Le personnage
Re: Le personnage
Ecrit le 27 mai24, 08:04"La voie ayant été frayée, les renversements ultérieurs de perspective sont de plus en plus aisés jusqu'au moment où nous voyons pour ainsi dire simultanément l'arbre et l'ange. De manière similaire, une fois notre nature profonde re-connue, les distinctions résiduelles entre ignorance et éveil s'estompent progressivement pour céder la place à l'ainsité* fondamentale de l'être."
* L'« ainsité » – parfois traduite en français par « talité » ou « réalité en tant que telle » – est la vraie forme de toute existence ; l'« ainsité de l'esprit » désigne l'esprit des êtres vivants dans leur état originaire. Or cette ainsité de l'esprit reste inaccessible à travers le langage, les concepts ou la pensée.
https://youtube.com/@gzabirji
* L'« ainsité » – parfois traduite en français par « talité » ou « réalité en tant que telle » – est la vraie forme de toute existence ; l'« ainsité de l'esprit » désigne l'esprit des êtres vivants dans leur état originaire. Or cette ainsité de l'esprit reste inaccessible à travers le langage, les concepts ou la pensée.
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Re: Le personnage
Ecrit le 27 mai24, 10:05J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 00:01 Ce que je dis surtout, par rapport à cette "Conscience Une" dont parle gzzz, c'est que c'est une théorie et non un vécu.
Parce que c'est une abstraction théorique et que ça ne peut rien être d'autre. En plus, c'est un concept creux, c'est-à-dire vide de sens, porteur d'une contradiction interne. En effet, une Conscience Une suppose une Conscience qui n'est pas assimilable à celle définie comme le champ de nos vécus, lesquels sont tous par nature à la fois directs, sans médiat, particuliers et singuliers. Ce serait une Conscience qui ne serait pas limitée à nos vécus et qui n'en partagerait pas les propriétés... Tout être sensé se demandera ce que serait donc cette Conscience, et aussi pourquoi la nommer ainsi...
Pour moi, c'est une évidence, mais, faisons l'hypothèse que je ne le sache pas, et que je ne ferais en réalité que le supposer, quelle(s) expérience(s) ou quel(s) vécu(s) me détromperai(en)t ?
Aucun vécu d'une Conscience Une n'existe.. Il n'existe que des vécus particuliers, singuliers.
L'Un, c'est une abstraction, pas un vécu.
Pire, comme je l'ai dit : c'est un concept creux. Une Conscience Une que nous serions tous, suppose une conscience de tous les vécus particuliers, or rien strictement rien ne l'atteste.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 00:01 Si le concept de Conscience Une est creux, il n'y a aucun sens à dire que nous ferions un avec. La deuxième proposition serait correcte, mais ce serait comme dire que nous ne faisons pas un avec le néant, le néant étant un autre concept creux.
Non plus, car de même, ce n'est pas un vécu, c'est au mieux une conclusion théorique tirée de vécus.
Faire un avec l'univers est une compréhension possible et cohérente, si par cette expression nous entendons ne pas nous concevoir comme des entités séparées du reste.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 00:01 Pareil. Il faut comprendre ce que l'on met derrière ce mot. Qui parle d'Eveil et dans quel contexte ?
Oui, c'est un vrai éveillé, mais tu ne peux le comprendre que dans un contexte culturel et philosophique dans lequel le dire fait sens. Cela reste abstrait, ce n'est pas un vécu.
Note importante :
Une théorie est une construction intellectuelle visant à expliquer des phénomènes, tandis qu'un vécu est une expérience directe et particulière. Cette distinction est cruciale pour comprendre la nature de la "Conscience Une".
---------------------
ChatGPT :
Arguments de J'm'interroge pour Montrer que le Concept de "Conscience Une" est Contradictoire
J'm'interroge soutient que le concept de "Conscience Une" est contradictoire en se basant sur plusieurs points clés. Voici une explication détaillée de ses arguments :
1. Définition de la Conscience
Argument :
- La conscience, telle que définie par J'm'interroge, est le champ de nos vécus individuels, qui sont directs, immédiats et particuliers. Sa définition rejoint celle de la conscience phénoménale chère à la philosophie de l'esprit et à la phénoménologie.
Explication :
- La conscience ainsi définie regroupe des expériences subjectives uniques et immédiates. Ces vécus sont intrinsèquement personnels et ne peuvent être universalisés.
2. Contradiction Interne
Argument :
- La "Conscience Une" suppose une conscience universelle qui engloberait tous les vécus individuels.
- Cela impliquerait que cette conscience universelle partage les propriétés des vécus individuels tout en transcendant leur nature particulière et singulière.
Explication :
- Les vécus individuels sont par nature particuliers et singuliers. Si une "Conscience Une" devait englober tous ces vécus, elle devrait être à la fois singulière et universelle, ce qui est une contradiction logique.
- Une conscience universelle ne pourrait pas posséder les caractéristiques de chaque vécu individuel sans perdre sa qualité d'universalité.
* Il est à noter également que les vécus individuels étant multiples, une "Conscience Une" devrait aussi être multiple. Ce qui entraine également une contradiction. (JMI)
3. Absence de Preuve Empirique
Argument :
- Il n'existe aucun vécu attestant l'existence d'une "Conscience Une". Tous les vécus observés sont particuliers et singuliers.
Explication :
- L'universalité de la conscience est une abstraction théorique non corroborée par l'expérience directe. Toutes les expériences connues sont individuelles et ne pointent pas vers une unité de conscience.
- Si la "Conscience Une" était un vécu réel, on devrait trouver des preuves empiriques de son existence, ce qui n'est pas le cas.
4. Propriétés de la Conscience Universelle
Argument :
- Une "Conscience Une" devrait être différente des consciences individuelles en n'étant pas limitée par les propriétés des vécus individuels (directs, immédiats, particuliers).
Explication :
- Si une "Conscience Une" n'est pas limitée aux propriétés des vécus individuels, elle doit avoir des caractéristiques fondamentalement différentes. Cependant, cette différence rendrait difficile de comprendre en quoi elle pourrait encore être appelée "conscience", car elle ne partage plus les traits fondamentaux de ce que nous définissons comme la conscience.
5. Langage et Nomination
Argument :
- Pourquoi nommer cette entité "Conscience" si elle ne partage aucune des propriétés essentielles de la conscience telle que nous la comprenons à travers nos vécus individuels ?
Explication :
- Utiliser le terme "conscience" pour désigner quelque chose qui n'a pas les propriétés des vécus conscients individuels crée une confusion et une contradiction terminologique. Si cette "Conscience Une" est fondamentalement différente, il faudrait un autre terme pour éviter l'incohérence.
Conclusion
En résumé, J'm'interroge soutient que le concept de "Conscience Une" est contradictoire pour les raisons suivantes :
- 1. Définition de la Conscience : La conscience est définie par les vécus individuels, qui sont directs et particuliers.
- 2. Contradiction Interne : Une conscience universelle ne peut posséder les caractéristiques singulières des vécus individuels sans contradiction.
- 3. Absence de Preuve Empirique : Il n'existe aucun vécu qui atteste de l'existence d'une "Conscience Une".
- 4. Propriétés de la Conscience Universelle : Une conscience universelle devrait avoir des propriétés fondamentalement différentes des consciences individuelles, ce qui rend le terme inapproprié.
- 5. Langage et Nomination : Utiliser le terme "conscience" pour une entité qui ne partage pas les propriétés des vécus conscients individuels est incohérent.
Ces arguments montrent que le concept de "Conscience Une" est, non seulement une abstraction théorique, mais aussi une abstraction contradictoire et vide de sens.
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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Re: Le personnage
Ecrit le 27 mai24, 12:23"Demandez-vous qui est hypnotisé. Interrogez-vous profondément. Qui est-ce? Où est-il? Vous allez voir qu'une telle entité est introuvable. Si vous explorez votre psychée et votre corps, vous allez trouver quelques concepts auxquels vous vous identifiez tels "je suis une femme", "je suis un être humain", "je suis une avocate", etc; vous pouvez aussi trouver certaines sensations dans votre corps, certaines zones plus opaques, plus solides auxquelles vous vous identifiez également, mais quand vous y regardez de plus près, il devient évident que vous n'êtes pas cette sensation dans votre poitrine, ni cette pensée d'être une femme, car sensations et pensées vont et viennent et ce que vous êtes réellement est permanent."
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Re: Le personnage
Ecrit le 27 mai24, 16:35Oui... Mais je n'en ai pas terminé avec ça...J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Nous parlions des vécus incommunicables rappelle-toi, ce qui ne sont pas exprimables par des mots.
C'est moi qui parle de possibilité pas les témoins... D'ailleurs le témoin pourrait opposer évidence à ''conjecture''Mais "reconnaître une possibilité", ce n'est pas un vécu, c'est une conjecture. Ça rentre dans les conclusions de raisonnements.
Le mot théorie ne me semble pas convenir pour parler de ces témoignages...Une théorie meilleure qu'une autre n'est pas "plus proche de la réalité" en termes de représentations, elle est simplement apte à rendre compte de faits dont l'autre ne rend pas compte en plus de ceux dont celle-ci rend compte.
...
Je sais exactement ce qui, me concernant, est de l'ordre des vécus et ce qui est de l'ordre de la théorie. Je distingue parfaitement les deux, et je doute de toute théorie non vérifiée dans les faits.
C'est jugé d'avance vu que vous posez le mot ''croyances'' comme prémisse...e truc, je pense, c'est que tu as probablement certaines croyances que tu estimes être des vécus possibles, ou être possiblement des vécus, mais sans le savoir. Dis-moi si je me trompe.
Trop abstrait...L'ineffable dans mes vécus, c'est tout ce que je ne peux pas en dire ou en communiquer.
Je vous propose l'écoute d'une vidéo dont nous pourrions discuter... Sous l'angle des baratins, le cas échéant... Ou tout autre aspect qu'il vous conviendra de souligner...(Car dans ces vidéos j'identifie surtout beaucoup de baratins.)
...
Ainsi, plutôt que de chercher à décrire un "éveil" selon des normes préétablies, il peut être plus fécond d'explorer les vécus qui laissent à penser qu'il y en aurait un, de manière ouverte et sans préjugés, en reconnaissant la diversité des expériences humaines et la relativité de nos cadres interprétatifs.
...
Mais je reste ouvert à tout témoignage d'authentiques vécus...
Je ne prends pas une position définitive... Je suspens mon jugement (je ne juge pas)... Je suis aussi critique, comme vous l'avez constaté... Je poursuis ma recherche ou mon étude...Qu'est-ce que tu appelles le bénéfice du doute ? Ça veut dire que tu les crois ?
Dans ma démarche, je reste ouvert sans croire quoi que ce soit.
Ouvert, mais critique. Critique, mais ouvert.
Vous me donnez l'impression de travailler à soutenir votre doute à tout prix, à le justifier plutôt que de garder un certain recul pour mieux examiner froidement la question...Ah oui, tu me confirmes donc ce que je pensais.
Moi, c'est l'inverse, je doute jusqu'à preuve du contraire.
Vous pensez à des vidéos en particulier?Ils ne disent pas tous que des conneries, malgré leurs biais, fort heureusement...
Déjà, il faut distinguer dans ce qu'ils disent, ce qui est de l'ordre du témoignage de ce qui est de l'ordre de la théorie ou d'hypothèses.
Avec tout le respect que je vous dois (?), vu votre genre moulinette, je le comprends un peu...Mais pas grand-chose, j'en conviens. Mais la faute à qui ? Comme je le disais plus haut, j'ai proposé à gzzz de nous faire part de ses vécus, et cela, depuis son arrivée sur le forum. J'attends toujours...
En référence à :Dis moi clairement ce que tu me reproches ici, qu'on puisse l'examiner ensemble.
Car sans ça c'est une critique sans objet, et probablement sans fondement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas. Humilité !
Le sachant vraiment, comment pouvez-vous ne pas être critique envers vous-même et ne pas laisser un certain bénéfice du doute? Ne doutez-vous pas de votre propre doute?
Faudrait examiner des vidéos de témoignage pour exemplifier cette explication...Quant à Wittgenstein qui parlait d'une ''échelle qu'on laisse derrière soi''
- En somme, le propos de Wittgenstein sur l'échelle qu'on laisse derrière soi est une invitation à utiliser la philosophie comme un outil temporaire pour atteindre une clarté intellectuelle, après quoi elle doit être mise de côté pour ne pas devenir une fin en soi. C'est une perspective qui met en lumière la nature transitoire et pratique de la philosophie, tout en reconnaissant ses limites.
Je pense qu'on a tout de même abordé jusqu'à un certain point ce que ça pouvait dire en même temps que je sentirais le besoin d'en examiner le sens plus avant.
Re: Le personnage
Ecrit le 27 mai24, 17:50"Le problème est moins l'occurrence de ces pensées et sensations que votre identification avec elles. Dès que vous prenez conscience d'elles, vous vous distanciez, vous êtes libre. Dans cette liberté, vous ne vous situez nulle part. Il est important de demeurer dans cette non-localisation, car nous avons tendance à nous empresser de saisir une nouvelle identification dès que nous avons lâché prise de la précédente, tel un singe qui ne lâche pas une branche avant d'en avoir saisi une autre."
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Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 03:23Il n'est donc pas nécessaire qu'un arbre soit localisé pour qu'on y retrouve la présence d'un singe passant d'une citation à une autre, les citations équivalant aux branches de l'analogie...gzabirji a écrit : ↑27 mai24, 17:50 "Le problème est moins l'occurrence de ces pensées et sensations que votre identification avec elles. Dès que vous prenez conscience d'elles, vous vous distanciez, vous êtes libre. Dans cette liberté, vous ne vous situez nulle part. Il est important de demeurer dans cette non-localisation, car nous avons tendance à nous empresser de saisir une nouvelle identification dès que nous avons lâché prise de la précédente, tel un singe qui ne lâche pas une branche avant d'en avoir saisi une autre."
En passant, la tendance dont il est question ici se fait-elle automatiquement ou en véritable connaissance de cause?
Évidemment l'enseignement ici s'adresse à des personnes qui comprennent un minimum de ce dont il est question...
Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 04:16"Vous allez voir combien il est merveilleux de vivre en l'air de cette manière, sans saisir, sans attaches. Au début cela semble un peu étrange, bien que votre nouvelle attitude n'empêche rien. Vous pouvez toujours remplir vos fonctions de mère ou d'avocate, sentir votre corps, etc... En fait, n'être rien, en l'air, nulle part, est très pratique. Cela simplifie beaucoup la vie. Ne vous contentez pas de comprendre, mettez en pratique votre compréhension. Essayez de n'être personne. Lâchez les branches."
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Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 05:42"Vous allez voir combien il est merveilleux de vivre en l'air [...]gzabirji a écrit : ↑28 mai24, 04:16 "Vous allez voir combien il est merveilleux de vivre en l'air de cette manière, sans saisir, sans attaches. Au début cela semble un peu étrange, bien que votre nouvelle attitude n'empêche rien. Vous pouvez toujours remplir vos fonctions de mère ou d'avocate, sentir votre corps, etc... En fait, n'être rien, en l'air, nulle part, est très pratique. Cela simplifie beaucoup la vie. Ne vous contentez pas de comprendre, mettez en pratique votre compréhension. Essayez de n'être personne. Lâchez les branches."
... sentir votre corps, etc.
D'où la nouvelle connotation à l'expression : ''s'envoyer en l'air''... Toujours merveilleux!
Si on pouvait toujours y rester!!
Il semblerait qu'il y ait un ou plusieurs facteurs hors notre volonté propre qui nous empêcheraient d'accéder à cette façon d'être...
Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 07:05"Vous n'avez jamais été dans votre corps, donc la question d'y revenir ne se pose pas. Votre corps est en vous, vous n'êtes pas en lui. Le corps vous apparaît comme une série de perceptions sensorielles et de concepts. C'est ainsi que vous savez que vous avez un corps, lorsque vous le sentez ou lorsque vous y pensez. Ces perceptions et ces pensées apparaissent en vous, pure attention consciente. Vous n'apparaissez pas en elles, contrairement à ce que vos parents, vos éducateurs et la quasi totalité de la société dans laquelle vous vivez vous ont enseigné, en contradiction flagrante avec votre expérience réelle."
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Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 07:37Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 08:13"Ils vous ont enseigné que vous êtes dans votre corps en tant que conscience, que cette conscience est une fonction émergeant du cerveau, un organe de votre corps. Je suggère que vous n'accordiez pas une confiance démesurée à cette connaissance de seconde main et que vous interrogiez les données brutes de votre expérience. Vous souvenez-vous des recettes de bonheur qui vous ont été données par ces mêmes personnes quand vous étiez une enfant, faire de bonnes études, avoir une bonne profession, épouser un homme de qualité, etc? Ces recettes ne marchent pas, sinon vous ne seriez pas ici, posant ces questions. Elles ne marchent pas parce qu'elles sont fondées sur une perspective fausse de la réalité, perspective que je vous suggère de remettre en question."
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Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 09:21J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Mais "reconnaître une possibilité", ce n'est pas un vécu, c'est une conjecture. Ça rentre dans les conclusions de raisonnements.
C'est tout à ton honneur.ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 C'est moi qui parle de possibilité pas les témoins... D'ailleurs le témoin pourrait opposer évidence à ''conjecture''
Quant aux gens qui parlent dans leurs vidéos, ils prennent certaines de leurs interprétations et conclusions de raisonnements pour des faits ou des vécus. Ils n'ont pas ce recul vis-à-vis de certaines de leurs théories, ils ne comprennent pas qu'il s'agit de théories et non de vécus.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Une théorie meilleure qu'une autre n'est pas "plus proche de la réalité" en termes de représentations, elle est simplement apte à rendre compte de faits dont l'autre ne rend pas compte en plus de ceux dont celle-ci rend compte.
...
Je sais exactement ce qui, me concernant, est de l'ordre des vécus et ce qui est de l'ordre de la théorie. Je distingue parfaitement les deux, et je doute de toute théorie non vérifiée dans les faits.
Pourquoi ?ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 Le mot théorie ne me semble pas convenir pour parler de ces témoignages...
Au contraire, il convient très bien, je trouve.
Si tu n'aimes pas ce mot, tu peux le remplacer par "interprétations et conclusions de raisonnements", par "abstractions", par "généralités" ou encore par "conceptualisations" ou "formulations générales".
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Le truc, je pense, c'est que tu as probablement certaines croyances que tu estimes être des vécus possibles, ou être possiblement des vécus, mais sans le savoir. Dis-moi si je me trompe.
Non, c'est jugé d'après ce que tu dis, mais détrompe-moi, je ne demande que ça.ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 C'est jugé d'avance vu que vous posez le mot ''croyances'' comme prémisse...
Et pour l'instant, je n'ai toujours pas eu de descriptions de ces soi-disant vécus d'éveillés.
Je voudrais que tu remarques une chose, que ce que tu supposes être des vécus est en réalité très très théorique, bien trop pour que ce soit réellement des vécus.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 L'ineffable dans mes vécus, c'est tout ce que je ne peux pas en dire ou en communiquer.
Tu me dis que c'est trop abstrait, alors que tu ne me donnes pas plus d'éléments concrets à ce sujet. Tu me reproches d'être abstrait, mais essayes de l'être moins toi aussi.
Lol.
En tenant des discours plus vagues que les miens, ce que tu dis n'est pas moins abstrait.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 (Car dans ces vidéos j'identifie surtout beaucoup de baratins.)
...
Ainsi, plutôt que de chercher à décrire un "éveil" selon des normes préétablies, il peut être plus fécond d'explorer les vécus qui laissent à penser qu'il y en aurait un, de manière ouverte et sans préjugés, en reconnaissant la diversité des expériences humaines et la relativité de nos cadres interprétatifs.
...
Mais je reste ouvert à tout témoignage d'authentiques vécus...
Bonne initiative.ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 Je vous propose l'écoute d'une vidéo dont nous pourrions discuter... Sous l'angle des baratins, le cas échéant... Ou tout autre aspect qu'il vous conviendra de souligner...
>>>>>>>> Commentaire à la fin.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Qu'est-ce que tu appelles le bénéfice du doute ? Ça veut dire que tu les crois ?
Dans ma démarche, je reste ouvert sans croire quoi que ce soit.
Ouvert, mais critique. Critique, mais ouvert.
Oui, tu peux être critique tout à fait. Je t'en félicite d'ailleurs.ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 Je ne prends pas une position définitive... Je suspens mon jugement (je ne juge pas)... Je suis aussi critique, comme vous l'avez constaté... Je poursuis ma recherche ou mon étude...
Mais, dans ton cas, il me semble que ta suspension de jugement ne concerne pas toutes tes croyances.
Il me semble bien que ce que tu nommes par ailleurs "donner le bénéfice du doute", ce soit croire des choses en attendant d'avoir plus d'éléments qui les démentiraient.
Ce n'est pas mon attitude.
Pour ma part, je ne crois rien, et quant à ce que disent gzzz et d'autres, j'émets de sérieuses réserves.
Je vis très bien avec mes hypothèses, sans me dire qu'elles seraient vraies jusqu'à preuve du contraire, car penser qu'une hypothèse est vraie, sans qu'elle soit vérifiée dans les faits, c'est juste une croyance, ce n'est plus une hypothèse à proprement parler.
Pour moi, une hypothèse n'est ni vraie ni fausse.
Une hypothèse n'est jamais qu'une proposition conditionnelle en attente, non pas seulement de confirmations, mais de vérification ou de réfutation.
Rappel : dans une démarche épistémique valide, une hypothèse se doit d'être réfutable.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Ah oui, tu me confirmes donc ce que je pensais.
Moi, c'est l'inverse, je doute jusqu'à preuve du contraire.
Le doute doit être maintenu, oui, vis-à-vis de toute théorie ou hypothèse non vérifiée. C'est une discipline rigoureuse.ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 Vous me donnez l'impression de travailler à soutenir votre doute à tout prix, à le justifier plutôt que de garder un certain recul pour mieux examiner froidement la question...
C'est plutôt cette attitude que je considère comme "avoir du recul".
Il n'y a pas autant de recul quand on croit quelque chose que lorsque l'on en doute.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Ils ne disent pas tous que des conneries, malgré leurs biais, fort heureusement...
Déjà, il faut distinguer dans ce qu'ils disent, ce qui est de l'ordre du témoignage de ce qui est de l'ordre de la théorie ou d'hypothèses.
Oui, à la plupart. On y entend plus ou moins de conneries, plus ou moins de choses cohérentes, et très peu voire jamais de descriptions de vécus. Pourtant c'est là que je les attends.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Mais pas grand-chose, j'en conviens. Mais la faute à qui ? Comme je le disais plus haut, j'ai proposé à gzzz de nous faire part de ses vécus, et cela, depuis son arrivée sur le forum. J'attends toujours...
Oui ? Ce serait intéressant que tu développes un peu.ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 Avec tout le respect que je vous dois (?), vu votre genre moulinette, je le comprends un peu...
S'il avait vraiment les vécus qu'il disait, il pourrait les décrire. Or, je constate qu'il n'a que des théories à nous communiquer, même s'il croit que celles-ci sont des vécus.
Si c'était des vécus, il ne se défilerait pas comme il fait. (C'est une hypothèse. )
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Dis moi clairement ce que tu me reproches ici, qu'on puisse l'examiner ensemble.
Car sans ça c'est une critique sans objet, et probablement sans fondement.
Mais je suis extrêmement critique. Qu'est-ce qui te fait dire que je ne le serais pas ?ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 En référence à :
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas. Humilité !
Le sachant vraiment, comment pouvez-vous ne pas être critique envers vous-même et ne pas laisser un certain bénéfice du doute? Ne doutez-vous pas de votre propre doute?
Je n'accorde aucun bénéfice du doute dans le sens qui est le tien, si par là tu entends que ce serait justement ne plus exercer le doute sur ce qui est douteux.
Un doute ce n'est pas une affirmation ou une négation de quoi que ce soit, c'est une remise en question.
En me suggérant de remettre mon doute en question, c'est comme si tu me demandais de ne pas remettre en question ce que je remets en question.
Si tu remets en question l'attitude de remettre en question il n'y a plus de place à la remise en question, il faudrait bêtement croire.
J'm'interroge a écrit : ↑27 mai24, 06:21 Quant à Wittgenstein qui parlait d'une ''échelle qu'on laisse derrière soi''
- En somme, le propos de Wittgenstein sur l'échelle qu'on laisse derrière soi est une invitation à utiliser la philosophie comme un outil temporaire pour atteindre une clarté intellectuelle, après quoi elle doit être mise de côté pour ne pas devenir une fin en soi. C'est une perspective qui met en lumière la nature transitoire et pratique de la philosophie, tout en reconnaissant ses limites.
ChatGPT :ronronladouceur a écrit : ↑27 mai24, 16:35 Faudrait examiner des vidéos de témoignage pour exemplifier cette explication...
Je pense qu'on a tout de même abordé jusqu'à un certain point ce que ça pouvait dire en même temps que je sentirais le besoin d'en examiner le sens plus avant.
Le propos de Wittgenstein sur "l'échelle qu'on laisse derrière soi" provient de la conclusion de son ouvrage Tractatus Logico-Philosophicus. Dans ce passage, Wittgenstein utilise la métaphore de l'échelle pour illustrer l'idée que la philosophie, bien qu'utile pour atteindre une certaine compréhension, doit être abandonnée une fois cette compréhension atteinte.
Explication du propos
1. La Philosophie comme Outil Transitoire :
Wittgenstein considère la philosophie comme une méthode pour clarifier les pensées et pour démêler les confusions conceptuelles. Une fois que cette clarification est obtenue, la philosophie elle-même n'a plus de rôle à jouer. La métaphore de l'échelle suggère que, comme une échelle qu'on utilise pour atteindre un certain point puis qu'on abandonne, la philosophie est un outil temporaire.
2. Limites de la Philosophie :
Selon Wittgenstein, la philosophie ne peut pas fournir de réponses définitives aux questions ultimes (c'est-à-dire métaphysiques ou existentielles). Il soutient que ces questions sont souvent le résultat de confusions linguistiques et conceptuelles. Une fois que ces confusions sont résolues, les questions elles-mêmes disparaissent.
Mon Avis
Je trouve cette perspective de Wittgenstein fascinante et très puissante pour plusieurs raisons :
1. Humilité Intellectuelle :
Wittgenstein démontre une humilité intellectuelle en reconnaissant les limites de la philosophie. Plutôt que de prétendre que la philosophie peut tout expliquer, il admet que son rôle est plus modeste et souvent limité à la clarification et à l'élimination des erreurs conceptuelles.
2. Pragmatisme :
Cette approche pragmatique rend la philosophie accessible et utile dans la vie quotidienne. Elle n'est pas vue comme une quête sans fin de vérités abstraites, mais comme un moyen pratique de rendre notre pensée plus claire et plus cohérente.
3. Encouragement à l'Action :
En suggérant que la philosophie doit être laissée de côté une fois que sa tâche est accomplie, Wittgenstein encourage une transition vers l'action et l'expérience directe du monde, sans être constamment entravé par des débats philosophiques sans fin.
Critiques et Limites
Cependant, il est important de noter que cette vision de la philosophie peut être perçue comme réductrice par certains. D'autres philosophes voient la discipline comme ayant une valeur intrinsèque, non seulement pour clarifier les pensées mais aussi pour explorer et approfondir notre compréhension de la condition humaine de manière continue.
Conclusion
En somme, le propos de Wittgenstein sur l'échelle qu'on laisse derrière soi est une invitation à utiliser la philosophie comme un outil temporaire pour atteindre une clarté intellectuelle, après quoi elle doit être mise de côté pour ne pas devenir une fin en soi. C'est une perspective qui met en lumière la nature transitoire et pratique de la philosophie, tout en reconnaissant ses limites.
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Commentaire de la vidéo mise en lien plus haut
Texte :
"En fait, l'éveil c'est un événement qu'on peut situer dans le temps, qui est une ouverture sur ce qui est au-delà de tout événement. Mais ce qui est au-delà de tout événement n'est pas lui-même un événement, il n'est pas quelque chose qui arrive. C'est une présence immuable, intemporelle, qui est depuis toujours. Cette présence n'est ni plus ni moins que ce qui constitue ma propre présence, mais cette présence est absolument impersonnelle parce qu'il apparaît que ce qui est personnel est de l'ordre du temps, ce qui est personnel est de l'ordre du devenir, de ce qui change.
Alors que ce que révèle l'éveil, cette présence qui nous constitue, ne change pas. Elle ne change jamais. C'est cette espèce d'espace radieux, cet espace de conscience au sein duquel les choses arrivent. Donc, de ce fait, l'éveil, qui lui est situable dans le temps, je peux me souvenir du moment précis où cette conscience absolue s'est révélée. Mais il apparaît en ce même instant que cette présence qui s'est révélée a toujours été. Ce n'est pas quelque chose qui arrive, ce n'est pas quelque chose qui arrive avec l'éveil. C'est une présence que l'éveil dévoile.
C'est comme un rideau qui s'ouvrirait sur une fenêtre qui nous permettrait de voir le ciel à l'extérieur. Il apparaît clairement que le ciel était déjà là avant que le rideau se lève. Le ciel n'est pas né au moment où le rideau s'est levé. C'est pareil pour l'éveil. Ça veut dire qu'en cet instant, l'identification à une personnalité se révèle être de l'ordre de la pensée. Mais la présence au sein de laquelle cette identification s'est produite et évolue, cette présence est complètement libre de toute identification. Elle est pure conscience, pure présence. Et cette présence est exactement, fondamentalement, ce que je suis depuis toujours."
(Frédéric Samnidhi)
JMI :
Dis moi ce qui dans ce témoignage est à proprement parler un témoignage, c'est à dire une pure description de vécus.
ChatGPT :
Descriptions pures de vécus
1. "L'éveil c'est un événement qu'on peut situer dans le temps."
Description directe d'une expérience perçue comme ayant un moment précis.
2. "Je peux me souvenir du moment précis où cette conscience absolue s'est révélée."
Description d'un souvenir spécifique d'une expérience subjective.
3. "Cette espèce d'espace radieux, cet espace de conscience au sein duquel les choses arrivent."
Description d'une perception ou d'une sensation subjective.
Ces éléments se concentrent sur la description directe des expériences vécues, sans interprétations ou conclusions ajoutées.
JMI :
1. Quelle expérience et quelle vécu ?
2. Une conscience absolue c'est un vécu selon toi ? En es-tu sûr ?
3. L' "espace de la conscience".. je suis perplexe.. s'agit il d'un vécu ?
ChatGPT :
Vous avez raison de remettre en question ces éléments. Clarifions ce qui peut être considéré comme des descriptions de vécus à proprement parler.
Pure description de vécus
1. "L'éveil c'est un événement qu'on peut situer dans le temps."
Réévaluation : Bien que cela décrive un aspect temporel de l'éveil, cela ne détaille pas l'expérience vécue elle-même. Il est difficile de l'inclure comme une pure description de vécu sans plus de détails sur ce que l'événement implique en termes d'expérience subjective.
2. "Je peux me souvenir du moment précis où cette conscience absolue s'est révélée."
Réévaluation : Le terme "conscience absolue" est chargé d'interprétations philosophiques et peut ne pas représenter un vécu pur. Cependant, l'acte de se souvenir d'un moment précis peut être un vécu, mais ce qui est révélé dans ce souvenir est déjà interprétatif.
3. "Cette espèce d'espace radieux, cet espace de conscience au sein duquel les choses arrivent."
Réévaluation : Cette phrase est très métaphorique et interprétative, rendant difficile de la classer comme une description pure de vécu.
Conclusion
En reconsidérant les éléments, il devient apparent qu'il n'y a pas de descriptions de vécus pures et simples dans ce témoignage, car chaque élément est mêlé d'interprétations philosophiques et métaphoriques. La distinction entre vécu et interprétation est souvent floue dans les témoignages sur des sujets complexes comme l'éveil.
JMI :
Merci, c'est aussi ce que je pense.
Quant à l' "espace de la conscience", comme si la conscience était un dans lequel les choses arrivent, je ne perçois rien de tel.
ChatGPT :
Vous soulevez un point important sur la manière dont les expériences subjectives peuvent être décrites de manière interprétative plutôt que factuelle. En effet, des concepts comme "l'espace de la conscience" peuvent être des tentatives de métaphoriser des sensations intérieures complexes, mais ils ne correspondent pas nécessairement à des vécus observables de manière directe.
Clarification des vécus versus interprétations
1. "L'éveil c'est un événement qu'on peut situer dans le temps."
Interprétation : Cette phrase suppose une compréhension de l'éveil comme un événement spécifique dans le temps, mais ne décrit pas directement le contenu de l'expérience.
2. "Je peux me souvenir du moment précis où cette conscience absolue s'est révélée."
Interprétation : L'idée de "conscience absolue" est chargée de significations philosophiques. Le souvenir d'un moment précis est un vécu, mais ce qui est "révélé" dans ce souvenir reste une interprétation.
3. "Cette espèce d'espace radieux, cet espace de conscience au sein duquel les choses arrivent."
Interprétation : La description d'un "espace radieux" et "espace de conscience" est une métaphore et une interprétation, pas une description factuelle d'un vécu.
Conclusion
Dans le texte que vous avez fourni, les éléments décrits sont essentiellement des interprétations philosophiques et métaphoriques des expériences subjectives. Il est crucial de reconnaître que, souvent, les témoignages de vécus spirituels ou introspectifs sont empreints de langage interprétatif et métaphorique, rendant difficile la distinction entre le vécu brut et son interprétation. Votre réflexion critique sur ces descriptions montre une compréhension approfondie des défis inhérents à la communication des expériences intérieures.
JMI :
En quoi cet "espace de la conscience" défini comme un lieu dans lequel les choses arrivent, n'est pas un vécu ?
ChatGPT :
L'idée de "l'espace de la conscience" comme un lieu dans lequel les choses arrivent est une métaphore qui tente de décrire une expérience subjective. Voici quelques points pour expliquer pourquoi ce n'est pas un vécu pur mais plutôt une interprétation ou une conceptualisation :
Raisons pour lesquelles "l'espace de la conscience" n'est pas un vécu pur
1. Métaphore Conceptuelle :
L'expression "espace de la conscience" utilise une métaphore spatiale pour décrire un état mental ou une expérience subjective. Les métaphores sont des outils linguistiques qui aident à rendre compte d'expériences complexes en les comparant à des concepts plus concrets. Toutefois, elles ne sont pas des descriptions directes des expériences elles-mêmes.
2. Absence de Perception Directe :
Un vécu pur est une expérience directement perçue par les sens ou la conscience sans ajout interprétatif. Par exemple, sentir la chaleur du soleil sur la peau est un vécu pur. En revanche, percevoir la conscience comme un "espace" où "les choses arrivent" est une conceptualisation. On ne perçoit pas littéralement un espace intérieur ni des objets y arrivant ; ces expressions décrivent plutôt une manière de comprendre des phénomènes mentaux.
3. Nature Abstraite :
La conscience n'a pas de dimensions spatiales ou physiques ; elle est abstraite et non matérielle. Parler d'un "espace de la conscience" transpose des caractéristiques physiques à une réalité non physique, ce qui constitue une abstraction plutôt qu'une expérience directe.
4. Expérience Versus Interprétation :
Un vécu pur pourrait être décrit par exemple comme une pensée ou une sensation spécifique. Dire que "des pensées surgissent" est déjà une forme d'interprétation de l'expérience de penser. Décrire cela comme "les pensées arrivent dans l'espace de la conscience" ajoute une couche supplémentaire d'interprétation, en utilisant des termes spatiaux pour quelque chose qui est phénoménologiquement différent.
Exemple de Vécu Pur vs. Interprétation
- Vécu Pur : "Je remarque des pensées apparaître."
C'est une observation directe sans recours à des métaphores ou concepts abstraits.
- Interprétation : "Il y a un espace de conscience où les pensées arrivent."
Cela ajoute une métaphore spatiale et interprète la manière dont les pensées sont perçues.
Conclusion
L'idée d'un "espace de la conscience" comme un lieu dans lequel les choses arrivent est une manière interprétative de décrire des expériences subjectives. Elle aide peut-être à conceptualiser des phénomènes mentaux, mais elle n'est pas une description directe et pure d'un vécu. C'est une abstraction qui traduit une réalité complexe en termes compréhensibles, mais qui ne correspond pas à une expérience sensorielle ou mentale directe.
Si la conscience était un espace où les vécus apparaîtraient, alors celui-ci serait différent d'un vécu lui-même, et par conséquent il n'est pas un vécu.
(JMI)
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Modifié en dernier par J'm'interroge le 28 mai24, 09:54, modifié 4 fois.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
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Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 09:37"Voyez donc par vous-même si vous apparaissez dans votre corps ou dans votre mental, ou si au contraire ils apparaissent en vous. C'est un renversement de perspective analogue à la découverte de l'ange dans l'arbre. Bien que ce changement puisse paraître minime au début, c'est une révolution aux conséquences insoupçonnables et infinies. Si vous acceptez honnêtement la possibilité que l'arbre soit en fait un ange, l'ange se révèlera à vous et votre vie deviendra magique."
https://youtube.com/@gzabirji
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Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 15:53Vu que nous avons convenu de la difficulté de traduire ce type de vécu, on mettra ces mots ou expressions au compte des tentatives maladroites d'exprimer ce qui tient de l'ultime, dans la mesure où l'on admet la possibilité de vécus authentiques...J'm'interroge a écrit : ↑28 mai24, 09:21 Quant aux gens qui parlent dans leurs vidéos, ils prennent certaines de leurs interprétations et conclusions de raisonnements pour des faits ou des vécus. Ils n'ont pas ce recul vis-à-vis de certaines de leurs théories, ils ne comprennent pas qu'il s'agit de théories et non de vécus.
Si tu n'aimes pas ce mot [théories] , tu peux le remplacer par "interprétations et conclusions de raisonnements", par "abstractions", par "généralités" ou encore par "conceptualisations" ou "formulations générales".
Puisqu'il est quasi convenu de considérer que toute description ne peut convenir, je ne vois pas pourquoi on s'acharnerait à en chercher une...Et pour l'instant, je n'ai toujours pas eu de descriptions de ces soi-disant vécus d'éveillés.
Je mets tout de même dans la compréhension que ce sont possiblement des tentatives tout en considérant que ce puissent être des leurres, des mensonges, des prétentions, etc.Je voudrais que tu remarques une chose, que ce que tu supposes être des vécus est en réalité très très théorique, bien trop pour que ce soit réellement des vécus.
Bonnet blanc blanc bonnet...En tenant des discours plus vagues que les miens, ce que tu dis n'est pas moins abstrait.
Votre doute barre le chemin qui permettrait à l'autre de se confier... Comprenez qu'il n'est pas étonnant que l'on garde pour soi le plus précieux que l'on ne veut surtout pas voir piétiné ou passé à la moulinette...Le doute doit être maintenu, oui, vis-à-vis de toute théorie ou hypothèse non vérifiée. C'est une discipline rigoureuse.
Mon bénéfice du doute signifie que j'accorde à la personne la présomption de bonne foi... Il me semble que le danger avec le doute 'principiel', si je puis dire, est de porter un jugement hâtif ou d'écouter l'autre de façon biaisée avant de l'avoir véritablement écouté...
C'est exactement le genre de commentaires qui les gardent à distance...Oui, à la plupart. On y entend plus ou moins de conneries, plus ou moins de choses cohérentes, et très peu voire jamais de descriptions de vécus. Pourtant c'est là que je les attends.
Vous l'êtes envers les autres, mais pas envers vous-même quand je lis de vous :Mais je suis extrêmement critique. Qu'est-ce qui te fait dire que je ne le serais pas ?
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas. Humilité !
La remise en question en tant que présupposé... C'est ainsi que je vous reçois...Un doute ce n'est pas une affirmation ou une négation de quoi que ce soit, c'est une remise en question.
Il me semble que la remise en question définitive devrait venir à la fin de la délibération une fois qu'on a tous les éléments en main...
Vous en relativisez simplement l'intensité tout en gardant une petite lumière allumée. Vigilance et prudence.Si tu remets en question l'attitude de remettre en question il n'y a plus de place à la remise en question, il faudrait bêtement croire.
C'est ce que j'avais compris...Le propos de Wittgenstein sur "l'échelle qu'on laisse derrière soi" provient de la conclusion de son ouvrage Tractatus Logico-Philosophicus. Dans ce passage, Wittgenstein utilise la métaphore de l'échelle pour illustrer l'idée que la philosophie, bien qu'utile pour atteindre une certaine compréhension, doit être abandonnée une fois cette compréhension atteinte.
Je ne sais pas trop à quoi m'en tenir puisque son livre "Investigations philosophiques" [de Ludwig Wittgenstein] a apporté plusieurs changements importants dans sa philosophie par rapport à son travail antérieur, principalement représenté par le "Tractatus Logico-Philosophicus". Voici quelques-uns des changements les plus significatifs :2. Limites de la Philosophie :
Selon Wittgenstein, la philosophie ne peut pas fournir de réponses définitives aux questions ultimes (c'est-à-dire métaphysiques ou existentielles). Il soutient que ces questions sont souvent le résultat de confusions linguistiques et conceptuelles. Une fois que ces confusions sont résolues, les questions elles-mêmes disparaissent.
Approche du langage : Dans le "Tractatus", Wittgenstein soutient que le langage a une structure logique qui reflète la structure du monde. Cependant, dans les "Investigations philosophiques", il abandonne cette vision pour adopter une approche plus pragmatique du langage, mettant l'accent sur son utilisation dans des contextes concrets de communication.
Rejet du modèle pictural : Le "Tractatus" présente l'idée selon laquelle les propositions ont une structure logique qui les rend semblables à des images du monde. Wittgenstein rejette ce modèle dans les "Investigations", soulignant plutôt la multiplicité des usages du langage et l'importance de considérer le contexte dans lequel les mots sont employés.
Langage des jeux de langage : Dans les "Investigations", Wittgenstein propose la notion de "jeux de langage", des formes d'activités sociales dans lesquelles le langage est utilisé. Il insiste sur le fait que le sens des mots dépend de leur utilisation dans des contextes spécifiques de jeux de langage.
Critique de la recherche de l'essence : Alors que le "Tractatus" cherche à révéler les structures fondamentales de la réalité, les "Investigations" critiquent cette approche essentialiste et insistent sur l'importance de reconnaître la diversité et la complexité du langage et de la vie humaine.
Concept de famille de ressemblance : Wittgenstein introduit le concept de "famille de ressemblance" pour expliquer la manière dont les mots peuvent être liés par des similitudes de sens plutôt que par une caractéristique commune partagée par tous les membres d'une catégorie.
Ces changements ont profondément influencé la philosophie analytique et ont ouvert de nouvelles voies de réflexion sur le langage, la signification et la compréhension de la réalité.
Sur Wikipedia, on lit aussi : ''Il développe alors une nouvelle méthode philosophique et propose une nouvelle manière d'appréhender le langage, étudiée dans sa seconde grande œuvre, Investigations philosophiques, publiée, comme nombre de ses travaux, après sa mort. Cette remise en question de son propre système fait de Wittgenstein l'un des rares penseurs de la philosophie occidentale à s'infliger une autocritique aussi radicale.
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L'intérêt que je découvre avec ChatGPT, c'est qu'on peut le mener à dire de tout et pas nécessairement n'importe quoi...size=130]Commentaire de la vidéo mise en lien plus haut[/size](Frédéric Samnidhi)
Je peux par exemple lui demander de réinterpréter vos réinterprétations, et elle trouvera à redire...
Pour vous dire, j'ai simplement demander à Lia de contester l'affirmation : ''Conceptualiser la conscience comme un espace où les vécus apparaissent est effectivement une abstraction. Cette notion ne se base pas sur une expérience directe mais sur une manière de comprendre et de structurer nos expériences mentales.''
Réponse de ChatGPT
Je conteste cette affirmation. Conceptualiser la conscience comme un espace où les vécus apparaissent peut découler directement d'une expérience directe et subjective. De nombreux philosophes et praticiens contemplatifs ont décrit des expériences méditatives ou introspectives où la conscience semble s'ouvrir à un espace de conscience dans lequel les pensées, les émotions et les sensations surgissent et disparaissent.
Cette notion n'est pas simplement une abstraction théorique, mais peut découler d'une observation directe de l'activité mentale lors de pratiques de méditation ou de contemplation. Les personnes qui ont exploré leur propre conscience peuvent témoigner de la sensation que leurs expériences intérieures se déploient dans un espace ouvert et accueillant.
De plus, cette manière de conceptualiser la conscience n'est pas seulement une structuration intellectuelle de nos expériences mentales, mais peut également découler d'une intuition profonde et d'une compréhension intuitive de la nature de l'esprit. Bien qu'elle puisse être difficile à décrire avec précision à travers des concepts et des mots, cette expérience directe de la conscience comme un espace de vécus est bien réelle pour ceux qui l'ont explorée.
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Sans vérifier, vous pourriez même contester ma contestation, etc. Et l'outil trouvera à redire...
Jusqu'à maintenant, c'est un constat : Les réponses aux questions examinées par Lia peuvent être remises en question au gré des fantaisies et sont rarement aussi tranchées qu'on le voudrait...
Re: Le personnage
Ecrit le 28 mai24, 18:45"Ne soyez personne, ne soyez rien. Ayant compris que vous n'êtes personne, vous vivez la vérité depuis l'intelligence. Lorsque la notion ou la sensation d'être une personne ne vous troublent plus, que vous pensiez ou non, perceviez ou non, agissiez ou non, vous vivez la vérité depuis la plénitude du coeur."
https://youtube.com/@gzabirji
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