Et si on parlait de ceux qui se sont surestimes dans leur capacite a vivre l'abstinence?LumendeLumine a écrit :Ou bien, les orgames sont en réalité des extases
Il convient, c'est évident, que la description d'une béatitude physique et spirituelle totale (ce que nous avons lorsque nous contemplons Dieu, ayant été créé pour Lui et Lui étant le Bien suprême), cela ressemble à celle qu'éprouvent deux personnes qui s'unissent à un degré similaire.
Pasteur Patrick a raison quand il dit que le sexe, ce n'est pas seulement ce qui se passe en-dessous de la ceinture. Ahasverus l'a apparemment mal compris en y revenant. La sexualité est une dimension fondamentale de notre être: je suis homme, et tout ce que je fais, je ne peux pas le faire seulement en tant qu'être humain, je ne peux le faire qu'en tant qu'homme, donc avec ma différence par rapport à la femme. Le voeu d'abstinence n'est donc pas un voeu de représsion de la sexualité... ou alors êtes-vous en train de dire que la sexualité se limite à la génitalité, et qu'en renonçant à la génitalité, on renonce à la sexualité? Il me semble que Pasteur Patrick avait dépassé cette conception dans son dernier commentaire.
La chasteté est bien l'intégration de la sexualité, (et non la répression) c'est-à-dire qu'elle consiste à faire en sorte que cet instinct au départ anarchique serve notre volonté et notre liberté, et non à la faire disparaître.
Le célibat est une manière sainte de vivre sa sexualité, et il me semble qu'avec toute la tolérance que vous pouvez avoir face à une chose grossièrement contre-nature telle l'homosexualité, vous ne pouviez accepter le voeu de chasteté comme manière saine de vivre sa sexualité. À entendre parler certains, on croirait que peu importe où notre génitalité peut s'exercer, en autant qu'elle s'exerce, voilà le sens de la sexualité humaine.
Si on parlait de ceux qui se retrouvent enferme dans une decision prise sans pleine connaissance de cause et sont incapable de revenir en arriere pour des raisons qui ne leur appartienent pas?
Que certaines personnes decident d'etre abstinent et y reussissent n'est pas ca le probleme. Il y a bien des Sadhus et des moines bouddhistes qui ont fait des voeux encore plus bizares.
Si les cathos admirent les celibataires et les vierges, il y a toute une serie d'exemples similaires qui meritent la meme admiration. L'anachorète qui vit entierement nu, couvert de cendres et ne mange que ce qu'on lui donne, a droit a autant de respect que la nonette qui a decide de consacrer son corps a Jesus.
La sexualite est un des instincts les plus puissant de l'etre humain et vouloir l'endiguer n'est pas une mince affaire. Se croire superieur parce qu'on y est arrive c'est tout aussi valable que n'importe quel prouesse physique. Celui qui est capable de terminer la course de l'Iron man n'est pas moins resolu que celui qui a reussi a combattre son instinct sexuel.
Que le centre sexuel soit dans le cerveau, c'est sur, mais il se manifeste sous la ceinture avec des effets physiologiques indiscutable. L'instinct sexuel est genital et pretendre autrement c'est faire preuve de pudibonderie ou de moralite mal placee.
De plus l'instinct sexuel est hors de notre volonte car il fait intervenir toute une serie de mecanismes impossible a controler. Mieux que ca, ces processus peuvent etre declanches par le subsconscient.
La religieuse qui fait un "wet dream" declanche par un phenomene hormonal aura tendance a le confondre avec une extase pour des raisons d'ignorance ou de culpabilite.
Le moine qui combat ses erections nocturnes avec des exercises de mortification pour chasser le diable, ferait mieux d'apprendre a aller faire pipi, c'est souverain.
Ignorer ou pire, mettre au second plan, l'aspect genital de la sexualite, c'est comme ignorer que l'appetit ne se manifeste pas dans la bouche et l'estomac. Ridicule.
La bouche et l'estomac auraient ils un statut superieur au penis et au vagin? A entendre certains cas semble etre le cas.
La vue d'une nouriture appetissante a un moment ou l'estomac est vide va declancher une serie de processus impossible a controler a moins de faire appel a des actions qui vont a l'encontre de la nature humaine.
La vue, reelle ou virtuelle, d'une image sexuelle quand on est en bonne sante et en manque va aussi provoquer des processus impossible a controler. Le controle n'est pas dans le refus de cet instinct mais dans ce qu'on en fait. On ne se precipite pas dans la patisserie pour voler le gateau tellement appetisant et goinfrer. On ne saute pas sur la fille pour la violer.
L'erreur c'est de culapabiliser l'instinct et de vouloir le reprimer au nom de je ne sais quelle morale
La grande erreur ca ete d'intelectualiser un phenomene physiologique pour des raisons sociale et religieuses et d'y attacher une dimension artificielle.
A bien y penser, l'abstinence n'est pas differente du vegetarisme. Certains y attachent de l'importance.
Et ldl, si l'abstinence est librement choisie, pretendre qu'il en est de meme pour l'homosexualite n'est qu'une forme d'intolerance basee sur l'ignorance. ON NE CHOISI PAS D'ETRE GAY.