Pourkoi La Torah et les Evangiles sont Falsifiés
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Re: Pourkoi La Torah et les Evangiles sont Falsifiés
Ecrit le 14 févr.06, 08:48Pourkoi La Torah et les Evangiles sont Falsifiés?
Ben, parce que les Juifs et les chrétiens avaient vu dans une boule de cristal que les musulmans viendraient un jour et qu'il fallait donc vite enlever toute trace de Mahomet dans la Bible.
Ben, parce que les Juifs et les chrétiens avaient vu dans une boule de cristal que les musulmans viendraient un jour et qu'il fallait donc vite enlever toute trace de Mahomet dans la Bible.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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Ma réponse pour vous
Ecrit le 15 févr.06, 07:48Cher Mr Francis
Pour faire suite à vos propos et me permettre de répondre au texte que vous êtes allez chercher sur un site aussi et que du moins de ma part j'ai eu la patience et le plaisir de le lire à sa fin, cela me permet de répondre à quelques point figurant dans votre écrit on espérant que vous avez pris la peine du moins de lire et comprendre ce que vous avez copier et coller :
Premiérement je trouve absurde que l'auteur de votre texte argumente l'authenticité de la bible avec les manuscrit de la mer morte ou se qu'on appel communément Les manuscrits de Qumran Ces manuscrits, certains en hébreu, d'autres en araméen ou encore en grec, concernent tous les livres de l'Ancien Testament à l'exception du livre d'Esther. Mais on compte aussi des écrits apocryphes non repris dans les différents canons de la Bible, des commentaires bibliques, des rituels, des livres liturgiques, des règles régissant la vie communautaire. Un millier de compositions au total sont représentées, ces même manuscrit datent il y a 2 000 ans, sur du parchemin et je trouve que sans se fatiguer toute personne doué d'un minimum de bon sens et un peu de savoir en la matiére écarte ces manuscrit comme preuves d'authenticité de 1 parce qu'ils viennt soit disant confirmer une parole de Dieu révéler durant 8 siécle avant leurs rédaction sans pour autant avoir les originaux afin de nous permettre de comparer...de 2- dans diférentes langues toute en sachant le changement qu'une langue (sans parler de traduction) peut subir durant qlq siécles....
Quand à votre question dans le temps de mahomed les textes étaient t-il falsifier ? De toute evidence OUIc 'est parmi les raisons d'existance de ce Coran c'est venir corriger et rétablir la vrai parole de dieu falisifié des siécles avant 'arrivé de Mohamed que la paix et le salut soit sur lui.
Quelques-uns d'entre eux torturent les paroles des Ecritures avec leurs langues pour vous faire croire que ce qu' ils disent s' y trouve réellement. Non, ceci ne fait point partie des Ecritures. Ils disent : Ceci vient de Dieu. Non cela ne vient pas de Dieu. Ils prêtent sciemment des mensonges à Dieu" Sourate 3, verset 72 (K).
Le Coran demande avec instance aux chrétiens et aux juifs de ne pas cacher les Ecritures :
"0 vous qui avez reçu les Ecritures, pourquoi revêtez-vous la vérité de la robe du mensonge ? pourquoi la cachez-vous, vous qui la connaissez ?" Sourate 3, verset 64 (K).
Le Coran met en garde ceux qui changent les Ecritures en les recopiant :
"Malheur à ceux qui écrivent l'Ecriture de leurs mains, puis qui disent : 'Ceci vient d'Allah', afin de le troquer à faible prix! Malheur à eux pour ce qu'ont écrit leurs mains! Malheur à eux pour ce qu' ils se sont acquis!" Sourate 2, verset 73 (RB).
Concernant ce que l'auteur avance comme confirmation du coran des livres sacrés: Torah, evangiles etc je trouve que l'explication qu'il donne non seulement montre de maniére flagrante son ignorance ou du moins sa mal compréhension des textes coranique, mais démontre une tentative de détournement dans le sens la forme et le contexte en s'éforcant à travers des acrobaties dialectiques de vouloir convaincre le lecteur d'une explication absurde des textes coraniques (tentative hélas vouée à l'échec). Compte tenu de tous ces faits je me permet de vous copier l'explication de la position de l'islam et des musulmans des textes actuels de la torah et des evangiles canoniques:
Ce que l'on peut donc dire c'est que (sans encore parler de l'authenticité de ces éléments par rapport à ce qui avait été originellement dit et fait) les Ecritures qui sont nommées "Tanak" sont constituées actuellement d'un ensemble d'écrits où se retrouvent mélangés :
– les Paroles de Dieu dont Il a révélé le contenu et les mots à certains de Ses Messagers : ainsi en est-il du contenu originel des tablettes de pierre reçues par Moïse ;
– les Paroles de Dieu qu'Il a inspirées à Ses Prophètes et que ceux-ci ont retransmises à ceux au milieu de qui ils vivaient : relèvent de cette catégorie les passages des Ecritures où on lit, insérées au milieu de la relation des propos du prophète : "Ainsi parle Dieu : ..." (Jérémie 10/2) ; "Parole qui fut adressée à Jérémie de la part de Dieu : ..." (Jérémie 11/1) ;
– les propos (paroles ou jugements) et les actes de Messagers et de Prophètes de Dieu, de même que le récit du déroulement de leur mission : "Pashehur frappa le prophète Jérémie, puit le mit au carcan..." (Jérémie 20/2) ;
– les règlements prononcés par certains grands juristes parmi les Fils d'Israël ;
– des chroniques.
C'est comme si le musulman disposait d'un livre où on aurait complètement mélangé des données issues des ouvrages islamiques suivants :
a) le Coran (qui est constitué uniquement de la Parole de Dieu qu'Il a tranmise, sens comme mots, à Muhammad) ;
b) des Hadîths qudsî, ces paroles que le Prophète a reçues quant à leur sens mais non leurs mots de la part de Dieu, et qu'il a retransmises ; ces paroles sont relatées dans les recueils de Hadîths tels que Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. (qui sont des recueils de ces Hadîths, relatés par les témoins directs, avec une chaîne de transmission jusqu'à l'auteur du recueil) ;
c) des Hadîths nabawî (propos, actes et approbations du Prophète Muhammad), tels qu'ils sont relatés dans Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. ;
d) Sîrat Ibn Hishâm, Tabaqât Ibn Sa'd (qui sont des récits du déroulement de la vie du Prophète Muhammad) ;
e) des déductions juridiques et des jugements rendus par des juristes de haut renom (comme az-Zuhrî, etc.), tels que ceux que al-Bukhârî cite sans chaîne de transmission pour commenter certains Hadîths ;
Les quatre Evangiles canoniques, eux, correspondent à ce que sont chez les musulmans les textes nommés "Sîra" : des erreurs de relation existent dans les Evangiles, comme elles existent dans les ouvrages de Sîra (Al-Jawâb us-sahîh, 2/10-11, 15, 1/329), avec quand même deux grandes différences :
1) les savants musulmans ont de tous temps reconnu que des erreurs se sont glissées dans ce qui a été attribué comme actes et paroles au prophète Muhammad, et ce dans les ouvrages de Sîra comme dans les recueils de Hadîths ; et ils ont, depuis les premiers temps jusqu'aujourd'hui, fait des travaux afin, d'une part, de distinguer les paroles inventées ou involontairement erronées et, d'autre part, en cas de contradiction entre deux propos authentifiés, de donner préférence à l'un sur l'autre, n'hésitant pas à dire de l'un d'eux qu'il s'agit d'une erreur de compréhension (en arabe : "wahm") de la part du narrateur
Or ce n'est que depuis un temps relativement récent que les savants chrétiens se sont mis à reconnaître que des erreurs ont pu se glisser dans le texte des Evangiles ;
2) les musulmans exigent que soient mentionnées tous les maillons de la chaînes de transmission entre les témoins directs des Hadîths du Prophète et le rédacteur du recueil de Hadîths ; dans les ouvrages de Sîra, ces chaînes sont aussi mentionnées, même si elles y sont moins précises que celles des recueils de Hadîths. Les textes des Evangiles, eux, ne mentionnent pas la chaîne de transmission alors même que, comme on le sait désormais, ils n'ont pas été immédiatement rédigés.
2) Abrogation :
Un second point qu'il est important de rappeler ici est qu'il ne faut pas confondre :
– le fait de "déclarer véridique" les Ecritures antérieures ("tasdîquhâ") (dans le sens que nous avons vu jusqu'ici, c'est-à-dire la partie de ces Ecritures qui est authentique),
– et le fait de "déclarer toujours applicable" le contenu de ces Ecritures ("al-i'tissâm bihâ").
Certes, le Coran n'a jamais déclaré être venu abroger une croyance dont il est prouvé de façon authentique qu'un message de Dieu précédent l'avait révélée (le Coran a pu apporter des éléments de croyance qui n'étaient pas mentionnés dans un ou plusieurs messages précédents ; mais cela constitue un enseignement supplémentaire et plus complet, et non une abrogation). Par contre le Coran enseigne également que la Loi qu'il apporte abroge l'applicabilité des Lois apportées par les Ecritures – même authentiques – l'ayant précédé. Voilà la seconde cause qui explique les différences existant entre certaines données du Coran et celles d'Ecritures précédentes.
La Loi que le Coran apporte :
– contient donc certaines règles similaires à celles contenues dans les Lois précédentes (sans qu'il fasse nécessairement référence à ces Lois) : par exemple l'interdiction du porc ;
– mais contient aussi d'autres règles différentes de celles contenues dans les Lois précédentes que, elles, il modifie (par exemple lui a interdit complètement la consommation d'alcool), ou il abroge explicitement (par exemple l'interdiction de consommer certaines graisses), ou encore il abroge implicitement, parce qu'il n'en parle pas et que le principe fondamental est la permission originelle (par exemple l'interdiction de faire cuire l'agneau dans le lait de sa mère) ;
– contient enfin des règles absentes des Lois précédentes, parce que son message est à vocation universelle (comme la règle de dhimma, protection des non musulmans citoyens d'un pays musulman).
Ces deux particularités – impossibilité d'établir l'authenticité et abrogation de certaines règles – font que le Coran déclare aussi que le musulman ne peut pas aller puiser aux sources des Ecritures antérieures les croyances et les règles qu'il considèrera valables. C'est ce que nous allons voir dans le point suivant…
3) Le Coran et son explication, la Sunna, sont les deux textes religieux de référence pour le musulman…
Le point 1 – impossibilité d'établir l'authenticité de chaque partie du texte – et le point 2 – abrogation, par Dieu, de certaines règles révélées par Lui-même dans l'ancien texte – font que si le Coran dit qu'il vient "déclarer véridiques" ("tasdîq") les Ecritures révélées avant lui, il dit aussi qu'il vient "prévaloir" ("haymana") sur elles : "Et sur toi [ô Muhammad] Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité [il s'agit du Coran], qui déclare véridique l'Ecriture avant lui et qui prévaut sur elle" (Coran 5/48) ; il prévaut sur elles non pas dans le sens où il va les détruire, appeler à les détruire, empêcher juifs et chrétiens de les posséder, ou encore forcer juifs et chrétiens à se convertir à son message à lui, mais simplement dans le sens où il affirme que :
– étant le dernier message de Dieu, ses enseignements constituent les enseignements désormais agréés par Dieu (c'est que nous avons vu plus haut dans le point 2 : "Abrogation") ;
– lui sera intégralement préservé dans son authenticité originelle, tel que Dieu l'a révélé (Coran 15/9).
Dès lors, pour le musulman, les données que les Ecritures révélées avant le Coran contiennent peuvent être rangées en deux catégories (cf. Fat'h ul-bârî 13/408) :
a) les croyances et les normes ;
b) les récits historiques, les descriptions et noms de lieux géographiques, et autres données de ce genre ; les données de cette seconde catégorie peuvent à leur tour être classées en trois sous-catégories (cf. Fat'h ul-bârî 8/214, Al-Fissal 1/241) :
b.a) celles qui contredisent de façon formelle ce que mentionnent le Coran et / ou la Sunna ;
b.b) celles qui sont les mêmes que celles que mentionnent le Coran et / ou la Sunna ;
b.c) enfin celles que le Coran et / ou la Sunna n'approuvent ni ne contredisent.
Pour ce qui est de la catégorie a (croyances – aqâ'ïd – et règles – ahkâm : obligations, interdictions, licite et illicite –), le musulman l'appréhende de la façon suivante :
– si des points de croyances présents dans les Ecritures antérieures contredisent un point de croyances présent dans les Ecritures islamiques (Coran et Sunna), alors (étant donné qu'il n'y a jamais eu abrogation entre les différents messages de différents prophètes à propos des croyances) il considère que ce qu'avait dit le prophète antérieur a été mal compris et / ou mal retransmis ;
– et si ce sont des règles qui sont différentes entre les Ecritures Antérieures et les Ecritures islamiques, alors le musulman ne se prononce pas (lâ yussadiqu wa lâ yukaddhibu kawnahâ minallâh) : il est possible que ce qu'avait dit le prophète antérieur a été mal compris et / ou mal retransmis, comme il est possible qu'il y ait eu abrogation.
En tout état de cause, le musulman n'ira en aucun cas chercher des éléments de croyances ou de normes dans les textes bibliques : il considère que leur seule source est constituée des textes du Coran et de la Sunna, avec la règle première de la permission originelle – dans le domaine de la vie quotidienne – et du non rajout d'actes – dans le domaine de culte. Si éventuellement il cite des données de ce genre, c'est uniquement pour mentionner ce que sont les choses chez les juifs ou chez les chrétiens
Pour ce qui est des catégories b.a, b.b et b.c, le musulman les considère de la façon suivante :
– bien évidemment, il délaisse les données de la catégorie b.a et approuve celles de la catégorie b.b ;
– quant à la catégorie b.c, le musulman suit à son sujet ce que le Prophète Muhammad a formulé ainsi : "Il n'y a pas de mal à ce que vous racontiez (ce que vous tenez) des Fils d'Israël" (al-Bukhârî, 3274) et : "Ce que les Fils d'Israël vous racontent, ne dites pas que cela est vrai, et ne dites pas non plus que cela est faux. Dites (simplement) : "Nous croyons en Dieu et en ses Prophètes"…" (Abû Dâoûd, 3644, voir aussi al-Bukhârî, 4215) : pour le musulman, du moment que les textes du Coran et de la Sunna ne spécifient pas le contraire, les données historiques et géographiques issues d'Ecritures antérieures peuvent être citées, même si les textes du Coran et de la Sunna ne les confirment pas non plus. Cependant ces données ne doivent en aucun cas être présentées ni considérées comme étant des données du Coran et de la Sunna. De même, le musulman se doit de garder à l'esprit – suivant en cela l'instruction du Prophète – qu'on ne sait pas lesquelles de ces données proviennent d'une révélation divine et lesquelles n'en proviennent pas (lâ yussadiqu wa lâ yukaddhibu kawnahâ minallâh).
Je vous suggére humblement de recomparer les écritures saintes et d'écouter votre coeur ou plutot votre raison..
Que le Paix soit avec vous
Amicalement
Pour faire suite à vos propos et me permettre de répondre au texte que vous êtes allez chercher sur un site aussi et que du moins de ma part j'ai eu la patience et le plaisir de le lire à sa fin, cela me permet de répondre à quelques point figurant dans votre écrit on espérant que vous avez pris la peine du moins de lire et comprendre ce que vous avez copier et coller :
Premiérement je trouve absurde que l'auteur de votre texte argumente l'authenticité de la bible avec les manuscrit de la mer morte ou se qu'on appel communément Les manuscrits de Qumran Ces manuscrits, certains en hébreu, d'autres en araméen ou encore en grec, concernent tous les livres de l'Ancien Testament à l'exception du livre d'Esther. Mais on compte aussi des écrits apocryphes non repris dans les différents canons de la Bible, des commentaires bibliques, des rituels, des livres liturgiques, des règles régissant la vie communautaire. Un millier de compositions au total sont représentées, ces même manuscrit datent il y a 2 000 ans, sur du parchemin et je trouve que sans se fatiguer toute personne doué d'un minimum de bon sens et un peu de savoir en la matiére écarte ces manuscrit comme preuves d'authenticité de 1 parce qu'ils viennt soit disant confirmer une parole de Dieu révéler durant 8 siécle avant leurs rédaction sans pour autant avoir les originaux afin de nous permettre de comparer...de 2- dans diférentes langues toute en sachant le changement qu'une langue (sans parler de traduction) peut subir durant qlq siécles....
Quand à votre question dans le temps de mahomed les textes étaient t-il falsifier ? De toute evidence OUIc 'est parmi les raisons d'existance de ce Coran c'est venir corriger et rétablir la vrai parole de dieu falisifié des siécles avant 'arrivé de Mohamed que la paix et le salut soit sur lui.
Quelques-uns d'entre eux torturent les paroles des Ecritures avec leurs langues pour vous faire croire que ce qu' ils disent s' y trouve réellement. Non, ceci ne fait point partie des Ecritures. Ils disent : Ceci vient de Dieu. Non cela ne vient pas de Dieu. Ils prêtent sciemment des mensonges à Dieu" Sourate 3, verset 72 (K).
Le Coran demande avec instance aux chrétiens et aux juifs de ne pas cacher les Ecritures :
"0 vous qui avez reçu les Ecritures, pourquoi revêtez-vous la vérité de la robe du mensonge ? pourquoi la cachez-vous, vous qui la connaissez ?" Sourate 3, verset 64 (K).
Le Coran met en garde ceux qui changent les Ecritures en les recopiant :
"Malheur à ceux qui écrivent l'Ecriture de leurs mains, puis qui disent : 'Ceci vient d'Allah', afin de le troquer à faible prix! Malheur à eux pour ce qu'ont écrit leurs mains! Malheur à eux pour ce qu' ils se sont acquis!" Sourate 2, verset 73 (RB).
Concernant ce que l'auteur avance comme confirmation du coran des livres sacrés: Torah, evangiles etc je trouve que l'explication qu'il donne non seulement montre de maniére flagrante son ignorance ou du moins sa mal compréhension des textes coranique, mais démontre une tentative de détournement dans le sens la forme et le contexte en s'éforcant à travers des acrobaties dialectiques de vouloir convaincre le lecteur d'une explication absurde des textes coraniques (tentative hélas vouée à l'échec). Compte tenu de tous ces faits je me permet de vous copier l'explication de la position de l'islam et des musulmans des textes actuels de la torah et des evangiles canoniques:
Ce que l'on peut donc dire c'est que (sans encore parler de l'authenticité de ces éléments par rapport à ce qui avait été originellement dit et fait) les Ecritures qui sont nommées "Tanak" sont constituées actuellement d'un ensemble d'écrits où se retrouvent mélangés :
– les Paroles de Dieu dont Il a révélé le contenu et les mots à certains de Ses Messagers : ainsi en est-il du contenu originel des tablettes de pierre reçues par Moïse ;
– les Paroles de Dieu qu'Il a inspirées à Ses Prophètes et que ceux-ci ont retransmises à ceux au milieu de qui ils vivaient : relèvent de cette catégorie les passages des Ecritures où on lit, insérées au milieu de la relation des propos du prophète : "Ainsi parle Dieu : ..." (Jérémie 10/2) ; "Parole qui fut adressée à Jérémie de la part de Dieu : ..." (Jérémie 11/1) ;
– les propos (paroles ou jugements) et les actes de Messagers et de Prophètes de Dieu, de même que le récit du déroulement de leur mission : "Pashehur frappa le prophète Jérémie, puit le mit au carcan..." (Jérémie 20/2) ;
– les règlements prononcés par certains grands juristes parmi les Fils d'Israël ;
– des chroniques.
C'est comme si le musulman disposait d'un livre où on aurait complètement mélangé des données issues des ouvrages islamiques suivants :
a) le Coran (qui est constitué uniquement de la Parole de Dieu qu'Il a tranmise, sens comme mots, à Muhammad) ;
b) des Hadîths qudsî, ces paroles que le Prophète a reçues quant à leur sens mais non leurs mots de la part de Dieu, et qu'il a retransmises ; ces paroles sont relatées dans les recueils de Hadîths tels que Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. (qui sont des recueils de ces Hadîths, relatés par les témoins directs, avec une chaîne de transmission jusqu'à l'auteur du recueil) ;
c) des Hadîths nabawî (propos, actes et approbations du Prophète Muhammad), tels qu'ils sont relatés dans Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. ;
d) Sîrat Ibn Hishâm, Tabaqât Ibn Sa'd (qui sont des récits du déroulement de la vie du Prophète Muhammad) ;
e) des déductions juridiques et des jugements rendus par des juristes de haut renom (comme az-Zuhrî, etc.), tels que ceux que al-Bukhârî cite sans chaîne de transmission pour commenter certains Hadîths ;
Les quatre Evangiles canoniques, eux, correspondent à ce que sont chez les musulmans les textes nommés "Sîra" : des erreurs de relation existent dans les Evangiles, comme elles existent dans les ouvrages de Sîra (Al-Jawâb us-sahîh, 2/10-11, 15, 1/329), avec quand même deux grandes différences :
1) les savants musulmans ont de tous temps reconnu que des erreurs se sont glissées dans ce qui a été attribué comme actes et paroles au prophète Muhammad, et ce dans les ouvrages de Sîra comme dans les recueils de Hadîths ; et ils ont, depuis les premiers temps jusqu'aujourd'hui, fait des travaux afin, d'une part, de distinguer les paroles inventées ou involontairement erronées et, d'autre part, en cas de contradiction entre deux propos authentifiés, de donner préférence à l'un sur l'autre, n'hésitant pas à dire de l'un d'eux qu'il s'agit d'une erreur de compréhension (en arabe : "wahm") de la part du narrateur
Or ce n'est que depuis un temps relativement récent que les savants chrétiens se sont mis à reconnaître que des erreurs ont pu se glisser dans le texte des Evangiles ;
2) les musulmans exigent que soient mentionnées tous les maillons de la chaînes de transmission entre les témoins directs des Hadîths du Prophète et le rédacteur du recueil de Hadîths ; dans les ouvrages de Sîra, ces chaînes sont aussi mentionnées, même si elles y sont moins précises que celles des recueils de Hadîths. Les textes des Evangiles, eux, ne mentionnent pas la chaîne de transmission alors même que, comme on le sait désormais, ils n'ont pas été immédiatement rédigés.
2) Abrogation :
Un second point qu'il est important de rappeler ici est qu'il ne faut pas confondre :
– le fait de "déclarer véridique" les Ecritures antérieures ("tasdîquhâ") (dans le sens que nous avons vu jusqu'ici, c'est-à-dire la partie de ces Ecritures qui est authentique),
– et le fait de "déclarer toujours applicable" le contenu de ces Ecritures ("al-i'tissâm bihâ").
Certes, le Coran n'a jamais déclaré être venu abroger une croyance dont il est prouvé de façon authentique qu'un message de Dieu précédent l'avait révélée (le Coran a pu apporter des éléments de croyance qui n'étaient pas mentionnés dans un ou plusieurs messages précédents ; mais cela constitue un enseignement supplémentaire et plus complet, et non une abrogation). Par contre le Coran enseigne également que la Loi qu'il apporte abroge l'applicabilité des Lois apportées par les Ecritures – même authentiques – l'ayant précédé. Voilà la seconde cause qui explique les différences existant entre certaines données du Coran et celles d'Ecritures précédentes.
La Loi que le Coran apporte :
– contient donc certaines règles similaires à celles contenues dans les Lois précédentes (sans qu'il fasse nécessairement référence à ces Lois) : par exemple l'interdiction du porc ;
– mais contient aussi d'autres règles différentes de celles contenues dans les Lois précédentes que, elles, il modifie (par exemple lui a interdit complètement la consommation d'alcool), ou il abroge explicitement (par exemple l'interdiction de consommer certaines graisses), ou encore il abroge implicitement, parce qu'il n'en parle pas et que le principe fondamental est la permission originelle (par exemple l'interdiction de faire cuire l'agneau dans le lait de sa mère) ;
– contient enfin des règles absentes des Lois précédentes, parce que son message est à vocation universelle (comme la règle de dhimma, protection des non musulmans citoyens d'un pays musulman).
Ces deux particularités – impossibilité d'établir l'authenticité et abrogation de certaines règles – font que le Coran déclare aussi que le musulman ne peut pas aller puiser aux sources des Ecritures antérieures les croyances et les règles qu'il considèrera valables. C'est ce que nous allons voir dans le point suivant…
3) Le Coran et son explication, la Sunna, sont les deux textes religieux de référence pour le musulman…
Le point 1 – impossibilité d'établir l'authenticité de chaque partie du texte – et le point 2 – abrogation, par Dieu, de certaines règles révélées par Lui-même dans l'ancien texte – font que si le Coran dit qu'il vient "déclarer véridiques" ("tasdîq") les Ecritures révélées avant lui, il dit aussi qu'il vient "prévaloir" ("haymana") sur elles : "Et sur toi [ô Muhammad] Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité [il s'agit du Coran], qui déclare véridique l'Ecriture avant lui et qui prévaut sur elle" (Coran 5/48) ; il prévaut sur elles non pas dans le sens où il va les détruire, appeler à les détruire, empêcher juifs et chrétiens de les posséder, ou encore forcer juifs et chrétiens à se convertir à son message à lui, mais simplement dans le sens où il affirme que :
– étant le dernier message de Dieu, ses enseignements constituent les enseignements désormais agréés par Dieu (c'est que nous avons vu plus haut dans le point 2 : "Abrogation") ;
– lui sera intégralement préservé dans son authenticité originelle, tel que Dieu l'a révélé (Coran 15/9).
Dès lors, pour le musulman, les données que les Ecritures révélées avant le Coran contiennent peuvent être rangées en deux catégories (cf. Fat'h ul-bârî 13/408) :
a) les croyances et les normes ;
b) les récits historiques, les descriptions et noms de lieux géographiques, et autres données de ce genre ; les données de cette seconde catégorie peuvent à leur tour être classées en trois sous-catégories (cf. Fat'h ul-bârî 8/214, Al-Fissal 1/241) :
b.a) celles qui contredisent de façon formelle ce que mentionnent le Coran et / ou la Sunna ;
b.b) celles qui sont les mêmes que celles que mentionnent le Coran et / ou la Sunna ;
b.c) enfin celles que le Coran et / ou la Sunna n'approuvent ni ne contredisent.
Pour ce qui est de la catégorie a (croyances – aqâ'ïd – et règles – ahkâm : obligations, interdictions, licite et illicite –), le musulman l'appréhende de la façon suivante :
– si des points de croyances présents dans les Ecritures antérieures contredisent un point de croyances présent dans les Ecritures islamiques (Coran et Sunna), alors (étant donné qu'il n'y a jamais eu abrogation entre les différents messages de différents prophètes à propos des croyances) il considère que ce qu'avait dit le prophète antérieur a été mal compris et / ou mal retransmis ;
– et si ce sont des règles qui sont différentes entre les Ecritures Antérieures et les Ecritures islamiques, alors le musulman ne se prononce pas (lâ yussadiqu wa lâ yukaddhibu kawnahâ minallâh) : il est possible que ce qu'avait dit le prophète antérieur a été mal compris et / ou mal retransmis, comme il est possible qu'il y ait eu abrogation.
En tout état de cause, le musulman n'ira en aucun cas chercher des éléments de croyances ou de normes dans les textes bibliques : il considère que leur seule source est constituée des textes du Coran et de la Sunna, avec la règle première de la permission originelle – dans le domaine de la vie quotidienne – et du non rajout d'actes – dans le domaine de culte. Si éventuellement il cite des données de ce genre, c'est uniquement pour mentionner ce que sont les choses chez les juifs ou chez les chrétiens
Pour ce qui est des catégories b.a, b.b et b.c, le musulman les considère de la façon suivante :
– bien évidemment, il délaisse les données de la catégorie b.a et approuve celles de la catégorie b.b ;
– quant à la catégorie b.c, le musulman suit à son sujet ce que le Prophète Muhammad a formulé ainsi : "Il n'y a pas de mal à ce que vous racontiez (ce que vous tenez) des Fils d'Israël" (al-Bukhârî, 3274) et : "Ce que les Fils d'Israël vous racontent, ne dites pas que cela est vrai, et ne dites pas non plus que cela est faux. Dites (simplement) : "Nous croyons en Dieu et en ses Prophètes"…" (Abû Dâoûd, 3644, voir aussi al-Bukhârî, 4215) : pour le musulman, du moment que les textes du Coran et de la Sunna ne spécifient pas le contraire, les données historiques et géographiques issues d'Ecritures antérieures peuvent être citées, même si les textes du Coran et de la Sunna ne les confirment pas non plus. Cependant ces données ne doivent en aucun cas être présentées ni considérées comme étant des données du Coran et de la Sunna. De même, le musulman se doit de garder à l'esprit – suivant en cela l'instruction du Prophète – qu'on ne sait pas lesquelles de ces données proviennent d'une révélation divine et lesquelles n'en proviennent pas (lâ yussadiqu wa lâ yukaddhibu kawnahâ minallâh).
Je vous suggére humblement de recomparer les écritures saintes et d'écouter votre coeur ou plutot votre raison..
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Re: Pourkoi La Torah et les Evangiles sont Falsifiés
Ecrit le 15 févr.06, 08:02Maintenant que tu as prouvé que tu connaissais un peu la Bible mais que tu n'y discernais pas grand chose, revenons sur ta soit-disant preuve très simple : Moïse était guidé par l'esprit saint quand il rédigea le deutéronome et l'homme qui acheva le deutéronome était lui aussi guidé par l'esprit saint. Mais je te laisse réfléchir. Peut-être trouveras-tu tout seul qui est cet homme.MOITOUSIMPLEMENT a écrit :Comment pouvons-nous, nous musulmans, ou humains avec un minimum d'esprit critique affirmer qu'il se trouve dans le texte actuel de la Tanak et des Evangiles des éléments qui ne se trouvaient pas dans le texte révélé par Dieu à ceux de Ses prophètes aux noms de qui ces livres se rattachent ?
Voici une preuve très simple : le 34ème chapitre du Deutéronome ne peut pas relever de ce que Dieu a révélé à Moïse, puisque y sont relatés… la mort de Moïse et l'endroit où il fut inhumé. C'est forcément un homme postérieur qui a relaté cet événement, et son témoignage a été intégré au texte dit "Torah".
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Ecrit le 15 févr.06, 08:46
ça y est je viens de voir l'affreux jojo qui plagie mon pseudoflorence_yvonne a écrit :trop long, serait-il possible d'avoir un condensé ?
comment peut on être aussi à court d'imagination ?
Monsieur MOITOUTSIMPLEMENT vous êtes prié de corriger votre "appellation contrôlée"
Choukran d'avance.
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Ecrit le 16 févr.06, 03:15
ALORS COMMMENT VAS LE CLONE DE SIMPLEMENT MOI ? MAIS EN FAITE TU N`EST PAS UN CLONE MAIS UN COPIE COLLER DE L`ENVERS DE SIMPLEMENT MOI
pOUR SIMPLEMET MOI TOUT EST SIMPLE ALORS QUE TOI TU TORT POUR EN FAIRE DIRE AUTRE CHOSE
MOITOUSIMPLEMENT JE T`AI RÉPONDU AVEC MON COPIE COLLER ET QUANDS TU VOUDRA PARLER TU ÉCRIVERA UN TEXTE DE TA MAIN AVEC UNE QUESTION À LA FOIS POUR TOUS ICI
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- dinish
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Re: Ma réponse pour vous
Ecrit le 17 févr.06, 09:48si l'on écoute sa raison, RIEN ne permet de conclure que le coran soit plus vrai que la bible, d'autant que Mohammed n'étant ni juif ni chrétien, il connaissait sans doute assez mal la bible.MOITOUSIMPLEMENT a écrit :.
Je vous suggére humblement de recomparer les écritures saintes et d'écouter votre coeur ou plutot votre raison..
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Al-Maidah - 5.73. Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent : “En vérité, Allah est le troisième de trois.” Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une Divinité Unique ! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d'entre eux.
la trinité des chrétiens c'est UN seul Dieu.
Al-Maidah - 5.46. Et Nous avons envoyé après eux Jésus, fils de Marie, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons donné l'évangile, où il y a guide et lumière, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui, et un guide et une exhortation pour les pieux.
l'évangile n'a pas été donné à jesus.
Al-Maidah - 5.116. (Rappelle-leur) le moment où Allah dira : "ش Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : “Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d'Allah ? ” Il dira : “Gloire et pureté à Toi ! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire ! Si je l'avais dit, Tu l'aurais su, certes. Tu sais ce qu'il y a en moi, et je ne sais pas ce qu'il y a en Toi. Tu es, en vérité, le grand connaisseur de tout ce qui est inconnu.
Marie ne fait pas partie de la trinité et n'a jamais été divinisée
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Ecrit le 18 févr.06, 00:26
francis a écrit :ALORS COMMMENT VAS LE CLONE DE SIMPLEMENT MOI ? MAIS EN FAITE TU N`EST PAS UN CLONE MAIS UN COPIE COLLER DE L`ENVERS DE SIMPLEMENT MOI
pOUR SIMPLEMET MOI TOUT EST SIMPLE ALORS QUE TOI TU TORT POUR EN FAIRE DIRE AUTRE CHOSE
MOITOUSIMPLEMENT JE T`AI RÉPONDU AVEC MON COPIE COLLER ET QUANDS TU VOUDRA PARLER TU ÉCRIVERA UN TEXTE DE TA MAIN AVEC UNE QUESTION À LA FOIS POUR TOUS ICI
çà s'apelle un NEGATIF - si, si
- MOITOUSIMPLEMENT
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La trinité des chrétien est un seul Dieu!!?
Ecrit le 22 févr.06, 02:34Mr Dinish selon vous la trinité des chrétiens c'est UN seul Dieu?
Un Dieu composé de trois divinités distinctes (le pére le fils et le saint esprit) qui forment un Dieu Unique!!! ..ché pas mais c'est un peu dûr à comprendre cette logique...Du moins l'eglise ou le Vatican dans sa "version contemporaine" ont compris le malentendu et ont à un certain point mis beaucoup d'eefort affin de contourner l'amalgame...Ou l'expliquer autrement...
Revenant à la trinité:
Les Trinitaires et le Trinitarianisme n'ont pas vu le jour avant 381.Les empreurs romains :Constantin II et Constantinus étaient aussi des Unitaires nommés "Ariens" ou "Eusébiens" par ces Trinitaires postérieurs
La formulation du dogme trinitaire fut précisée et définie longtemps aprés et plus exactement 3 siecles aprés jesus christ . Cela nécessitera l'utilisation d'un nouveau vocabulaire emprunté à la philosophie, qui ne pourra laisser la place à des divergences d'interprétation. L'église fut obligée de chercher une formulation logique de cette foi trinitaire pour cela ils se sont mis d'accord sur ce qu'on apelle le crédo , ou la profession de foi .
Vu que la trinité est fortement incohérente avec la logique humaine et les enseignements du christ , Les hérésies furent des tentatives de ramener cette foi trinitaire à quelque chose de plus simple à comprendre, de moins exigeant pour la foi. Et cela exige des professions de foi plus précises pour répondre aux questions qu'elles ne manquent de poser.
Le premier credo peut-être se trouve dans la première épître aux corinthiens (8,6 et 15, 3-5) qui date d'environ 60 (voir aussi Ephésiens 4, 4-6). D'autres credo se retrouveront dans différents recueils liturgiques ou sont évoqués par les Pères de l'Eglise,
la première grande formulation de la foi trinitaire a été faite au concile de Nicée (325) sous l'impulsion de l'empereur Constantin, récemment converti (324).
Le concile de Nicée.
Après la conversion de Constantin, la paix régna sur les chrétiens, bien avant cela l'entrée de plusieurs païens dans le christianisme avait amené des doctrines et des philosophies empruntées aux romains et à la philosophie .les querelles dogmatiques avaient commencé bien avant cela mais ce n'est que lors du règne de Constantin que l'on vit un dogme le rapporter par rapport à un autre ,et ce par la force du pouvoir de l'empire romain.
Arius, prêtre d'Alexandrie ( mort en 386) niait que le Christ, deuxième personne de la trinité soit égal au Père : pour lui, il a été créé par le Père et même l'incarnation est la production d'un être nommé Verbe différent du Fils.
La controverse s'envenime rapidement dans les églises orientales, et Constantin mit son autorité au service de l'Eglise il a donc convoqué un concile réunissant tous les évêques, c'est le premier concile oecuménique de l'histoire. On y affirme la "consubstantialité" du Fils et du Père et on y condamne les erreurs d'Arius (condamnation confirmée au concile de Constantinople).
"Nous croyons en un Dieu, Père tout puissant, créateur de toutes choses visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, unique engendré du Père, c'est à dire de la substance du Père , Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non créé, consubstantiel (de même nature) au Père , par qui tout a été fait..."
L'arianisme n'a pas fini de séduire puisque ceux qui ont suivi l'actualité avec le 1500ème anniversaire du baptême de Clovis se souviendront que ce dernier a du lui aussi choisir entre l'arianisme et le" catholicisme". En orient, en tous cas, l'arianisme a bien failli l'emporter après le concile de Nicée. On se trouvera à bien des lieux avec deux hierarchies chrétiennes parallèles l'une "catholique", l'autre arienne.
Et le saint esprit?
Cette période aura été une intense période de lutte contre les hérésies qui se développent sur la Trinité, sur la nature du Fils, mais aussi sur le Saint-Esprit dont on soutiendra à son tour qu'il n'est qu'une créature (hérésie pneumatomaque). L'aboutissement en sera le concile de Constantinople (381) qui précisera l'article sur le Saint Esprit, fort bref dans le credo de Nicée :
"...Et en l'Esprit Saint, le Seigneur, qui vivifie, qui procède du Père, qui avec le Père et le Fils reçoit même adoration et même gloire, qui a parlé par les prophètes..."
Le concile de Constantinople de 381 ne sera que le premier du nom, et en 553, au 2 ème concile de Constantinople, un certain nombre de vérités concernant le Christ seront réaffirmées :
"Si quelqu'un ne confesse pas deux naissances du Fils de Dieu, l'une avant les siècles, du Père, intemporelle et incorporelle, l'autre, aux derniers jours, de celui même qui, descendu du Ciel, s'est incarné dans Marie sainte et glorieuse, mère de Dieu toujours vierge, et qui est né d'elle, qu'il soit anathème."
La maternité divine de Marie a été affirmée au concile d' Ephèse en réponse à l'hérésie nestorienne qui affirmait qu'il n'y avait pas union en Jésus-Christ des deux natures humaines et divines. Cette affirmation de la maternité divine "est pour l'Eglise comme un sceau authentifiant le dogme de l'incarnation selon lequel le Verbe assume véritablement dans l'unité de sa personne la nature humaine sans l'abolir." (Jean Paul II dans Redemptoris Mater)
Il y a encore des églises nestoriennes au moyen-orient et en Inde.
Dieu dit dans le coran:
171. Ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites de Dieu que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager de Dieu, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers. Et ne dites pas «Trois». Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Dieu n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Dieu suffit comme protecteur .
172. Jamais le Messie ne trouve indigne d'être un serviteur de Dieu, ni les Anges rapprochés [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne de L'adorer et s'enflent d'orgueil... Il les rassemblera tous vers Lui. Sourat les femmes.
Source: http://www.aimer-jesus.com/histoire_trinite.php
Concernant La sainte Marie Mére de Jesus Marie est d'abord connue dans l'Islam parce qu'elle est citée à plusieurs reprises par le Coran et notamment dans la sourate 19, comme vierge et mère -par intervention divine- du prophète Jésus. Marie est vénérée dans l'Islam essentiellement pour ses vertus : sa pureté virginale, son humilité, sa piété envers Dieu qui en font un modèle pour la foi des croyants.
La religion musulmane ne reconnait pas Jésus comme le Fils de Dieu mais Marie n'est pas considérée comme la Mère de Dieu car la religion musulmane ne reconnait pas Jésus comme le Fils de Dieu incarné et Dieu lui-même : pour l'Islam, Jésus n'est qu'un grand prophète, né par miracle, d'une vierge exceptionnelle. En réalité, le principal point de convergence entre l'Islam et le Christianisme est la reconnaissance d'un Patriarche commun, Abraham de qui les Musulmans, comme les Juifs et les Chrétiens, tiennent leur foi monothéiste (en Un seul Dieu).
L'evangile à été transmis ou donné si tu veux dans ce contexte par Dieu à jesus comme à moise ou Mahomed, dans le cas de jésus ses paroles ses actes ont été suposé être repris correctement... livre ne peut être considéré comme inspiré qu'autant qu'il est prouvé, par des témoignages authentiques et irrécusables, qu'il a été écrit par le prophète ou l'apotre auquel il est attribué, et qu'il est arrivé jusqu'à nous sans aucune altération. Une simple supposition, une affirmation sans preuves ne suffisent pas à établir que tel livre appartient, en réalité, au prophète ou l'apotre dont il porte le nom. Il ne suffit pas non plus qu'une tradition se trouve dans une ou plusieurs sectes pour être reçue comme authentique.
Cordialement
Un Dieu composé de trois divinités distinctes (le pére le fils et le saint esprit) qui forment un Dieu Unique!!! ..ché pas mais c'est un peu dûr à comprendre cette logique...Du moins l'eglise ou le Vatican dans sa "version contemporaine" ont compris le malentendu et ont à un certain point mis beaucoup d'eefort affin de contourner l'amalgame...Ou l'expliquer autrement...
Revenant à la trinité:
Les Trinitaires et le Trinitarianisme n'ont pas vu le jour avant 381.Les empreurs romains :Constantin II et Constantinus étaient aussi des Unitaires nommés "Ariens" ou "Eusébiens" par ces Trinitaires postérieurs
La formulation du dogme trinitaire fut précisée et définie longtemps aprés et plus exactement 3 siecles aprés jesus christ . Cela nécessitera l'utilisation d'un nouveau vocabulaire emprunté à la philosophie, qui ne pourra laisser la place à des divergences d'interprétation. L'église fut obligée de chercher une formulation logique de cette foi trinitaire pour cela ils se sont mis d'accord sur ce qu'on apelle le crédo , ou la profession de foi .
Vu que la trinité est fortement incohérente avec la logique humaine et les enseignements du christ , Les hérésies furent des tentatives de ramener cette foi trinitaire à quelque chose de plus simple à comprendre, de moins exigeant pour la foi. Et cela exige des professions de foi plus précises pour répondre aux questions qu'elles ne manquent de poser.
Le premier credo peut-être se trouve dans la première épître aux corinthiens (8,6 et 15, 3-5) qui date d'environ 60 (voir aussi Ephésiens 4, 4-6). D'autres credo se retrouveront dans différents recueils liturgiques ou sont évoqués par les Pères de l'Eglise,
la première grande formulation de la foi trinitaire a été faite au concile de Nicée (325) sous l'impulsion de l'empereur Constantin, récemment converti (324).
Le concile de Nicée.
Après la conversion de Constantin, la paix régna sur les chrétiens, bien avant cela l'entrée de plusieurs païens dans le christianisme avait amené des doctrines et des philosophies empruntées aux romains et à la philosophie .les querelles dogmatiques avaient commencé bien avant cela mais ce n'est que lors du règne de Constantin que l'on vit un dogme le rapporter par rapport à un autre ,et ce par la force du pouvoir de l'empire romain.
Arius, prêtre d'Alexandrie ( mort en 386) niait que le Christ, deuxième personne de la trinité soit égal au Père : pour lui, il a été créé par le Père et même l'incarnation est la production d'un être nommé Verbe différent du Fils.
La controverse s'envenime rapidement dans les églises orientales, et Constantin mit son autorité au service de l'Eglise il a donc convoqué un concile réunissant tous les évêques, c'est le premier concile oecuménique de l'histoire. On y affirme la "consubstantialité" du Fils et du Père et on y condamne les erreurs d'Arius (condamnation confirmée au concile de Constantinople).
"Nous croyons en un Dieu, Père tout puissant, créateur de toutes choses visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, unique engendré du Père, c'est à dire de la substance du Père , Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non créé, consubstantiel (de même nature) au Père , par qui tout a été fait..."
L'arianisme n'a pas fini de séduire puisque ceux qui ont suivi l'actualité avec le 1500ème anniversaire du baptême de Clovis se souviendront que ce dernier a du lui aussi choisir entre l'arianisme et le" catholicisme". En orient, en tous cas, l'arianisme a bien failli l'emporter après le concile de Nicée. On se trouvera à bien des lieux avec deux hierarchies chrétiennes parallèles l'une "catholique", l'autre arienne.
Et le saint esprit?
Cette période aura été une intense période de lutte contre les hérésies qui se développent sur la Trinité, sur la nature du Fils, mais aussi sur le Saint-Esprit dont on soutiendra à son tour qu'il n'est qu'une créature (hérésie pneumatomaque). L'aboutissement en sera le concile de Constantinople (381) qui précisera l'article sur le Saint Esprit, fort bref dans le credo de Nicée :
"...Et en l'Esprit Saint, le Seigneur, qui vivifie, qui procède du Père, qui avec le Père et le Fils reçoit même adoration et même gloire, qui a parlé par les prophètes..."
Le concile de Constantinople de 381 ne sera que le premier du nom, et en 553, au 2 ème concile de Constantinople, un certain nombre de vérités concernant le Christ seront réaffirmées :
"Si quelqu'un ne confesse pas deux naissances du Fils de Dieu, l'une avant les siècles, du Père, intemporelle et incorporelle, l'autre, aux derniers jours, de celui même qui, descendu du Ciel, s'est incarné dans Marie sainte et glorieuse, mère de Dieu toujours vierge, et qui est né d'elle, qu'il soit anathème."
La maternité divine de Marie a été affirmée au concile d' Ephèse en réponse à l'hérésie nestorienne qui affirmait qu'il n'y avait pas union en Jésus-Christ des deux natures humaines et divines. Cette affirmation de la maternité divine "est pour l'Eglise comme un sceau authentifiant le dogme de l'incarnation selon lequel le Verbe assume véritablement dans l'unité de sa personne la nature humaine sans l'abolir." (Jean Paul II dans Redemptoris Mater)
Il y a encore des églises nestoriennes au moyen-orient et en Inde.
Dieu dit dans le coran:
171. Ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites de Dieu que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager de Dieu, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers. Et ne dites pas «Trois». Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Dieu n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Dieu suffit comme protecteur .
172. Jamais le Messie ne trouve indigne d'être un serviteur de Dieu, ni les Anges rapprochés [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne de L'adorer et s'enflent d'orgueil... Il les rassemblera tous vers Lui. Sourat les femmes.
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Concernant La sainte Marie Mére de Jesus Marie est d'abord connue dans l'Islam parce qu'elle est citée à plusieurs reprises par le Coran et notamment dans la sourate 19, comme vierge et mère -par intervention divine- du prophète Jésus. Marie est vénérée dans l'Islam essentiellement pour ses vertus : sa pureté virginale, son humilité, sa piété envers Dieu qui en font un modèle pour la foi des croyants.
La religion musulmane ne reconnait pas Jésus comme le Fils de Dieu mais Marie n'est pas considérée comme la Mère de Dieu car la religion musulmane ne reconnait pas Jésus comme le Fils de Dieu incarné et Dieu lui-même : pour l'Islam, Jésus n'est qu'un grand prophète, né par miracle, d'une vierge exceptionnelle. En réalité, le principal point de convergence entre l'Islam et le Christianisme est la reconnaissance d'un Patriarche commun, Abraham de qui les Musulmans, comme les Juifs et les Chrétiens, tiennent leur foi monothéiste (en Un seul Dieu).
L'evangile à été transmis ou donné si tu veux dans ce contexte par Dieu à jesus comme à moise ou Mahomed, dans le cas de jésus ses paroles ses actes ont été suposé être repris correctement... livre ne peut être considéré comme inspiré qu'autant qu'il est prouvé, par des témoignages authentiques et irrécusables, qu'il a été écrit par le prophète ou l'apotre auquel il est attribué, et qu'il est arrivé jusqu'à nous sans aucune altération. Une simple supposition, une affirmation sans preuves ne suffisent pas à établir que tel livre appartient, en réalité, au prophète ou l'apotre dont il porte le nom. Il ne suffit pas non plus qu'une tradition se trouve dans une ou plusieurs sectes pour être reçue comme authentique.
Cordialement
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