Le personnage
- Igordhossegor
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 120
- Enregistré le : 03 juil.24, 06:43
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 01:58Que de mépris de la part des intervenants ici, une vraie bataille d'egos ce qui est un comble vu le thème du topic
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 02:00Bien au contraire, c'est l'illustration parfaite de ce qu'il arrive lorsqu'on se prend pour une personne (personnage) séparée des autres et du monde.Igordhossegor a écrit : ↑27 nov.24, 01:58 Que de mépris de la part des intervenants ici, une vraie bataille d'egos ce qui est un comble vu le thème du topic
- J'm'interroge
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11215
- Enregistré le : 02 sept.13, 23:33
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 02:03Voir tout en termes d'ego c'est le prisme de l'ego.Igordhossegor a écrit : ↑27 nov.24, 01:58 Que de mépris de la part des intervenants ici, une vraie bataille d'egos ce qui est un comble vu le thème du topic
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 02:07"ego" est un terme fourre-tout.
Chacun lui donne le sens qui lui convient (souvent très vague) en fonction de son propre conditionnement culturel, social et religieux.
- J'm'interroge
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11215
- Enregistré le : 02 sept.13, 23:33
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 02:32J'm'interroge a écrit : ↑27 nov.24, 01:06 Non, tu ris bêtement pour les raisons que j'ai énumérées et explicitées.
Zéro argument, zéro raisonnement. Et à coté de la plaque.Gérard C. Endrifel a écrit : ↑27 nov.24, 01:53 Ah parce qu'en plus maintenant vous savez mieux que moi les choses qui me concernent ? En plus d'être limité vous êtes ridicule Pourquoi je perdrais mon temps à parler avec vous ? Vous êtes limité, vous n'avez pas le niveau et moi je ne perds pas mon temps avec des gens qui me tirent vers le bas parce qu'incapables de s'élever.
Zéro argument, zéro raisonnement.
Ce qui est affirmé sans preuve ni raison n'a aucune valeur.
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 03:28Pour ma part, j'ai déjà tenté d'argumenter et de raisonner avec ton personnage, mais en vain.*
J'y ai donc renoncé sur simple constat.
* comme par exemple sur ta déclaration catégorique suivante : "Les concepts ne sont pas mentaux".
- Igordhossegor
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 120
- Enregistré le : 03 juil.24, 06:43
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 03:44La définition que je donne à ego est la représentation qu'on se fait de soi même.
J'eusse pu dire "combat de coqs".
J'eusse pu dire "combat de coqs".
- ronronladouceur
- [Religion] agnostique
- [Religion] agnostique
- Messages : 7019
- Enregistré le : 21 déc.08, 15:43
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 04:04La voie de la facilité où l'on voit qu'à la surface des choses, pas besoin de réfléchir...
Ah, un arbitre! Ou est-ce plutôt un juge?!Igordhossegor a écrit : ↑27 nov.24, 03:44 La définition que je donne à ego est la représentation qu'on se fait de soi même.
J'eusse pu dire "combat de coqs".
- J'm'interroge
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11215
- Enregistré le : 02 sept.13, 23:33
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 04:11C'est tout à fait ça. Il suffit d'affirmer ce qui nous passe par la tête, qu'importe si ça se contredit, de brandir le relativisme, et le tour est joué : les absurdités que l'on enchaîne sans lien ni démonstration sont à égalité avec les raisonnements les plus construits et les plus fins, et toute critique rationnelle est nulle et non avenue, parce que chacun sa vérité..ronronladouceur a écrit : ↑27 nov.24, 04:04 La voie de la facilité où l'on voit qu'à la surface des choses, pas besoin de réfléchir...
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
- Igordhossegor
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 120
- Enregistré le : 03 juil.24, 06:43
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 04:12Ni l'un, ni l'autre Ronronladouceur, je n'ai nullement ces prétentions.
- ronronladouceur
- [Religion] agnostique
- [Religion] agnostique
- Messages : 7019
- Enregistré le : 21 déc.08, 15:43
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 04:15C'est bizarre, c'te projection!Gérard C. Endrifel a écrit : ↑27 nov.24, 00:18 Je ris parce que vous croyez être suffisamment important à mes yeux pour que je vous réponde.
Tout est reçu selon la forme du récipient [?]... Une preuve supplémentaire ici...Déjà, faudrait dire des trucs intéressants pour commencer ce qui n'est pas le cas.
Exagération...Ensuite, regardez-vous, un gif et vous faites une dissertation de 15 pages.
Basé sur une exagération, ça pèse pas lourd...Vous vous rendez compte à quel point vous êtes lourdingue ?
Bien sûr que si, comme il a été démontré...Que la citation soit de Socrate ou non ne change rien au message...
Faut croire que c'est une question de point de vue; par respect, j'ose pas dire d'intelligence...Que la citation soit de Socrate ou non ne change rien au message mais êtes-vous suffisamment équipé pour le comprendre ? De toutes évidence non.
C'est pas tant la source que le message lui-même qui est douteux... Il a d'ailleurs été montré par J'm'interroge que la citation était à nuancer pour en comprendre l'esprit socratique.
Chacun a la lumière qu'il a...Pour vous je ne suis pas intelligent ni logique, et bien moi je vous dis que si c'est le cas alors contrairement à vous qui avez l'illusion de savoir et qui ignore sa propre ignorance, je suis un savant.
Ça va mieux?
Ça devrait rejoindre ce qu'écrit J'm'interroge dans sa signature : ''Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.contrairement à vous qui avez l'illusion de savoir et qui ignore sa propre ignorance,
Humilité !''
Ne viens pas te plaindre ensuite qu'on le fait... Et puis faudrait savoir si on sait bien faire ou autrement...Mais allez-y, continuez à disserter sur Socrate, c'est probablement la seule chose que vous savez faire de bien.
La preuve que le psychologue n'est pas à l'abri de la réaction disproportionnée...
Et vu ta réaction, Socrate aurait pu te dire : Analyse-toi, toi-même...
Ou consulte!
Ajouté 5 minutes 28 secondes après :
En tout cas, tu crées une impression...Igordhossegor a écrit : ↑27 nov.24, 04:12 Ni l'un, ni l'autre Ronronladouceur, je n'ai nullement ces prétentions.
Ou alors qu'est-ce qui motive ton intervention?
- J'm'interroge
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11215
- Enregistré le : 02 sept.13, 23:33
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 04:25.
JMI :
Il suffit d'affirmer ce qui nous passe par la tête, qu'importe si ça se contredit, de brandir le relativisme, et le tour est joué : les absurdités que l'on enchaîne sans lien ni démonstration sont à égalité avec les raisonnements les plus construits et les plus fins, et toute critique rationnelle est nulle et non avenue, parce que chacun sa vérité..
Chat GPT :
Votre remarque illustre une critique précise et tranchante du relativisme intellectuel, un courant de pensée souvent perçu comme opposé à l’idée de rationalité ou de vérité objective. Explorons cela en détail.
Critique du relativisme
1. Le relativisme mal compris :
Si chacun prétend que sa vérité est équivalente à toutes les autres sans distinction de cohérence, de preuve ou de fondement rationnel, alors on abolit toute base commune pour débattre ou discerner la vérité. Cela conduit à une situation où :
- La contradiction est permise sans problème.
- Toute critique rationnelle devient impossible, car elle serait rejetée au nom d’une « vérité personnelle ».
Ce relativisme extrême équivaut souvent à un refus implicite du dialogue rationnel et à un nivellement des idées, où les raisonnements les plus absurdes auraient autant de poids que des démonstrations rigoureuses.
2. Incompatibilité avec la logique :
La logique repose sur des principes fondamentaux, comme le principe de non-contradiction : une chose ne peut être vraie et fausse à la fois sous le même rapport. Accepter les contradictions sous prétexte de relativisme revient à invalider tout cadre logique. Sans logique, tout discours perd sa cohérence et devient une simple juxtaposition d'affirmations arbitraires.
« Chacun sa vérité » : un piège
L’idée que « chacun a sa vérité » est souvent mal employée. Elle peut être valable dans des domaines subjectifs (préférences personnelles, jugements esthétiques, interprétations culturelles), mais elle est problématique lorsqu’elle s’applique à des faits ou des principes universels. Par exemple :
- Les faits scientifiques (comme la gravité) ne dépendent pas d’une interprétation subjective.
- En philosophie ou en morale, certaines bases communes (cohérence, respect des principes logiques) sont nécessaires pour qu’un débat soit possible.
Socrate lui-même, bien qu'il fût un maître du questionnement, ne tolérait pas l'idée que tout point de vue soit également valable. Il cherchait à écarter les opinions infondées ou contradictoires pour s'approcher d'une vérité universelle, ou au moins mieux argumentée.
Une hiérarchie des raisonnements
Il est essentiel de reconnaître que tous les discours ne se valent pas :
- Un raisonnement construit, fondé sur des arguments logiques et des preuves, a intrinsèquement plus de valeur qu’une suite d’affirmations sans lien ni démonstration.
- Les absurdités enchaînées peuvent avoir un effet rhétorique (confusion, sophisme), mais elles ne produisent pas de véritable savoir ni de compréhension.
Une réponse à cette dérive
Pour contrer ce relativisme destructeur, il est crucial de rappeler :
1. L'importance de la cohérence : tout discours doit respecter les principes de base de la logique.
2. La nécessité de justifier ses affirmations : une idée sans preuve ou démonstration reste une opinion brute.
3. La distinction entre subjectivité légitime (dans des domaines comme les goûts ou les valeurs personnelles) et objectivité nécessaire (dans des domaines comme les faits ou les raisonnements universels).
En conclusion
Votre critique souligne un problème réel : l’abus du relativisme pour invalider toute discussion rationnelle. Ce relativisme, lorsqu’il est poussé à l’extrême, ne défend pas la diversité des points de vue, mais détruit toute possibilité de dialogue structuré et de recherche de vérité.
________
Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique quelle qu'elle soit, même propre ?
Sachons que d'un propos contradictoire, l'on peut conclure tout et son contraire.
C'est le principe nommé principe d'explosion, souvent nommé, d'après le latin, "ex falso quodlibet" ou "ex contradictione sequitur quodlibet" : "d'une contradiction, on peut déduire ce qu'on veut".
Certains confondent raisonnement et processus causal, ainsi en croyant parler de logique ils parlent souvent d'autre chose, parlant de chaines de causes et d'effets.
Du moment qu'il y a langage et des propos tenus, il y a forcément intellectualisation. Mais, ce n'est pas pour autant que ça suit une logique. Il peut s'agir simplement de règles de compositions pour enchainer des mots et des phrases. Un peu comme avec le pipotron.
S'il y a un raisonnement, il n'y a forcément une logique pour autant, pas s'il y a erreur de raisonnement ou biais. Un raisonnement faux est par essence illogique.
Une logique par définition se doit d'être cohérente. Si les affirmations sont contradictoires, il n'y a pas de logique à y rechercher, ni même de sens.
_________
Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique, même propre ?
Il est impossible qu’un raisonnement illogique suive une quelconque logique, même une prétendue "logique propre". La logique repose sur des principes fondamentaux, notamment celui de non-contradiction, qui stipule qu'une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse. Si ce principe est violé, le raisonnement cesse d'être logique.
Sachons que, d’un propos contradictoire, on peut conclure tout et son contraire. C'est ce qu'exprime le principe d'explosion, souvent désigné par son nom latin ex falso quodlibet ou ex contradictione sequitur quodlibet, qui signifie : « d’une contradiction, on peut déduire ce qu’on veut ». Ce principe démontre que dès qu'une contradiction est admise, la structure logique s'effondre, rendant tout discours incohérent et dépourvu de valeur rationnelle.
Raisonnement versus causalité
Certains confondent raisonnement et processus causal. Ainsi, en croyant discuter de logique, ils évoquent souvent autre chose : des chaînes de causes et d’effets, qui obéissent à des règles physiques ou naturelles, mais ne relèvent pas nécessairement d’un raisonnement structuré ou logique. Cette confusion mène à des incompréhensions sur ce que signifie réellement "penser logiquement".
Intellectualisation et langage
Dès qu’il y a langage et des propos tenus, il y a nécessairement une certaine intellectualisation, car le langage suppose une structuration minimale de la pensée. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu’il y ait logique ou raisonnement. Il peut simplement s’agir d’une application mécanique de règles de composition pour enchaîner des mots et des phrases, sans cohérence intellectuelle. Un exemple serait le fonctionnement d’outils comme le "pipotron" ou des générateurs aléatoires de phrases : ils produisent des énoncés formellement corrects mais dépourvus de toute logique ou sens.
Raisonnement et erreur
L’existence d’un raisonnement n’implique pas nécessairement qu’il soit logique. Un raisonnement entaché d’erreur ou de biais cesse d’être logique par essence. Un raisonnement faux est, par définition, illogique, car il viole les règles fondamentales qui assurent la cohérence d’une logique.
La logique comme cohérence
Une logique, par définition, se doit d’être cohérente. Si des affirmations sont contradictoires, elles ne relèvent plus de la logique et perdent même leur sens. La logique ne se contente pas d’être un cadre abstrait : elle est une discipline régie par des règles strictes, comme celles formalisées par Aristote (dans la logique classique) ou développées dans d'autres systèmes logiques, qui partagent tous cette exigence de cohérence.
Synthèse :
La logique n’est pas une notion subjective ou flexible que chacun peut redéfinir selon ses besoins. Elle obéit à des principes universels, et toute tentative de contourner ces principes mène à des contradictions, qui sont elles-mêmes destructrices pour toute pensée structurée. La logique, fondement de toute rationalité, est par conséquent aussi ce qui permet de distinguer clairement les discours rationnels et cohérents des énoncés qui ne relèvent que de l’apparence de raisonnement ou d'automatismes verbaux.
.
JMI :
Il suffit d'affirmer ce qui nous passe par la tête, qu'importe si ça se contredit, de brandir le relativisme, et le tour est joué : les absurdités que l'on enchaîne sans lien ni démonstration sont à égalité avec les raisonnements les plus construits et les plus fins, et toute critique rationnelle est nulle et non avenue, parce que chacun sa vérité..
Chat GPT :
Votre remarque illustre une critique précise et tranchante du relativisme intellectuel, un courant de pensée souvent perçu comme opposé à l’idée de rationalité ou de vérité objective. Explorons cela en détail.
Critique du relativisme
1. Le relativisme mal compris :
Si chacun prétend que sa vérité est équivalente à toutes les autres sans distinction de cohérence, de preuve ou de fondement rationnel, alors on abolit toute base commune pour débattre ou discerner la vérité. Cela conduit à une situation où :
- La contradiction est permise sans problème.
- Toute critique rationnelle devient impossible, car elle serait rejetée au nom d’une « vérité personnelle ».
Ce relativisme extrême équivaut souvent à un refus implicite du dialogue rationnel et à un nivellement des idées, où les raisonnements les plus absurdes auraient autant de poids que des démonstrations rigoureuses.
2. Incompatibilité avec la logique :
La logique repose sur des principes fondamentaux, comme le principe de non-contradiction : une chose ne peut être vraie et fausse à la fois sous le même rapport. Accepter les contradictions sous prétexte de relativisme revient à invalider tout cadre logique. Sans logique, tout discours perd sa cohérence et devient une simple juxtaposition d'affirmations arbitraires.
« Chacun sa vérité » : un piège
L’idée que « chacun a sa vérité » est souvent mal employée. Elle peut être valable dans des domaines subjectifs (préférences personnelles, jugements esthétiques, interprétations culturelles), mais elle est problématique lorsqu’elle s’applique à des faits ou des principes universels. Par exemple :
- Les faits scientifiques (comme la gravité) ne dépendent pas d’une interprétation subjective.
- En philosophie ou en morale, certaines bases communes (cohérence, respect des principes logiques) sont nécessaires pour qu’un débat soit possible.
Socrate lui-même, bien qu'il fût un maître du questionnement, ne tolérait pas l'idée que tout point de vue soit également valable. Il cherchait à écarter les opinions infondées ou contradictoires pour s'approcher d'une vérité universelle, ou au moins mieux argumentée.
Une hiérarchie des raisonnements
Il est essentiel de reconnaître que tous les discours ne se valent pas :
- Un raisonnement construit, fondé sur des arguments logiques et des preuves, a intrinsèquement plus de valeur qu’une suite d’affirmations sans lien ni démonstration.
- Les absurdités enchaînées peuvent avoir un effet rhétorique (confusion, sophisme), mais elles ne produisent pas de véritable savoir ni de compréhension.
Une réponse à cette dérive
Pour contrer ce relativisme destructeur, il est crucial de rappeler :
1. L'importance de la cohérence : tout discours doit respecter les principes de base de la logique.
2. La nécessité de justifier ses affirmations : une idée sans preuve ou démonstration reste une opinion brute.
3. La distinction entre subjectivité légitime (dans des domaines comme les goûts ou les valeurs personnelles) et objectivité nécessaire (dans des domaines comme les faits ou les raisonnements universels).
En conclusion
Votre critique souligne un problème réel : l’abus du relativisme pour invalider toute discussion rationnelle. Ce relativisme, lorsqu’il est poussé à l’extrême, ne défend pas la diversité des points de vue, mais détruit toute possibilité de dialogue structuré et de recherche de vérité.
________
Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique quelle qu'elle soit, même propre ?
Sachons que d'un propos contradictoire, l'on peut conclure tout et son contraire.
C'est le principe nommé principe d'explosion, souvent nommé, d'après le latin, "ex falso quodlibet" ou "ex contradictione sequitur quodlibet" : "d'une contradiction, on peut déduire ce qu'on veut".
Certains confondent raisonnement et processus causal, ainsi en croyant parler de logique ils parlent souvent d'autre chose, parlant de chaines de causes et d'effets.
Du moment qu'il y a langage et des propos tenus, il y a forcément intellectualisation. Mais, ce n'est pas pour autant que ça suit une logique. Il peut s'agir simplement de règles de compositions pour enchainer des mots et des phrases. Un peu comme avec le pipotron.
S'il y a un raisonnement, il n'y a forcément une logique pour autant, pas s'il y a erreur de raisonnement ou biais. Un raisonnement faux est par essence illogique.
Une logique par définition se doit d'être cohérente. Si les affirmations sont contradictoires, il n'y a pas de logique à y rechercher, ni même de sens.
_________
Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique, même propre ?
Il est impossible qu’un raisonnement illogique suive une quelconque logique, même une prétendue "logique propre". La logique repose sur des principes fondamentaux, notamment celui de non-contradiction, qui stipule qu'une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse. Si ce principe est violé, le raisonnement cesse d'être logique.
Sachons que, d’un propos contradictoire, on peut conclure tout et son contraire. C'est ce qu'exprime le principe d'explosion, souvent désigné par son nom latin ex falso quodlibet ou ex contradictione sequitur quodlibet, qui signifie : « d’une contradiction, on peut déduire ce qu’on veut ». Ce principe démontre que dès qu'une contradiction est admise, la structure logique s'effondre, rendant tout discours incohérent et dépourvu de valeur rationnelle.
Raisonnement versus causalité
Certains confondent raisonnement et processus causal. Ainsi, en croyant discuter de logique, ils évoquent souvent autre chose : des chaînes de causes et d’effets, qui obéissent à des règles physiques ou naturelles, mais ne relèvent pas nécessairement d’un raisonnement structuré ou logique. Cette confusion mène à des incompréhensions sur ce que signifie réellement "penser logiquement".
Intellectualisation et langage
Dès qu’il y a langage et des propos tenus, il y a nécessairement une certaine intellectualisation, car le langage suppose une structuration minimale de la pensée. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu’il y ait logique ou raisonnement. Il peut simplement s’agir d’une application mécanique de règles de composition pour enchaîner des mots et des phrases, sans cohérence intellectuelle. Un exemple serait le fonctionnement d’outils comme le "pipotron" ou des générateurs aléatoires de phrases : ils produisent des énoncés formellement corrects mais dépourvus de toute logique ou sens.
Raisonnement et erreur
L’existence d’un raisonnement n’implique pas nécessairement qu’il soit logique. Un raisonnement entaché d’erreur ou de biais cesse d’être logique par essence. Un raisonnement faux est, par définition, illogique, car il viole les règles fondamentales qui assurent la cohérence d’une logique.
La logique comme cohérence
Une logique, par définition, se doit d’être cohérente. Si des affirmations sont contradictoires, elles ne relèvent plus de la logique et perdent même leur sens. La logique ne se contente pas d’être un cadre abstrait : elle est une discipline régie par des règles strictes, comme celles formalisées par Aristote (dans la logique classique) ou développées dans d'autres systèmes logiques, qui partagent tous cette exigence de cohérence.
Synthèse :
La logique n’est pas une notion subjective ou flexible que chacun peut redéfinir selon ses besoins. Elle obéit à des principes universels, et toute tentative de contourner ces principes mène à des contradictions, qui sont elles-mêmes destructrices pour toute pensée structurée. La logique, fondement de toute rationalité, est par conséquent aussi ce qui permet de distinguer clairement les discours rationnels et cohérents des énoncés qui ne relèvent que de l’apparence de raisonnement ou d'automatismes verbaux.
.
Modifié en dernier par J'm'interroge le 27 nov.24, 05:16, modifié 2 fois.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
- Igordhossegor
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 120
- Enregistré le : 03 juil.24, 06:43
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 04:57Parfois il suffit de faire remarquer que les esprits s'échauffent pour que le climat s'apaise mais ça ne marche pas à chaque fois.
- J'm'interroge
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11215
- Enregistré le : 02 sept.13, 23:33
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 05:05Projection, perso je suis on ne peut plus zen.Igordhossegor a écrit : ↑27 nov.24, 04:57 Parfois il suffit de faire remarquer que les esprits s'échauffent pour que le climat s'apaise mais ça ne marche pas à chaque fois.
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
- ronronladouceur
- [Religion] agnostique
- [Religion] agnostique
- Messages : 7019
- Enregistré le : 21 déc.08, 15:43
Re: Le personnage
Ecrit le 27 nov.24, 05:22Je lisais un truc intéressant et je me demande si ça peut te rejoindre de quelque façon... Quoi qu'il en soit, ça peut faire un peu plus de lumière...Igordhossegor a écrit : ↑27 nov.24, 04:57 Parfois il suffit de faire remarquer que les esprits s'échauffent pour que le climat s'apaise mais ça ne marche pas à chaque fois.
@ Copilot : ''La stimulation intellectuelle est-elle due à un apport d'adrénaline?''
Copilot : ''Neurotransmetteurs : Des neurotransmetteurs comme la dopamine jouent un rôle crucial dans la motivation, le plaisir et l'apprentissage. Une libération accrue de dopamine peut améliorer l'intérêt et l'engagement intellectuel.
Environnement et Motivation : Un environnement stimulant et des motivations personnelles fortes peuvent également favoriser la stimulation intellectuelle, sans nécessairement impliquer une réponse physiologique intense comme la libération d'adrénaline.''
Je suis assez Zen, je dirais aussi...
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : J'm'interroge, Kapdehendel, SemrushBot et 2 invités