La condition est rempli.

Forum Athée / croyant
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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pastoral hide & seek

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Message par pastoral hide & seek »

nr trouves tu pas bizarre que tout le monde ai tort et que tu sois le seul a avoir raison ?
Attendez un peu, ce n'est pas parce que vous n'avez pas trouvé la solution et que vous ne vous sentez pas à la hauteur, qu'il faut se mettre tout de suite à avoir du ressentiment, à préparer les caillasses et se mettre à juger quelqu'un que vous ne connaissez pas encore. :D

Je rappelle que dans notre coupable forum, toute nouvelle personne est présumée innocente.



Maintenant si j'ai expliqué pourquoi j'ai écrit le mot société, c'est parce que je suis curieux de voir si ca va aller dans mon sens ou si cela va prendre encore une autre tournure.

Troubaadour

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Message par Troubaadour »

pastoral hide & seek a écrit : Entre dieu ou la société, il faut choisir. Il faut rendre à la société ce qui appartient à la société, à Dieu ce qui appartient à Dieu ...
Et si on commencait :

Qu'est ce qui appartient à dieu : Rien

Qu'est ce qui appartient à la société : Tout le reste.

Le bien comme le mal. La solidarité comme l'egoïsme. La suffisance comme la famine. Les guerres comme les ententes. les discordes comme les concordes. La médecine comme l'empoisonnement. L'intelligence comme la bétise. Le savoir comme l'ignorence. L'evolution comme la stagnation. La beauté comme la laideur....

IIuowolus

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Message par IIuowolus »

C'est un peu normal si tout est une question d'équilibre...

Danel

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Message par Danel »

Quand je parle de la société, de la civilisation, je parle exactement de la chose dont vous à parlé pastoral, ne faites pas semblant de pas comprendre...

Qu'est-ce qui appartient à Dieu? Vous lui appartennez.

Qu'est-ce qui appartient à la civilisation? L'argent et vos bien matériel, votre culture, vos codes de conduites, vos religions, rendez lui et fuyez la.

C'est ce que ce message veut dire.
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

Florence qui me parle de la civilisation des fourmilière ^^ ouvre un dictionnaire ça ira mieux.
Ne savez vous pas que le mot sauvage à pour contraire le mot civilisé.

Vous ne me comprenez pas parce que la société à tout fait pour pas que vous comprenez, elle a tout fait pour pas que je comprenne ce que j'ai compris. Elle fait tout pour se donner belle apparence. Elle a échoué, j'ai vu qu'elle est le fruit du mal absolu.

Comme elle à échoué avec Jésus, qui la rejeté lorsqu'il est parti dans le désert pour méditer et est revenu pour la combattre et accomplir son destin.

florence.yvonne

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Ecrit le 23 févr.06, 03:01

Message par florence.yvonne »

Danel a écrit :Quand je parle de la société, de la civilisation, je parle exactement de la chose dont vous à parlé pastoral, ne faites pas semblant de pas comprendre...

Qu'est-ce qui appartient à Dieu? Vous lui appartennez.

Qu'est-ce qui appartient à la civilisation? L'argent et vos bien matériel, votre culture, vos codes de conduites, vos religions, rendez lui et fuyez la.

C'est ce que ce message veut dire.
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

Florence qui me parle de la civilisation des fourmilière ^^ ouvre un dictionnaire ça ira mieux.
Ne savez vous pas que le mot sauvage à pour contraire le mot civilisé.

Vous ne me comprenez pas parce que la société à tout fait pour pas que vous comprenez, elle a tout fait pour pas que je comprenne ce que j'ai compris. Elle fait tout pour se donner belle apparence. Elle a échoué, j'ai vu qu'elle est le fruit du mal absolu.

Comme elle à échoué avec Jésus, qui la rejeté lorsqu'il est parti dans le désert pour méditer et est revenu pour la combattre et accomplir son destin.
le dictionnaire me dit :

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... 2590338450;

on y trouve cet extrait :
les trigones et les mélipones, qui sont de véritables abeilles domestiques, mais d'une civilisation moins avancée, ne construisent leurs cellules d'élevage que sur un rang...
les abeilles sont réparties en plusieurs couches sociales : la reine, les abeilles nourrices, les abeilles ouvrières et les abeilles guerrières, ce sont la des termes qui ne s'appliquent pas à des êtres sauvages, mais à des êtres civilisés.

chez les fourmis, nous trouvons une hiérarchie similaire incompatible avec la notion de vie sauvage.

IIuowolus

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Ecrit le 23 févr.06, 03:56

Message par IIuowolus »

oui ben jusqu'à maintenant j'était d'accords avec Danel,
mais là ça va plus....

la conformité social ou normalité est un subjectivités trouvé moi un type normal et je vous montrez que sa normalité et à l'opposée de celle de ses parents.

les gens qui achete des marques c'est pas seulement parce qu'en partie inconsciement ça les valorise, mais c'est aussi parce que l'on peux pas aller vendre des assurances ou un TV en kilt ou en armailli.

les gens âchetes surtout des marques pour se différecencier des autres...

les défiler de mode ne sont que l'équivalent des nobel, des césars ou autres reconnaissance de la profession et les femmes ne se rue pas pour aller acheter des robes importables parce hors normes...

La consomattion effectivement c'est un mal en soit mais surtout pour la nature, Grace au enfant roi qui on tout eu depuis ses 40 dernière années
la société à radicalement changé, c'est plus l'ordre de Star war ou de terminator qui prédomine, mais la recherche du bonheur c'est pour ça que le monde ses tourne vers la religion et que la guerre froide et devenu religieuse... Grace à ses enfant roi, qui peuvent tout à voir avec un simple crédit, la notion d'argent et de consomation retrouve sa vrai place...

Et quand on a travailler dur pour économiser, un belle sômme on ne s'empresse pas d'aller la consomer, c'est même plutot là que l'on prendre conscience qu'être riches ça se mérité et nécessite des prédiponibilité.

Quand jésus disait de rendre à césar ce qui appartiends à césar, il fait un double métaphore, effectivement il explique au gens qu'îl s'inquiéte trop
mais aussi que c'est eux qui on mis césar là ou il est et que c'est eux les chef du pays et pas lui, puisque l'élire ne changerais pas leur peur de s'unir pour revendiquer ce qu'il leur reviends de droit...


Effectivement que l'on apparetient a dieu mais si on fait un être à son égale c'est pas pour lui conditionner sa manière d'aimer ou ses libertés
c'est bien pour ça qu'il a fallut différencie le ciel de la terre...
mais le terre et issu du même ventre que le ciel, les même loi s'y applique
la seul différence c'est que dans notre dimension le temps sépare les choses et initie la notion de sagesse, de travail et d'un amour juste...
Chose que les esprit ne peuvent pas expérimenté et qu'Adam et Eve on refuser d'étudier....

le destin de jésus....
si c'était le destin de Jésus ça ne peut pas être la société qui l'as rejetter, il faut arrêter avec ses notions de destin et destinées qui enclave la recherche de votre bonheur comme le karma enchaine les hindou.

On joue de la réthorique et de la sémantique on nous demande de faire attentions à nos mots mais question souplesse d'esprit c'est faite ce que je dit mais pas ce que je fait, tout ça pour se cacher à sois-même que la société c'est aussi soit que si les autres ne bouge pas leur cul c'est en partie de notre faute...

D'un point de vue psychologique c'est un plaidoyer à la déculpabilisation...

Surtout quand on utilise le dictionnaire pour venir parler des effets néfaste de la socialisation...

la socialisation c'est antropologie, c'est l'homme et il n'y point de salut ailleur que dans l'amour et la connaissance de l'homme parce qu'il est fait à l'image de dieu et qu'il veux y ressembler...

Et comme vous êtes tous des encyclopedies biblique vous n'aurais aucune peine à trouvé le passage ou il est dit que l'on a beau cherchez Dieu, ou en ou son image (l'élèment centrale ou originel) puisqu'un fois qu'on l'auras trouvé il auras changé...
Tout simplement parce que le tout et un équilibre et que Dieu et un perfection...

Les sociétés antique se sont déjà pencher sur cette partie de l'homme que
nous découvront aujourd'hui puisqu'il n'avais pas le droit aux progrés pour étancher leur soif de connaissance...

Donc avant de cracher à la gueule de 58 milliards d'âme et vos ancêtres
refléchisser à ce que vous dites à la place de vous shotter à la dopamine...

Comme si la perfection ne tennait pas compte de tout...
Mais quand on imagine la perfection figée comme la relegion
on ne peux pas refléchir trés loin...

C'était ma maillante et vous savez comme je suis zen et concilliant avec la plus part des cas ou illuminée (comme vous les appeller) qui viennends ici... Je ne pense pas que vous m'en tiendrais rigueur et vous en remercie...

et pas besoin de me répondre Zweistein, je sais que je ne suis pas parfait et qu'il arrive de me tromper pour ma plus grande joie et la chance de pouvoir apprendre donc comme il en serras encore ainsi des sciécles et dans tout les civilisation, Donc je te propose de chercher dans le domaine de la compassion, la tolérance et la connaissance de l'autre...

Et pas besoin de venir me dirent que je suis intoxiquez pas la socité de consommation, j'habite dans un chambre, mon seul bien c'est mon pc, un natel et 70'000 euro en liquide... pas de voiture pas de TV, la dernier fois que j'ai fait les course c'était y'as deux semaines. j'ai deux paire de jean d'ont une à des trous et mes slip Clavin Klein date de décembre 2004.

Troubaadour

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Ecrit le 23 févr.06, 03:57

Message par Troubaadour »

florence_yvonne a écrit : chez les fourmis, nous trouvons une hiérarchie similaire incompatible avec la notion de vie sauvage.
Sans rentrer dans des sociétés aussi complexes (abeilles, fourmis) on peut parler aussi des loups des lions des éléphants hyenne manchot (la marche de l'empereur etait un bel exemple d'organisation de société..)etc... et meme des poules avec le coq maitre de la basse cour c'est une forme de vie en société. C'est pour cela que j'ai volontairement parlé des vaches.... parce que pour les vaches je vois pas trop leur organisation... 8-)

Tes reponses danel montrent une certaine ignorance du monde qui t'entoure.

Maintenant danel on rend tout à dieu. Ok. mais alors explique ce que l'on devient comment est la vie comment cela s'organise-t-il ? Présente, propose les choses au lieu de démolir.

Le reve c'est bien. Mais le concret c'est plus interessant.

pastoral hide & seek

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Message par pastoral hide & seek »

Tout cela est un problème de sémantique.

Je préfère utiliser le mot société, ou le qualificatif social.

Quand Andy Warhol a dit : tout le monde voudra avoir son quart d'heure de célébrité, quand il a représenté dans ses dessins la colombe par un gel douche Dove (mot qui veut dire colombe en anglais), il savait de quoi il parlait.

Un exemple de notre époque, les jeunes ecervellés veulent tous participés a la star academy, tout ca pour faire etre une star, c'est a dire : exister devant un maximum de regards, attirer l'attention autour de soi, et cela meme si ils n'ont strictement rien à dire. Ils s'en foutent d'etre vidés du cerveau, de ne s'interesser a rien, d'etre de veritables tanches, de ne rien valoir, ils veulent juste exister devant des regards, la belle illusion ...
Voila ce qui se passe quand on croit trop en la société du spectacle, c'est la perdition assurée + légumes surgelés.
Beaucoup de strass de paillettes, de spéculation, mais si on gratte un peu, on comprend que le décor est en carton patte, que cela brasse du vide, que ca spécule, et que le chateau de cartes peut s'ecrouler au moindre souffle.


Guy debord a écrit des choses interessantes : la société du spectacle ou encore commentaires sur la société du spectacle.
Il a fait aussi des films dont un qui s'appelle : In girum imus nocte et consumimur igni, palindrome qui signifie : nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu.

Cette nuit, cet enfer, ce n'est rien d'autre que la société dans laquelle nous vivons.

Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on derive tant que ca sur nos amis les bêtes, on a beau vouloir parler de quelque chose de bien précis, on a beau vouloir s'élever un peu, on en revient toujours aux animaux, bizarre non ?
CIVILISATION, subst. fém.
A. Emploi imperfectif. Fait pour un peuple de quitter une condition primitive (un état de nature) pour progresser dans le domaine des mœurs, des connaissances, des idées. Le développement, les étapes, les progrès, le cycle, le cours, l'avenir de la civilisation. Les Allemands, comme tous les peuples de civilisation encore un peu primitive, pratiquent facilement les vertus naturelles et, en particulier, celle de l'hospitalité (J. DE PRADEL DE LA MASE, Nouvelles Notes intimes d'un émigré, Paris, Émile-Paul, 1914-20 [1817], p. 45) :

1. La civilisation n'est nécessaire qu'à l'époque où les hommes, devenus trop nombreux pour vivre du produit de leurs chasses et de la pêche, sont obligés de se courber vers la terre pour en tirer leur subsistance. C'est alors que les loix, la subordination, les prestiges du gouvernement, deviennent indispensables.
CRÈVECŒUR, Voyage dans la Haute Pensylvanie, t. 2, 1801, p. 210.

2. Les Mexicains et les Péruviens, ces peuples naturellement si doux et déjà avancés en civilisation, offraient chaque année à leurs dieux un grand nombre de victimes humaines; ...
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 298.

3. C'est l'effet et le but de la civilisation, de faire prévaloir la douceur et les bons sentiments sur les appétits sauvages.
SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 235.

P. anal. [En parlant de l'organisation sociale de certains animaux] :

4. ... les trigones et les mélipones, qui sont de véritables abeilles domestiques, mais d'une civilisation moins avancée, ne construisent leurs cellules d'élevage que sur un rang...
MAETERLINCK, La Vie des abeilles, 1901, p. 139.

P. méton. [La civilisation étant considérée comme un idéal dynamique, comme un mouvement universel vers une certaine perfection, comme une force de développement matériel, intellectuel, social] Il n'y eut jamais de conquêtes durables que celles de la civilisation dans sa vigueur sur la barbarie, ou celles des peuples neufs sur la civilisation corrompue et mourante (LAMENNAIS, De la Religion, 1826, p. 213) :

5. ... toutes les acquisitions de l'humanité pendant des siècles de civilisation sont là, (...), déposées dans la science (...), dans la tradition, dans les institutions, dans les usages, dans la syntaxe et le vocabulaire de la langue (...) et jusque dans la gesticulation des hommes...
BERGSON, Les Deux sources de la mor. et de la relig., 1932, p. 83.

B. Emploi perfectif État plus ou moins stable (durable) d'une société qui, ayant quitté l'état de nature, a acquis un haut développement :

6. Rome et Athènes, parties de l'état de nature pour arriver au dernier degré de civilisation, remontent l'échelle entière des vertus et des vices, de l'ignorance et des arts.
CHATEAUBRIAND, Génie du Christianisme, t. 2, 1803, p. 78.

1. [Cet état considéré du point de vue des facteurs qui le conditionnent] Sans le langage articulé, la civilisation n'existerait pas (CARREL, L'Homme, cet inconnu, 1935, p. 113).
2. [Cet état considéré du point de vue des éléments qui le composent et/ou le caractérisent]
a) Ensemble transmissible des valeurs (intellectuelles, spirituelles, artistiques) et des connaissances scientifiques ou réalisations techniques qui caractérisent une étape des progrès d'une société en évolution. La civilisation semble d'abord devoir concentrer de plus en plus notre attention vers les soins de notre seule existence matérielle (A. COMTE, Cours de philos. positive, t. 4, 1839-42, p. 500) :

7. La civilisation est un trésor lentement formé, c'est un legs. J'entends par civilisation les objets, les richesses créées, les institutions.
BARRÈS, Mes cahiers, t. 2, 1898-1902, p. 98.

8. ... une civilisation ne se mesure pas à la rapidité des voyages ni au confort de la vie matérielle, mais, comme le royaume de Dieu, elle réside au-dedans de nous et se rattache à une certaine vertu de l'âme.
MAURIAC, Journal 3, 1940, p. 237.

P. méton. Milieu humain que constitue un tel ensemble. Toute sa civilisation [celle que conçoit, dans laquelle vit le philosophe] est composée d'écrans, d'amortisseurs. D'un entrecroisement de schémas intellectuels. D'un échange de signes (NIZAN, Les Chiens de garde, 1932, p. 145).
Rem. Civilisation corrélé à la notion de « société » se différencie de culture, corrélé à la notion d'« individu ». La pensée moderne parfois souligne ce qui rapproche les deux termes :

9. ... la civilisation, c'est de la culture qu'on applique et qui régit jusqu'à nos actions les plus subtiles, (...); et c'est artificiellement qu'on sépare la civilisation de la culture et qu'il y a deux mots pour signifier une seule et identique action.
ARTAUD, Le Théâtre et son double, 1939, p. 12.

10. L'individu devient un problème de notre temps : la hiérarchie des esprits devient une difficulté de notre temps, où il y a comme un crépuscule des demi-dieux, c'est-à-dire de ces hommes (...), auxquels nous devons l'essentiel de ce que nous appelons culture, connaissance et civilisation.
VALÉRY, Variété IV, 1938, p. 233.

b) [Cet ensemble caractérisé par un de ses aspects d'après sa situation historique ou géographique] La civilisation grecque, la civilisation classique ou moderne. Notre éclatante civilisation du dix-huitième siècle (BAINVILLE, Histoire de France, t. 1, 1924, p. 278) :

11. L'inégalité de l'éducation et de la lumière est le grand obstacle à notre civilisation complète moderne. Le peuple est maître, mais il n'est pas capable de l'être; ...
LAMARTINE, Voyage en Orient, t. 1, 1835, p. 136.

SYNT. La civilisation française, anglaise, babylonienne, etc.; une civilisation primitive, rudimentaire, moderne, avancée; une civilisation guerrière; la civilisation du livre, de l'image; une langue, un mot de civilisation; une aire de civilisation.
[D'après le ou les domaine(s) où se forment ces valeurs ou d'après un trait fondamental dominant] La civilisation intellectuelle, morale, industrielle, mécanique, etc.; la civilisation du fer, du bronze, de la machine. Est-ce qu'on peut imaginer une civilisation de la nèfle! Nous sommes de la civilisation de l'olive, nous autres. Nous aimons l'huile forte, l'huile verte (GIONO, Chroniques, Noé, 1947, p. 56).
c) [Cet ensemble jugé dans sa globalité ou dans un de ses éléments ou à une de ses étapes] La civilisation ne mérite pas son nom, si elle ne répare pas le mal qu'elle cause, si elle ne donne pas le remède aux maux qu'elle engendre (A. DE VALON, Les Prisons de la France sous le régime républicain ds Revue des Deux-Mondes, 1er juin 1848, p. 9) :

12. ... par elle-même, la civilisation n'a pas de valeur intrinsèque et absolue; ce qui en fait le prix, c'est qu'elle correspond à certains besoins.
DURKHEIM, De la Division du travail soc., 1893, p. 17.

[Le jugement est favorable, l'accent étant mis sur le haut degré de perfection] La vie d'une société est sa civilisation et non sa durée (BONALD, Essai analytique sur les lois naturelles de l'ordre soc., 1800, p. 134). Notre civilisation se définit par le bien de l'homme (ALAIN, Propos, 1934, p. 1210). Nous sommes arrivés à un degré de civilisation, d'où nous ne pouvons plus retourner en arrière (R. ROLLAND, Jean-Christophe, Dans la maison, 1909, p. 1070).
[Souvent péj. ou iron., selon des critères variés] L'antithèse entre le hideux envers de la civilisation et ses brillants dehors (P. BOURGET, Nos actes nous suivent, 1926, p. 81) :

13. ... la civilisation nous a donné des besoins, des vices, des appétits factices qui ont parfois l'influence de nous faire étouffer nos bons instincts et qui nous conduisent au mal.
A. DUMAS Père, Le Comte de Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 201.

14. Le grand peuple pingouin n'avait plus ni traditions, ni culture intellectuelle, ni arts. Les progrès de la civilisation s'y manifestaient par l'industrie meurtrière, la spéculation infâme, le luxe hideux.
A. FRANCE, L'Île aux pingouins, 1908, p. 395.

15. Les illusions bourgeoises concernant la science et le progrès techniques, partagées par les socialistes autoritaires, ont donné naissance à la civilisation des dompteurs de machine qui peut, par la concurrence et la domination, se séparer en blocs ennemis mais qui, sur le plan économique, est soumise aux mêmes lois : accumulation du capital, production rationalisée et sans cesse accrue.
CAMUS, L'Homme révolté, 1951, p. 270.

Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1721 jurisprudence (Trév. : Civilisation [...] un jugement qui rend civil un procès criminel) Trév. 1771; 2. a) 1757 « ce qui rend les individus plus sociables » (MIRABEAU, Ami des Hommes cité par Benveniste, p. 48, v. bbg. : C'est [la Religion] le premier ressort de la civilisation); b) 1760 « processus historique d'évolution sociale et culturelle » (ID., Théorie de l'impôt cité ibid., p. 49 : l'exemple de tous les Empires qui ont précédé le nôtre et qui ont parcouru le cercle de la civilisation); 1767 plur. (ID., Lettre cité ds Kultur und Zivilisation, p. 18, v. bbg. : la barbarie de nos civilisations gothiques), rare au plur. av. le début du XIXe s., loc. cit.; c) 1767 « stade idéal d'évolution matérielle, sociale et culturelle auquel tend l'humanité » (LINGUET, Théorie des lois civiles cité par Benveniste, p. 50, v. bbg. : Je me plais à démêler aux environs la trace des premiers pas qu'ont fait les nommes vers la civilisation). Dér. de civiliser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 3 656. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 5 990, b) 2 730; XXe s. : a) 4 445, b) 6 300. Bbg BANULS (A.). Les Mots culture et civilisation en fr. et all. Ét. germ. 1969, t. 24, no 2, pp. 171-180. BENVENISTE (E.). Civilisation, contribution à l'hist. d'un mot. Paris, 1954, pp. 47-54. DAMPIERRE (E. de). Note sur culture et civilisation. Comparative studies in society and history. 1961, t. 3, pp. 328-340. Europäische Schlüsselwörter. 3. Kultur und Zivilisation. Münich, 1967, pp. 1-93. MORAS (J.). Ursprung und Entwicklung des Begriffs der Zivilisation in Frankreich (1756-1830). Hambourg, 1930, XVI-87 p. PFLAUM (G.M.). Geschichte des Wortes Zivilisation. Münschen, 1961, V-330 p.

Falenn

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Message par Falenn »

Danel a écrit :Vous ne me comprenez pas parce que la société à tout fait pour pas que vous comprenez, elle a tout fait pour pas que je comprenne ce que j'ai compris. Elle fait tout pour se donner belle apparence. Elle a échoué, j'ai vu qu'elle est le fruit du mal absolu.

Comme elle à échoué avec Jésus, qui la rejeté lorsqu'il est parti dans le désert pour méditer et est revenu pour la combattre et accomplir son destin.
1/ Stop à la parano !
2/ La société n'existe pas en tant que telle. On appelle société, des individus qui coexistent.
3/ Le mal (absolu ou non) n'existe pas non plus.
4/ La mythologie (chrétienne ou autre) n'est pas une référence : les pseudo aventures du super-héros-jésus ne peuvent être sujet à une reflexion sérieuse.

Troubaadour

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Message par Troubaadour »

pastoral hide & seek a écrit : Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on derive tant que ca sur nos amis les bêtes, on a beau vouloir parler de quelque chose de bien précis, on a beau vouloir s'élever un peu, on en revient toujours aux animaux, bizarre non ?
Parce que notre ami danel a parlé de société sans défénir ce que c'est. Il a présenté la société comme étant le mal absolu. Il a fait l'erreur de ne pas la défénir de ne pas la qualifier.

toi tu parles de civilisation qui est encore un concept plus global. La communauté est englobée par la société qui elle meme est englobée par la civilisation.

danel a voulu joué au chat et à la souris pour nous sortir une anerie qu'il n'arrive pas à expliquer car c'est trop confus dans sa tete.

qu'il commence par nous définir ce qu'est la société. Pourquoi c'est mal. Et comment peut on la remplacer par dieu...

Pour l'instant c'est le brouillard absolu ! Je crois que notre ami danel a employé le mot société sans en maitriser la défénition.

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Message par Crovax »

J'aime bien comment la critique de notre société de consommation sert de prétexte à entraîner l'apologie de la religion chez certains qui se prétendent intelligents mais ne sont qu'écervelés.
Certes nous avons du travail à faire pour que notre société soit exemplaire, je me joins à vous dans cette critique de la société de consommation, mais c'est le sous-entendu, le non-dit, dans vos messages que je trouve hilarant. Quelle alternative proposez vous? La théocratie? Elle n'est pas la solution ; la seul salut est dans la laïcité. Une société ne peut fonctionner correctement que si elle peut être acceptée par tout le monde, ce qui ne serait pas le cas si c'était l'islam ou l'Eglise qui gouvernait. Certes, comme elles l'ont déjà souvent fait, les religions pourraient empêcher les "méchants mécréants" de s'exprimer, mais elles ne pourront jamais les empêcher de penser différemment.
Je trouve en outre assez amusant que certains pensent que la société de consommation aliène, la dénoncent, prétendent donc être libres, mais avalent tout entier les prêt-à-penser des religions au lieu d'avoir le courage de se former leur propre reflexion ou philosophie, (car un philosophe ne peut pas être véritablement croyant pour raison que philosopher est penser par soi même et que les religions n'offrent justement que des prêts à penser) ce qui serait vraiment la liberté.

Danel

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Message par Danel »


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Ecrit le 23 févr.06, 21:57

Message par Troubaadour »

non tu triches ! ce n'est pas bien !

ici tu nous parles de société et dans ton texte de civilisation !

dieu ne va pas etre fier de toi tu sais !

Agnos

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Ecrit le 23 févr.06, 23:32

Message par Agnos »

C'est toujours pareil, il y a toujours des croyants pour faire porter aux autres tous les maux du monde... Que se soit les problèmes de société, les catastrophes naturelles (certains pensent que ce sont des catastrophes "divines"), etc...

pastoral hide & seek

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Ecrit le 24 févr.06, 01:41

Message par pastoral hide & seek »

Mes chers petits cretinos, qu'est-ce que je vous adore !
mais c'est le sous-entendu, le non-dit, dans vos messages que je trouve hilarant. Quelle alternative proposez vous? La théocratie? Elle n'est pas la solution ; la seul salut est dans la laïcité. Une société ne peut fonctionner correctement que si elle peut être acceptée par tout le monde, ce qui ne serait pas le cas si c'était l'islam ou l'Eglise qui gouvernait. Certes, comme elles l'ont déjà souvent fait, les religions pourraient empêcher les "méchants mécréants" de s'exprimer, mais elles ne pourront jamais les empêcher de penser différemment.
Ce passage est a mourrir de rire. D'abord, on nous traite d'ecervelés, je tiens a le rappeler, et ensuite on nous fait ce fameux procés, on nous accuse de vouloir monter je ne sais quelle monstuosité et tout ça, sans la montrer : une théocratie, cette vilaine bête a vous faire froid dans le dos.

Alors d'abord quelques explications sur ce qui a été dit précedemment.
Le fait de dire que beaucoup de maux sont engendrés par une trop grande confiance, une trop grosse crédulité en la société, n'engendre en rien le fait qu'il faut mettre le dieu au milieu de la société ou encore qu'il faut basé une société autour de Dieu, une théocratie. Si vous aviez un peu lu mes propos vous auriez compris que c'est totalement impossible et que cette idée ne peut venir que de quelqu'un qui aurait une connaissance très faible du théisme et une grande maitrise des clichets : le vil athée.

Un véritable athée se doit d'avoir une connaissance parfaite du théisme s'il ne veut pas passer pour ridicule, c'est un plaisir de vous voir patauger dans des choses que vous maitrisez très mal. La théocratie en tant que sous-entendu et de non-dit , non mais de qui se moque-t-on !
Prenez un peu exemple sur Nietzsche, la au moins il y a quelque chose d'interessant, une connaissance appronfondie du théisme, un vrai style, une argumentation cohérente, une vraie rivalité avec le dieu chrétien.

Dieu parle aux hommes et pas à une société.
Le salut, contrairement a ce que vous croyez est individuel, c'est l'homme et lui seul qui est sauvé, pas une société, pas un ensemble d'individus, L'homme est seul face a dieu, c'est lui seul qui dispose de sa liberté, lui seul peut faire ce choix, ce n'est pas une société qui va le faire pour lui.
Toute volonté de vouloir dissoudre ce salut, cette responsabilité dans une société serait un total échec, la religion fait connaitre, seulement elle ne peut pas faire plus, elle ne peut pas donner le salut, de plus en voulant faire connaitre, la religion aseptise, le scandale ne devient plus qu'un simple savoir.
La théocratie aurait donc un effet complétement opposé à l'effet recherché, elle religiosise dieu, elle rassure les croyants, alors qu'il faut les scandaliser.

Il n'y a donc pas de solution miracle, le salut est individuel et pas social, la prise de conscience et rien d'autre.

Certes, comme elles l'ont déjà souvent fait, les religions pourraient empêcher les "méchants mécréants" de s'exprimer, mais elles ne pourront jamais les empêcher de penser différemment.
:lol: Amusante victimisation. Comme l'a dit voltaire : surtout pas de martyres ! :lol:
Sinon une petite objection : encore faudrait-il que les mécréants se mettent à penser pour pouvoir que les vilains croyants les empêchent de s'exprimer. :wink:
Je trouve en outre assez amusant que certains pensent que la société de consommation aliène, la dénoncent, prétendent donc être libres, mais avalent tout entier les prêt-à-penser des religions au lieu d'avoir le courage de se former leur propre reflexion ou philosophie, (car un philosophe ne peut pas être véritablement croyant pour raison que philosopher est penser par soi même et que les religions n'offrent justement que des prêts à penser) ce qui serait vraiment la liberté.
La encore comme si le fait de choisir, de créer son propre système de coordonnées était un gage de totale liberté. Ca devient trop facile, quelqu'un qui réinventerait la roue, qui sortirait de la caverne deviendrait automatiquement un grand penseur respectable.
J'estime qu'on peut se mettre à penser comme on peut se mettre à dire oui aussi a certaines choses qui vous plaisent et qui ont été annoncées par d'autres. Quand quelqu'un se reclame des présocratiques, pourquoi ne l'accuse-t-on pas d'avoir recours a un prêt a penser ?
En quoi le christianisme est un prêt a penser et que les présocratiques ne le sont pas ?
Parce que le christianisme est plus répandu, alors il en devient un prêt a penser ? parce qu'il est répandu alors il ne tiendrait pas la route ? il ne vaudrait rien et perdrait tout intérêt ? vous n'y pensez pas !
Dans tous les cas, votre facon de voir est un peu courte, il faut lire Montaigne monsieur !
Vous apprendrez qu'il est possible de penser par soi-même comme il est possible d'approuver ce qui par d'autres a déjà été dit, et de dire : "ah oui ca, ca c'est plutot pas mal !". Vous apprendrez qu'il est possible d'être penseur et chrétien, qu'il n'y a là rien d'incompatible, je suis surpris qu'un athée ne s'en soit pas encore saisi !

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