prisca a écrit : ↑18 avr.24, 21:18 Tu es bien consciente que Jésus est appelé "Agneau de Dieu" parce que Jésus est sacrifié et qu'ainsi le protocole Juif est remplacé par le protocole Chrétien car inutile de sacrifier l'Agneau (animal) puisque Jésus, par son Sacrifice remplace cet holocauste ? Que c'est pour cela que Jésus est appelé Agneau ? Et non pas que sa naissance soit importante, l'important étant son Sacrifice en tant qu'Agneau de Dieu ? Donc sachant cela ton argument n'est pas recevable, ce n'est pas comme si Jésus devait naitre en hiver car les agneaux naitraient en hiver.
Jésus est appelé l'Agneau de Dieu en raison de son Sacrifice, mais il a aussi voulu se montrer à nous comme un agneau tout au long de sa vie, depuis sa naissance jusqu'à sa Passion. Dans l'Évangile, nous voyons les anges descendre du ciel pour venir annoncer à des bergers la naissance de Jésus et aussitôt, les bergers accourent auprès de l'Enfant nouveau-né. Jésus naît donc parmi les bergers comme les agneaux (animaux). Ainsi, la naissance de Jésus pendant la saison d'agnelage n'a rien d'étonnant puisqu'elle manifeste davantage le lien existant entre Jésus et l'agneau (animal).
La période d'agnelage nous fournit un indice précieux qui nous permet de savoir pendant quelle saison de l'année Jésus est né. Toutefois, ce sont les événements survenus lors de la naissance de Jésus qui démontrent l'importance de cet événement pour l'humanité. Pourquoi une étoile est-elle apparue dans le ciel ? Pourquoi les bergers sont-ils allés trouver Joseph et Marie en hâte ? Pourquoi les mages sont venus à Bethléem ? Tous ces faits mentionnés dans l'Évangile avaient pour but de souligner la venue de Jésus nouveau-né. La naissance de Jésus est donc certainement d'une importance capitale.
Avant la venue du Messie, Isaïe avait déjà prophétisé l'enthousiasme et la joie que la naissance de Jésus apporterait à la terre en ces termes :
Lève-toi, sois éclairée, Jérusalem, car ta lumière est venue, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Car les ténèbres couvriront la terre, et l’obscurité les peuples ; mais sur toi Se lèvera le Seigneur, et l’on verra Sa gloire en toi. Les nations marcheront à ta lumière, et les rois à la splendeur de ton aurore. Lève les yeux et regarde autour de toi : tous ceux-ci sont assemblés, ils viennent à toi ; tes fils viendront de loin, et tes filles surgiront de tous côtés. Alors tu verras et tu seras dans l’abondance, ton cœur s’étonnera et se dilatera, lorsque les richesses de la mer se tourneront vers toi, et que la force des nations viendra à toi. Tu seras couverte d’une foule de chameaux, des dromadaires de Madian et d’Epha ; tous viendront de Saba, apportant de l’or et de l’encens, et publiant les louanges du Seigneur. (Isaïe 60, 1-6)
C'est cette joie que la fête de Noël renouvelle chaque année.
L'interprétation proposée du verset « Il faut qu’Il croisse, et que je diminue » s'harmonise parfaitement avec les détails que les chrétiens des premiers siècles nous ont transmis au sujet de la naissance de Jésus. Voici ce que dit Augustin d'Hippone (né vers l'an 354 et décédé vers l’an 430) à ce sujet :prisca a écrit : ↑18 avr.24, 21:18 Et ta manière à toi de prétexter ton point de vue en parlant de jours qui décroissent et qui croissent, c'est vraiment vraiment très tiré par les cheveux, j'appelle ça du prétexte pour te donner raison, et face à D.IEU tu penses que ça marche d'agir comme ça ? Tu ne penses pas que tu essaies de donner raison à une communauté quitte à user d'arguments fallacieux ?
« La part de l'homme, dont Jean-Baptiste était la figure, diminuait de plus en plus, tandis que la part de Dieu croissait de plus en plus dans Notre-Seigneur Jésus-Christ, comme l'indiquent les jours de sa naissance. En effet, Jean est né, selon la tradition de l'Église, le huitième jour avant les calendes de juillet, alors que les jours commencent à décroître; et le Seigneur est né le huitième jour avant les calendes de janvier, lorsque les jours commencent à augmenter. Écoutez l'aveu qu'en fait Jean-Baptiste lui-même : "Il faut qu'il croisse et que je diminue." (Jean III, 30) » Sermon d'Augustin d'Hippone
Cordialement,
Fides