Port de la kippa pour un musulman?

[florence.yvonne]

khajyoti, dans ta belle-famille, je ne sais pas ce qu'il en est du chapeau, mais ont voit vite qui porte la culotte .

[Simplement moi]

Les musulmans que je connais peuvent s'asseoir a une table ou l'on y sert du vin (enfin, surtout de la bière pour moi). Ils disent qu'ils peuvent aussi prendre l'alcool en main. Ils ne peuvent juste pas m'apporter ma choppe, ou en acheter eux même.

Et une dernière chose : les bières sans alcool sont franchement dégeus ...

Et moi je refuserais de m'asseoir à une table ou l'on refuse l'alcool à table, et ce par principe.

Si je m'écoutais.. je le ferais aussi... mais parfois il faut user de diplomatie et comme dit un proverbe chez moi "une fois par an cela ne fait pas de mal" (on le dit pour la messe de Minuit.... )

Quant au rapport avec l'alcool... cela dépend de l'ouléma... ou du degré ... non pas de la bouteille mais de la croyance.

J'ai précisé que les miens étaient... wahabites.

Ici les avis sont comme le dit Marie... on peut s'assoir a une table si l'on craint de froisser ceux qui invitent (les parents)

http://www.maison-islam.com/article.php?sid=277

A la lecture de ces lignes du savant damascain, j'ai pensé à un autre cas qui se pose parfois : un homme ou une femme s'est converti(e) à l'islam alors que ses parents sont restés non-musulmans ; ceux-ci l'invitent à partager un repas qu'ils préparent en veillant à ce qu'aucun ingrédient illicite pour le musulman n'y soit mélangé ; le seul problème est qu'à table trône une bouteille d'alcool dont ces parents font une consommation personnelle au milieu du repas. Ce fils ou cette fille peut-il (elle) répondre à cette invitation et s'asseoir à cette table ? Au vu du principe énoncé par Ibn Taymiyya, la réponse serait "oui" : l'objectif de ce fils ou de cette fille est de contenter le cœur de ses parents en répondant à leur invitation

Je vais me noter cela... pour la prochaine "invitation"....

[ahasverus]

Bonsoir,

Voilà, je suis catholique, mariée à un musulman. Nous respectons chacun nos religions et nos différences et ça constitue la base de notre relation.

Le frère de mon mari est marié avec une française dont le père est juif et elle se revendique elle-même juive.
Elle souhaite nous inviter à partager le repas des Pâques juives avec eux.
A celà, pas de problème: nous respectons toutes les religions et que l'on vienne à cette occasion ou à une autre, c'est peu important pour nous.

Par contre elle nous dit sur sa carte qu'il y a une obligation: que mon mari porte la kippa à cette occasion .

Nous sommes tous les deux choqués qu'elle demande ça à mon mari, qu'elle sait musulman et même s'il est ouvert d'esprit, cette identité est importante pour lui.

Aux lecteurs musulmans je poserai donc cette question: quelle est l'incidence du port de la kippa pour un musulman?
Aux lecteurs juifs je voudrais savoir si le port de la kippa est réellement obligatoire pour assister à un repas de fête juive, même pour les non-juifs?

En tout cas il est hors de question que mon mari porte la kippa et je suis d'accord avec lui. Cette femme n'en est pas à sa première provocation concernant les religions et ce ne serait pas étonnant qu'elle ait demandé cela par malice. Mais j'aimerais toutefois être sûre de "ce qui se fait" et "ce qui ne se fait pas", concernant l'Islam et le Judaïsme à ce sujet. Je pourrai ainsi motiver davantage notre réponse.

Merci d'avance pour vos réponses.

Si un musulman a le droit d'exiger qu'on enleve ses chaussures pour rentrer dans une mosquee, un juif a le droit d'exiger le port de la Kippa pendant une ceremonie religieuse et certains repas juifs ont une connotation religieuse.
Maintenant, une casquette de base ball peut faire l'affaire