Falenn a écrit :
Je comprends mieux le sens de tes arguments (mauvaise interprétation de ma part du mot "raison").
La cause me parait liée à la forme de l'existence, pas à l'existence elle-même.
L'existence est un fait constaté (car j'existe), alors que la forme que l'existence prend, celle par laquelle elle se manifeste, par laquelle elle peut être appréhendée, cette forme est conséquente à ...
Je bute sur ta notion de "nécessaire"
Salut Falenn,
si j'ai un peu de temps demain, je suis d'accord pour creuser avec toi la notion de "nécessaire", qui en effet n'est pas si évidente que cela.
La forme que l'existence prend est l'essence d'une chose... Mais on en parle plus tard. Maintenant, je balance la preuve de l'existence de Dieu par le degré des êtres.
C'est une preuve que je maîtrisais pas très bien. Me replonger dans sa problématique m'a donné de nouvelles pistes de recherche.
Allez, on envoie la sauce :
PREUVE DE L’EXISTENCE DE DIEU PAR LE DEGRE DES ETRES
1. «
Il y a dans le monde des êtres plus ou moins parfaits » . En effet, l’intelligence permet d’observer des différences (taille, détermination, complexification, perfection) entre tous les êtres qui nous entourent et de les classer. Tout être différencié possède à des degrés divers quelques aspects de perfection. : l’existence, qui déjà le met au-dessus du néant ; l’unité, par laquelle il se distingue de ce qui lui est étranger ; la vérité, car elle exprime une idée, une loi naturelle ; le bien, au moins celui qui est propre à la réalisation de sa nature ordonnée à son existence. De plus, la perfection apparaît plus grande si l’on passe du minéral au végétal, du végétal à l’animal, de l’animal à l’homme. Et chacun de ces mondes compte lui-même des degrés divers et multiples de complexité et de perfection.
2.
« Or, tout être qui détient une perfection, la reçoit d’un autre ». Si un être se pouvait se donner à lui-même une perfection, il pourrait se la donner toute entière, sans réserve aucune. Dans notre monde, nous constatons que les êtres multiples et divers ne possèdent pas toutes les perfections contenues dans la perfection de l’acte d’exister, mais la reçoivent d’autres êtres multiples et diversement perfectionnés. Et ainsi de suite…
3.
« Mais, il est impossible de remonter à l’infini dans la série des êtres se communiquant une perfection l’un à l’autre ». Car, une série finie ou infinie n’expliquerait en rien l’origine de chaque perfection de tous les êtres multiples et divers qui nous entourent. Comment peuvent-ils détenir une perfection qu’ils ne possèdent pas absolument ? Comment une série de ces êtres, prises dans son ensemble, peut-elle recevoir une telle perfection qu’elle ne se donne pas elle-même ?
4.
« Il nous faut donc sortir de la série des êtres participant à une perfection qu’ils reçoivent d’un autre ». Seul un être Parfait absolument, peut distribuer, répartir à son gré des perfections qu’il possède absolument en lui-même. Cet être Parfait doit posséder toutes les perfections dans son unité, et pouvoir librement en disposer en faveur des autres êtres qu’Il fera participer à sa perfection. Nous l’appellerons Dieu, Cause exemplaire dont procèdent toutes les perfections des êtres créés, Lui étant Cause efficiente de toutes les perfections.
bonne nuit et à demain
tom qui y voit plus clair (J-2)