sansparole a écrit : ↑19 sept.24, 08:04
Je n'ai jamais été capable d'expliquer à quelqu'un ce qu'on ressentait lors d'un coup de foudre car les mots semblaient tous impuissants à décrire ce que j'avais ressenti.
De la même façon, lorsque j'ai perdu mon fils, tous les mots paraissaient si insignifiants, idem lorsque j'ai perdu mon âme soeur et là, je n'arrivais même pas à en parler tant la douleur était forte.
Mais tant mieux pour vous si vous savez expliquer ce que vous vivez, je vous laisse à vos jugements.
Quel jugement ? A cause du "vous" ? Mais non je parlais en général je ne parlais pas de vous personnellement. J'aurais dû mettre "on". Je l'ai dit, ce n'est pas toujours facile mais il est indéniable que tant qu'on ne parvient pas à mettre des mots sur les sentiments qui nous habitent, nous ne parvenons pas à savoir ce qui nous arrive et encore moins à l'expliquer. Des fois on y arrive, des fois on y arrive pas. Cela prend du temps, mais une fois que les mots sont trouvés, c'est généralement à ce moment que la compréhension arrive et qu'on peut enfin passer à autre chose.
Dire "
il faut le vivre pour le comprendre " c'est un peu trop facile. C'est une phrase fourre-tout. Et non, même si vous le vivez, tant que vous ne parvenez pas à verbaliser ce qui se passe, vous ne le comprendrez pas. Et tant que vous ne le comprendrez pas, vous serez tout simplement incapable de l'expliquer.
Il ne suffit pas de vivre pour comprendre.