enso a écrit : ↑18 oct.24, 05:21
es tu d'accord qu'il existe different coran avec different mots en plus ou en moin celon les coran
et que le coran n'est pas unique
donc il ne s'agit pas seulement de lecture mais aussi d'ecriture
Je pense qu'il y a une incompréhension ici : le Coran dont nous disposons n'a pas de mots en plus ou en moins selon les versions.
Il n'y a qu'une seule version connue.
En revanche, il y a plusieurs lectures, et surtout des numérotations de versets différentes selon les lectures, ce qui fait que le même Coran, avec les mêmes mots n'a pas le même nombre de versets selon les lectures.
Il a existé des mushafs mentionnés par la Tradition islamique qui avaient des variantes d'écriture, des mots en plus ou moins.
Par exemple le Coran d'Ibn Massaoud.
Nous n'avons plus ces mushafs, mais des recensions ont été mentionnées dans la Tradition par des auteurs islamiques anciens qui y ont eu accès.
Il a également existé des mushafs non connus de la Tradition islamique avec des variantes nettement plus importantes, comme les Corans de Sana.
L'existence de ces variantes remet en question le récit traditionnel de la mise par écrit du Coran.
Mais elles ne donnent pas du Coran une signification fondamentalement différente, du moins au premier abord.
Et enfin, il y a un certain nombre de hadiths de compagnons du Prophète qui font état de sourates qui semblent avoir disparues ou avoir été raccourcies.
Notons aussi une mention de Jean de Damas, auteur chrétien, qui parle d'une sourate la Chamelle qui n'existe pas dans la version que nous avons.
les 7 dormants appartiennent au legende chretiennes ce recit n'apparait pas dans un livre revelé ...
Formellement, l'origine de la légende des sept dormants vient du Mahabharata (je peux même éventuellement retrouver le passage).
Elle a dû ensuite traverser la Perse, où la langue vernaculaire était l'araméen plutôt que le perse.
Quelques siècles plus tard, des auteurs chrétiens syriaques (le syriaque étant un dialecte araméen) l'ont adaptée pour en faire un sermon sur la fin des temps et la résurrection.
L'auteur coranique l'a reprise dans la sourate 18 en disant : avez-vous fait attention que c'est un "ayat" divin ? (je paraphrase).
Donc il reprend bien une légende connue par ses concitoyens, il l'indique presque explicitement.
Et de la même façon pour les autres légendes de cette même sourate, en particulier celle d'Alexandre.