[Catholique] Infaillibilité du pape
[Catholique] Infaillibilité du pape
Ecrit le 01 févr.06, 03:30Extrait de la constitution Lumen Gentium, n° 25 :
"Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Eglise pour définir la doctrine concernant la foi et les moeurs, s'étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette infaillibilité le Pontife romain, chef du Collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles et chargé de confirmer ses frères dans la foi (Cf Luc 23,32) il proclame un point de doctrine touchant la foi et les moeurs".
Le pape est-il infaillible ? Si oui il doit l'être tout le temps, et donc ce qu'un pape a dit il y a 500 ans doit toujours être vrai maintenant ...
Seule solution pour sortir de ce problème (à mon sens), c'est de dire que le pape n'est pas infaillible, non ?
Je vous remercie d'avance.
"Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Eglise pour définir la doctrine concernant la foi et les moeurs, s'étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette infaillibilité le Pontife romain, chef du Collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles et chargé de confirmer ses frères dans la foi (Cf Luc 23,32) il proclame un point de doctrine touchant la foi et les moeurs".
Le pape est-il infaillible ? Si oui il doit l'être tout le temps, et donc ce qu'un pape a dit il y a 500 ans doit toujours être vrai maintenant ...
Seule solution pour sortir de ce problème (à mon sens), c'est de dire que le pape n'est pas infaillible, non ?
Je vous remercie d'avance.
Ecrit le 01 févr.06, 03:35
Non, le Pape n'est pas infaillible tout le temps.
C'est écrit dans la citation que tu inclus dans ton message...
Les catholiques croient que le Pape est infaillible quand il s'exprime ex cathedra sur un point touchant la foi ou les moeurs. Nous croyons en effet qu'il bénéficie à ce moment-là de l'assistance de l'Esprit-Saint promise par le Christ de telle sorte qu'il ne puisse pas se tromper. A d'autres moments, l'assistance de l'Esprit-Saint est bien présente mais ne suffit pas à garantir le caractère infaillible de ses propos.
Les conditions n'ont été réunies que très rarement, peut-être même une seule fois au XXe siècle...
Et puis, si tu regardes l'infaillibilité à la lumière d'encycliques comme Ut unum sint, du décret Unitatis Redintegratio, des constitutions de Vatican II, ce n'est pas si terrible que ça. Parce que la formulation peut être imparfaite, elle peut ne pas être la meilleure pour exprimer ce que le pape a voulu dire, etc.
C'est écrit dans la citation que tu inclus dans ton message...
Les catholiques croient que le Pape est infaillible quand il s'exprime ex cathedra sur un point touchant la foi ou les moeurs. Nous croyons en effet qu'il bénéficie à ce moment-là de l'assistance de l'Esprit-Saint promise par le Christ de telle sorte qu'il ne puisse pas se tromper. A d'autres moments, l'assistance de l'Esprit-Saint est bien présente mais ne suffit pas à garantir le caractère infaillible de ses propos.
Les conditions n'ont été réunies que très rarement, peut-être même une seule fois au XXe siècle...
Et puis, si tu regardes l'infaillibilité à la lumière d'encycliques comme Ut unum sint, du décret Unitatis Redintegratio, des constitutions de Vatican II, ce n'est pas si terrible que ça. Parce que la formulation peut être imparfaite, elle peut ne pas être la meilleure pour exprimer ce que le pape a voulu dire, etc.
- Pasteur Patrick
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Ecrit le 01 févr.06, 06:03
C'est un peu décedvant tout cela !
Au sujet de l'infaillibilté papale, il estévident que l'évêque de Rome n'en a pas abusé depuis Vatican II.
Mais la question ne doit pas porter sur la quantité, mais sur le fond. Est-ce que tout cela est bien raisonnable?
Etre "une seule fois infaillible" doit provoquer un "non possumus". Nous devons nous situer au plan des principes concernant un chef de culte d'une religion donnée.
La primautéest une affaire "numérique", être le "premier", pourquoi pas ? Ce n'est pas cela qui choque!
Dans l'infaillibilté, outre qu'il est impossible de s'en défendre par un argumentaire biblique puisqu'il s'agit d'une évolution séculaire historique bien datable, c'est l'absolutisme (même au service du Bien!), fût-ce une fois ! C'est un principe inacceptable érigé en dogme afin de n'en plus jamais discuter à l'intérieur de la dite Eglise romaine.
Le rapport aux autres Eglises est également déforcé car non égalitaire.
On est loin des discussions fraternelles entre patriarches des époques antévaticanes (I et II). Aujourd'hui, on peut saluer le retrour du discours fraternel, mais "avec le dogme" sous-jacent et bien présent ! C'est un
acquis !
Salut àtous
Au sujet de l'infaillibilté papale, il estévident que l'évêque de Rome n'en a pas abusé depuis Vatican II.
Mais la question ne doit pas porter sur la quantité, mais sur le fond. Est-ce que tout cela est bien raisonnable?
Etre "une seule fois infaillible" doit provoquer un "non possumus". Nous devons nous situer au plan des principes concernant un chef de culte d'une religion donnée.
La primautéest une affaire "numérique", être le "premier", pourquoi pas ? Ce n'est pas cela qui choque!
Dans l'infaillibilté, outre qu'il est impossible de s'en défendre par un argumentaire biblique puisqu'il s'agit d'une évolution séculaire historique bien datable, c'est l'absolutisme (même au service du Bien!), fût-ce une fois ! C'est un principe inacceptable érigé en dogme afin de n'en plus jamais discuter à l'intérieur de la dite Eglise romaine.
Le rapport aux autres Eglises est également déforcé car non égalitaire.
On est loin des discussions fraternelles entre patriarches des époques antévaticanes (I et II). Aujourd'hui, on peut saluer le retrour du discours fraternel, mais "avec le dogme" sous-jacent et bien présent ! C'est un
acquis !
Salut àtous
- TeNChiNhaN
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Ecrit le 01 févr.06, 06:38
Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères.
Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.
De toute manière, le pape est un imposteur. Et les catholique c'est pas Dieu qu'ils suivent mais cet imposteur.
Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.
De toute manière, le pape est un imposteur. Et les catholique c'est pas Dieu qu'ils suivent mais cet imposteur.
Ecrit le 01 févr.06, 07:31
à TeNChiNhaN : (Lassitude)
à Pasteur Patrick : Oui, certes, il n'est pas question d'un rapport égalitaire, étant donné que l'Eglise demande la reconnaissance de la primauté de l'évêque de Rome. (Et primauté n'est pas autorité en tout et sur tout ; la question de la primauté est tout de même, il faut le reconnaître, fondée par la Bible. Jésus fonde la succession apostolique pour tous les apôtres, et donne la primauté à l'un d'entre eux, Pierre). Mais néanmoins, dans l'encyclique Ut unum sint (1995), on peut lire à la fin ce qui suit :
95. Mais tout cela ( il parle de l'oecuménisme) doit toujours être accompli dans la communion. Lorsque l'Eglise catholique affirme que la fonction de l'Evêque de Rome répond à la volonté du Christ, elle ne sépare pas cette fonction de la mission confiée à l'ensemble des Evêques, eux aussi « vicaires et légats du Christ ». L'Evêque de Rome appartient à leur « collège » et ils sont ses frères dans le ministère.
Ce qui concerne l'unité de toutes les Communautés chrétiennes entre évidemment dans le cadre des charges qui relèvent de la primauté. Il sait bien, en tant qu'Evêque de Rome, et il l'a réaffirmé dans la présente Encyclique, que le désir ardent du Christ est la communion pleine et visible de toutes les Communautés, dans lesquelles habite son Esprit en vertu de la fidélité de Dieu. Je suis convaincu d'avoir à cet égard une responsabilité particulière, surtout lorsque je vois l'aspiration œcuménique de la majeure partie des Communautés chrétiennes et que j'écoute la requête qui m'est adressée de trouver une forme d'exercice de la primauté ouverte à une situation nouvelle, mais sans renoncement aucun à l'essentiel de sa mission. Pendant un millénaire, les chrétiens « étaient unis par la communion fraternelle dans la foi et la vie sacramentelle, le Siège romain intervenant d'un commun accord, si des différends au sujet de la foi ou de la discipline s'élevaient entre elles ». La primauté s'exerçait ainsi pour l'unité. En m'adressant au Patriarche œcuménique, Sa Sainteté Dimitrios Ier, j'étais conscient, comme je l'ai dit, que « pour des raisons très diverses, et contre la volonté des uns et des autres, ce qui devait être un service a pu se manifester sous un éclairage assez différent. Mais, c'est par désir d'obéir vraiment à la volonté du Christ que je me reconnais appelé, comme Evêque de Rome, à exercer ce ministère. Je prie l'Esprit Saint de nous donner sa lumière et d'éclairer tous les pasteurs et théologiens de nos Églises, afin que nous puissions chercher, évidemment ensemble, les formes dans lesquelles ce ministère pourra réaliser un service d'amour reconnu par les uns et par les autres ».
96. C'est une tâche immense que nous ne pouvons refuser et que je ne puis mener à bien tout seul. La communion réelle, même imparfaite, qui existe entre nous tous ne pourrait-elle pas inciter les responsables ecclésiaux et leurs théologiens à instaurer avec moi sur ce sujet un dialogue fraternel et patient, dans lequel nous pourrions nous écouter au-delà des polémiques stériles, n'ayant à l'esprit que la volonté du Christ pour son Eglise, nous laissant saisir par son cri, « que tous soient un... afin que le monde croie que tu m'as envoyé » (Jn 17, 21)?
à Pasteur Patrick : Oui, certes, il n'est pas question d'un rapport égalitaire, étant donné que l'Eglise demande la reconnaissance de la primauté de l'évêque de Rome. (Et primauté n'est pas autorité en tout et sur tout ; la question de la primauté est tout de même, il faut le reconnaître, fondée par la Bible. Jésus fonde la succession apostolique pour tous les apôtres, et donne la primauté à l'un d'entre eux, Pierre). Mais néanmoins, dans l'encyclique Ut unum sint (1995), on peut lire à la fin ce qui suit :
95. Mais tout cela ( il parle de l'oecuménisme) doit toujours être accompli dans la communion. Lorsque l'Eglise catholique affirme que la fonction de l'Evêque de Rome répond à la volonté du Christ, elle ne sépare pas cette fonction de la mission confiée à l'ensemble des Evêques, eux aussi « vicaires et légats du Christ ». L'Evêque de Rome appartient à leur « collège » et ils sont ses frères dans le ministère.
Ce qui concerne l'unité de toutes les Communautés chrétiennes entre évidemment dans le cadre des charges qui relèvent de la primauté. Il sait bien, en tant qu'Evêque de Rome, et il l'a réaffirmé dans la présente Encyclique, que le désir ardent du Christ est la communion pleine et visible de toutes les Communautés, dans lesquelles habite son Esprit en vertu de la fidélité de Dieu. Je suis convaincu d'avoir à cet égard une responsabilité particulière, surtout lorsque je vois l'aspiration œcuménique de la majeure partie des Communautés chrétiennes et que j'écoute la requête qui m'est adressée de trouver une forme d'exercice de la primauté ouverte à une situation nouvelle, mais sans renoncement aucun à l'essentiel de sa mission. Pendant un millénaire, les chrétiens « étaient unis par la communion fraternelle dans la foi et la vie sacramentelle, le Siège romain intervenant d'un commun accord, si des différends au sujet de la foi ou de la discipline s'élevaient entre elles ». La primauté s'exerçait ainsi pour l'unité. En m'adressant au Patriarche œcuménique, Sa Sainteté Dimitrios Ier, j'étais conscient, comme je l'ai dit, que « pour des raisons très diverses, et contre la volonté des uns et des autres, ce qui devait être un service a pu se manifester sous un éclairage assez différent. Mais, c'est par désir d'obéir vraiment à la volonté du Christ que je me reconnais appelé, comme Evêque de Rome, à exercer ce ministère. Je prie l'Esprit Saint de nous donner sa lumière et d'éclairer tous les pasteurs et théologiens de nos Églises, afin que nous puissions chercher, évidemment ensemble, les formes dans lesquelles ce ministère pourra réaliser un service d'amour reconnu par les uns et par les autres ».
96. C'est une tâche immense que nous ne pouvons refuser et que je ne puis mener à bien tout seul. La communion réelle, même imparfaite, qui existe entre nous tous ne pourrait-elle pas inciter les responsables ecclésiaux et leurs théologiens à instaurer avec moi sur ce sujet un dialogue fraternel et patient, dans lequel nous pourrions nous écouter au-delà des polémiques stériles, n'ayant à l'esprit que la volonté du Christ pour son Eglise, nous laissant saisir par son cri, « que tous soient un... afin que le monde croie que tu m'as envoyé » (Jn 17, 21)?
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Ecrit le 01 févr.06, 07:56
Petit topo biblique au sujet de l'infaillibilité du Pape :
Selon la doctrine catholique, le Pape est infaillible en matière de doctrine, foi et morale.
"Pour maintenir l'Eglise dans la pureté de la foi transmise par les apôtres, le Christ a voulu conférer à son Eglise une participation à sa propre infaillibilité, Lui qui est la Vérité. Par le <<sens surnaturel de la foi>>, le peuple de Dieu <<s'attache indéfectiblement à la foi>>, sous la conduite du Magistère vivant de l'Eglise." Article #885, p.238
Le catéchisme réaffirme la même croyance de la façon suivante :
"De cette infaillibilité, le Pontife Romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les moeurs..." Article #891, p. 238
Malheureusement, cette doctrine n'est rien d'autre qu'une nouvelle tradition humaine, qui contredit les Ecritures. La Bible déclare que tout le monde est pécheur. Personne n'est parfait, personne n'est infaillible en quoi que ce soit :
"Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" Romains 3.23
"selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, pas même un seul" Romains 3.10
Notez bien que vous n'avez pas lu "personne, sauf le pape." Jésus est la seule personne infaillible qui ait jamais vécu sur Terre :
"Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2 Corinthiens 5.21
Y a-t-il d'autres catholiques infaillibles ?
Le catéchisme va même plus loin en affirmant que les responsables catholiques ont également atteint cet état d'infaillibilité :
"La charge pastorale du Magistère est ainsi ordonnée à veiller à ce que le Peuple de Dieu demeure dans la vérité qui libère. Pour accomplir ce service, le Christ a doté les pasteurs du charisme d'infaillibilité en matière de foi et de moeurs." Article #890, p. 238
"L'infaillibilité du Magistère des pasteurs s'étend à tous les éléments de doctrine y compris morale sans lesquels les vérités salutaires de la foi ne peuvent être gardées, exposées ou observées." Article #2051, p. 514
Il faut bien comprendre que Dieu n'a pas déclaré ces personnes infaillibles ... ce sont d'autres hommes, pécheurs, qui l'ont fait.
Les Ecritures abondent en histoires d'hommes pécheurs. Même ceux que Dieu a utilisé l'étaient. Dieu a parlé du roi David comme étant un "homme selon mon cœur" (Actes 13.22), et pourtant David était meurtrier et adultère, pour ne s'en tenir qu'à ces deux péchés.
L'apôtre Paul et tous les autres apôtres étaient pécheurs. Paul dit de lui-même :
"A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ" Éphésiens 3.8
Personne n'est infaillible selon les Ecritures, sauf Jésus.
Quelques questions complémentaires
Non contente de violer les Ecritures, cette doctrine soulève d'autres questions importantes auxquelles vous vous devez de répondre :
* Quand le Pape et les autres responsables catholiques, qui prétendent être infaillibles, sont en désaccord avec la Parole de Dieu, donc c'est que Dieu a tord ! Etes-vous prêt à croire cela ?
* Pourquoi l'église catholique veut-elle vous faire croire que le pape et les autres responsables catholiques sont infaillibles en matière de doctrine ? Ne serait ce pas pour lier et contraindre encore davantage ses membres à l'obéissance ?
* Comment se fait-il que des hommes faillibles ont l'autorité d'en déclarer d'autres infaillibles ?
* Pourquoi l'église catholique refuse-t-elle d'honorer Jésus-Christ en le reconnaissant comme le seul infaillible, tel que les Saintes Ecritures nous l'enseignent ?
Conclusion
Voilà une autre tradition humaine qui soulève beaucoup de questions.
Je vous en prie, n'acceptez pas aveuglément cette doctrine catholique comme une vérité. Examinez la Parole de Dieu pour répondre à ces questions et décidez dans votre cœur :
"... après avoir été élevé à la perfection, [Jésus] est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel." Hébreux 5.9
source : http://www.unpoissondansle.net/kto/ccr_07.htm
Selon la doctrine catholique, le Pape est infaillible en matière de doctrine, foi et morale.
"Pour maintenir l'Eglise dans la pureté de la foi transmise par les apôtres, le Christ a voulu conférer à son Eglise une participation à sa propre infaillibilité, Lui qui est la Vérité. Par le <<sens surnaturel de la foi>>, le peuple de Dieu <<s'attache indéfectiblement à la foi>>, sous la conduite du Magistère vivant de l'Eglise." Article #885, p.238
Le catéchisme réaffirme la même croyance de la façon suivante :
"De cette infaillibilité, le Pontife Romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les moeurs..." Article #891, p. 238
Malheureusement, cette doctrine n'est rien d'autre qu'une nouvelle tradition humaine, qui contredit les Ecritures. La Bible déclare que tout le monde est pécheur. Personne n'est parfait, personne n'est infaillible en quoi que ce soit :
"Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" Romains 3.23
"selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, pas même un seul" Romains 3.10
Notez bien que vous n'avez pas lu "personne, sauf le pape." Jésus est la seule personne infaillible qui ait jamais vécu sur Terre :
"Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2 Corinthiens 5.21
Y a-t-il d'autres catholiques infaillibles ?
Le catéchisme va même plus loin en affirmant que les responsables catholiques ont également atteint cet état d'infaillibilité :
"La charge pastorale du Magistère est ainsi ordonnée à veiller à ce que le Peuple de Dieu demeure dans la vérité qui libère. Pour accomplir ce service, le Christ a doté les pasteurs du charisme d'infaillibilité en matière de foi et de moeurs." Article #890, p. 238
"L'infaillibilité du Magistère des pasteurs s'étend à tous les éléments de doctrine y compris morale sans lesquels les vérités salutaires de la foi ne peuvent être gardées, exposées ou observées." Article #2051, p. 514
Il faut bien comprendre que Dieu n'a pas déclaré ces personnes infaillibles ... ce sont d'autres hommes, pécheurs, qui l'ont fait.
Les Ecritures abondent en histoires d'hommes pécheurs. Même ceux que Dieu a utilisé l'étaient. Dieu a parlé du roi David comme étant un "homme selon mon cœur" (Actes 13.22), et pourtant David était meurtrier et adultère, pour ne s'en tenir qu'à ces deux péchés.
L'apôtre Paul et tous les autres apôtres étaient pécheurs. Paul dit de lui-même :
"A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ" Éphésiens 3.8
Personne n'est infaillible selon les Ecritures, sauf Jésus.
Quelques questions complémentaires
Non contente de violer les Ecritures, cette doctrine soulève d'autres questions importantes auxquelles vous vous devez de répondre :
* Quand le Pape et les autres responsables catholiques, qui prétendent être infaillibles, sont en désaccord avec la Parole de Dieu, donc c'est que Dieu a tord ! Etes-vous prêt à croire cela ?
* Pourquoi l'église catholique veut-elle vous faire croire que le pape et les autres responsables catholiques sont infaillibles en matière de doctrine ? Ne serait ce pas pour lier et contraindre encore davantage ses membres à l'obéissance ?
* Comment se fait-il que des hommes faillibles ont l'autorité d'en déclarer d'autres infaillibles ?
* Pourquoi l'église catholique refuse-t-elle d'honorer Jésus-Christ en le reconnaissant comme le seul infaillible, tel que les Saintes Ecritures nous l'enseignent ?
Conclusion
Voilà une autre tradition humaine qui soulève beaucoup de questions.
Je vous en prie, n'acceptez pas aveuglément cette doctrine catholique comme une vérité. Examinez la Parole de Dieu pour répondre à ces questions et décidez dans votre cœur :
"... après avoir été élevé à la perfection, [Jésus] est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel." Hébreux 5.9
source : http://www.unpoissondansle.net/kto/ccr_07.htm
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Ecrit le 01 févr.06, 10:13
Tes arguments, brainstorm, ne portent pas, puisque la doctrine de l'infaillibité n'implique pas l'impeccabilité. Le Pape est certainement un homme pécheur comme chacun de nous. Ce n'est pas en fonction de sa nature mais de son état que lui revient son charisme particulier.
C'est un dogme qui se prouve très bien "bibliquement" puisque déjà Paul parle de l'Église comme garante du dépôt de la foi, comme l'autorité apostolique comme source de la foi commune.
C'est un dogme qui se prouve très bien "bibliquement" puisque déjà Paul parle de l'Église comme garante du dépôt de la foi, comme l'autorité apostolique comme source de la foi commune.
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Ecrit le 01 févr.06, 11:28
Heu ... non : çà serait même le contraire.C'est un dogme qui se prouve très bien "bibliquement" puisque déjà Paul parle de l'Église comme garante du dépôt de la foi, comme l'autorité apostolique comme source de la foi commune.
Aucun apôtre, après la mort de Jésus n'a eu autorité ni ne s'est prétendu de l'autorité pour définir la doctrine. Alors, tu penses, le Pape ...
En outre, l'Eglise n'est pas définie ni par Jésus ni par les apôtres comme étant une source ultime de la vraie doctrine.
C'est uniquement la parole des apôtres et l'AT, les écrits inspirés, qui le sont pour Paul.
PS : L'Eglise de Dieu doit être "soutien" et "colonne" de la vérité, et non "FONDEMENT" (seule la Bible, Parole de DIeu, peut et doit l'être)
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Ecrit le 01 févr.06, 15:01
Il n'y a pas de désaccord entre l'enseignement de l'Église et les Saintes Écritures puisque les Saintes Écritures contiennent justement les tous premiers enseignements de l'Église. La foi catholique voit Écriture et Tradition comme une continuité dans l'Esprit et non comme des mondes à part.Brainstorm a écrit :Quand le Pape et les autres responsables catholiques, qui prétendent être infaillibles, sont en désaccord avec la Parole de Dieu, donc c'est que Dieu a tord ! Etes-vous prêt à croire cela ?
Tout simplement parce que si l'Église ne pouvait pas enseigner avec certitude les vérités de foi, alors il n'y aurait aucune certitude au sujet des vérités de foi; l'Église ne pourrait pas remplir son rôle de colonne et de soutient de la vérité, n'offrant rien de certain. Les Écritures en elles-mêmes ne renferment pas leur propre interprétation qui peut et a donné lieu à de multiples hérésies dès les tous premiers siècles de la chrétienté: le dépôt de la foi est donc fondé sur l'enseignement des apôtres et de leurs successeurs, autrement il se serait irrémédiablement perdu après leur mort, ne laissant que des textes sujets à interprétation. La vérité est une chose vivante et non une lettre morte, ce qu'exprime le charisme d'infaillibité du Pape.Brainstorm a écrit :Pourquoi l'église catholique veut-elle vous faire croire que le pape et les autres responsables catholiques sont infaillibles en matière de doctrine ? Ne serait ce pas pour lier et contraindre encore davantage ses membres à l'obéissance ?
Premièrement il faudrait distinguer en quel sens on entend faillible / infaillible. Bien entendu il ne s'agit pas de perfection/imperfection mais d'une autorité dans l'enseignement, comme je l'ai dit plus haut. Deuxièmement, il faut croire que Dieu guide son Église dans le choix qu'elle fait de ses pasteurs, afin qu'ils soient sages et clairvoyants. Cependant, l'exercice du pontificat est une mission qui ne relève pas que des forces purement humaines de l'Évêque de Rome, mais de l'Esprit qui l'accompagne et le guide.Brainstorm a écrit :Comment se fait-il que des hommes faillibles ont l'autorité d'en déclarer d'autres infaillibles ?
Jésus-Christ, qui est le seul Dieu, est certainement le seul infaillible, et il est donc la source de l'infaillibité du Pape dans son enseignement.Brainstorm a écrit :Pourquoi l'église catholique refuse-t-elle d'honorer Jésus-Christ en le reconnaissant comme le seul infaillible, tel que les Saintes Ecritures nous l'enseignent ?
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Ecrit le 01 févr.06, 18:28
Le probléme est que la continuité n'est en phase avec la base.LumendeLumine a écrit : Il n'y a pas de désaccord entre l'enseignement de l'Église et les Saintes Écritures puisque les Saintes Écritures contiennent justement les tous premiers enseignements de l'Église. La foi catholique voit Écriture et Tradition comme une continuité dans l'Esprit et non comme des mondes à part.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Le christianisme enfin expliqué:
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Ecrit le 01 févr.06, 22:30
Le problème c'est que la Bible ne cesse de répéter à ceux qui veulent bien la lire et la pratiquer que la tradition des hommes, qui ne fait pas partie de la révélation divine, est mauvaise et n'a en aucun cas le droit de définir la doctrine.Il n'y a pas de désaccord entre l'enseignement de l'Église et les Saintes Écritures puisque les Saintes Écritures contiennent justement les tous premiers enseignements de l'Église. La foi catholique voit Écriture et Tradition comme une continuité dans l'Esprit et non comme des mondes à part.
La Bible n'est pas le premier stade de l'enseignement mais elle EST tout l'enseignement : ce que tu dis impliquerait que la Bible serait IMPARFAITE puisqu'elle ne contiendrait pas l'enseignement complet nécessaire, et que Jésus aurait donné une révélation imparfaite de la connaissance de Dieu et de son dessein : ce qui est impossible : moi je crois en un Dieu de perfection et donc sa révélation est donc nécessairement "parfaite" : la tradition pour le chrétien n'a aucune valeur définitoire de la doctrine.
Quand elle se borne à répéter l'enseignement initial, alors parfois elle est approuvée, mais dans tous les autres cas, la BIBLE CONDAMNE toute forme de tradition humaine. Tu n'as qu'à lire la Bible pour t'en rendre compte. Prends plusieurs versions de la Bible et cherche les passages avec le mot "tradition" ou un synonyme : tu verras...
Les apôtres avaient autorité en matière d'enseignement et pourtant ils ne se sont pas permis de définir eux-mêmes un seul article du credo (hormis la résurrection et la redemption, le credo du chrétien est celui du juif, c'est à dire de l'AT ...) : ce n'est que par la dégradation du message chrétien que les "pagano-chrétiens", ne comprenant pas et n'ayant pas envie de comprendre le judaisme (ce qui est nécessaire pour devenir chrétien), ont défini un ensemble de doctrines non bibliques.Tout simplement parce que si l'Église ne pouvait pas enseigner avec certitude les vérités de foi, alors il n'y aurait aucune certitude au sujet des vérités de foi; l'Église ne pourrait pas remplir son rôle de colonne et de soutient de la vérité, n'offrant rien de certain.
Fausse idée : les hérésies ne viennent certainement pas d'interprétations diverses des Ecritures : elles étaient très peu utilisées pour définir la doctrine, les hérésies viennent de mouvements philosophiques et théologiques divers.Les Écritures en elles-mêmes ne renferment pas leur propre interprétation qui peut et a donné lieu à de multiples hérésies dès les tous premiers siècles de la chrétienté
Ton idée est contredite complètement par la Bible :: le dépôt de la foi est donc fondé sur l'enseignement des apôtres et de leurs successeurs, autrement il se serait irrémédiablement perdu après leur mort, ne laissant que des textes sujets à interprétation.
La vérité est une chose vivante et non une lettre morte, ce qu'exprime le charisme d'infaillibité du Pape.
(Hébreux 4:12) 12 Car la parole de Dieu est vivante et puissante ; elle est plus acérée qu’aucune épée à double tranchant et elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et de [leur] moelle, et elle est à même de discerner les pensées et les intentions du cœur.
La Bible se donne elle même comme PAROLE DE DIEU VIVANTE. Tu dis qu'elle est "lettre morte", mais c'est une idée qui s'oppose à ce que la Bible dit d'elle même.
Alors le fait que des papes ont été des vrais pécheurs et criminels démontre que cette institution ne vient certainement pas de Dieu et qu'il ne faut pas croire l'enseignement de cette tradition humaine qui ne vaut pas mieux que l'enseignement des pharisiens du temps de Jésus, qu ise donnaient autorité mais qui n'en avaient pas en réalité.Deuxièmement, il faut croire que Dieu guide son Église dans le choix qu'elle fait de ses pasteurs, afin qu'ils soient sages et clairvoyants.
Si c'était Dieu qui avait inspiré les diverses définitions de dogmes catholiques, et la Bible l'indiquerait , et ces dogmes serait donnés comme tel. Or ils sont donnés comme étant le fruit d'accord entre des hommes ou de décision d'un homme, le Pape : c'est tout-à-fait contraire à tout ce que dit la Bible sur la vraie doctrine, qui ne doit venir que de Dieu.Jésus-Christ, qui est le seul Dieu, est certainement le seul infaillible, et il est donc la source de l'infaillibité du Pape dans son enseignement.
- LumendeLumine
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Ecrit le 02 févr.06, 07:57
Eh bien, il suffit d'en citer: gnosticisme, arianisme, monophysisme, manichéisme, etc., sont tous des mouvements prétendant donner la "véritable" interprétation des Écritures. Il ne faut pas fouiller très loin dans ces différentes doctrines hérétiques pour voir qu'elles étaient toutes très "fondées" logiquement et qu'elles se référaient amplement aux Écritures saintes. Je ne vois donc pas de quelle hérésie tu peux bien parler quand tu dis qu'elles n'avaient pas leur propre interprétation des Écritures; pour ma part, je n'en connais aucune.Brainstorm a écrit :Fausse idée : les hérésies ne viennent certainement pas d'interprétations diverses des Ecritures : elles étaient très peu utilisées pour définir la doctrine, les hérésies viennent de mouvements philosophiques et théologiques divers.
Voici ce qui est dit: J'ai encore beaucoup de choses à vous dire; mais vous ne pouvez les porter à présent. Quand le Consolateur, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous guidera dans toute la vérité. (Jean 16, 12-13)Brainstorm a écrit :Ton idée est contredite complètement par la Bible :
(Hébreux 4:12) 12 Car la parole de Dieu est vivante et puissante ; elle est plus acérée qu’aucune épée à double tranchant et elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et de [leur] moelle, et elle est à même de discerner les pensées et les intentions du cœur.
La Bible se donne elle même comme PAROLE DE DIEU VIVANTE. Tu dis qu'elle est "lettre morte", mais c'est une idée qui s'oppose à ce que la Bible dit d'elle même.
L'Évangéliste nous dit bien que l'enseignement et la compréhension de la foi dans l'Église n'est pas que le fruit de la Parole (Hébreux 4, 2), mais que c'est l'oeuvre de l'Esprit en nos coeurs, c'est la foi qui vient de l'enseignement apostolique.
En réalité, l'Esprit de vérité est toujours avec nous (Jn 14, 17), et c'est lui guide son troupeau dans la vérité, par le moyen des apôtres et de leurs successeurs.
En fait, les dogmes constituent " des vérités contenues dans la Révélation divine ou bien (...) des vérités ayant avec celles-là un lien nécessaire." CEC, #88. C'est donc l'autorité même de l'Esprit-Saint qui éclaire la foi des fidèles, et non les fidèles qui décident des dogmes. L'Église est une oeuvre divine d'où est issue les Saintes Écritures et l' "héritage sacré" (cf. 1 Tm 6, 20 ; 2 Tm 1, 12-14) de la foi. Les fidèles reçoivent les dogmes dans l'obéissance de la foi en vertu de l'autorité apostolique (Lc 10, 16) qui demeure jusqu'à la fin des temps (Lc 28, 19).brainstorm a écrit :Si c'était Dieu qui avait inspiré les diverses définitions de dogmes catholiques, et la Bible l'indiquerait , et ces dogmes serait donnés comme tel. Or ils sont donnés comme étant le fruit d'accord entre des hommes ou de décision d'un homme, le Pape : c'est tout-à-fait contraire à tout ce que dit la Bible sur la vraie doctrine, qui ne doit venir que de Dieu.
...La Résurrection par laquelle s'accomplit l'oeuvre de Rédemption est l'objet central de la foi chrétienne: "si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi est votre foi. " 1 Cor 15, 17Brainstorm a écrit :Les apôtres avaient autorité en matière d'enseignement et pourtant ils ne se sont pas permis de définir eux-mêmes un seul article du credo (hormis la résurrection et la redemption, le credo du chrétien est celui du juif, c'est à dire de l'AT ...)
Je trouve donc un peu étrange de le mettre entre parenthèses. Encore une foi, revoir Lc 10, 16 à ce sujet, qui suffit, j'imagine, à fonder "bibliquement" l'infaillibité pontificale dont il est question.
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Ecrit le 02 févr.06, 08:23
Le gros hic est que les succèsseurs des apôtres auraient dû être des apôtres, non des évêques... fussent-ils de Rome!LumendeLumine a écrit : En réalité, l'Esprit de vérité est toujours avec nous (Jn 14, 17), et c'est lui guide son troupeau dans la vérité, par le moyen des apôtres et de leurs successeurs.
Ce que démontre les scandales de l'Eglise catholique... et autres églises moins atteintes (voir les Borgias).
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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Ecrit le 02 févr.06, 22:49
On va sortir du baratin theologique, certes tres interssant pour les experts mais totalement esoterique pour le commun des mortels, pour descendre sur terre.
Quelques questions qui vont aider a cerner le probleme
1. Une declaration ou le pape mets son infailibite en jeu, est elle reversible? Oui ou non
2. Dans les cas suivants, l'infailibilite pontificale a t'elle ete utilisee
3.A partir de quel moment dans son histoire, les declarations papales ont elle acquis le potentiel de l'infailibilite? Autrement dit si un pape du passe a parle dans des conditions identiques a celles qui justifierait un sceau d'infailaibilte aujourd'hui, ses paroles ont elle acquis le sceau d'infailibilite.
Pour rappel
Serait il possible d'avoir des reponces claires Oui ou non et non des traites de theologie.
Quelques questions qui vont aider a cerner le probleme
1. Une declaration ou le pape mets son infailibite en jeu, est elle reversible? Oui ou non
2. Dans les cas suivants, l'infailibilite pontificale a t'elle ete utilisee
- a. Le controle des naissances ? Oui ou non
b. le mariage des pretres ? Oui ou non
c. L'accession des femmes a la pretrise? Oui ou non
d. La condamnation des homosexuels a la chastete ? Oui ou non
e. L'interdiction de l'acces a la pretrise aux homosexuels ? Oui ou non
f. L'interdiction de remariage des divorces ? Oui ou non
g. La condamnation de l'avortement ? Oui ou non
3.A partir de quel moment dans son histoire, les declarations papales ont elle acquis le potentiel de l'infailibilite? Autrement dit si un pape du passe a parle dans des conditions identiques a celles qui justifierait un sceau d'infailaibilte aujourd'hui, ses paroles ont elle acquis le sceau d'infailibilite.
Pour rappel
4. Y at'il une liste disponible de ces declarations dites "infailibles", prises au cours des siecles, autre part qu'enteree dans l'un ou l'autre article du magistere?Les catholiques croient que le Pape est infaillible quand il s'exprime ex cathedra sur un point touchant la foi ou les moeurs. Nous croyons en effet qu'il bénéficie à ce moment-là de l'assistance de l'Esprit-Saint promise par le Christ de telle sorte qu'il ne puisse pas se tromper. A d'autres moments, l'assistance de l'Esprit-Saint est bien présente mais ne suffit pas à garantir le caractère infaillible de ses propos.
Serait il possible d'avoir des reponces claires Oui ou non et non des traites de theologie.
Ecrit le 03 févr.06, 02:56
Réponse :
1) Non. Il peut toutefois y avoir des variations sur la formulation. Exemple : quand l'Eglise consent à dire le Credo avec nos frères orthodoxes sans le Filioque, elle ne renonce pas à croire que l'Esprit-Saint procède du Fils, mais elle considère que dans les circonstances actuelles, l'affirmation de l'union avec l'orthodoxie prime sur l'affirmation d'un dogme (auquel elle ne renonce pas de toute façon).
2) a) Non. C'est un problème de casuistique (étude des cas de conscience) assez complexe.
2) b) Non. C'est une décision pastorale, qui peut être temporaire.
2) c) Oui. C'est une conviction fermement appuyée sur l'Ecriture, confirmée unilatéralement par toute la Tradition.
2) d) Oui. L'acte homosexuel est un péché grave. Ce n'est pas une condamnation, c'est une libération qui leur est proposée (libre à vous de ricaner). Rappelons que condamner l'acte homosexuel ne revient pas à condamner l'homosexuel irrémédiablement. C'est un pécheur, comme nous le sommes tous.
2) e) Pfff... Allez, non. C'est une décision pastorale qui n'a aucun caractère dogmatique. Quelque chose de vraiment très flou. Qu'un prêtre soit homosexuel ou hétérosexuel, les directeurs de séminaires doivent s'assurer qu'ils sont suffisamment équilibrés pour vivre la chasteté qui leur est demandée et qu'ils ont choisie. Après, moi, je veux qu'on m'explique comment le directeur est censé être assez pénétrant (mouah ah ah) pour discerner un homosexuel non actif d'un hétérosexuel non actif à coup sûr.
2) f) Oui. C'est une conviction fermement appuyée sur l'Ecriture, confirmée unilatéralement par toute la Tradition.
2) g) Oui. L'homicide est un péché grave. Mais c'est sûrement sous cette forme qu'il peut trouver le plus de circonstances atténuantes. En fait, problème de casuistique, là aussi. Dieu demande, mais n'exige pas l'héroïsme pour que nous soyons sauvés. (Et pour moi, une femme qui accepte dans les circonstances actuelles - alors qu'elle pourrait refuser - de donner la vie à un enfant handicapé est une héroïne.)
3) Les décisions dogmatiques sont rétroactives, dans l'Eglise. . Donc depuis Pierre, le pape est infaillible s'il parle dans les conditions définies par Vatican I, et cela est arrivé de nombreuses fois, notamment dns les premiers siècles de l'Eglise (problèmes christologiques, etc.). Cela n'exclut pas des craquages de certains papes sur le plan dogmatique (Honorius, si je me souviens bien). Dans ce cas-là, on peut toujours prétendre que l'élection n'était pas légale... (comme dans les procès où l'on dit qu'il y a "vice de forme" pour éviter d'entrer en contradiction avec un arrêt précédent...). Ben oui, on est pas plus bêtes que les autres, non mais ! Exclure les élections foireuses permet aussi de ne pas cautionner nos amis Borgia, ainsi que certains papes de l'époque du Grand Schisme d'Occident (XIVe-XVe).
4) Non, je ne crois pas qu'une telle liste existe. En fait, nous voyons l'Ecriture et la Tradition comme deux grands machins qui s'éclairent l'un l'autre. L'Ecriture prime, bien sûr, mais sans la Tradition nous n'en tirerions pas grand chose, ou alors risquerions de nous en éloigner dans les faits. Comme je le disais sur ce même forum lors d'un débat avec un musulman, à la différence des musulmans, la foi catholique, à la limite, ne disparaît pas si la Bible disparaissait (Brainstorm va hurler ). Nous sommes une religion de la Parole, non du Livre, et croyons que la Parole de Dieu se fait toujours entendre aujourd'hui.
1) Non. Il peut toutefois y avoir des variations sur la formulation. Exemple : quand l'Eglise consent à dire le Credo avec nos frères orthodoxes sans le Filioque, elle ne renonce pas à croire que l'Esprit-Saint procède du Fils, mais elle considère que dans les circonstances actuelles, l'affirmation de l'union avec l'orthodoxie prime sur l'affirmation d'un dogme (auquel elle ne renonce pas de toute façon).
2) a) Non. C'est un problème de casuistique (étude des cas de conscience) assez complexe.
2) b) Non. C'est une décision pastorale, qui peut être temporaire.
2) c) Oui. C'est une conviction fermement appuyée sur l'Ecriture, confirmée unilatéralement par toute la Tradition.
2) d) Oui. L'acte homosexuel est un péché grave. Ce n'est pas une condamnation, c'est une libération qui leur est proposée (libre à vous de ricaner). Rappelons que condamner l'acte homosexuel ne revient pas à condamner l'homosexuel irrémédiablement. C'est un pécheur, comme nous le sommes tous.
2) e) Pfff... Allez, non. C'est une décision pastorale qui n'a aucun caractère dogmatique. Quelque chose de vraiment très flou. Qu'un prêtre soit homosexuel ou hétérosexuel, les directeurs de séminaires doivent s'assurer qu'ils sont suffisamment équilibrés pour vivre la chasteté qui leur est demandée et qu'ils ont choisie. Après, moi, je veux qu'on m'explique comment le directeur est censé être assez pénétrant (mouah ah ah) pour discerner un homosexuel non actif d'un hétérosexuel non actif à coup sûr.
2) f) Oui. C'est une conviction fermement appuyée sur l'Ecriture, confirmée unilatéralement par toute la Tradition.
2) g) Oui. L'homicide est un péché grave. Mais c'est sûrement sous cette forme qu'il peut trouver le plus de circonstances atténuantes. En fait, problème de casuistique, là aussi. Dieu demande, mais n'exige pas l'héroïsme pour que nous soyons sauvés. (Et pour moi, une femme qui accepte dans les circonstances actuelles - alors qu'elle pourrait refuser - de donner la vie à un enfant handicapé est une héroïne.)
3) Les décisions dogmatiques sont rétroactives, dans l'Eglise. . Donc depuis Pierre, le pape est infaillible s'il parle dans les conditions définies par Vatican I, et cela est arrivé de nombreuses fois, notamment dns les premiers siècles de l'Eglise (problèmes christologiques, etc.). Cela n'exclut pas des craquages de certains papes sur le plan dogmatique (Honorius, si je me souviens bien). Dans ce cas-là, on peut toujours prétendre que l'élection n'était pas légale... (comme dans les procès où l'on dit qu'il y a "vice de forme" pour éviter d'entrer en contradiction avec un arrêt précédent...). Ben oui, on est pas plus bêtes que les autres, non mais ! Exclure les élections foireuses permet aussi de ne pas cautionner nos amis Borgia, ainsi que certains papes de l'époque du Grand Schisme d'Occident (XIVe-XVe).
4) Non, je ne crois pas qu'une telle liste existe. En fait, nous voyons l'Ecriture et la Tradition comme deux grands machins qui s'éclairent l'un l'autre. L'Ecriture prime, bien sûr, mais sans la Tradition nous n'en tirerions pas grand chose, ou alors risquerions de nous en éloigner dans les faits. Comme je le disais sur ce même forum lors d'un débat avec un musulman, à la différence des musulmans, la foi catholique, à la limite, ne disparaît pas si la Bible disparaissait (Brainstorm va hurler ). Nous sommes une religion de la Parole, non du Livre, et croyons que la Parole de Dieu se fait toujours entendre aujourd'hui.
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