Bonjour, je vous propose la suite 177,
AP 22:3-5
Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face (22-4) et son nom sera sur leurs fronts. Il n'y aura plus de nuit; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.
«Il n'y aura plus d'anathème» (Ap 22:3, allusion à la malédiction de Genèse 3:14-19)
«Plus de malédiction» certifie l'accès définitif à l'arbre de vie, et correspond à «ils régneront aux siècles des siècles».
Ap 22:3 «Il n'y aura plus d'anathème...»
Ap 22:5 «Et ils régneront aux siècles des siècles»
Lorsque Jean affirme que le mal a disparu, cela signifie que Dieu et le Christ règnent enfin, et que la requête de la prière enseignée par Jésus «Que ton règne vienne» (Mat 6:9) sera enfin réalisée. Jean annonce que toutes les séparations entre le ciel et la terre disparaîtront à tout jamais, et que Dieu sera enfin personnellement et visiblement, à tout jamais avec les élus.
«Ses serviteurs le serviront et verront sa face» (Ap 22:3)
Jean affirme ici que la déclaration de Dieu à Moïse: "L'homme ne peut voir Dieu et vivre" (Ex 33:20) sera dépassée. Ses serviteurs le serviront (latreuo - servir, adorer, rendre un culte, célébrer un culte...). Il ne s'agit pas ici d'esclavage, mais d'un service qui procède d'un choix volontaire et libre, où l'on a du plaisir à marcher avec Dieu et à l'adorer.
Il n'y aura plus de nuit...parce que le Seigneur Dieu les éclairera (Ap 22:5)
Ce passage est à interpréter avant tout sur le plan spirituel et non sur le plan physique. Paul annonce dans 1Cor 15:28, que Dieu sera maintenant "tout et en tous", ce qui fait que la nuit ne sera plus puisque Dieu est lumière et qu'il éclairera les élus. Dieu régnant enfin, et la vérité avec la présence de Dieu inondera les élus qui recevront les lumières directement de Lui, avec les réponses apportées par le Créateur aux questions qu'ils lui auront posé depuis la chute.
LA CONCLUSION DE L'APOCALYPSE (22:6-21)
Apoc 22:6,7 «Et il me dit: Ces paroles sont certaines et véritables...»
Une fois encore, Dieu ne veut laisser aucune place au doute et attester l'authenticité des paroles de ce livre. Dieu a garanti l'authenticité de sa Parole, et Jésus est venu et reviendra pour unir sa voix à celle de son Père:
Ap 22:16 «Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises».
Dieu sait que le 1er effort de l'ennemi dans le jardin d'Eden a été de semer le doute dans le coeur de l'homme : "Dieu a-t-il vraiment dit ?" (Gen 3:1). L'être humain ne réussit à marcher avec Dieu que quand il est certain de la volonté de son Créateur, c'est certainement pourquoi, la garantie d'authenticité est si souvent répétée dans l'Apocalypse.
"Le Dieu des esprits des prophètes..." (Ap 22:6)
Jean donne ici l'une des meilleures explications sur l'authenticité d'un prophète. C'est dans la mesure où l'esprit d'un prophète est en harmonie avec l'Esprit de Dieu qu'il devient prophète. Comme il y a eu plusieurs prophètes au travers des siècles, Jean mentionne les esprits des prophètes.
"Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!" (Ap 22:7)
Dès Apoc 1:3, Dieu a certifié l'importance de «Lire, de comprendre, et de garder les révélations de ce livre». Lire sans comprendre ne sert pas à grand chose. Lire et comprendre sans mettre en pratique ne fait qu'aggraver la situation, car on devient inexcusable. Le bonheur véritable est promis à ceux qui lisent, qui comprennent et qui pratiquent ce qu'ils découvrent.
Apoc 22:8-9 «...Adore Dieu»
L'ange veut surtout bien faire comprendre au prophète que Dieu seul mérite d'être adoré. Toute adoration portée vers un être humain, quelque grande que soit sa vie, et quels que soient les raisonnements tenus pour essayer de justifier une telle adoration, est proscrite par la Parole de Dieu. Même les anges n'acceptent pas d'être adorés, car le Créateur seul est digne de notre adoration.
Apoc 22:10 «Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche»
Il est intéressant de comparer la conclusion des 2 livres apocalyptiques, celui de l'A- et du N- Testament. Dans Daniel, Dieu disait à son prophète "Scelle le livre jusqu'au temps de la fin" (Dan 12:4). A part quelques rares exceptions, le livre de Daniel a été le grand méconnu de l'Ancien Testament, jusqu'au 19e siècle où il est spécialement étudié, comme on l'a déjà dit. Si pour Daniel, le livre a été scellé et pour longtemps, pour Jean, Dieu lui a demandé de ne pas sceller le livre car le temps a été annoncé comme étant proche.
Apoc 22:11 «Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore, et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore»
Nous sommes arrivés ici à un moment de l'histoire de l'homme, juste avant la venue en gloire de Christ, où la destinée éternelle de chacun sera définitivement close. Après ce moment précis, juste avant la venue en gloire de Christ, il ne sera plus possible de changer de camp. Une fois de plus, il y a une ultime confirmation que le temps de grâce est terminé et qu'il n'existe plus aucun espoir de voir des gens changer d'attitude, se convertir.
Les perdus à ce moment-là, seront devenus incapables de discerner le vrai du faux, le bien du mal, et de changer. Pour Dieu, la vérité ne devient pas mensonge lorsqu'elle n'est admise que par un petit groupe de personnes, et le mensonge ne devient pas vérité parce qu'il est admis par le grand nombre. La parole de Dieu reste le seul critère valable: «A la loi et au témoignage! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple» (Esaïe 8:20)
Apoc 22:13 «Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin»
Une fois de plus Jean montre la relation intime et l'égalité qu'il y a entre le Père et le Fils. La même expression revient pour le Père et pour le Fils, et c'est là le grand mystère de Dieu.
Ap 1:8 «Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant»
Apoc 21:6 «Et il me dit: C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin »
Esaïe 44:6 ; 48:12 «Ainsi parle l'Eternel, roi d'Israël et son rédempteur...Je suis le premier et je suis le dernier...»
Apoc 22:14 «Heureux ceux qui lavent leurs robes » ou «Heureux ceux qui gardent les commandements»
Il y a ici deux possibilités de traduire, selon les manuscrits. Apoc 19:8 semble confirmer ces 2 possibilités, «il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints». Le fin lin représente la robe, et les oeuvres justes des saints c'est l'obéissance aux commandements de Dieu.
Rom 2:13 «Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés»
Cette explication est aussi soutenue par Deut 6:25 «Nous aurons la justice en partage, si nous mettons soigneusement en pratique tous ces commandements devant l'Eternel, notre Dieu». La justice consiste à observer les commandements de Dieu, par sa grâce, et revêtir la robe de justice de Christ et nous conduit inévitablement à obéir aux commandements de Dieu. Cette dernière béatitude s'inscrit dans la perspective d'Apoc 12:17 et 14:12. Ainsi, il est impossible d'avoir la robe, sans la foi de Jésus et sans observer les commandements de Dieu.
Ap 12:17 «à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus»
Ap 14:12 «C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus»
La Conclusion est orientée sur l'enseignement du retour du Christ, ou du Dieu qui vient chercher son peuple.
Les 7 promesses du retour de Christ dans l'Apocalypse:
-Ap 1:7 «Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra»
-Ap 2:16 «Repens-toi donc, sinon je viendrai à toi bientôt»
-Ap 3:11 «Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne»
-Ap 16:15 «Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille»
-Ap 22:7 «Et voici, je viens bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de ce livre!»
-Ap 22:12 «Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun...»
-Ap 22:20 «Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens»
L'Eglise pour sa part a été invitée à crier 3 fois sa profession de foi profonde dans ce retour de son Epoux"
Ap 22:17 "Viens, Viens"
Ap 22:20 "Amen"
Ap 22:20 "Viens Seigneur Jésus"
L'enseignement de la venue de Christ en gloire est fondamental et permanent dans la bible.
Ce thème méconnu du retour de Christ avec le royaume de Dieu trouble beaucoup de personnes. Pourtant, il y a plus de 1500 passages dans l'A-Testament, et environ 300 dans le N-T qui en parlent. Jésus y a consacré lui-même une grande partie des paraboles et de ses enseignements. Le retour de Jésus représentait pour les 1ers chrétiens un véritable espoir, au point de choisir comme formule de salutation «Maranatha - le Seigneur vient» (1Cor 16:22) qui est aussi la conclusion de l'Apocalypse. En ce qui concerne l'époque du retour, Jésus a été clair: "Nul ne sait ni le jour, ni l'heure" (Mat 24:36).
[Protestant] L'Apocalypse de Jean (Adventistes)
- Philippe Septième
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L'Apocalypse de Jean, suite 177
Ecrit le 28 nov.05, 01:10- Philippe Septième
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L'Apocalypse de Jean, suite 178
Ecrit le 26 déc.05, 08:20Bonjour, je vous propose la suite 178,
A travers des paraboles, Jésus a laissé un enseignement à l'église concernant son retour. Dans Mat 25, Jésus enseigne 3 paraboles avec 3 étapes de l'église dans l'attente du retour de l'Epoux.
1) La parabole des vierges parle du retard du retour de l'Epoux qui correspond au temps de l'Eglise (Mat 25:1-13)
L'Eglise doit vivre le temps d'attente de Christ sur la terre, en évitant 2 erreurs: Elle doit éviter de se complaire sur la terre et ainsi d'oublier le retour de Jésus. C'est le cas du plus grand nombre de ceux qui la composent malheureusement. Elle doit aussi éviter de ne vivre qu'en fonction du retour en oubliant qu'elle est encore sur terre. Elle court ainsi le risque de manquer de réalisme en vivant dans un "rêve illusoire"
2) Jésus poursuit son enseignement avec la parabole des talents ou des lingots (Mat 25:14-30)
Avec cette parabole, il est fait référence au travail de l'Eglise, avec les talents que Dieu lui a confié. Chaque chrétien a un rôle à assumer, une mission à accomplir, en attendant le retour de l'Epoux.
3) Jésus a terminé son discours à propos de son retour par un enseignement sur le jugement (Mat 25:31-46)
Il y a un jugement de séparation pour savoir qui sera pris et qui sera laissé au moment de sa venue. Ce jugement de séparation fait aussi partie du temps de l'église, en attendant l'Epoux. Au moment du retour en gloire de Christ, le sort de chacun est déjà défini, et Jésus ne fait que séparer ce qui a été décidé avant. Ces différents aspects de l'attente de l'église ne doivent pas être séparés. Il faut donc que l'église soit attentive sur la terre: à son temps, à sa mission et à son jugement.
Les dernières paroles prophétiques font écho aux premières, avec les mêmes thèmes. Cela permet d'indiquer au départ et à l'arrivée la vérité fondamentale qui a inspiré et conduit tout l'écrit de l'auteur.
(1:1-2)«Révélation de Jésus-Christ...qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange à son serviteur Jean, lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu'il a vu»
(22:6) «Ces paroles sont certaines et véritables: et le Seigneur...a envoyé son ange pour montrera ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt»
(1:3) «Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche»
(21:7) «Et voici, Je viens bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!»
(1:4-5) «Jean aux sept Eglises...que la grâce et la paix vous soient données de la part de...Jésus-Christ...»
(22:16) «Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises»
(1:8) «Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant»
(22:13) «Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin»
(1:9-10) «Moi Jean, votre frère...j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette...»
(22:8) «C'est moi Jean. qui ai entendu et vu ces choses....
«Voici je viens», «Amen, viens !»
Le verbe «Venir» revient sept fois, comme un refrain qui est le mot clef de la fin du livre.
«Voici, je viens bientôt» Ap 22:7 ; «Voici, je viens bientôt» Ap 22:12
«Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens» Ap 22:17
«que celui qui entend dise: Viens» Ap 22:17
«que celui qui a soif vienne» Ap 22:17
«Oui, je viens bientôt» Ap 22:20
«Amen, viens !» Ap 22:20
Le verbe «venir» sort trois fois de la bouche de Dieu: «je viens bientôt» Ap 22:7,12,20. Et trois fois, il se répète dans la bouche humaine «Viens!» Ap 22:17,20. Par ailleurs, il y a dans le texte un mouvement d'aller-retour qui traduit un rapport de réciprocité. Au cri du ciel qui démarre la série des «venir» et qui résonne comme une promesse «voici je viens» Ap 22:7,12 répond, là aussi, deux fois l'appel d'en bas «viens» Ap 22:17;
Puis, répond à son tour l'assurance d'en haut: «oui, je viens» Ap 22:20a, à laquelle répond de suite la prière humaine: «Amen ! Viens, Seigneur Jésus» Ap 22:20. Au milieu des cinq derniers «venir», résonne un «venir» comme un appel et qui nous concerne de près. «Que celui qui a soif vienne: que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement» Ap 22:17
L'homme ne peut dire «viens» que parce qu'il y a la promesse divine.
Si on peut dire «viens», c'est parce que Dieu est déjà venu en Christ et il a promis de revenir. La foi s'appuie sur une parole qui est en dehors de l'homme et qui le précède. D'un autre côté, Dieu ne rassure de sa venue que ceux qui désirent sa venue. Si Dieu dit «oui, je viens», c'est pour confirmer la foi de ceux qui désirent profondément la venue de Dieu. Il faut croire en Dieu et vivre déjà en relation avec lui pour avoir la nostalgie de sa venue.
Enfin, ne prient pour cette venue que ceux qui en ont reçu l'assurance de Dieu. La prière procède d'une conviction intime et non pas seulement d'une information théologique ou historique. Seuls ceux qui croient vraiment à la venue de Dieu prieront pour son accomplissement. C'est pour cela qu'il y a ce processus de va-et-vient entre Dieu et les hommes.
«que ton règne vienne !» «Marana tha!»
C'est cette prière qui est la conclusion de tout le livre, et qui contient toutes les autres. C'est la prière par excellence que Jésus nous a laissé: «que ton règne vienne!» (Mat 6:10 ; Luc 11:2). Toute la religion chrétienne et toutes ses prières se ramènent à ces derniers mots. Notre prière «viens !» en réponse au «je viens» de Dieu, n'est pas là pour mieux poursuivre sa route, mais au contraire, parce que l'on veut passionnément une autre route, celle de Dieu.
Cette prière était si importante pour les premiers chrétiens qu'ils en firent une salutation quotidienne de leurs rencontres: Marana tha ! «Notre Seigneur, viens !» (1 Corinthiens 16:22). Et tous les services eucharistique annoncent aussi «la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne» (1Cor 11:26)
«Que celui qui a soif vienne: que celui qui veut prenne de l'eau de la vie gratuitement» (Ap 22:17)
La venue de Dieu et le désir de sa venue ne concernent pas seulement l'avenir. L'eau qui désaltère de cette soif ne signifie pas seulement la promesse de salut et de vie éternelle. Le verbe est au présent et situe l'expérience déjà dans l'existence ici-bas. Dans l'A-Testament «l'eau de la vie» est généralement associée à Dieu et cela s'applique déjà à cette existence. Ainsi, Dieu est identifié à «la source d'eau vive»
Psaume 36:9 «Tu les abreuves au torrent de tes délices, car auprès de toi est la source de la vie»
Jér 2:13 «mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive...»
Jér 17:13 «Ceux qui se détournent de moi...ils abandonnent la source d'eau vive, l'Eternel»
Dans le Nouveau Testament, Jésus parle aussi de cette «eau de la vie» comme une nécessité du présent.
Jean 4:10-14 «Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu m'aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive...Quiconque boit de cette eau aura encore soif, mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle»
Jean 7:37-39 «Jésus, se tenant debout, s'écria: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein comme dit l'écriture. Il dit cela de l'Esprit...»
Dieu nous invite à boire cette eau de vie dès maintenant.
Ainsi, cette eau de la vie on peut déjà la boire ici-bas dans notre histoire et dans cette existence. Donc, la promesse de boire l'eau vive de la nouvelle Jérusalem n'exclut pas celle d'en boire ici même. La religion de l'espérance n'est pas passive, elle ne se perd pas dans le rêve utopique d'un futur toujours lointain. «L'eau de la vie» est déjà donnée aujourd'hui; elle nous est offerte «gratuitement» précise l'Apocalypse 22:17.
Boire de cette eau de la vie signifie tout simplement vivre en relation avec Dieu et l'agneau. Car la vie éternelle consiste à «connaître le seul vrai Dieu, et celui qu'il a envoyé, Jésus-Christ» (Jean 17:3). La véritable foi et connaissance de Dieu et de Christ nous parvient par la Parole de Dieu révélée. «Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ» (Rom 10:17)
Cette eau de vie est offerte à tous ceux qui ont soif de Dieu.
Cette eau est donnée gratuitement, mais pour y avoir accès, il faut avoir soif, il faut venir, il faut vouloir, et prendre. La vie avec Dieu n'est pas seulement faite de grâce, de miracles, d'émotions et d'assurances. La volonté, la persévérance et l'action, font partie de la religion. Il faut bouger pour se saisir de la présence de Dieu qui s'offre à nous, et qui n'est pas acquise une fois pour toutes.
Il nous faut toujours avoir soif, et en vouloir, et venir encore en prendre de cette eau, jour après jour. Paradoxalement, c'est cette présence de Dieu dans notre vie qui excitera la soif et nous poussera à appeler encore plus de présence, et à venir et à prendre.
A travers des paraboles, Jésus a laissé un enseignement à l'église concernant son retour. Dans Mat 25, Jésus enseigne 3 paraboles avec 3 étapes de l'église dans l'attente du retour de l'Epoux.
1) La parabole des vierges parle du retard du retour de l'Epoux qui correspond au temps de l'Eglise (Mat 25:1-13)
L'Eglise doit vivre le temps d'attente de Christ sur la terre, en évitant 2 erreurs: Elle doit éviter de se complaire sur la terre et ainsi d'oublier le retour de Jésus. C'est le cas du plus grand nombre de ceux qui la composent malheureusement. Elle doit aussi éviter de ne vivre qu'en fonction du retour en oubliant qu'elle est encore sur terre. Elle court ainsi le risque de manquer de réalisme en vivant dans un "rêve illusoire"
2) Jésus poursuit son enseignement avec la parabole des talents ou des lingots (Mat 25:14-30)
Avec cette parabole, il est fait référence au travail de l'Eglise, avec les talents que Dieu lui a confié. Chaque chrétien a un rôle à assumer, une mission à accomplir, en attendant le retour de l'Epoux.
3) Jésus a terminé son discours à propos de son retour par un enseignement sur le jugement (Mat 25:31-46)
Il y a un jugement de séparation pour savoir qui sera pris et qui sera laissé au moment de sa venue. Ce jugement de séparation fait aussi partie du temps de l'église, en attendant l'Epoux. Au moment du retour en gloire de Christ, le sort de chacun est déjà défini, et Jésus ne fait que séparer ce qui a été décidé avant. Ces différents aspects de l'attente de l'église ne doivent pas être séparés. Il faut donc que l'église soit attentive sur la terre: à son temps, à sa mission et à son jugement.
Les dernières paroles prophétiques font écho aux premières, avec les mêmes thèmes. Cela permet d'indiquer au départ et à l'arrivée la vérité fondamentale qui a inspiré et conduit tout l'écrit de l'auteur.
(1:1-2)«Révélation de Jésus-Christ...qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange à son serviteur Jean, lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu'il a vu»
(22:6) «Ces paroles sont certaines et véritables: et le Seigneur...a envoyé son ange pour montrera ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt»
(1:3) «Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche»
(21:7) «Et voici, Je viens bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!»
(1:4-5) «Jean aux sept Eglises...que la grâce et la paix vous soient données de la part de...Jésus-Christ...»
(22:16) «Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises»
(1:8) «Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant»
(22:13) «Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin»
(1:9-10) «Moi Jean, votre frère...j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette...»
(22:8) «C'est moi Jean. qui ai entendu et vu ces choses....
«Voici je viens», «Amen, viens !»
Le verbe «Venir» revient sept fois, comme un refrain qui est le mot clef de la fin du livre.
«Voici, je viens bientôt» Ap 22:7 ; «Voici, je viens bientôt» Ap 22:12
«Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens» Ap 22:17
«que celui qui entend dise: Viens» Ap 22:17
«que celui qui a soif vienne» Ap 22:17
«Oui, je viens bientôt» Ap 22:20
«Amen, viens !» Ap 22:20
Le verbe «venir» sort trois fois de la bouche de Dieu: «je viens bientôt» Ap 22:7,12,20. Et trois fois, il se répète dans la bouche humaine «Viens!» Ap 22:17,20. Par ailleurs, il y a dans le texte un mouvement d'aller-retour qui traduit un rapport de réciprocité. Au cri du ciel qui démarre la série des «venir» et qui résonne comme une promesse «voici je viens» Ap 22:7,12 répond, là aussi, deux fois l'appel d'en bas «viens» Ap 22:17;
Puis, répond à son tour l'assurance d'en haut: «oui, je viens» Ap 22:20a, à laquelle répond de suite la prière humaine: «Amen ! Viens, Seigneur Jésus» Ap 22:20. Au milieu des cinq derniers «venir», résonne un «venir» comme un appel et qui nous concerne de près. «Que celui qui a soif vienne: que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement» Ap 22:17
L'homme ne peut dire «viens» que parce qu'il y a la promesse divine.
Si on peut dire «viens», c'est parce que Dieu est déjà venu en Christ et il a promis de revenir. La foi s'appuie sur une parole qui est en dehors de l'homme et qui le précède. D'un autre côté, Dieu ne rassure de sa venue que ceux qui désirent sa venue. Si Dieu dit «oui, je viens», c'est pour confirmer la foi de ceux qui désirent profondément la venue de Dieu. Il faut croire en Dieu et vivre déjà en relation avec lui pour avoir la nostalgie de sa venue.
Enfin, ne prient pour cette venue que ceux qui en ont reçu l'assurance de Dieu. La prière procède d'une conviction intime et non pas seulement d'une information théologique ou historique. Seuls ceux qui croient vraiment à la venue de Dieu prieront pour son accomplissement. C'est pour cela qu'il y a ce processus de va-et-vient entre Dieu et les hommes.
«que ton règne vienne !» «Marana tha!»
C'est cette prière qui est la conclusion de tout le livre, et qui contient toutes les autres. C'est la prière par excellence que Jésus nous a laissé: «que ton règne vienne!» (Mat 6:10 ; Luc 11:2). Toute la religion chrétienne et toutes ses prières se ramènent à ces derniers mots. Notre prière «viens !» en réponse au «je viens» de Dieu, n'est pas là pour mieux poursuivre sa route, mais au contraire, parce que l'on veut passionnément une autre route, celle de Dieu.
Cette prière était si importante pour les premiers chrétiens qu'ils en firent une salutation quotidienne de leurs rencontres: Marana tha ! «Notre Seigneur, viens !» (1 Corinthiens 16:22). Et tous les services eucharistique annoncent aussi «la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne» (1Cor 11:26)
«Que celui qui a soif vienne: que celui qui veut prenne de l'eau de la vie gratuitement» (Ap 22:17)
La venue de Dieu et le désir de sa venue ne concernent pas seulement l'avenir. L'eau qui désaltère de cette soif ne signifie pas seulement la promesse de salut et de vie éternelle. Le verbe est au présent et situe l'expérience déjà dans l'existence ici-bas. Dans l'A-Testament «l'eau de la vie» est généralement associée à Dieu et cela s'applique déjà à cette existence. Ainsi, Dieu est identifié à «la source d'eau vive»
Psaume 36:9 «Tu les abreuves au torrent de tes délices, car auprès de toi est la source de la vie»
Jér 2:13 «mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive...»
Jér 17:13 «Ceux qui se détournent de moi...ils abandonnent la source d'eau vive, l'Eternel»
Dans le Nouveau Testament, Jésus parle aussi de cette «eau de la vie» comme une nécessité du présent.
Jean 4:10-14 «Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu m'aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive...Quiconque boit de cette eau aura encore soif, mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle»
Jean 7:37-39 «Jésus, se tenant debout, s'écria: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein comme dit l'écriture. Il dit cela de l'Esprit...»
Dieu nous invite à boire cette eau de vie dès maintenant.
Ainsi, cette eau de la vie on peut déjà la boire ici-bas dans notre histoire et dans cette existence. Donc, la promesse de boire l'eau vive de la nouvelle Jérusalem n'exclut pas celle d'en boire ici même. La religion de l'espérance n'est pas passive, elle ne se perd pas dans le rêve utopique d'un futur toujours lointain. «L'eau de la vie» est déjà donnée aujourd'hui; elle nous est offerte «gratuitement» précise l'Apocalypse 22:17.
Boire de cette eau de la vie signifie tout simplement vivre en relation avec Dieu et l'agneau. Car la vie éternelle consiste à «connaître le seul vrai Dieu, et celui qu'il a envoyé, Jésus-Christ» (Jean 17:3). La véritable foi et connaissance de Dieu et de Christ nous parvient par la Parole de Dieu révélée. «Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ» (Rom 10:17)
Cette eau de vie est offerte à tous ceux qui ont soif de Dieu.
Cette eau est donnée gratuitement, mais pour y avoir accès, il faut avoir soif, il faut venir, il faut vouloir, et prendre. La vie avec Dieu n'est pas seulement faite de grâce, de miracles, d'émotions et d'assurances. La volonté, la persévérance et l'action, font partie de la religion. Il faut bouger pour se saisir de la présence de Dieu qui s'offre à nous, et qui n'est pas acquise une fois pour toutes.
Il nous faut toujours avoir soif, et en vouloir, et venir encore en prendre de cette eau, jour après jour. Paradoxalement, c'est cette présence de Dieu dans notre vie qui excitera la soif et nous poussera à appeler encore plus de présence, et à venir et à prendre.
- Philippe Septième
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L'Apocalypse de Jean, suite 179
Ecrit le 26 déc.05, 08:26Bonjour, je vous propose la suite 179 (FIN DE CETTE ETUDE),
Plus on passe du temps dans la méditation de la Parole de Dieu et dans la prière, pour mieux connaître Dieu et sa volonté pour nous, et plus on ressent la soif de ce Dieu dans notre vie actuelle. Ainsi, nous sommes aussi responsables de la relation avec Dieu et de l'entretien de cette relation. S'il n'y a pas d'authentique relation avec Dieu par la méditation de sa parole et la prière, la religion risque de se réduire à une doctrine ou à des bons sentiments, ou à un frisson mystique, ou même à une tradition ou culture.
La religion que préconise l'Apocalypse, toute animée du «venir» de Dieu est pétrie du «venir» du croyant. Et l'attente de la venue d'en haut se reconnaît dans cette dynamique du vécu d'en bas. La volonté du croyant, ses actions, ses choix, et toute son existence, sont habités de la venue de Dieu. Parce que «l'eau», la venue de Dieu, est réelle et historique, elle se voit déjà dans le vécu de ceux qui la boivent.
Gal 2:20 «J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi...»
L'Apocalypse déclare «Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre» (Ap 22:7). Ces paroles s'adressent à «quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre» (Ap 22:18)
Ne rien ajouter et ne rien retrancher aux paroles révélées.
Ap 22:18-19 "Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre, et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre»
Jean transmet ici un ultime avertissement concernant ce livre divin qui doit être étudié. Il y a des promesses pour ceux qui le lisent, qui le comprennent et qui gardent ce qui y est consigné. Personne n'a le droit d'en changer quoi que ce soit, c'est pourquoi, il faut rester humble dans les explications apportées, et rigoureux dans le principe d'interprétation choisi. Nous trouvons dans le livre du Deutéronome le même langage:
Deut 4:2 ; 12:32 «Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien, mais vous observerez les commandements de l'Eternel votre Dieu tels que je vous les prescris»
Ce parallèle nous invite à lire l'Apocalypse comme autrefois les Israélites devaient lire le Deutéronome, c'est-à-dire comme un document d'alliance qui engage le quotidien et implique de «Garder les paroles de ce livre». Cela implique tout d'abord une Juste compréhension de la parole prophétique. Sont concernés ici tous les interprètes et tous les commentateurs de l'Apocalypse (y compris nous-mêmes). L'Apocalypse met ici en garde contre toutes les lectures subjectives, personnelles et sauvages qui portent ses propos sur des chemins qui ne sont pas les siens.
L'Apocalypse appelle à une religion conséquente et équilibrée. Car sans la prophétie qui nourrit l'espérance, la religion se réduit à une éthique toute relative, humaniste et subjective où Dieu n'a plus sa place. D'un autre côté, sans la confrontation à la réalité humaine, la religion dégénère dans un délire d'illusions, voire même un fanatisme dangereux, et dans des sectes qui prolifèrent aujourd'hui sur la base de l'Apocalypse. On peut conclure et dire que la lecture de l'Apocalypse pousse l'homme à venir vers ce Dieu qui vient, pour être prêt à rencontrer ce Dieu qui vient.
Amos 4:12 «C'est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël; Et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, Ô Israël!»
Le retour du Christ en gloire, est une nécessité pour donner à l'histoire une conclusion raisonnable, et au drame humain un sens, un dénouement. Une foi en Christ, sans l'attente de son retour en gloire pour restaurer le royaume de Dieu, serait comme un escalier qui ne conduirait nulle part et se terminerait au-dessus du vide, dans le néant.
1Cor 15:19,26-28 «Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes...Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort...Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds...Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous».
Fin de cette étude de l'Apocalypse.
Merci pour votre lecture, et n'hésitez pas à apporter vos commentaires.
Philippe Septième.
Plus on passe du temps dans la méditation de la Parole de Dieu et dans la prière, pour mieux connaître Dieu et sa volonté pour nous, et plus on ressent la soif de ce Dieu dans notre vie actuelle. Ainsi, nous sommes aussi responsables de la relation avec Dieu et de l'entretien de cette relation. S'il n'y a pas d'authentique relation avec Dieu par la méditation de sa parole et la prière, la religion risque de se réduire à une doctrine ou à des bons sentiments, ou à un frisson mystique, ou même à une tradition ou culture.
La religion que préconise l'Apocalypse, toute animée du «venir» de Dieu est pétrie du «venir» du croyant. Et l'attente de la venue d'en haut se reconnaît dans cette dynamique du vécu d'en bas. La volonté du croyant, ses actions, ses choix, et toute son existence, sont habités de la venue de Dieu. Parce que «l'eau», la venue de Dieu, est réelle et historique, elle se voit déjà dans le vécu de ceux qui la boivent.
Gal 2:20 «J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi...»
L'Apocalypse déclare «Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre» (Ap 22:7). Ces paroles s'adressent à «quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre» (Ap 22:18)
Ne rien ajouter et ne rien retrancher aux paroles révélées.
Ap 22:18-19 "Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre, et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre»
Jean transmet ici un ultime avertissement concernant ce livre divin qui doit être étudié. Il y a des promesses pour ceux qui le lisent, qui le comprennent et qui gardent ce qui y est consigné. Personne n'a le droit d'en changer quoi que ce soit, c'est pourquoi, il faut rester humble dans les explications apportées, et rigoureux dans le principe d'interprétation choisi. Nous trouvons dans le livre du Deutéronome le même langage:
Deut 4:2 ; 12:32 «Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien, mais vous observerez les commandements de l'Eternel votre Dieu tels que je vous les prescris»
Ce parallèle nous invite à lire l'Apocalypse comme autrefois les Israélites devaient lire le Deutéronome, c'est-à-dire comme un document d'alliance qui engage le quotidien et implique de «Garder les paroles de ce livre». Cela implique tout d'abord une Juste compréhension de la parole prophétique. Sont concernés ici tous les interprètes et tous les commentateurs de l'Apocalypse (y compris nous-mêmes). L'Apocalypse met ici en garde contre toutes les lectures subjectives, personnelles et sauvages qui portent ses propos sur des chemins qui ne sont pas les siens.
L'Apocalypse appelle à une religion conséquente et équilibrée. Car sans la prophétie qui nourrit l'espérance, la religion se réduit à une éthique toute relative, humaniste et subjective où Dieu n'a plus sa place. D'un autre côté, sans la confrontation à la réalité humaine, la religion dégénère dans un délire d'illusions, voire même un fanatisme dangereux, et dans des sectes qui prolifèrent aujourd'hui sur la base de l'Apocalypse. On peut conclure et dire que la lecture de l'Apocalypse pousse l'homme à venir vers ce Dieu qui vient, pour être prêt à rencontrer ce Dieu qui vient.
Amos 4:12 «C'est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël; Et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, Ô Israël!»
Le retour du Christ en gloire, est une nécessité pour donner à l'histoire une conclusion raisonnable, et au drame humain un sens, un dénouement. Une foi en Christ, sans l'attente de son retour en gloire pour restaurer le royaume de Dieu, serait comme un escalier qui ne conduirait nulle part et se terminerait au-dessus du vide, dans le néant.
1Cor 15:19,26-28 «Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes...Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort...Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds...Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous».
Fin de cette étude de l'Apocalypse.
Merci pour votre lecture, et n'hésitez pas à apporter vos commentaires.
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Ecrit le 07 janv.06, 04:19
Bonjour à tous,
Certains d'entre vous ont peut-être lu cette étude ou certains passages, pourriez-vous s'il vous plaît maintenant vous exprimer, dire si vous avez été enrichi ou non, si vous êtes essentiellement d'accord ou non. Et si vous avez le temps d'apporter vos commentaires personnels ou empruntés pour d'autres interprétations possibles, merci de les partager ici, peut-être par un lien vers d'autres pages du web.
Philippe Septième.
Certains d'entre vous ont peut-être lu cette étude ou certains passages, pourriez-vous s'il vous plaît maintenant vous exprimer, dire si vous avez été enrichi ou non, si vous êtes essentiellement d'accord ou non. Et si vous avez le temps d'apporter vos commentaires personnels ou empruntés pour d'autres interprétations possibles, merci de les partager ici, peut-être par un lien vers d'autres pages du web.
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ALLER PLUS LOIN
Ecrit le 18 mars06, 23:08Si vous souhaitez étudier la prophétie dont l'Apocalypse avec un support agréable, vaste et agrémenté de photos, je vous propose les études du site "cyberspace", la série "si demain m'était conté", une centaine de leçons pour commencer.
http://www.tagnet.org/cyberspace/fre-stud.html
Philippe.
http://www.tagnet.org/cyberspace/fre-stud.html
Philippe.
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Ecrit le 23 sept.06, 03:25
Bonjour,
Sur un autre site,
http://www.ecolesabbat.org/
Vous trouverez quelques commentaires complémentaires sur des textes de l'Apocalypse, il suffit de cliquer sur "archives", et sur "les grandes prophéties apocalyptiques".
Philippe.
Sur un autre site,
http://www.ecolesabbat.org/
Vous trouverez quelques commentaires complémentaires sur des textes de l'Apocalypse, il suffit de cliquer sur "archives", et sur "les grandes prophéties apocalyptiques".
Philippe.
Re: [Protestant] L'Apocalypse de Jean (Adventistes)
Ecrit le 15 mai15, 05:13Bonjour Philippe,
je découvre ton explication de l'Apocalypse et je te remercie pour le travail de compilation que tu as fait et la clartée de ton analyse. Je m'intéresse depuis quelques temps à ce livre. Je vais pouvoir creuser certains points et peut-être partager d'autres.
A très bientôt. ludivine.
je découvre ton explication de l'Apocalypse et je te remercie pour le travail de compilation que tu as fait et la clartée de ton analyse. Je m'intéresse depuis quelques temps à ce livre. Je vais pouvoir creuser certains points et peut-être partager d'autres.
A très bientôt. ludivine.
Re: [Protestant] L'Apocalypse de Jean (Adventistes)
Ecrit le 11 sept.18, 03:50Hello,
Philippe ...
n'aurais-tu pas remarqué que quelqu'un s'était intéressé à ton sujet?!
Philippe ...
n'aurais-tu pas remarqué que quelqu'un s'était intéressé à ton sujet?!
"La bouche du juste exprime la sagesse...La loi de son Dieu est dans son coeur." Ps.37/30-31
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Re: [Protestant] L'Apocalypse de Jean (Adventistes)
Ecrit le 14 sept.18, 20:42Le Philippe en question ne s'est pas connecté au site depuis plus de 10 ans...
Cordialement.
Cordialement.
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