Tu connais très mal les mouvements hérétiques (l'ECAR en est un, tout comme les coptes, ou les églises arméniennes, des 2 conciles, etc.) Ces mouvements ne viennent certainement pas d'interprétations des Ecritures plus ou moins fidèles ou justes ... ces hérésies et leur pluralité, leurs divisions ne viennent pas d'interprétations diverses de la Bible, mais d'APPORTS philosophiques divers AVEC LESQUELS ils ont interprété la Bible, plus ou moins bien, avec plus ou moins de globalité.Brainstorm a écrit:
Fausse idée : les hérésies ne viennent certainement pas d'interprétations diverses des Ecritures : elles étaient très peu utilisées pour définir la doctrine, les hérésies viennent de mouvements philosophiques et théologiques divers.
Eh bien, il suffit d'en citer: gnosticisme, arianisme, monophysisme, manichéisme, etc., sont tous des mouvements prétendant donner la "véritable" interprétation des Écritures.
Telle hérésie est influencée par telle école philosophique et non par telle interprétation de la Bible.
Dommage qu'il n'y ait plus d'apôtre depuis 1900 ans ... selon toi donc les hommes sont privés de l'enseignement de Dieu depuis la mort des apôtres ?Brainstorm a écrit:
La Bible se donne elle même comme PAROLE DE DIEU VIVANTE. Tu dis qu'elle est "lettre morte", mais c'est une idée qui s'oppose à ce que la Bible dit d'elle même.
Voici ce qui est dit: J'ai encore beaucoup de choses à vous dire; mais vous ne pouvez les porter à présent. Quand le Consolateur, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous guidera dans toute la vérité. (Jean 16, 12-13)
L'Évangéliste nous dit bien que l'enseignement et la compréhension de la foi dans l'Église n'est pas que le fruit de la Parole (Hébreux 4, 2), mais que c'est l'oeuvre de l'Esprit en nos coeurs, c'est la foi qui vient de l'enseignement apostolique.
Dans ce cas, tu prends Dieu pour un imbécile : tu oublies qu'il a inspiré aux hommes la Bible dans le but de les enseigner et dans le but précis qu'ils s'y tiennent afin qu'un enseignement unique et parfait en soit produit.
J'ajoute enfin qu'effectivement Jésus a dit qu'il ne pouvais "tout dire", et qu'il y a d'"autres choses" : certes, mais cela pouvait-il concerner des choses aussi essentielles que la nature de Dieu ou le destin de l'homme après la mort ?
Ni l'AT ni le NT ne parle de succession d'un enseignement par des prophètes ou des apôtres ... c'est une conception ésotérique des choses. Dieu a révélé à tous les hommes, il n'a pas confié à une caste privilégié le soin de conserver un enseignement à donner au compte goutte à une masse de bouseux ignares.En réalité, l'Esprit de vérité est toujours avec nous (Jn 14, 17), et c'est lui guide son troupeau dans la vérité, par le moyen des apôtres et de leurs successeurs.
C'est aux hommes de décider quel est ce "lien nécessaire" ?brainstorm a écrit:
Si c'était Dieu qui avait inspiré les diverses définitions de dogmes catholiques, et la Bible l'indiquerait , et ces dogmes serait donnés comme tel. Or ils sont donnés comme étant le fruit d'accord entre des hommes ou de décision d'un homme, le Pape : c'est tout-à-fait contraire à tout ce que dit la Bible sur la vraie doctrine, qui ne doit venir que de Dieu.
En fait, les dogmes constituent " des vérités contenues dans la Révélation divine ou bien (...) des vérités ayant avec celles-là un lien nécessaire." CEC, #88.
n'importe quel barjot peut se réclamer du saint esprit, cela ne fait pas de lui un envoyé de Dieu. Jésus a prédit que la vraie Eglise se reconnaitrait à ses fruits ... à TOUS ses fruits.C'est donc l'autorité même de l'Esprit-Saint qui éclaire la foi des fidèles,
Le Pape étant un fidèle et décidant des dogmes, ce que tu dis ne tient pas.et non les fidèles qui décident des dogmes.
Les Ecritures précèdent l'Eglise de la même manière que les 10 commandements précèdent l'établissement du royaume d'Israel.L'Église est une oeuvre divine d'où est issue les Saintes Écritures et l' "héritage sacré" (cf. 1 Tm 6, 20 ; 2 Tm 1, 12-14) de la foi.
Chez moi Luc n'a que 24 chapitres ...Les fidèles reçoivent les dogmes dans l'obéissance de la foi en vertu de l'autorité apostolique (Lc 10, 16) qui demeure jusqu'à la fin des temps (Lc 28, 19).
En outre, nulle part dans le NT il n'est fait mention d'une succession de l'autorité des apôtres. Encore moins d'une possibilité, même pour les vrais apôtres, de définir la vraie doctrine ...
Relis le NT et cherche UN SEUL endroit ou un apôtre définit par lui même un article du credo ... tu n'en trouveras pas : la qualité d'apôtre ne donne pas autorité pour définir le credo
Tu joues sur la forme pour éviter le fond du problème : les parenthèse ne servaient qu'à indiquer que le credo du chrétien est le même que celui du juif, avec en plus, mais dans une continuité totale, la rédemption et la resurrrection.Brainstorm a écrit:
Les apôtres avaient autorité en matière d'enseignement et pourtant ils ne se sont pas permis de définir eux-mêmes un seul article du credo (hormis la résurrection et la redemption, le credo du chrétien est celui du juif, c'est à dire de l'AT ...)
...La Résurrection par laquelle s'accomplit l'oeuvre de Rédemption est l'objet central de la foi chrétienne: "si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi est votre foi. " 1 Cor 15, 17
Le problème était sur le pouvoir de définir un article du credo, que tu évites savamment ...
Tu rigoles ???Encore une foi, revoir Lc 10, 16 à ce sujet, qui suffit, j'imagine, à fonder "bibliquement" l'infaillibité pontificale dont il est question.
1- ton "imagination" te suffit pour t'engager dans une religion ? ...
2 - Déjà, le Christ s'adressait à des apôtres morts depuis longtemps. Il faudrait avoir vu le Christ en chair ou en gloire pour pouvoir prétendre que ces paroles s'appliquent à soi !!
3 -En outre, Jésus ne parle que de REPETER ce qu'il disait et non d'ajouter des article à un credo, à une révélation.
Or la plupart des articles du credo de l'ECAR, dont l'infaillibilité du Pape dont il est question ici, n'étaient pas enseignés par Jésus.
CQFD.