Ce ne sont pas des témoignages.
Ce sont toujours les même baratins rabâchés, comme tout secteux est capable d'en rabâcher.
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Ce ne sont pas des témoignages.
Oui, c'est comme les scientologues,ils sont nombreux à témoigner , et je ne vois pas ce que ça prouve en terme de santé mentale .J'm'interroge a écrit : ↑14 juin24, 05:39 Ce ne sont pas des témoignages.
Ce sont toujours les même baratins rabâchés, comme tout secteux est capable d'en rabâcher.
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_________________J'm'interroge a écrit : ↑30 mai24, 20:21 .
Néo-Advaita, une religion comme une autre
Le néo-Advaita, une version modernisée de l'Advaita Vedanta, est souvent critiqué pour ses approches simplifiées et parfois incohérentes. Voici quelques points qui mettent en lumière ses dynamiques similaires à celles des religions organisées, en particulier concernant le prosélytisme et l'éveil spirituel tel qu'il est abordé et présenté.
Incohérences du Néo-Advaita
1. Simplification Excessive :
Le néo-Advaita tend à réduire des enseignements complexes et profonds à des slogans simplistes comme "Tout est un" ou "Vous êtes déjà éveillé". Ces simplifications peuvent manquer de profondeur et ignorer les nuances et la rigueur nécessaires pour une compréhension authentique de l'Advaita Vedanta traditionnel.
2. Absence de Pratique :
Contrairement à l'Advaita traditionnel qui inclut une discipline rigoureuse (comme la méditation, l'étude des textes sacrés et les pratiques éthiques), le néo-Advaita met souvent l'accent sur une compréhension instantanée, négligeant l'importance des pratiques spirituelles soutenues.
3. Rejet des Préliminaires :
L'Advaita traditionnel insiste sur la purification de l'esprit et la préparation éthique avant de s'engager dans des enseignements non-dualistes. Le néo-Advaita, en sautant ces étapes, peut mener à des malentendus et à une superficialité dans la réalisation spirituelle.
Néo-Advaita : Une Religion avec ses Prêcheurs et son Credo
1. Les Gourous et leurs Discours :
Comme les religions organisées, le néo-Advaita a ses figures charismatiques qui attirent de nombreux adeptes. Ces gourous utilisent souvent des discours captivants et des sessions de satsang pour transmettre leur message, rappelant les sermons et les prêches des religions traditionnelles.
2. Communautés et Retraites :
Des retraites et des groupes de satsang (assemblées spirituelles) structurent la pratique néo-Advaita, créant une communauté de croyants semblable aux congrégations religieuses. Ces communautés offrent un soutien social et spirituel, consolidant l'engagement des adeptes.
3. Création d'un Crédo :
Bien que le néo-Advaita prétende souvent être au-delà des croyances dogmatiques, il développe de facto un ensemble de croyances et de doctrines simplifiées, comme l'idée que l'éveil est instantané et accessible à tous sans effort préalable. Ce crédo fonctionne de manière similaire aux doctrines religieuses, fournissant une base idéologique aux adeptes.
Conclusion
Le néo-Advaita, malgré ses prétentions à la simplicité et à l'immédiateté de l'éveil, présente des incohérences en raison de sa tendance à simplifier excessivement des enseignements complexes et à négliger les pratiques spirituelles traditionnelles. De plus, il développe des dynamiques similaires à celles des religions organisées, avec des gourous, des communautés et des crédo. Cela pose des questions sur la profondeur et l'authenticité de cette approche par rapport à l'Advaita Vedanta traditionnel.
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Cette histoire de "pathologie" est totalement grotesque, et tu t'en doutes certainement toi aussi. Ou alors ce serait la maladie du bonheur, et je doute qu'aucun de nous n'ait la mauvaise idée d'aller voir un psychiatre pour en être guéri.
Ça n'a rien de grotesque, c'est un trouble dissociatif connu et référencé.
_________________J'm'interroge a écrit : ↑02 juin24, 03:52 .
Analyse des Mécanismes de Défense chez une Personne présentant des Symptômes de Dépersonnalisation/Déréalisation et des Comportements Paradoxaux
Mécanismes de défense et comportements observés
1. Déni et Clivage
- Déni : La personne nie la souffrance intérieure en affirmant vivre une paix et un bonheur absolus.
- Clivage : Elle maintient une division entre son soi idéal (paix et bonheur) et son soi réel (détresse et agressivité), évitant ainsi le conflit interne.
2. Dissociation
La dissociation se manifeste par un sentiment de détachement de sa propre expérience, se traduisant par des déclarations de ne pas être une personne ou de ne rien contrôler de sa vie, et en se percevant comme la "Conscience Une".
3. Rationalisation et Intellectualisation
- Rationalisation : La personne justifie ses actions ou attitudes en trouvant des subterfuges pour éviter de répondre aux critiques. Elle transforme ses expériences de déréalisation en une quête spirituelle pour donner un sens à ses expériences.
- Intellectualisation : Elle utilise des arguments abstraits ou philosophiques pour détourner les discussions des aspects personnels ou émotionnels.
4. Formation réactionnelle
La personne masque ou réprime ses sentiments opposés de détresse et d'agressivité en affichant un état de paix et de bonheur, utilisant ainsi un mécanisme de défense où une émotion inacceptable est remplacée par son opposé.
5. Projection
La personne projette ses propres sentiments de détresse et d'agressivité sur les autres, les percevant comme étant la source de ces sentiments, afin de maintenir une image de soi positive tout en externalisant les aspects négatifs.
6. Déplacement
La personne déplace sa détresse et son agressivité sur des objets ou des personnes moins menaçantes, permettant ainsi de ventiler ses émotions sans affronter directement leurs causes profondes.
7. Surcompensation
En proclamant un état de paix et de bonheur, la personne surcompense des sentiments d'inadéquation ou d'anxiété sous-jacents en exagérant des traits positifs.
8. Évitement
Pour protéger son image idéale de soi contre des menaces perçues, la personne évite les remarques et les critiques, l'empêchant ainsi de confronter des vérités inconfortables ou des aspects de soi qu'elle préfère ne pas reconnaître.
9. Sublimation
La personne transforme ses expériences de dépersonnalisation/déréalisation en une quête spirituelle ou une réalisation perçue comme positive, canalisant des sentiments potentiellement négatifs vers des activités valorisantes.
10. Identification projective
Elle projette des aspects indésirables d'elle-même (comme la peur ou l'incertitude) sur le monde extérieur, tout en s'identifiant à une idée idéalisée de la conscience universelle, créant une distance entre elle-même et ses propres sentiments difficiles.
11. Illusion de contrôle
Bien qu'elle affirme ne rien contrôler, en proclamant un état de paix et de bonheur absolus, elle pourrait paradoxalement exercer une forme d'illusion de contrôle, affirmant un certain pouvoir sur ses expériences en les redéfinissant positivement.
Comportements associés :
- Évitement des critiques : Utilise des subterfuges pour ne pas répondre aux remarques ou aux critiques.
- Manifestation d'agressivité : Malgré l'affirmation d'un état de paix et de bonheur, la personne manifeste une grande agressivité, révélant une détresse sous-jacente.
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C'est de l'ordre du salut public.vic a écrit : ↑14 juin24, 06:07 GZZ,
La dépersonnalisation déréalisation est classée dans les pathologies mentales .
Je trouve important de le mentionner c'est tout , histoire que la personne qui voudrait suivre tes idées aille plus au fond du pourquoi et se pose des questions que tu évites qu'ils se posent .
Oui, j'ai lu l'article, et ça ne correspond pas du tout aux témoignages d'éveil.J'm'interroge a écrit : ↑14 juin24, 06:10 Ça n'a rien de grotesque, c'est un trouble dissociatif connu et référencé.
Etonnant oui .a écrit :j'linterroge a cité : 4. Formation réactionnelle
La personne masque ou réprime ses sentiments opposés de détresse et d'agressivité en affichant un état de paix et de bonheur, utilisant ainsi un mécanisme de défense où une émotion inacceptable est remplacée par son opposé.
En tous cas ça correspond très bien à ton comportement observé sur le forum .
Celle là est troublante .a écrit :9. Sublimation
La personne transforme ses expériences de dépersonnalisation/déréalisation en une quête spirituelle ou une réalisation perçue comme positive, canalisant des sentiments potentiellement négatifs vers des activités valorisantes.
Ça, c'est la règle générale, mais l'éveil fait exception. En effet le témoignage en question est celui non pas d'une personne, mais de la Conscience Elle-même.J'm'interroge a écrit : ↑14 juin24, 06:42En effet, la notion même de témoignage implique un sujet, une personne qui relate une expérience vécue.
J'ai exactement la même analyse .J'm'interroge a écrit : ↑14 juin24, 06:42 .
L'Art de l'Inattaquable : Manipulation par la Prétention de l'Expérience Intime (Suite)
Un témoignage, c'est descriptif, non théorique. Dire qu'on témoigne d'une réalisation spirituelle en tant que non-personne est paradoxal. En effet, la notion même de témoignage implique un sujet, une personne qui relate une expérience vécue. Mais lorsqu'il s'agit d'une prétendue réalisation spirituelle qui transcende l'ego et la notion de soi en les présentant comme des illusions, comment peut-on encore parler de témoignage ?
Toute expérience subjective est réelle, oui, tout à fait. Cependant, tout ce qui est déclaré comme tel ne l'est pas forcément. Il y a souvent une confusion entre les vécus et les interprétations et conclusions tirées de ces vécus. Les expériences intimes sont par nature difficiles à vérifier ou à réfuter, mais cela ne signifie pas que toutes les déclarations sur ces expériences sont véridiques ou authentiques.
Ils disent vivre cette réalisation spirituelle et ne pas être une personne, ils disent témoigner, mais s'ils vivaient vraiment quelque chose de réel, ils n'en parleraient pas de manière aussi abstraite. Les véritables expériences transcendantales sont souvent ineffables, difficiles à traduire en mots, et ceux qui les vivent ont souvent une humilité qui les pousse à la discrétion plutôt qu'à la proclamation.
Et déjà, qui peut prétendre vivre un éveil consistant à prendre conscience de ne pas être une personne ? Qui définit ce qu'est une "non-personne" ? Cette prétention soulève un paradoxe fondamental : affirmer l'absence de personnalité requiert initialement une conscience de soi qui puisse témoigner de cette absence. Ainsi, cette assertion s'auto-contredit en utilisant une voix personnelle pour nier l'existence même de cette voix.
En examinant ces paradoxes, il devient évident que la manipulation par la prétention à une expérience intime repose sur une série de stratagèmes linguistiques et conceptuels. Ces constructions ne visent pas à révéler une vérité profonde, mais plutôt à une valorisation personnelle, ce qui constitue une contradiction supplémentaire. Ce discours mystifiant sous couvert d'une prétendue expérience spirituelle, révèle son caractère autoréférentiel et circulaire.
Cette approche devient un art de persuation, écartant la raison et la logique. Elle crée un espace où seules les assertions les plus abstraites et énigmatiques peuvent prospérer, échappant ainsi à toute critique ou remise en question. La véritable expérience spirituelle, si elle existe, ne devrait pas nécessiter de tels artifices pour être reconnue ou respectée. Elle devrait pouvoir se manifester dans la simplicité et l'authenticité, sans se cacher derrière un voile d'ineffabilité ou d'incompréhensibilité.
En définitive, ce qui est remis en question ici n'est pas tant la profondeur ou la vérité d'une authentique réalisation spirituelle, mais plutôt la manière dont il est possible de mystifier sur cette base.
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