Les Algériennes n’ont toujours pas atteint leur majoritéEl Mahjouba-Marie a écrit :Pourquoi la femme a-telle acceptée de dire "oui" à cette union. . C l'homme qui demande en mariage pas l'inverse. . .C lui qui paye la dot etc. . .
Elle peut demander le divorce. . .
C' est la grande difference entre ces trois religions monothéiste. . .L'Islam a donné beaucoup plus de droit à la femme. . .faut pas le nier!
Le 01/03/2005 à 7 h 00 - par Elodie Vialle
Malgré quelques avancées, le nouveau code de la famille maintient la femme sous la tutelle de son mari. Une victoire pour les islamistes.
Les progressistes attendaient une véritable avancée... mais le gouvernement algérien a reculé au dernier moment. En Algérie, l’annonce de la réforme du code de la famille a laissé place à la plus vive amertume. Et pour cause : loin de consacrer l’égalité entre hommes et femmes, le gouvernement a maintenu la mesure la plus contestée, celle qui oblige chaque femme à voir un tuteur matrimonial. En d’autres termes, les Algériennes ne sont toujours pas considérées comme des personnes à part entière et restent sous l’autorité de leur mari. Etabli en 1984, ce code s’inspirait directement de la loi islamique, et établissait une inégalité juridique entre hommes et femmes. Jusqu’au dernier moment, les islamistes ont maintenu la pression pour conserver ce code, dans les grandes lignes en tout cas. Car si le mariage par procuration, qui donnait lieu à des mariages forcés, est aboli, la polygamie, elle, n’est pas supprimée. Pour le président Abdelaziz Bouteflika, il s’agit surtout de ménager les susceptibilités de chacun, et notamment d’un groupe religieux, les zaouias, qui lui avaient permis d’accéder à la présidence. Les grandes perdantes sont, comme toujours, les Algériennes qui dénoncent, à l’image de la féministe Ourida Chouaki, cette ”concession faite aux islamistes”. Une fois de plus, les islamistes viennent de remporter une victoire, en agitant notamment le spectre d’une société où la femme échapperait au contrôle des hommes. Qu’ils se rassurent : l’Algérie restera, comme le titre le Quotidien d’Oran, encore un bon moment, un pays “macho”.