Et l'Eglise catholique ?
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La pédophilie est une attirance ou préférence sexuelle d'un adulte envers les enfants prépubères ou en début de puberté.
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 12 juil.24, 19:16Des œuvres de Marko Rupnik recouvertes aux États-Unis
Analyse Aux États-Unis, les Chevaliers de Colomb ont annoncé dans un communiqué recouvrir deux mosaïques du prêtre slovène Marko Rupnik, accusé d’agressions sexuelles et de violences psychologiques.
Fanny Uski-Billieux, le 12/07/2024 à 16:51
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Des œuvres de Marko Rupnik recouvertes aux États-Unis
Des frères prient le 22 octobre 2015 dans la chapelle « Redemptor Hominis » du Sanctuaire national de St Jean Paul II à Washington DC, qui a été décorée de mosaïques par le Père Marko Rupnik.
LAWRENCE OP
Deux œuvres du slovène Marko Rupnik vont être recouvertes à Washington et dans le Connecticut, aux États-Unis. Dans un communiqué publié le 11 juillet, les Chevaliers de Colomb ont annoncé cette décision. C’est la première fois qu’un tel choix est pris concernant les œuvres du prêtre artiste aujourd’hui accusé de multiples viols.
« Notre première préoccupation doit être les victimes d’abus sexuels, qui ont déjà énormément.
Analyse Aux États-Unis, les Chevaliers de Colomb ont annoncé dans un communiqué recouvrir deux mosaïques du prêtre slovène Marko Rupnik, accusé d’agressions sexuelles et de violences psychologiques.
Fanny Uski-Billieux, le 12/07/2024 à 16:51
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Des œuvres de Marko Rupnik recouvertes aux États-Unis
Des frères prient le 22 octobre 2015 dans la chapelle « Redemptor Hominis » du Sanctuaire national de St Jean Paul II à Washington DC, qui a été décorée de mosaïques par le Père Marko Rupnik.
LAWRENCE OP
Deux œuvres du slovène Marko Rupnik vont être recouvertes à Washington et dans le Connecticut, aux États-Unis. Dans un communiqué publié le 11 juillet, les Chevaliers de Colomb ont annoncé cette décision. C’est la première fois qu’un tel choix est pris concernant les œuvres du prêtre artiste aujourd’hui accusé de multiples viols.
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(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 18 sept.24, 01:42Abus sexuels dans l’Église : Mgr Éric de Moulins-Beaufort, le nettoyeur
PORTRAIT. Le président de la Conférence des évêques de France gère depuis cinq ans la crise. Dans l’affaire de l’abbé Pierre, il montre sa détermination.
Par Jérôme Cordelier
Publié le 17/09/2024 à 20h55
Temps de lecture : 5 min Ajouter à mes favoris Google News Commenter Partager
Longtemps, trop longtemps, dénoncée – à raison – pour sa lenteur à traiter les crimes sexuels, il faut souligner la réactivité de l'Église catholique dans le scandale abbé Pierre. Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort montre dans cette affaire un sens du timing et une communication bien ajustés.
Il décide l'ouverture des archives de l'Église de France aux chercheurs, historiens et journalistes pour faire la lumière sur ce qui se savait ou non au sein de l'institution sur les déviances sexuelles de l'abbé Pierre, alors même que, précise l'archevêque, « celui-ci n'a jamais habité dans un cadre ecclésiastique ». Dans une tribune publiée sur le site du Monde le 16 septembre, il reconnaît qu'« il est désormais établi que, dès 1955-1957, quelques évêque...
https://www.lepoint.fr/societe/abus-sex ... 2544877662
PORTRAIT. Le président de la Conférence des évêques de France gère depuis cinq ans la crise. Dans l’affaire de l’abbé Pierre, il montre sa détermination.
Par Jérôme Cordelier
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Longtemps, trop longtemps, dénoncée – à raison – pour sa lenteur à traiter les crimes sexuels, il faut souligner la réactivité de l'Église catholique dans le scandale abbé Pierre. Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort montre dans cette affaire un sens du timing et une communication bien ajustés.
Il décide l'ouverture des archives de l'Église de France aux chercheurs, historiens et journalistes pour faire la lumière sur ce qui se savait ou non au sein de l'institution sur les déviances sexuelles de l'abbé Pierre, alors même que, précise l'archevêque, « celui-ci n'a jamais habité dans un cadre ecclésiastique ». Dans une tribune publiée sur le site du Monde le 16 septembre, il reconnaît qu'« il est désormais établi que, dès 1955-1957, quelques évêque...
https://www.lepoint.fr/societe/abus-sex ... 2544877662
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 24 sept.24, 01:44Irlande : l’archevêque de Dublin réagit aux révélations d’abus sexuels dans des écoles catholiques
Explication Samedi 21 septembre, Mgr Dermot Farrell a incité l’Église d’Irlande à sortir du « déni » et ouvrir les yeux sur la crise des violences sexuelles en son sein. Trois semaines plus tôt, un rapport gouvernemental avait révélé des abus systémiques dans les écoles catholiques du pays depuis les années 1970.
Matthieu Lasserre, le 24/09/2024 à 11:36
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Irlande : l’archevêque de Dublin réagit aux révélations d’abus sexuels dans des écoles catholiques
L’archevêque Dermot Farrell célèbre Pâques en conduisant la procession du Vendredi saint « Le chemin de croix » à travers le Phoenix Park jusqu’à la croix papale à Dublin, Irlande, le 15 avril 2022.
CLODAGH KILCOYNE / REUTERS
« Les fidèles des diocèses d’Irlande ont désigné les abus physiques, sexuels et émotionnels, ainsi que leur dissimulation, comme la question la plus urgente à traiter. Les fidèles de notre pays l’ont désigné pour ce qu’il est : une plaie ouverte. » Samedi 21 septembre, trois semaines après la publication d’un rapport gouvernemental sur les violences sexuelles perpétrées au sein des écoles catholiques irlandaises, l’archevêque de Dublin, Mgr Dermot Farrell, a prononcé une homélie sonnant comme une interpellation à une vraie prise de conscience, dans une Église empêtrée dans les scandales et qui peine à se réformer.
https://www.la-croix.com/religion/irlan ... s-20240924
Explication Samedi 21 septembre, Mgr Dermot Farrell a incité l’Église d’Irlande à sortir du « déni » et ouvrir les yeux sur la crise des violences sexuelles en son sein. Trois semaines plus tôt, un rapport gouvernemental avait révélé des abus systémiques dans les écoles catholiques du pays depuis les années 1970.
Matthieu Lasserre, le 24/09/2024 à 11:36
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Irlande : l’archevêque de Dublin réagit aux révélations d’abus sexuels dans des écoles catholiques
L’archevêque Dermot Farrell célèbre Pâques en conduisant la procession du Vendredi saint « Le chemin de croix » à travers le Phoenix Park jusqu’à la croix papale à Dublin, Irlande, le 15 avril 2022.
CLODAGH KILCOYNE / REUTERS
« Les fidèles des diocèses d’Irlande ont désigné les abus physiques, sexuels et émotionnels, ainsi que leur dissimulation, comme la question la plus urgente à traiter. Les fidèles de notre pays l’ont désigné pour ce qu’il est : une plaie ouverte. » Samedi 21 septembre, trois semaines après la publication d’un rapport gouvernemental sur les violences sexuelles perpétrées au sein des écoles catholiques irlandaises, l’archevêque de Dublin, Mgr Dermot Farrell, a prononcé une homélie sonnant comme une interpellation à une vraie prise de conscience, dans une Église empêtrée dans les scandales et qui peine à se réformer.
https://www.la-croix.com/religion/irlan ... s-20240924
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 27 sept.24, 00:45Voyage du pape : la Belgique interpelle François sur les violences sexuelles sur mineurs
Reportage Ce 27 septembre, les représentants du pays ont appelé de manière assez directe François à « entendre le cri » des victimes de pédocriminalité, mais aussi d’« adoptions forcées ». Le pape, qui a dit « la honte de l’Église », devrait rencontrer 15 d’entre elles en début de soirée.
Mikael Corre, envoyé spécial à Bruxelles (Belgique), le 27/09/2024 à 12:48
Voyage du pape : la Belgique interpelle François sur les violences sexuelles sur mineurs
Le pape François en visite au château royal de Laeken à Bruxelles, le vendredi 27 septembre 2024.
DIRK WAEM / AFP
La drache belge qui avait accueilli la veille François sur le tarmac d’un aéroport militaire, avec une chaleureuse chorale multiculturelle de Molenbeek, s’est dissipée. Mais au château de Laeken (Bruxelles), la résidence royale, où le pape s’adresse aux autorités ce vendredi 27 septembre, les visages sont un peu durs, comme les thèmes d’une matinée où François a été poliment interpellé.
«Quelle joie de vous accueillir ici parmi nous,...
https://www.la-croix.com/religion/voyag ... s-20240927
Reportage Ce 27 septembre, les représentants du pays ont appelé de manière assez directe François à « entendre le cri » des victimes de pédocriminalité, mais aussi d’« adoptions forcées ». Le pape, qui a dit « la honte de l’Église », devrait rencontrer 15 d’entre elles en début de soirée.
Mikael Corre, envoyé spécial à Bruxelles (Belgique), le 27/09/2024 à 12:48
Voyage du pape : la Belgique interpelle François sur les violences sexuelles sur mineurs
Le pape François en visite au château royal de Laeken à Bruxelles, le vendredi 27 septembre 2024.
DIRK WAEM / AFP
La drache belge qui avait accueilli la veille François sur le tarmac d’un aéroport militaire, avec une chaleureuse chorale multiculturelle de Molenbeek, s’est dissipée. Mais au château de Laeken (Bruxelles), la résidence royale, où le pape s’adresse aux autorités ce vendredi 27 septembre, les visages sont un peu durs, comme les thèmes d’une matinée où François a été poliment interpellé.
«Quelle joie de vous accueillir ici parmi nous,...
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 08 oct.24, 20:23Abus sexuels : Natalia Trouiller passe aux cribles les avancées et les points aveugles de l’Église
Entretien Trois ans après la publication du rapport Sauvé sur les violences sexuelles sur mineurs dans l’Église catholique, Natalia Trouiller, autrice, ancienne directrice de la communication du diocèse de Lyon devenue accompagnatrice de victimes, livre son regard sans concession sur la gestion des violences sexuelles par l’institution.
Recueilli par Héloïse de Neuville, le 06/10/2024 à 12:12
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Abus sexuels : Natalia Trouiller passe aux cribles les avancées et les points aveugles de l’Église
Nathalie Trouiller, autrice, ancienne directrice de la communication du diocèse de Lyon devenue accompagnatrice de victimes.
Flavien Edenne pour La Croix
La Croix : Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous découvert personnellement le sujet des violences sexuelles dans l’Église ?
Natalia Trouiller : Je suis mariée, mère de trois...
Entretien Trois ans après la publication du rapport Sauvé sur les violences sexuelles sur mineurs dans l’Église catholique, Natalia Trouiller, autrice, ancienne directrice de la communication du diocèse de Lyon devenue accompagnatrice de victimes, livre son regard sans concession sur la gestion des violences sexuelles par l’institution.
Recueilli par Héloïse de Neuville, le 06/10/2024 à 12:12
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Abus sexuels : Natalia Trouiller passe aux cribles les avancées et les points aveugles de l’Église
Nathalie Trouiller, autrice, ancienne directrice de la communication du diocèse de Lyon devenue accompagnatrice de victimes.
Flavien Edenne pour La Croix
La Croix : Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous découvert personnellement le sujet des violences sexuelles dans l’Église ?
Natalia Trouiller : Je suis mariée, mère de trois...
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 29 oct.24, 02:20Abus sexuels dans l’Église : ce que contient le rapport de la Commission pontificale pour la protection des mineurs
Analyse La Commission pontificale pour la protection des mineurs a publié, mardi 29 octobre, son premier rapport annuel sur les mesures mises en place contre les violences sexuelles dans l’Église. Le document révèle une mise en place inégale dans les différents pays du monde.
Matthieu Lasserre et Mikael Corre (envoyé spécial permanent à Rome), le 29/10/2024 à 12:00
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.
Abus sexuels dans l’Église : ce que contient le rapport de la Commission pontificale pour la protection des mineurs
Le pape François s’adresse aux membres de la Commission pontificale pour la protection des mineurs au Vatican, le 5 mai 2023.
VATICAN MEDIA / REUTERS
Commenter
Envoyer par mail
Le rapport était attendu depuis plus de deux ans, lorsque le pape François avait demandé à la Commission pontificale pour la protection des mineurs un panorama global de la lutte contre les violences sexuelles dans l’Église. Tutela Minorum – en latin – a publié mardi 29 octobre son premier rapport sur l’adoption, par les différentes composantes de l’Église, des mesures pour lutter contre les violences sexuelles sur mineurs et personnes vulnérables.
Le document présente ainsi les résultats d’entretiens menés avec les responsables d’Église durant les visites des évêques à Rome (dites ad limina) et de questionnaires adressés aux acteurs sur le...
https://www.la-croix.com/religion/abus- ... s-20241029
Analyse La Commission pontificale pour la protection des mineurs a publié, mardi 29 octobre, son premier rapport annuel sur les mesures mises en place contre les violences sexuelles dans l’Église. Le document révèle une mise en place inégale dans les différents pays du monde.
Matthieu Lasserre et Mikael Corre (envoyé spécial permanent à Rome), le 29/10/2024 à 12:00
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Abus sexuels dans l’Église : ce que contient le rapport de la Commission pontificale pour la protection des mineurs
Le pape François s’adresse aux membres de la Commission pontificale pour la protection des mineurs au Vatican, le 5 mai 2023.
VATICAN MEDIA / REUTERS
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Le rapport était attendu depuis plus de deux ans, lorsque le pape François avait demandé à la Commission pontificale pour la protection des mineurs un panorama global de la lutte contre les violences sexuelles dans l’Église. Tutela Minorum – en latin – a publié mardi 29 octobre son premier rapport sur l’adoption, par les différentes composantes de l’Église, des mesures pour lutter contre les violences sexuelles sur mineurs et personnes vulnérables.
Le document présente ainsi les résultats d’entretiens menés avec les responsables d’Église durant les visites des évêques à Rome (dites ad limina) et de questionnaires adressés aux acteurs sur le...
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 07 nov.24, 07:41Violences sexuelles : « L’écoute sans réparation concrète ne suffira pas »
Entretien Alors que les évêques de France réunis en Assemblée plénière à Lourdes discutent des contours d’un nouveau dispositif destiné aux victimes adultes de violences sexuelles dans l’Église, Lorraine Angeneau, psychologue clinicienne spécialisée en psychotrauma et ancienne experte de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), pointe les défis majeurs auxquels devra répondre cette instance.
Recueilli par Héloïse de Neuville, le 07/11/2024 à 11:51
Violences sexuelles : « L’écoute sans réparation concrète ne suffira pas »
Lorraine Angeneau, psychologue clinicienne spécialisée en psychotrauma et ancienne experte de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation.
Lorraine Angeneau
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La Croix : Il existe une forme d’incrédulité sur le fait que des adultes puissent être victimes de violences sexuelles sans contrainte physique. Comment l’expliquer, a fortiori dans un contexte religieux ?
Lorraine Angeneau :
https://www.la-croix.com/religion/viole ... s-20241107
Entretien Alors que les évêques de France réunis en Assemblée plénière à Lourdes discutent des contours d’un nouveau dispositif destiné aux victimes adultes de violences sexuelles dans l’Église, Lorraine Angeneau, psychologue clinicienne spécialisée en psychotrauma et ancienne experte de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), pointe les défis majeurs auxquels devra répondre cette instance.
Recueilli par Héloïse de Neuville, le 07/11/2024 à 11:51
Violences sexuelles : « L’écoute sans réparation concrète ne suffira pas »
Lorraine Angeneau, psychologue clinicienne spécialisée en psychotrauma et ancienne experte de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation.
Lorraine Angeneau
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La Croix : Il existe une forme d’incrédulité sur le fait que des adultes puissent être victimes de violences sexuelles sans contrainte physique. Comment l’expliquer, a fortiori dans un contexte religieux ?
Lorraine Angeneau :
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 10 nov.24, 22:53Violences sexuelles dans l’Église : pourquoi le dispositif d'aide des majeurs victimes se fait attendre
Réunie à Lourdes cette semaine, la Conférence des évêques (CEF) a déclaré ce dimanche qu’elle avait encore besoin de travailler avant d’annoncer des mesures de réparation pour les adultes victimes d’agressions de prêtres diocésains.
Delphine Bancaud - Hier à 18:31 | mis à jour hier à 18:46 - Temps de lecture : 2 min
Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort ce dimanche à Lourdes. Photo Sipa/Laurent Ferriere
Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort ce dimanche à Lourdes. Photo Sipa/Laurent Ferriere
Les milliers de victimes de violences sexuelles dans l’Église alors qu’elles étaient adultes devront encore attendre. Réunie à Lourdes cette semaine, la Conférence des évêques (CEF) a annoncé ce dimanche que le dispositif d’accompagnement à leur attention ne serait présenté qu’en mars. « Le sujet est complexe », a commenté Éric de Moulins-Beaufort, le président de la CEF, qui prône la prudence et refuse de « bricoler rapidement ».
Un délai qui risque fort de passer mal auprès des victimes majeures, car pour l’heure, seules les victimes mineures de prêtres diocésains peuvent engager une démarche de réparation. « Je pressens que des personnes victimes seront déçues et blessées de ce retard et je les assure de notre détermination à avancer », s’est d’ailleurs justifié Éric de Moulins-Beaufort.
La question de la réparation financière sur la table
Si le principe d’un dispositif d’aide de ces victimes « est acquis », il reste « encore du travail avant de décider des modalités de mise en œuvre », a expliqué le président du CEF. Les évêques suivront-ils les préconisations du groupe de travail (composé de victimes et d’experts pluridisciplinaires) présentées en mars 2023 ? « Il nous avait demandé un dispositif d’accueil, d’écoute et d’accompagnement vers la justice pénale quand elle peut agir, un accompagnement vers la justice canonique, si elle peut jouer aussi. Et si les deux premières ne pouvaient pas agir, un accompagnement vers la justice restaurative », a rappelé Éric de Moulins-Beaufort.
Réunie à Lourdes cette semaine, la Conférence des évêques (CEF) a déclaré ce dimanche qu’elle avait encore besoin de travailler avant d’annoncer des mesures de réparation pour les adultes victimes d’agressions de prêtres diocésains.
Delphine Bancaud - Hier à 18:31 | mis à jour hier à 18:46 - Temps de lecture : 2 min
Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort ce dimanche à Lourdes. Photo Sipa/Laurent Ferriere
Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort ce dimanche à Lourdes. Photo Sipa/Laurent Ferriere
Les milliers de victimes de violences sexuelles dans l’Église alors qu’elles étaient adultes devront encore attendre. Réunie à Lourdes cette semaine, la Conférence des évêques (CEF) a annoncé ce dimanche que le dispositif d’accompagnement à leur attention ne serait présenté qu’en mars. « Le sujet est complexe », a commenté Éric de Moulins-Beaufort, le président de la CEF, qui prône la prudence et refuse de « bricoler rapidement ».
Un délai qui risque fort de passer mal auprès des victimes majeures, car pour l’heure, seules les victimes mineures de prêtres diocésains peuvent engager une démarche de réparation. « Je pressens que des personnes victimes seront déçues et blessées de ce retard et je les assure de notre détermination à avancer », s’est d’ailleurs justifié Éric de Moulins-Beaufort.
La question de la réparation financière sur la table
Si le principe d’un dispositif d’aide de ces victimes « est acquis », il reste « encore du travail avant de décider des modalités de mise en œuvre », a expliqué le président du CEF. Les évêques suivront-ils les préconisations du groupe de travail (composé de victimes et d’experts pluridisciplinaires) présentées en mars 2023 ? « Il nous avait demandé un dispositif d’accueil, d’écoute et d’accompagnement vers la justice pénale quand elle peut agir, un accompagnement vers la justice canonique, si elle peut jouer aussi. Et si les deux premières ne pouvaient pas agir, un accompagnement vers la justice restaurative », a rappelé Éric de Moulins-Beaufort.
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 11 nov.24, 23:21Hello
La paille et la poutre mon ami ...
tu n'as jamais rien eu a dire sur le fait que la WT à du être menacé de perdre des subsides de l'état australien pour accepter de signer le Redress Scheme
( financement des réparation pour les victimes de pédophile dans l'organisation jéhoviste ) et pendant plusieurs mois la réponse de la WT était nous ne signerons jamais.
Cordialement
La paille et la poutre mon ami ...
tu n'as jamais rien eu a dire sur le fait que la WT à du être menacé de perdre des subsides de l'état australien pour accepter de signer le Redress Scheme
( financement des réparation pour les victimes de pédophile dans l'organisation jéhoviste ) et pendant plusieurs mois la réponse de la WT était nous ne signerons jamais.
Cordialement
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Daniel_Crocker
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 14 nov.24, 05:31L’abbé Mélizan, figure locale de Marseille, accusé de violences sexuelles
Explication Dans un article publié sur son site, le diocèse de Marseille a annoncé que l’abbé Raymond Mélizan, décédé en 2016, était accusé de violences sexuelles commises sur plusieurs lycéens entre les années 1950 et 1980. Le diocèse lance un appel à témoignages sur cette figure célèbre de la vie éducative et spirituelle à Marseille.
Youna Rivallain, le 13/11/2024 à 12:34
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L’abbé Mélizan, figure locale de Marseille, accusé de violences sexuelles
Les faits se seraient produits dans les années 1950 pour deux cas, et dans les années 1980 pour les deux autres.
Lycée Paul Mélizan/Facebook
Il était un visage incontournable de la communauté éducative et du christianisme social à Marseille. Le père Raymond Mélizan, connu comme « l’abbé Mélizan », décédé en 2016 à l’âge de 94 ans, est accusé de violences sexuelles par quatre anciens élèves du lycée Mélizan (fondé par Paul Mélizan, le père du prêtre), dont il avait été le directeur de 1965 à 1997, et où il avait été présent jusqu’en 2001. Les faits se seraient produits dans les années 1950 pour deux cas, et dans les années 1980 pour les deux autres. Le diocèse, qui a publié une lettre aux anciens élèves du lycée, ainsi qu’un entretien sur son site Internet, a lancé un appel à témoignages, invitant d’autres potentiels témoins ou victimes à se faire...
Explication Dans un article publié sur son site, le diocèse de Marseille a annoncé que l’abbé Raymond Mélizan, décédé en 2016, était accusé de violences sexuelles commises sur plusieurs lycéens entre les années 1950 et 1980. Le diocèse lance un appel à témoignages sur cette figure célèbre de la vie éducative et spirituelle à Marseille.
Youna Rivallain, le 13/11/2024 à 12:34
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L’abbé Mélizan, figure locale de Marseille, accusé de violences sexuelles
Les faits se seraient produits dans les années 1950 pour deux cas, et dans les années 1980 pour les deux autres.
Lycée Paul Mélizan/Facebook
Il était un visage incontournable de la communauté éducative et du christianisme social à Marseille. Le père Raymond Mélizan, connu comme « l’abbé Mélizan », décédé en 2016 à l’âge de 94 ans, est accusé de violences sexuelles par quatre anciens élèves du lycée Mélizan (fondé par Paul Mélizan, le père du prêtre), dont il avait été le directeur de 1965 à 1997, et où il avait été présent jusqu’en 2001. Les faits se seraient produits dans les années 1950 pour deux cas, et dans les années 1980 pour les deux autres. Le diocèse, qui a publié une lettre aux anciens élèves du lycée, ainsi qu’un entretien sur son site Internet, a lancé un appel à témoignages, invitant d’autres potentiels témoins ou victimes à se faire...
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 15 nov.24, 03:01Hello
Mais pas un mot sur jw.org du cas de Aviles-Garriga
https://www.attorneygeneral.gov/taking- ... -children/
La paille et la poutre mon ami ... les cathos publient sur leurs sites pendant que la WT elle le nez dans le sable fait l'autruche et que des TJ bien pensants publient et déversent leur haine contre les autres religions
Cordialement
Mais pas un mot sur jw.org du cas de Aviles-Garriga
https://www.attorneygeneral.gov/taking- ... -children/
La paille et la poutre mon ami ... les cathos publient sur leurs sites pendant que la WT elle le nez dans le sable fait l'autruche et que des TJ bien pensants publient et déversent leur haine contre les autres religions
Cordialement
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Daniel_Crocker
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 27 nov.24, 07:09Marie Claire Société Actu société
En Meurthe-et-Moselle, un prêtre condamné à 18 mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques
Par Mathilde Courret Publié le 27/11/2024 à 10:44
pretre condamné
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Lundi 25 novembre 2024, un prêtre du diocèse de Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle) a été condamné par le tribunal correctionnel de Nancy à 18 mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques.
Sommaire
Des faits dénoncés par un jeune homme mineur
Un prêtre qui avait déjà été condamné
L’Église apporte son soutien aux victimes
Nouvelle affaire d’agression sexuelle et de pédocriminalité dans l’Église catholique. Lundi 25 novembre 2024, un prêtre du diocèse de Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle) a été condamné par le tribunal correctionnel de Nancy à 18 mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques.
Également accusé d’agression sexuelle sur personne vulnérable, l’homme a finalement été relaxé concernant ce chef d’accusation, nous apprend France Bleu.
Des faits dénoncés par un jeune homme mineur
Cette condamnation fait suite aux déclarations d’un jeune homme mineur qui accusait le prêtre de l’avoir agressé sexuellement en juin 2018 dans une maison de retraite. Le diocèse de Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle) aurait alors contacté la justice après avoir eu connaissance de cette affaire.
Lire aussi
Abus sexuels dans l’Église : à Mulhouse, un prêtre mis en examen pour viol sur mineur
"Comme il l’a fait à chaque fois qu’il a reçu une telle information, il avait immédiatement fait un signalement au procureur de la République de Nancy", explique le diocèse dans un communiqué de presse publié lundi 25 novembre.
Un prêtre qui avait déjà été condamné
Au moment des accusations d’agression sexuelle en juin 2018, le religieux était déjà sous le coup d'un décret pénal canonique lui interdisant tout contact avec des mineurs "en raison d'une condamnation antérieure", précise le diocèse dans son communiqué.
La décision a donc été prise de démettre totalement le prêtre de ses fonctions ecclésiastiques. "Quand quelque chose nous est révélé, on a cette règle qui fait que l'on transmet, et la manière dont l'institution judiciaire mène les enquêtes est souvent plus pertinente", explique Monseigneur Pierre-Yves Michel, évêque du diocèse.
L’Église apporte son soutien aux victimes
À la suite de cette condamnation, "Monseigneur Jean-Louis Papin et Monseigneur Pierre-Yves Michel, actuel évêque de Nancy et Toul, redisent leur soutien aux personnes victimes et leur détermination à avancer sur le chemin de la vérité."
En Meurthe-et-Moselle, un prêtre condamné à 18 mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques
Par Mathilde Courret Publié le 27/11/2024 à 10:44
pretre condamné
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Lundi 25 novembre 2024, un prêtre du diocèse de Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle) a été condamné par le tribunal correctionnel de Nancy à 18 mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques.
Sommaire
Des faits dénoncés par un jeune homme mineur
Un prêtre qui avait déjà été condamné
L’Église apporte son soutien aux victimes
Nouvelle affaire d’agression sexuelle et de pédocriminalité dans l’Église catholique. Lundi 25 novembre 2024, un prêtre du diocèse de Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle) a été condamné par le tribunal correctionnel de Nancy à 18 mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques.
Également accusé d’agression sexuelle sur personne vulnérable, l’homme a finalement été relaxé concernant ce chef d’accusation, nous apprend France Bleu.
Des faits dénoncés par un jeune homme mineur
Cette condamnation fait suite aux déclarations d’un jeune homme mineur qui accusait le prêtre de l’avoir agressé sexuellement en juin 2018 dans une maison de retraite. Le diocèse de Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle) aurait alors contacté la justice après avoir eu connaissance de cette affaire.
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Abus sexuels dans l’Église : à Mulhouse, un prêtre mis en examen pour viol sur mineur
"Comme il l’a fait à chaque fois qu’il a reçu une telle information, il avait immédiatement fait un signalement au procureur de la République de Nancy", explique le diocèse dans un communiqué de presse publié lundi 25 novembre.
Un prêtre qui avait déjà été condamné
Au moment des accusations d’agression sexuelle en juin 2018, le religieux était déjà sous le coup d'un décret pénal canonique lui interdisant tout contact avec des mineurs "en raison d'une condamnation antérieure", précise le diocèse dans son communiqué.
La décision a donc été prise de démettre totalement le prêtre de ses fonctions ecclésiastiques. "Quand quelque chose nous est révélé, on a cette règle qui fait que l'on transmet, et la manière dont l'institution judiciaire mène les enquêtes est souvent plus pertinente", explique Monseigneur Pierre-Yves Michel, évêque du diocèse.
L’Église apporte son soutien aux victimes
À la suite de cette condamnation, "Monseigneur Jean-Louis Papin et Monseigneur Pierre-Yves Michel, actuel évêque de Nancy et Toul, redisent leur soutien aux personnes victimes et leur détermination à avancer sur le chemin de la vérité."
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 05 déc.24, 22:08https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... 7059162465
Le tribunal pénal canonique national condamne un prêtre pour pédophilie
Le tribunal ecclésiastique catholique français, créé fin 2022 dans le sillage de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise, vient de condamner un prêtre du diocèse de Tours pour des violences sexuelles sur des enfants. C’est la première décision connue de cette instance.
Par Gaétan Supertino
Publié le 29 novembre 2024 à 17h13, modifié le 30 novembre 2024 à 08h23
Le tribunal pénal canonique national (TPCN) a reconnu coupable l’abbé Bernard Tartu, prêtre de 89 ans du diocèse de Tours, de violences sexuelles sur plusieurs enfants, a-t-on appris jeudi 28 novembre d’un communiqué du diocèse. C’est la première fois qu’une décision de ce tribunal ecclésiastique catholique français – mis sur pied en décembre 2022 par la Conférence des évêques de France et le Vatican après le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase) – est portée à la connaissance du public.
Lire aussi (2023) | Violences sexuelles dans l’Eglise : plus de 2 000 demandes de réparation, après le rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’institution
L’abbé Tartu avait fondé en 1954 la chorale des Petits Chanteurs de Touraine, rattachée à la cathédrale de Tours, et par laquelle sont passés un millier de jeunes garçons jusqu’au début des années 2000. Encouragées par les révélations de la Ciase, plusieurs victimes ayant fréquenté cette chorale s’étaient regroupées en décembre 2021 dans un collectif appelé « Voix libérées », comptant aujourd’hui environ 70 membres. Neuf victimes avaient saisi le TPCN, pour des faits commis entre 1968 et 1985, donc prescrits pour la justice civile. A l’époque, les victimes étaient âgées de 8 à 18 ans.
Le prêtre octogénaire a été condamné par le TPCN à une « interdiction perpétuelle de la célébration publique de tout acte liturgique et de tout sacrement », à l’exception du droit de célébrer la messe seul en privé, précise le communiqué du diocèse. Il est aussi frappé d’une « interdiction perpétuelle d’exercer tout ministère d’accompagnement spirituel de personnes mineures ». Le tribunal ecclésiastique catholique français a également décidé une « assignation à domicile », selon le texte.
« Nous avons dû affronter bien des résistances »
Cette décision a soulagé la plupart des victimes présentes vendredi à une conférence de presse organisée conjointement par le diocèse, le collectif Voix libérées, l’Instance nationale indépendante de réparation et de reconnaissance, et l’association France Victimes 37. « Cette condamnation nous conforte dans notre objectif que justice soit rendue, que les coupables répondent de leurs actes et que ces crimes atroces ne soient plus jamais tolérés ni dissimulés, a réagi Christian Guéritauld, coordinateur des Voix libérées. Nous avons dû affronter bien des résistances, des incompréhensions, des critiques, parfois même des menaces. Mais chaque fois qu’une voix courageuse se levait pour dénoncer, notre détermination grandissait. Chaque pas en avant est un hommage à leur courage. »
Le tribunal pénal canonique national condamne un prêtre pour pédophilie
Le tribunal ecclésiastique catholique français, créé fin 2022 dans le sillage de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise, vient de condamner un prêtre du diocèse de Tours pour des violences sexuelles sur des enfants. C’est la première décision connue de cette instance.
Par Gaétan Supertino
Publié le 29 novembre 2024 à 17h13, modifié le 30 novembre 2024 à 08h23
Le tribunal pénal canonique national (TPCN) a reconnu coupable l’abbé Bernard Tartu, prêtre de 89 ans du diocèse de Tours, de violences sexuelles sur plusieurs enfants, a-t-on appris jeudi 28 novembre d’un communiqué du diocèse. C’est la première fois qu’une décision de ce tribunal ecclésiastique catholique français – mis sur pied en décembre 2022 par la Conférence des évêques de France et le Vatican après le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase) – est portée à la connaissance du public.
Lire aussi (2023) | Violences sexuelles dans l’Eglise : plus de 2 000 demandes de réparation, après le rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’institution
L’abbé Tartu avait fondé en 1954 la chorale des Petits Chanteurs de Touraine, rattachée à la cathédrale de Tours, et par laquelle sont passés un millier de jeunes garçons jusqu’au début des années 2000. Encouragées par les révélations de la Ciase, plusieurs victimes ayant fréquenté cette chorale s’étaient regroupées en décembre 2021 dans un collectif appelé « Voix libérées », comptant aujourd’hui environ 70 membres. Neuf victimes avaient saisi le TPCN, pour des faits commis entre 1968 et 1985, donc prescrits pour la justice civile. A l’époque, les victimes étaient âgées de 8 à 18 ans.
Le prêtre octogénaire a été condamné par le TPCN à une « interdiction perpétuelle de la célébration publique de tout acte liturgique et de tout sacrement », à l’exception du droit de célébrer la messe seul en privé, précise le communiqué du diocèse. Il est aussi frappé d’une « interdiction perpétuelle d’exercer tout ministère d’accompagnement spirituel de personnes mineures ». Le tribunal ecclésiastique catholique français a également décidé une « assignation à domicile », selon le texte.
« Nous avons dû affronter bien des résistances »
Cette décision a soulagé la plupart des victimes présentes vendredi à une conférence de presse organisée conjointement par le diocèse, le collectif Voix libérées, l’Instance nationale indépendante de réparation et de reconnaissance, et l’association France Victimes 37. « Cette condamnation nous conforte dans notre objectif que justice soit rendue, que les coupables répondent de leurs actes et que ces crimes atroces ne soient plus jamais tolérés ni dissimulés, a réagi Christian Guéritauld, coordinateur des Voix libérées. Nous avons dû affronter bien des résistances, des incompréhensions, des critiques, parfois même des menaces. Mais chaque fois qu’une voix courageuse se levait pour dénoncer, notre détermination grandissait. Chaque pas en avant est un hommage à leur courage. »
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 10 déc.24, 22:16Hello,
La paille et la poutre mon ami ... toujours un assourdissant silence sur JW.ORG sur les mêmes sujets ...
Tu peux nous raconter ce que tu veux tu ne fais que démontrer que les autres obédiences ont prit la mesure du probleme et tentent de le traiter
pendant que la WT et le CC continuent de nier qu'ils sont également concerner et trainé devant les tribunaux pour cela ..
Ah sauf que lorsque cela concerne la WT pour le CC ce sont des persécution du monde méchant ....
Cordialement
La paille et la poutre mon ami ... toujours un assourdissant silence sur JW.ORG sur les mêmes sujets ...
Tu peux nous raconter ce que tu veux tu ne fais que démontrer que les autres obédiences ont prit la mesure du probleme et tentent de le traiter
pendant que la WT et le CC continuent de nier qu'ils sont également concerner et trainé devant les tribunaux pour cela ..
Ah sauf que lorsque cela concerne la WT pour le CC ce sont des persécution du monde méchant ....
Cordialement
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Daniel_Crocker
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Re: Et l'Eglise catholique ?
Ecrit le 12 déc.24, 07:52Violences sexuelles : 46 prêtres des Missions étrangères de Paris mis en cause, un chiffre sous-évalué ?
Analyse Publié ce jeudi 12 décembre 2024, le rapport d’audit commandé par les Missions étrangères de Paris (MEP) révèle 63 allégations de violences sexuelles perpétrées par des prêtres de la congrégation entre 1950 et 2024. Un chiffre très probablement sous-évalué.
Matthieu Lasserre, le 12/12/2024 à 14:45 Modifié le 12/12/2024 à 19:08
réservé aux abonnés.
Violences sexuelles : 46 prêtres des Missions étrangères de Paris mis en cause, un chiffre sous-évalué ?
L’étude, qui porte sur des « allégations » de violences sexuelles, a été conduite sur une période comprise entre 1950 et aujourd’hui. Au total, 63 allégations sont mentionnées dans le rapport, dont 8 sont « avérées ».
Jean Matthieu GAUTIER / CIRIC
Un panorama qui fait un premier état des lieux, mais encore incomplet, de la gestion des violences sexuelles au sein des Missions étrangères de Paris (MEP). C’est ce que dévoile le rapport d’audit publié ce jeudi 12 décembre par la société de vie apostolique, qui envoie depuis près de quatre siècles des prêtres évangéliser en Asie et dans l’océan Indien. Réalisé par le cabinet britannique indépendant GCPS Consulting spécialisé dans le safeguarding (la protection et la vigilance face aux abus sexuels, NDLR), ce rapport met en lumière le besoin d’adopter des mesures concrètes pour prévenir les violences sexuelles aux MEP.
L’étude, qui porte sur des « allégations » de violences...
https://www.la-croix.com/religion/missi ... e-20241212
Analyse Publié ce jeudi 12 décembre 2024, le rapport d’audit commandé par les Missions étrangères de Paris (MEP) révèle 63 allégations de violences sexuelles perpétrées par des prêtres de la congrégation entre 1950 et 2024. Un chiffre très probablement sous-évalué.
Matthieu Lasserre, le 12/12/2024 à 14:45 Modifié le 12/12/2024 à 19:08
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Violences sexuelles : 46 prêtres des Missions étrangères de Paris mis en cause, un chiffre sous-évalué ?
L’étude, qui porte sur des « allégations » de violences sexuelles, a été conduite sur une période comprise entre 1950 et aujourd’hui. Au total, 63 allégations sont mentionnées dans le rapport, dont 8 sont « avérées ».
Jean Matthieu GAUTIER / CIRIC
Un panorama qui fait un premier état des lieux, mais encore incomplet, de la gestion des violences sexuelles au sein des Missions étrangères de Paris (MEP). C’est ce que dévoile le rapport d’audit publié ce jeudi 12 décembre par la société de vie apostolique, qui envoie depuis près de quatre siècles des prêtres évangéliser en Asie et dans l’océan Indien. Réalisé par le cabinet britannique indépendant GCPS Consulting spécialisé dans le safeguarding (la protection et la vigilance face aux abus sexuels, NDLR), ce rapport met en lumière le besoin d’adopter des mesures concrètes pour prévenir les violences sexuelles aux MEP.
L’étude, qui porte sur des « allégations » de violences...
https://www.la-croix.com/religion/missi ... e-20241212
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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