Bonjour à toutes et à tous,
Serviteur d'Allah a écrit : ↑17 nov.24, 08:01
Ce doute est surtout fondé, en l'occurrence, car la Loi juive interdit cela, et l'on ne peut prétendre que Jésus a accompli la Loi en prêchant son contraire:
Lévitique 17:10-11: "Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple."
Très tôt les athées et païens ont calomnié les chrétiens en les accusant de cannibalisme et d'hématophagie.
Je croyais que c'était dépassé.
Est-ce que des personnes ont goûté aux globules, à l'hémoglobine et à la viande de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ? Je ne crois pas.
Dans les paroles d'Institution, n'y voir que le sens propre revient à songer que nos ventres ont vocation à exploser :
Jean 7:38 Celui qui croit en moi, des fleuves
d’eau vive couleront de ses entrailles, comme dit l’Écriture.
Ou bien encore que cette eau vive serait de formule H2O.
Dans cet esprit, notre Seigneur et Libérateur Jésus-Christ aurait-Il une serrure et des gonds ?
Jean 10:9 Je suis
la porte. Si quelqu’un
entre par Moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
Est-Il une route empierrée ou un sentier étroit ? Nous invite-t-Il à le piétiner ?
Jean 14:6 Jésus lui dit : Moi, je suis
le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi.
Et aurait-Il été envoyé seulement aux femelles des béliers ?
Matthieu 15:24 Il répondit : Je n’ai été envoyé
qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.
Son Père céleste est-Il barbu comme il se doit à un patriarche ?
Est-Il membru et couillu pour avoir un Fils ?
Je crains que le littéralisme ne soit pas toujours une piste à suivre aveuglément.
Très cordialement
votre sœur
pauline
Ajouté 12 minutes 48 secondes après :
Bonjour à toutes et à tous
prisca a écrit : ↑17 nov.24, 23:53
L'image dépeinte par Jésus n'est pas la vraie car Jésus a dépeint son père dans l'histoire vécue en le montrant malléable
Vous songez donc à une image qui ne se lit pas dans le Très Saint Évangile, pourquoi pas...
Mince, alors qui croire ?
Faudrait-il songer en une divinité susceptible et vulnérable, blessée par la désobéissance de Sa créature et qui réclame justice ?
Une divinité qui attendrait la fin pour assouvir sa vengeance ? Apaiser son dépit ?
prisca a écrit :c'est comme si cette substitution pénale lui était agréable
Rien de tout cela ne se lit dans le Très Saint Évangile.
C'est l'aporie de la justice qui conduit à ce genre de sottise.
Le père de la parabole du fils prodigue n'est pas malléable : il ne change pas du début à la fin.
Son plan ne varie pas, dès le début il guette le retour improbable de son fils.
Et bien que son fils revienne pour de mauvaises raisons il l'embrasse sans rien lui demander du tout.
Rien.
Très cordialement
votre sœur
pauline