TeNChiNhaN a écrit :t'es athée
Oh, qui sait ?
Tu n'as que 50% de risques de tromper.
Falenn a écrit :Si je raconte une histoire drôle, elle passera pour quoi ? dramatique ?
Elle passera pour la façon dont elle doit passer : comique.
La chose dite (comique) sera en adéquation avec la façon dont elle est dite (comique), et c'est sérieux en soi parce qu'elle est prise comme elle doit être prise. Alors qu'une chose dite dramatique mais de façon comique implique un manque de sérieux, un certain ridicule, une bouffonnerie pour ainsi dire.
Falenn a écrit :Pourquoi cette "obsession" du cauchemar (cité plusieurs fois) ?
Parce que c'est un exemple facile et plutôt parlant. Qui montre l'échec du discours par rapport à l'existence (pour ne pas dire "au vécu subjectif"). Ça montre combien le langage est incommensurable avec l'existence.
Falenn a écrit :Quel parallèle entre se raconter et raconter sa peur injustifiée (cauchemar) ?
C'est raconter un vécu subjectif - raconter son existence.
Je distingue "raconter de la connaissance", ce que le discours peut faire. Le discours est lui-même connaissance. Et "raconter l'existence", ce devant quoi le discours est cul-de-jatte.
Falenn a écrit :Je crois que le discours n'ai jamais qu'une tentative de communication.
L'échange verbal engendre.
Même si ce qu'il engendre n'est pas la réalité de l'autre, il reste la prise de conscience de l'existence de l'autre, entre autre ...
C'est bien parce qu'il n'est qu'une
tentative, continuellement mis en échec, cul-de-jatte face à ce qu'il entend pourtant signifier, que je donne au discours cette image de babillage, de comique, de ridicule, de bouffonnerie, de verbiage, de logorrhée, etc.
J'exprime ce qu'on peut connaître, je tais ce que je vis (ce comment j'existe).