Si on n'a pas bien saisi le sens, alors c'est probablement qu'Allah ne l'a pas voulu.Serviteur d'Allah a écrit : ↑26 mai24, 04:50 Vous n'avez pas bien saisi le sens alors.
En ce qui me concerne, il est question de deux choses différentes dans le passage:
— De cette faculté dont on a été dotée, qu'est la libre volonté, d'où "Que celui qui veut prenne donc le chemin vers son Seigneur".
— De la concrétisation de cette volonté, qui ne dépend pas que de nous, car rien n'a lieu dans le royaume de Dieu sans qu'il ait autorisé (vous pouvez lire à ce sujet l'exégèse de Ben Achour), d'où "Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins qu'Allah veuille. Et Allah est Omniscient et Sage".
Ainsi, chacun peut choisir la voie à prendre, mais la réalisation de choix, c'est selon la conformité à la volonté divine. L'homme guidé, de ce fait, est celui qui choisit de faire cette dernière, car meilleure, en ouvrant son cœur, en méditant sur la création, en purifiant son âme, en se montrant humble. Dans le chapitre qu'on avait évoqué (sourate 18 où il est question du jardinier qui avait fait fi de la volonté divine, voulant que la sienne seule se réalise), il est prescrit justement ceci à notre Prophète pssl:
"Et ne dis jamais, à propos d'une chose: "Je la ferai sûrement demain..." sans ajouter: "Si Allah le veut", et invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: "Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct".
Ceci pour nous dire que l'homme a toujours besoin de son Seigneur. C'est Lui qui connait objectivement et profondément ce que le droit chemin, il faut donc l'écouter pour être guidé et ne pas croire qu'on se suffit à nous-même. Dans le chapitre 39 (Al-Zumar), il est question d'une âme désolée, qui regrette le Jour du jugement n'avoir pas été menée sur cette bonne voie par son Seigneur. Il est rétorqué à sa jérémiade "Si Allah m'avait guidée, j'aurais été certes, parmi les pieux" ceci:
"Oh que si! Mes signes te son venus et tu les as traités de mensonge, tu t'es enflé d'orgueil et tu étais parmi les incrédules".
Enfin, il ne faut pas être grand clerc pour voir que tout le baratin confus que tu es obligé d'écrire pour essayer de faire tenir debout
des inepties caractérisées n'est qu'échappatoire, faux-semblant, dérobade, acrobatie, pirouette, galipette, cabriole, en un mot clownerie.