- Cehofv Chihowa - Iehofah Iehoua Iehova Iehovan Iehowa Iehôvah Iehōva Ieoba Ieova Ihova IHVH Iova Iáhve - Jahowa Jahué Jakwe Jehoba Jehofa Jehova Jehovah Jehovan Jehová Jehowa Jehôva Jeova Jihova Jihova’n Jioua Jiova Jiowa Jéhovah Jîho’vah Jěhova - Sihova - Yaave Yahowa Yahuwa Yahvé YAHWE Yahwe YAHWEH Yahweh Yawe Ya’wĕn Yehofa Yehova Yehovah Yehowa Yehóa Yehṓfa Yekova Yeoba Yeôva YHWH yhwh Yihováh Yihowa Yova - Zahova - יהוה - 여호와
- Son nom est exprimé :
- « être », « devenir » (est, sera) « Je deviendrai »
« arriver » « Je serai qui je serai »
« je suis celui qui suis »
« Je suis »
- « être », « devenir » (est, sera) « Je deviendrai »
- Son nom est exprimé :
La signification de son Nom
La Bible fournit une explication du Tétragramme en Exode 3:13-14 lorsque Moïse demande à Dieu de se nommer. En premier lieu, Dieu répond : « Eyeh Asher Eyeh », qui est composé de deux verbes « être ». Ensuite, devant l'insistance de Moïse, Dieu prononce le Tétragramme : « YHWH », qui provient du même verbe « être ».
Exode 3:13
- « Moïse dit à Dieu : "Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Mais s’ils me disent : “Quel est son nom ?”, que leur dirai-je ?" 14 Dieu dit à Moïse : "Je suis celui qui est [ (Ehyeh Asher Ehyeh ) אֶֽהְיֶה אֲשֶׁר אֶֽהְיֶה ]". Et il dit : "Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous." »
Le Tétragramme
Dans le verset suivant (15), Dieu prononce le Tétragramme devant Moïse. Exode 3 : 15 Dieu dit encore à Moïse : "Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : Yahweh [ יהוה (YHWH)], le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. C'est là mon nom pour l'éternité ; c'est là mon souvenir de génération en génération.
Dans l'alphabet hébreu le nom Divin est composé de lettres suivantes ; Yōḏ (י), Hē (ה), Wāw ou Vav (ו), Hē (ה), et retranscrit en celui de l'alphabet latin. YHVH. Certains érudits disent que cela devrait être YHWH.
- י ; youd. En règle générale, elle se prononce comme le « y » de « yaourt ». Lorsqu’elle est placée au milieu d’un mot, elle peut se prononcer comme le « i » de « igloo ».
ה ; hé. Le hé est un « h » aspiré comme dans le mot « haricot ».
ו ; Wāw ou Vav. Le W est prononcé originellement « w » mais tendance à être prononcé aujourd'hui en « v »
ה ; hé. Le hé est un « h ».
Des noms hébreux avec « Y » convertis en « J »
Il n’y a pas de lettre « J » ni dans la langue hébraïque ni dans la langue grecque. Les mots qui commencent par l’équivalent hébreu « Y » sont systématiquement traduits par le « J » comme Josué, Jérusalem, Jéricho. Personne n’a de problème à lire ces noms dans l’Ancien Testament. Il est important de noter que ces traductions par le « J » visent à rendre les textes accessibles et compréhensibles pour les lecteurs modernes, tout en respectant autant que possible le sens original des textes anciens.
La langue hébraïque n'a pas de voyelles écrites comme nous les avons. Ce sont des voyelles dans leur langue qui ne sont tout simplement pas écrites de la meme manière. Tous les noms que vous voyez dans l'Ancien Testament ont des voyelles. Par exemple David, nous l'acceptons même si en hébreu il s'écrit seulement avec 3 lettres דָוִֽד les voyelles « a » et « i » pour ainsi former le nom de David.
Le nom « Jésus » est une traduction du grec « Iesous », qui est lui-même une translittération du nom hébreu de Jésus, « Yehoshua ». Au fil du temps, « Yehoshua » a été contracté pour devenir « Yeshua ».— 1*. En hébreu, « Yeshua » se prononce « Yeh-SHOO-ah »,— 2*. le son « J » n’existe pas dans la prononciation hébraïque originale du nom de Jésus. S'il n'y avait pas de son J en hébreu, alors « Jésus » ne peut pas non plus être prononcé correctement ! Cependant, les différentes langues ont adapté le nom à leur propre système phonétique, ce qui a conduit à la forme « Jésus » en français et en anglais, par exemple.
J pour une forme latinisée & Y pour la forme en hébreux.
- Par exemple :
Yah, Yahweh, Yéhoshuah VS Jah, Jéhovah, Jésus
- Jeanne — “ Jah a été compatissant ” — Yehohanan
- Joël — “ Jah est Dieu ” — Yoel
- Jean — “ Jah a témoigné de la faveur ” — Yōḥānān
- Jonathan — “ Jah a donné ” — Yehonathan
- Joseph — “ Que Jah (Jéhovah) ajoute ” — Yosef (ex. Yahvé ajoute)
- Josué — “ Jah est salut ” — Yehoshua
2. — Yeshua: Deliverer, Savior - Why This Name of God Is So Important for Today - biblestudytools.com.
La forme abrégée « Yah/Jah » du nom divin
Une forme abrégée du nom Jéhovah est « Jah » יהּ H3050 (Yahh). Dans la Bible du roi Jacques (King James Version [dans les rééditions antérieures, moins impactée]) JKV, cela peut être trouvé dans Psaumes 68:4. Dans la Bible en anglais de base, le nom Jah peut également être trouvé dans Psaumes 77:11 ; 89:8 ; 94:7 ; 94:12 ; 118:18 ; 130:3 ; 135:3 et Ésaïe 12:2 ; 26:4 La forme courte du nom de Dieu peut également être trouvée 4 fois dans Apocalypse au chapitre 19 dans l'expression « Hallelu jah » signifiant « louez Jah ».
Psaumes 68:4
- 4 Chantez à Dieu, chantez des louanges à son nom : prônez-le celui qui chevauche sur les cieux par son nom JAH et réjouissez-vous devant lui.
- Note : La plupart des Bibles la censure et aussi les 49 autres occurrences.
Voici une liste complète des passages sous la forme abrégée du Nom Divin, qui se rencontre 50 fois dans le texte massorétique : Exode 15:2 ; 17:16 ; Psaumes 68:4, 18 ; 77:11 ; 89:8 ; 94:7, 12 ; 102:18 ; 104:35 ; 105:45 ; 106:1, 48 ; 111:1 ; 112:1 ; 113:1, 9 ; 115:17, 18, 18 ; 116:19 ; 117:2 ; 118:5, 5, 14, 17, 18, 19 ; 122:4 ; 130:3 ; 135:1, 3, 4, 21 ; 146:1, 10 ; 147:1, 20 ; 148:1, 14 ; 149:1, 9 ; 150:1, 6, 6 ; Chant de Salomon (Cantique des cantiques) 8:6 ; Ésaïe 12:2 ; 26:4 ; 38:11, 11.
La vocalisation de Jéhovah
La prononciation de « JEHOVA[H] » est basée sur les preuves disponibles qui remonte à premiere vue au Moyen-âge. Raimond Martin est connu pour avoir affirmé que la Loi de la Torah, bien que révélée par Dieu, a été abolie par la venue du Messie et que les talmudistes ont corrompu le texte de la Bible. C’est Raimond Martin, un dominicain catalan, qui aurait été le premier à formuler le Nom Divin sous la forme (non pas de « Jehova ») mais de « Yohoua » en 1278 dans son ouvrage le Pugio Fidei (« Poignard de la Foi » du latin). Cependant, les impressions de cette œuvre datées de quelques siècles plus tard portent le nom divin orthographié de Jehova.
Le fait est que l'édition parisienne de 1651 utilise l'orthographe Iehoua à la page 448. Tandis que la source très souvent propagée sur l'origine du nom contient le mot latin Jehova auquel ce nom figure uniquement dans l'édition de Leipzig de 1687 [image] a la page 559, de l'ouvrage "Raymond Martin's Pugio Fidei adversus Mauros et Iudaeos". Il est logique de croire que le dominicain Raimond Martin n'avait pas utilisé la vocalisation de « Adonaï » qui signifie « Seigneur » en hébreu, c’est-à-dire en intercalant ses 3 voyelles « ĕ », « ō » et « ā ». Car dans le Pugio Fidei de 1278, le nom de Jehova ne figure pas, mais existe bien « Yohoua [image]» dans son oeuvre.
Néanmoins, le nom, qui correspond à la traduction « Jéhovah » existerait avant 1270, comme le suppose aussi le Catholic Encyclopaedia ; « L'introduction du nom Jehovah est probablement antérieure à R[aymundus] Martin[ni] » — The Catholic Encyclopaedia, of 1912 ed., s.v. "Jehovah".. Galatin n'avait pas inventé le nom, car il disait « '... ces quatre lettres... si elles sont lues comme ponctuées ... (comme vous le savez bien vous-même) elles font Iehova.' Mais les Juifs n’osaient pas le prononcer tel qu’il était écrit. » — Pietro Colonna Galatino (Petrus Galatinus), DeArcanis Catholicae, Veritatis en 1518, folio 48b.
Bachrach, Jacob Ben Moses, est un apologiste reconnu du judaïsme rabbinique ; né à Seiny, dans le gouvernement de Suwalki, Russie, le 9 mai 1824 ; décédé à Bielostok le 29 décembre 1896. Il reçut ses premières instructions de son grand-père, Judah Bachrach. — Par Louis Ginzberg, Gotthard Deutsch - jewishencyclopedia.com. En 1890, le rabbin Jacob Bachrach, a expliqué les vraies voyelles par rapport aux voyelles d'Adonaï, comme certains érudits occidentaux ont cru et le croient encore :
Il écrit :
- « Si les voyelles du Tétragramme étaient effectivement les voyelles d'Adonaï, il aurait été nécessaire de mettre un Chataf-Patach sous le Yod pour l'Aleph d'Adonaï. Les voyelles Sheva, Cholam et Kamatz sont spécifiquement attribuées au seul Nom Unique. Il n'y a pas de voyelle qui vienne ou provienne d'une référence au titre Adonaï, ou face meme allusion à celui-ci. Les prêtres du Temple invoquaient le Nom Unique, tel qu'il est écrit.
- [ Note : Adonaï אֲדֹנָי (Strong #136) avec les consonnes Aleph (A), Dalet (D), Nun (N), Yod (Y) et les voyelles sont : Chataf (A), Cholam (O), Kamats (A) ]
Ces voyelles, sont ses propres voyelles destinées aux Kohanim du Temple pour invoquer [le nom]. La façon dont [Le Nom] est écrit, avec ses lettres et ses voyelles Sheva Cholam Kamatz, le sont depuis toujours. S'il y avait un temple debout aujourd'hui, même maintenant, les Kohanim l'invoqueraient tel qu'il est écrit, avec ses lettres et ces voyelles, et aussi le Grand Prêtre le prononcerait à dix reprises le Jour du Yom Kippur.
- [ Note : YEHOVAH יְהֹוָה (Strong #3068) avec les consonnes Yod (Y), Hey (H), Vav (V), Hey (H) et les voyelles sont : Sheva (E) Cholam (O), Kamats (A) ]
- Le son "é" : ségol : « ֶ » , tséré : « ֵ » , shéva « ְ »
D’après les règles qui nous sont parvenues, il n’y a aucune interdiction dans la Torah de prononcer le Nom tel qu’il est écrit. Cependant, la coutume de ne pas prononcer le Nom tel qu'il est écrit est très ancienne, donc, ce n'est pas bien de [prononcer le Nom], mais il n'y a aucune interdiction provenant de la Torah. » Le Rabbi Jacob Bachrach's affirme sans équivoque que Yehovah est le Saint Nom de Dieu. — Ishtadalut Im Shadal, 1890, Séminaire Théologique Juif, Manuscrit 2883, Page 178, Section 134 (en ligne ; worldcat.org) [page 127, Section 136 dans l'édition imprimée de 1896].
Preuve selon les Rabbins que les voyelles du Nom de Dieu sont Yod Hey Vav Hey
ILS PRONONÇAIENT LE NOM :
- « En 135 de notre ère, le rabbin Hanina Ben Teradion fut exécuté par les Romains parce qu’« il prononçait le nom tel qu’il est écrit ». » (L'empereur Hadrien a ordonné aux Juifs de ne pas prononcer le nom de Yehovāh.) « celui qui prononce le nom ineffable tel qu'il est écrit, avec toutes ses lettres, n'a aucune part dans le monde à venir. » La Guemara demande : « Quelle est la raison pour laquelle il a été puni ? La Guemara répond : Il a été puni parce qu'il prononçait le nom ineffable de Dieu en public plutôt qu'en privé. Et sa femme a été condamnée à l'exécution par décapitation parce qu'elle n'a pas protesté contre cette décision. De là, les Sages ont déclaré : Quiconque a la capacité de protester efficacement contre la conduite pécheresse d'autrui et ne proteste pas est puni pour le péché de cette personne. » Entre 70 de notre ère et le deuxième siècle, ce texte démontre une connaissance des voyelles. — Babylonian Talmud, Avodah Zarah 17b-18a.
« "Question n°43 : Un certain sage a prononcé le nom selon ses lettres, et un certain rabbin l'a réprimandé pour cela. Mais [le sage] était têtu dans ses actions." — Joseph Ibn Tzayach, 15ème siècle. Cette question posée à un rabbin déclare qu'un sage prononçait le nom de Dieu et qu'il avait été réprimandé par un rabbin pour cela, mais qu'il ne voulait pas s'arrêter. Le nom même de Dieu était bien connu à travers les siècles. Le nom n'était pas seulement transmis aux disciples mais était également prononcé par les rabbins et même lorsqu'il était réprimandé par d'autres rabbins pour cela. » [source 2 Babylonian Talmud]
« Et lorsque les prêtres et les gens qui se tenaient dans la cour du Temple entendaient le Nom Exprimé sortir de la bouche du Grand Prêtre... Ils prononçaient le Nom tel qu'il était écrit, mais dans les provinces par un mot substitué. » — The Mishnah, translated by H. Danby, London, 1954, pp. xiv, xv.
- « Les sages transmettent le nom de quatre lettres à leurs disciples une fois tous les sept ans. » — Babylonian Talmud, Kiddushin 71a / Rabbah Bar Bar Chanah, c. 250-300.
« Les voyelles du Nom lui-même sont cachées... ses voyelles sont le secret du Tétragramme. » — Elijah of Vilna, 18ème siècle. Eliyahou ben Shlomo Zalman : Connu comme le Gaon de Vilna, il est une figure éminente du judaïsme. Elijah of Vilna a écrit de nombreux commentaires sur le Talmud, qui sont largement respectés et étudiés dans le monde juif. (1720-1797)
« J’ai trouvé dans les mots de mon grand-père... notre maître Rabbi Asher [Lemel], chef du Beth Din of Krakow... Il a écrit un livre saint... appelé Emek Ha-Brachah, mais à cause de son immense sainteté, il n’a jamais été imprimé... qu’il ne soit pas utilisé par ceux qui n’en sont pas dignes. » — Meir Mahar’’am of Lublin, 1608.
« J’ai une seule demande, que vous cachiez cette lettre dans un lieu pur et saint et que vous ne permettiez pas qu’elle circule ici et là... » — Meir Mahar’’am of Lublin, 1608.
- « Ceci est mon nom pour toujours » Exode 3 :15]. « Il y a aussi ici un secret reçu par la tradition dans les voyelles de « ceci est mon nom pour toujours (Le’olam – לְעוֹלָם) », car ce sont les voyelles du Grand Nom. » — New York, Jewish Theological Seminary, MS.1030, folio 46a, Rabbi Menachem Tziyoni, 14ème siècle. Le Jewish Theological Seminary est l’un des centres académiques et spirituels du judaïsme conservateur et un centre de recherche académique en études juives. Sa bibliothèque est l’une des collections les plus importantes au monde.
« Rabbi Avina a soulevé une contradiction : il est écrit : « Ceci est mon nom », indiquant que le nom tel qu’il est écrit est celui de Dieu ; et il est écrit : « Ceci est mon souvenir » (Exode 3 :15), ce qui indique que ce n’est pas le vrai nom de Dieu, mais simplement une façon de se souvenir de son nom. L’explication est la suivante : Le Saint, béni soit-Il, a dit : « Je ne suis pas prononcé comme je suis écrit. » Je suis écrit avec les lettres yod, heh, vav, heh, tandis que Mon nom se prononce avec les lettres alef, dalet, nun, yod. » — Rabbi Avina - Kiddushin 71a, The William Davidson Talmud, (Koren - Steinsaltz). Le Talmud de Babylone, un texte central du judaïsme rabbinique. Plus précisément, elle provient du traité Kiddushin, 71a, et est attribuée à Rabbah Bar Bar Chanah, un sage talmudique du IIIe siècle.
« Son moyen mnémotechnique [technique] est « Qui dans le ciel (shach’’ak) peut se mesurer à Toi... » (Ps. 89 :6-7) » — [Sheva Cholam Kamatz], Menachem Tziyoni, 14ème siècle. Menachem Tziyoni, également connu sous le nom de Menahem Zioni (Ziyyuni) ben Meir of Speyer, était un kabbaliste allemand du 14ème siècle. (1340-1410)
« Sachez, ma bien-aimée, combien il est extrêmement difficile de mettre par écrit de telles choses et encore plus une lettre envoyée d’un endroit à l’autre... [concernant] les voyelles du Tétragramme, qui sont Sheva Cholam Kamatz... » — Meir Mahar’’am of Lublin, 1608. Rabbi Meir Ben Gedaliah, également connu sous le nom de Meir Lublin ou MaHaRam (acronyme hébreu pour “Notre Maître, le Rabbin Meir”), était un rabbin, talmudiste et Posseq (« un décideur, un décisionnaire » de la loi juive) polonais. (1558-1616)
« Voici ce qu’il est dit au chapitre 34 : ... [concernant] le Tétragramme... ses voyelles reçues du Sinaï sont Sheva Cholam Kamatz.... » Le texte en question est extrait d'un ouvrage perdu, un livre qui n'a pas encore été mis au jour, mais qui confirme la prononciation authentique des voyelles du Tétragramme, YHVH. Le nom doit être prononcé comme Yehovah. Pour terminer cette lettre, le Rabbin Meir Maha"am émet une requête. Il énonce ce qui suit : « J'ai une demande, que vous cachiez cette lettre dans un lieu pur et saint et que vous ne permettiez pas qu'elle circule ici et là... » — Meihr Mahar’’am of Lublin, 1608, quoting Asher of Krakow, 16ème siècle.
« Beaucoup ont recherché comment ce nom a été lu... et quelles étaient ses voyelles originales... il me semble que les voyelles avec lesquelles il est vocalisé dans la plupart des endroits [YHVH avec les voyelles Sheva Cholam Kamatz] sont les voyelles originales. .. Le kamatz de Yah [Les deux premières lettres, YH] se transforme en Sheva lorsque le mot s'allonge. » — Rabbi Samuel David Luzzatto (Shad'al) 1834. Le rabbin Luzzatto réaffirme les véritables voyelles qui se cachent derrière le nom divin YHVH, qui est Yehovah. Il était informé des croyances de Gesenius et d'autres personnes qui tentaient de découvrir la façon juste de prononcer le nom de Dieu.
- Il révise les règles de base de la grammaire hébraïque relatives à la version plus courte de YHVH, à savoir YH avec un Kamatz, et la façon dont elle doit être prolongée en utilisant un Sheva. Voici quelques exemples ; court : « Gadol » et long « Gedolim », court « Katan » et long « Ketanim », court « Yah » et long « Yehovah ». Il s’agit de la grammaire hébraïque de base que le Rabbin Samuel David Luzzatto explique concernant la version courte du nom Yah et comment la voyelle change lorsqu’elle est allongée. Ainsi Yah devient Yehovah.
« Ce monde n’est pas comme le monde à venir. Dans ce monde, le nom s'écrit Yh[vh] et se lit Ado[nai] mais dans le monde à venir ce sera un , écrit YH[VH] et se lit YH[VH].” « Et voici, quand il sera lu comme YH[VH], dans le monde à venir, alors ses voyelles seront Shach'ak. [Sheva Cholam Kamatz] » Ce 'Monde à Venir' faisait référence à un futur où les voyelles allaient de nouveau être prononcées. Il est certain que les voyelles n'avaient pas été créées, cependant les Juifs les préservaient par tradition pour une utilisation future. — Rabbin Shabbethai Sofer, Lettre du 14 septembre 1608.
Contrairement au grec, qui a subi avec le temps des modifications quant à la prononciation, l’hébreu est une langue ancienne qui a réussi à maintenir une grande stabilité au fil des siècles. Ainsi un manuscrit hébreu écrit il y a plusieurs millénaires peut parfaitement être lu et compris par un locuteur Israélien moderne.
Superstition & Censures
Le Tétragramme est interdit par les Juifs en se basant sur une interprétation du troisième Commandement reçus de Dieu par Moïse sur le Sinaï : (Exode 20:7) "Tu ne prononceras pas à tort le nom de Yahweh, ton Dieu". Dans la tradition juive, le Tétragramme, le nom sacré de Dieu, était considéré comme si saint qu’il n’était prononcé qu’une seule fois par an, le jour de Kippour, par le Grand Prêtre, et seulement dans le Saint des saints du Temple de Salomon.
לֹא תִשָּׂא אֶת־שֵׁם־יְהוָה אֱלֹהֶיךָ לַשָּׁוְא
Dans le Judaïsme (av J.C)
Adonaï (אדני) N°136 « mon Seigneur » de l'Hébreu (Seigneur – titre substitués à l’oral). Dans la tradition juive, “Adonai” est utilisé comme une lecture substitutive pour le Tétragramme, le nom sacré de Dieu Yahweh, qui est considéré comme trop saint pour être prononcé.
- Censures de la censure (portemanteau)
Lorsqu’il est fait mention de Dieu dans le discours ordinaire, un Juif pieux change même les noms de substitution.
Adoshem ; « le Nom du Maître » Une re-substitution au lieu « d’Adonaï ».- Comme dans les pièces musicales liturgiques, Adoshem est parfois utilisé là où le même nombre de syllabes qu'Adonaï est nécessaire.
- L'utilisation de Hachem pour désigner Dieu « vient de la croyance que le nom de Dieu [ Adonaï ] ne doit être prononcé que dans la prière et avec révérence » (Eisenberg). Pour être plus clair, cela vient de la croyance que le terme Adonaï, utilisé comme titre de remplacement pour ne pas prononcer le nom de Dieu YHWH, ne doit lui non plus être utilisé - sinon - que lors de la prière et avec une sincère vénération.
- En dehors de la lecture de la Torah et de la prière, Dieu est souvent appelé HaShem, une manière de ne pas dire le nom de Dieu.
- Le terme dérive du rêve de Jacob de voir une échelle vers le ciel et de déclarer : "Dieu était sûrement en ce lieu ("hamakom") et je ne le savais pas". C’est le “lieu” où Dieu continue l’alliance biblique avec Jacob, l’alliance de ses pères, Abraham et Isaac.
- Il convient de souligner que l'emploi du terme "Eloha" pour désigner un "faux dieu" intervient le plus souvent dans un contexte critique de l'idolâtrie, qui consiste à vénérer des divinités autres que le Dieu d'Israël. On peut constater que ce terme est parfois utilisé dans un contexte d'abandon et de mépris envers la conception authentique de Dieu : Deutéronome 32:15 : "Israël est devenu gras, et il a regimbé ; Tu es devenu gras, épais et replet ! - Et il a abandonné dieu ('Elowahh), son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut".
- "Et Jéhovah dit à Moïse : 'Vois, je t'ai donné un dieu à Pharaon, et Aaron, ton frère, est ton prophète ;'" (Traduction littérale de Young de 1898). Le mot hébreu « n'tatiykha » exprime « je te donne » et non comme « je t'ai fait » comme la majorité des traductions l'ont fait. Autrement dit ; Dieu « a donné » à Moïse « Elohim » ou « pouvoir/autorité » sur Pharaon. Il n'a pas fait de Moïse un Dieu pourtant aucun autre prophète dans l’histoire du peuple hébreu/juif n’a atteint ce statut avec la puissance de Dieu. Dans le récit de Jean, il cite Yeshua (Jésus) disant : "Ne pensez pas que ce sera moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur est Moïse, en qui vous avez placé votre espérance" (Jean 5 :45 ISV). Celui qui jugera et accusera le peuple juif est Moïse parce qu'il ne l'a pas cru comme le Messie.
- HaElohim « le [vrai] dieu » ( אלוהים ) de l'Hébreu
- Elokim « d.ieu » Les Juifs orthodoxes, écrivant ou imprimant le nom du Seigneur, omettent la voyelle, pour faire D.ieu. — Le Trésor des citations juives de Leo Rosten, 1972.
Théos « dieu » du Grec ( θεός ) N°2316
- Un terme utilisé pour falsifier et censuré
Un dieu ou déesse, dieux ou divinités, magistrats et juges, ou ce qui représente Dieu.
- Dans le Nouveau Testament grec, “Kyrios” ou “Kurios” est utilisé environ 740 fois, se référant généralement à Jésus et substitué délibérément a YHWH (Jéhovah). Dans la Grèce antique, le “kyrios” était le tuteur d’une femme. Les femmes vivaient sous domination masculine.
- “Kyrios” et “Kurios” sont en fait deux orthographes du même mot grec, qui signifie “seigneur” ou “maître”. Il n’y a pas de différence de signification entre les deux.
Lorsqu’il est utilisé avec le nom d’une personne, comme dans “Kyrios Abraham”, cela peut être interprété comme “Seigneur Abraham” ou “Maître (“Rabbi”) Abraham”. Dans le Nouveau Testament, de manière générale, les copistes ont systématiquement supprimé le nom divin "YHWH" (Yehovah) par “Seigneur” et lorsque des versets de l’Ancien Testament portant le tétragramme YHWH sont cités, YHWH est remplacé par “kurios”. Cependant, remplacer systématiquement “Yéhovah” par “Seigneur” dans une traduction va changer le sens et le contexte de nombreux passages. Le fait d'effacer d'un coup de balai le nom du Père YHWH (Yehovah) équivaut à le censurer !
Kyrie « seigneur » l'équivalent du terme formé du vocatif Grec ( κυ ́ριος ["Kurios"])
- il sera vocalisé malgré tout en différentes formules, ce qui en devient « Seigneur, aie pitié » (traduction orthodoxe du début du 20e siècle), une prière importante de la liturgie chrétienne qui est généralement récitée au début de l’eucharistie. On la remplace par « Seigneur, prends pitié » (traduction catholique depuis Vatican II). Ses invocations manifestes confirment non seulement les rites mais également un culte de portée trinitaire instauré par ses effets depuis le 4e siècle.
- Historiquement, le sens du terme désigne « maître », « propriétaire » qui désigne celui qui est investi de la propriété sur une chose. Le dominus est le seigneur et le dirigeant de la maison. Sa forme abrégée « Dom » reste utilisée comme préfixe d'honneur pour les ecclésiastiques de l'Église Catholique. De plus, le mot roumain pour Dieu, ( Dumnezeu ), dérive de ce titre à travers l'expression latine « Domine Deus ».
Certaines traductions Catholique de la Bible utilisent des vocalisations telles que la Bible de Jérusalem, La Bible des Peuples (qui utilisent « Yahvé ») et la Bible Crampon (qui utilise « Yawheh ») ; depuis 2001, l’Église Catholique préconise de ne plus utiliser de vocalisation mais d’employer le latin Dominus.
le SEIGNEUR « "le SEIGNEUR" »
Dans le contexte chrétien, “Jésus” est un nom propre qui a une signification et une importance spécifiques. Il est le nom donné au Messie dans le Nouveau Testament et est central à la foi chrétienne. D’autre part, “Rabbi” est un titre honorifique hébreu qui signifie “maître” ou “enseignant”. Il est souvent utilisé pour désigner un érudit ou un leader religieux dans le judaïsme.
Dans le Nouveau Testament, Jésus est souvent appelé “Rabbi” par ses disciples et d’autres personnes qui s’adressent à lui respectueusement. Cependant, remplacer systématiquement “Jésus” par “Rabbi” dans une traduction pourrait susciter des réactions de la part de ceux qui sont attachés à la terminologie traditionnelle. Autrement dit ; vous pouvez parier votre vie que si une nouvelle traduction remplaçait toutes les occurrences de « Jésus » par « Rabbi », il y aurait un tollé énorme de la part de la communauté « chrétienne ».