les péchés du monde entier, Jean fait référence au monde entier dans sa globalité, celui de son époque mais aussi celui de toutes les époques, passées ou futures. Il faut donc que ces milliards d'humains ayant constitué ce monde entier, puissent avoir la foi. Or l'immense majorité d'entre eux n'ont pas pu avoir la foi sans que ce soit de leur faute. Et nous revenons à notre problème : comment auront ils la foi pour être sauvés. La solution qui veut qu'ils soient ressuscités pour être jugés sur leurs péchés passés ne permet pas à ces humains de bénéficier du pardon des péchés. Elle est donc une erreur..
Par contre, ressusciter tout le monde, justes et injustes, à l'exception de ceux qui ont commis le péché impardonnable,
et les replacer sur la terre sous la domination du royaume de Dieu confié à Jésus, aidé des 144000, permettra à ces ressuscités d'observer ce qu'est le projet de Dieu pour eux et d'y adhérer, par la foi, en toute connaissance de cause. Cette foi sera le moyen de salut qui effacera tous les péchés commis par le passé.
Par contre, toute rébellion sera assimilée à un refus conscient et volontaire du monde de Dieu, et comme il n'y aura plus d'autre monde possible, les opposants disparaîtront, tout simplement.
Ainsi, de cette façon, chaque humain, petit ou grand, riche ou pauvre, aura eu sa chance, sans aucune exception.
Les témoins de Jéhovah sont en capacité de vous démontrer, bible en main, chacun des détails de cette explication. N'hésitez pas à leur demander. JW.org
Que viennent faire les 144000 ?
Dieu a la réelle intention de faire gouverner la terre par Jésus, ce n'est pas une vue de l'esprit, et pour ce faire, Jésus a besoin d'aide.
En fait la question est plus profonde que cela : la question en suspens n'est pas de savoir si Dieu ou Jésus seraient capables seuls ou ensembles de gouverner la terre. Cela personne n'en doute, pas même et surtout pas Satan.
Par contre la question est de savoir si les hommes peuvent réussir à réaliser la mission qui leur a été confiée, soumettre et administrer la terre, en obéissant strictement aux principes de Dieu, sans jamais y déroger.
C'est le rôle des 144000. Ils doivent démontrer qu'Adam avait tort, que Dieu ne lui avait pas demandé l'impossible et qu'il était donc possible d'étendre le paradis sur la terre pour le bonheur éternel de tous les humains.
Et pour y parvenir Dieu a décidé que 144000 individus était un nombre nécessaire et suffisant pour sa démonstration, laquelle serait mise en œuvre sur la terre, au bénéfice de tous les autres humains. La postérité qui permet la bénédiction des autres nations.
Les 144000 ont été choisis par Dieu pour constituer le groupe qui, au côté de Jésus, dirigerait la terre pour y appliquer les lois et principes de Dieu, et produire le monde nouveau, en comparaison avec le monde ancien des humains.
Tout comme la domination de l'homme par l'homme a consisté à constater les effets qu'une minorité d'humains au pouvoir depuis quelques milliers d'années a produit comme catastrophes et comme impasse, Dieu n'a pas besoin de plus de 144000 personnes pour produire sa démonstration à lui.
Si les 144000 et Jésus réussissent (et ils réussiront) à produire un vrai paradis pour le bonheur de tous les autres humains sur la terre, la démonstration sera suffisante. Il suffira aux autres humains de faire savoir lequel des mondes ils préfèreront tout en étant conscient des conséquences de leur choix.