J'm'interroge a écrit :Une Intelligence disons, participante, intervenante, opérante, ordonnatrice forcément. Je peux ajouter que cette Intelligence, si elle existe, n'est ni centralisée ni centralisatrice. Elle doit forcément être transversale.
Une approche comportementale ? Je me cantonnais simplement à en donner quelques caractéristiques.
Je conçois l'esprit humain comme une intelligence partiellement autonomisée et non centralisée ou centrale, mais plutôt comme étant périphérique et non subordonnée à celle qui l'englobe. Je le conçois comme partie intégrante.
J'm'interroge a écrit :C'est surtout que poser un Dieu extérieur à tout n'a aucun sens. Alors oui, poser un Dieu participant, lui même élément d'un tout qui l'englobe, c'est un peu plus exigent, car il faut le définir dans un cadre, et il doit être justifié par une raison d'être cohérente avec le reste.
Je ne crois pas cela. Pas du tout. Je ne vois aucune bonne raison de le soutenir, mais au contraire : que de bonnes raisons de le rejeter.
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Ce que dit ici Mathieu Ricard est on ne peut plus pertinent. Mais j'aurais parlé de l'esprit tout court et formulé un peu autrement.vic a écrit : ↑27 juil.24, 21:06 D'où cette citation de Mathieu Ricard :[/b]
" Cette notion de début est inconcevable , non à cause de l'éloignement dans le temps ou dans l'espace , mais parce que l'esprit conceptuel participe de l'apparition causale , émerge de celle ci et l'alimente . Il ne peut donc pas se placer en dehors de la chaine de causalité pour déterminer sa propre origine " .
D'où ma question : En quoi votre question sur l'origine peut elle avoir un intêret puisque vous ne pourrez jamais accéder ou observer une origine de quoi que ce soit ?
J'aurais plutôt dit comme suit :
Cette notion de début est inconcevable, non à cause de l'éloignement dans le temps ou dans l'espace, mais parce que l'esprit participe de la causalité et émerge de celle ci. Il ne peut donc pas se placer en dehors de la chaine de causalité pour déterminer sa propre origine.
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Non, la théorie d'un univers bloc par exemple, est très pertinente, elle suppose pourtant une réalité fondamentale statique. Les concepts de changement et mouvement présentent d'ailleurs des incohérences connues depuis l'antiquité.pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 Il est clair qu'on ne peut pas réduire l'univers à un ensemble statique.
Nous sommes d'accord, mais le matérialisme ontologique est depuis longtemps dépassé.pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 L'univers est plus que l'ensemble de toutes les particules qui le composent. Ici le pur matérialisme serait une impasse.
Certes, mais il est important de savoir de quoi l'on parle quand on utilise le mot "univers".pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 Si le projet de ce topique est de définir l'univers pour en déduire qu'il y a ou qu'il n'y a pas un "extérieur"... je crains que cela soit inconsistant.
Moi de même.pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 J'avoue être très dubitative vis à vis de la plupart des notions qui sont manipulées dans ce domaine : tout, totalité, chose, infini, absolu, cause...
Nous sommes d'accord.pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 Et dans cet esprit, on ne peut même pas se satisfaire des oppositions ou des contraires :
Par exemples :
si "fini" ne pose aucun problème, "infini" ne pose que des problèmes...
si "contingent" ou "relatif" sont limpides, leurs contraires "nécessaire" ou "absolu" frisent l'absurde,
si "imparfait" a peut-être un sens, "parfait" n'en a aucun...
si en renversant un verre d'eau je vois bien les "conséquences" de ma maladresse, je peine à épuiser le domaine des "causes"... D'Aristote à Saint Thomas d'Aquin la taxonomie des causes semble inépuisable...
... si "chien" est assez pertinent, "pas chien" est vide de signification...
Certes, mais nous saurions un peu plus de quoi nous parlons, quand nous utilisons le mot.pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 Cela me fait songer que si on trouvait un consensus autour d'une définition de "univers" on n'en saurait pas plus sur ce qui ne serait pas l'univers.
Ces deux idées sont tout aussi ridicules, absurdes, dépassées.pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 J'en profite pour souligner que l'idée de "cause première" n'est pas plus ridicule que l'idée atomiste selon laquelle la matière serait composée de minuscules grains de matière dits "élémentaires" (en quoi sont-ils faits ?) ou que le temps serait composé de durées élémentaires...
Absolument pas.pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 Notre esprit semble se heurter à la nécessité intellectuelle du "premier", puisqu'avant le "premier" il n'y a pas de nom pour le désigner. Le "premier" est l'ultime nommable.
Et pour ma part, en toute rationalité, je n'éprouve aucunement cette soi disant nécessité.
Parfois nous peinons pour rien...pauline.px a écrit : ↑27 juil.24, 22:28 Bref ! notre esprit peine à conceptualiser ce genre d'Au-delà.
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