En celà, un athée progressiste est d'accord avec toi sur ce point, l'existence de chacun a son importance, c'est pourquoi les religions qui séparent sont un obstacle à l'évolution de la vie, de la pensée et de la création des hommes.Thomas d'Aquin a écrit :Vraiment, le monde dans lequel nous sommes immergés, par l'incessante disparition et l'incessant renouvellement des êtres qui le composent, nous offre à chaque instant le spectacle le plus prodigieux qui soit et le moins remarqué...
Il nous est si habituel qu'il nous semble aller de soi. A peine si de temps en temps la perte d'un être (cher ou pas) nous avertit que le don même de l'existence est menacé. Nous sommes spectateurs et acteurs du don de l'existence. Est-ce que nous avons conscience de la richesse la plus incalculable, à la dignité la plus sacrée, à la valeur la plus souhaitable, qui tient dans ces deux mots : "nous sommes", ou mieux : "nous existons".
C'est pourquoi, il faut être sûr qu'il y a une "vie aprés la mort" et donc que Dieu existe et si ce n'est pas le cas abandonner l'adoration de Dieu pour agir et penser en homme adulte, libre et responsable de ses choix.Thomas d'Aquin a écrit :Je sais, cela fait un peu emphatique, mais depuis une semaine je médite ma réponse et quand ça sort, ça sort...
Donc, nous disions, l'être n'est pas seulement un verbe commode pour relier des attributs à des sujets.
L'existence n'est pas seulement un fait, intéressant ou ennuyeux selon les événements qu'elle permet. Elle n'est pas seulement une qualité qui viendrait colorer ou embellir, pas seulement une action dans laquelle nous nous engagerions.
L'existence est la réalité la plus profonde, la plus intime, la plus concrète de chacun de nous, et de tout ce qui nous entoure.
Oui, la nature n'aime pas le vide. Nous sommes limités à un instant T mais nous évoluons, jusque quand ? Tant que le désir d'avancer nous porteras.Thomas d'Aquin a écrit :Et pourtant, en tout ce qui nous est donné, elle est comme fêlée, creusée, rongée par un néant relatif, telle ou telle limite qui lui est pourtant complètement essentiel et constitutif.
Voilà tout le problème des être limités qui nous entourent.
amicalement
tom
Le vide remplit par un Dieu qui n'existe pas ne serait qu'un fourvoiement et une fausse solution.
Il n'est nul besoin de Dieu pour trouver un sens à la vie et avoir une existence passionnante et remplie.
Quand à la mort, il faut soutenir la science pour la faire reculer autant que possible.
Alors, tous ces arguments ne sont valable que dans la mesure d'une recherche de facilité de l'esprit.
Tu peux comme beaucoup te passionner pour la vie, les hommes (oules femmes si tu préfères ), le monde, l'univers sans pour autant faire appel à un dieu dont toi même tu ne peux apporter une preuve irrefutable.
Crois-tu qu'un être parfait aurait besoin de nous ? Franchement !
L'humanité entière doit se relever, sans maitre, sans père imaginaire et enfin agir en adulte, s'assumer, s'améliorer par elle-même.
Les religions l'en empêche, l'infantilise !