Victor Hugo chante le Prophète de l'Islam
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Victor Hugo chante le Prophète de l'Islam
Ecrit le 25 mars06, 16:28L’AN NEUF DE L’HEGIRE
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
" Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. "
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! "
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. "
Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. "
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
" O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. "
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
" Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
" Qu’il entre. " On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.
- Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
Victor Hugo, le 15 janvier 1858.
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
" Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. "
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! "
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. "
Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. "
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
" O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. "
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
" Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
" Qu’il entre. " On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.
- Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
Victor Hugo, le 15 janvier 1858.
Ecrit le 25 mars06, 16:52
Vraiment continue dans ta folie cela prouve que Victor Hugo fesait de invocation des esprits .
Victor Hugo (un invocateur d`esprit )
Dès 1853, à Jersey, Victor Hugo s'était initié au spiritisme (occutiste) . Le poète croyait en effet aux esprits, personnels et agissants. Tout selon lui possédait un esprit, les astres, les rochers, les plantes, et l'imagination apparaissait à ses yeux comme un dévoilement de la réalité. Il fut définitivement convaincu de l'authenticité de ces manifestations lorsque l'esprit de sa fille Léopoldine, noyée accidentellement dix ans auparavant, lui apparut au cours d'une séance de table tournante. Ces « mystérieuses rencontres avec l'invraisemblable » se succédèrent lors de ces séances qui se déroulèrent durant plusieurs années. Les esprits convoqués étaient souvent illustres : Mahomet, Jésus-Christ, Marat et Molière.
SÉANCE DU MARDI 13 SEPTEMBRE 1853 (NUIT),
NEUF HEURES ET DEMIE.
Présents : Victor Hugo, Mme Hugo, Mlle Adèle Hugo, Charles Hugo,
Victor Hugo. — Les esprits auxquels tu t'adresses, est-ce nous ?
— Non.
Victor Hugo. — Alors c'est nous qui sommes les voyants ?
— Oui.
Victor Hugo. — Toi, nous vois-tu ? — Non.
Victor Hugo. — Les esprits que tu appelles ici ont-ils vécu
de la vie des hommes ?
(Pas de réponse.)
Victor Hugo. — Peux-tu répondre ? — Non.
(Agitation de la table.)
Victor Hugo. — Puis-je te calmer ? — Non.
Victor Hugo. — Es-tu un esprit heureux ? — Le bonheur n'est qu'humain, il suppose le malheur.
Victor Hugo. — Tu parles ainsi parce que tu es dans l'absolu ? — Oui.
Victor Hugo, — Parle de toi-même. — L'infini, c'est le vide plein.
Victor Hugo. — Entends-tu par là que ce que nous appelons
le vide est rempli par le monde des esprits ? — Parbleu !
Victor Hugo. — Ombre du sépulcre, tu peux donc être gaie ? — Non.
Victor Hugo. — Parle.
— Use ton corps à chercher ton âme.
Victor Hugo. — Es-tu seul des esprits ici ?
— Je suis tout et je suis partout.
Victor Hugo. — Veux-tu que je continue à t'interroger ?
— Oui. Tu as la clef d'une porte du fermé.
Victor Hugo. — Connais-tu la vision que j'ai eue hier ?
— Je ne connais pas hier.
Victor Hugo. — Sommes-nous sûrs de te voir après la mort ?
Tu n'as que des lunettes.
(Téléki, fatigué, est remplacé à la table par le général Le Flô.)
Victor Hugo. - Si nous nous conduisons bien dans cette
vie, pouvons-nous espérer une vie meilleure ? - Oui.
Victor Hugo. - Si nous nous conduisons mal, aurons-nous
une vie plus douloureuse ? - Oui.
Victor Hugo. - Les âmes des morts sont-elles avec toi ? - Sous moi.
Victor Hugo. - Tu dis que tu es tout et partout, es-tu Dieu ? - Sur moi.
Victor Hugo. - Es-tu plus près des âmes que de Dieu ? - Il n'y a pour moi ni près ni loin.
Victor Hugo. - Dis-moi, les mondes autres que la terre sont-ils habités ? - Oui.
Victor Hugo. - Par des êtres comme nous, âme et corps ? - Les uns oui, les autres non.
Victor Hugo. - Après la mort, les âmes de ceux qui ont fait le bien sont-elles dans des espaces de lumière, ou vont-elles habiter d'autres globes ?
- Allume.
Victor Hugo. - Est-ce toujours l'ombre du sépulcre qui est là ? - Non.
(Charles est remplacé par Téléki.)
Victor Hugo. - Qui es-tu ? - Chateaubriand.
Victor Hugo. - Tu sais que nous t'aimons et que nous t'admirons ? - Oui.
Victor Hugo. - Tu es mon voisin à présent. Réponds. - La mer me parle de toi.
Victor Hugo. - Peux-tu nous parler du monde où tu es maintenant ? - Non.
Victor Hugo. - Es-tu heureux ? - Je vois.
Victor Hugo. - As-tu une communication à nous faire ? - Oui.
Victor Hugo. - Parle. - J'ai lu ton livre.
Victor Hugo. - Napoléon le Petit ? - Oui.
Victor Hugo. - Dis-nous ce que tu en penses. - Mes os ont remué.
Victor Hugo. - Parle. Tu sais que je lutterai jusqu'à la mort pour la liberté. - République.
Victor Hugo. - La République, c'est l'avenir, n'est-ce pas ?
- Je ne vois que l'éternité.
Victor Hugo. - Es-tu toujours là. Chateaubriand ? - Non.
Victor Hugo. - Qui es-tu ? - Dante.
Victor Hugo. - Dante, tu sais que je t'aime et t'admire. Je suis heureux que tu sois ici. Parle. - L'exil vient au bord de la tombe.
Victor Hugo. - Me dis-tu cela parce que je suis près du tombeau de Chateaubriand ? - Comprends.
Victor Hugo. - Parle. - L'amour est. La haine n'est pas.
Victor Hugo. - Qu'est-ce qui t'amène ici ? - La patrie.
Victor Hugo. - Parle. - J'ai lu ma vision
Victor Hugo. - En es-tu content ? - Béatrix chante, je l'écoute.
Victor Hugo. - Tu nous entends toujours ?
(Immobilité de la table.)
Victor Hugo. - Est-ce toujours Dante ? - Non.
Victor Hugo. - Qui est là ? - Racine.
Victor Hugo. - Tu sais que je respecte les grands noms. Est-ce moi que tu viens voir ? - Non.
Victor Hugo. - Est-ce Auguste Vacquerie ? - Oui.
Auguste Vacquerie. - As-tu une communication à me faire ? - Oui.
Auguste Vacquerie. - Parle. - La gloire ment.
Auguste Vacquerie. - Dis-tu cela pour toi ? - Oui.
Auguste Vacquerie. - Tu trouves donc que j'ai eu raison de te contester ? - Oui. Auguste Vacquerie. - Tu reconnais que tu as fait des pièces étriquées ? - J'étais gêné.
Auguste Vacquerie. - Est-ce un remords pour toi maintenant d'avoir laissé une réputation supérieure à ton œuvre ? - Ma perruque est roussie.
Auguste Vacquerie. - Qu'est-ce qui l'a roussie ? - Le feu.
Auguste Vacquerie. - Le feu de quoi ? - Du drame.
Auguste Vacquerie. - Que penses-tu d'Athalie - Grands vers.
Auguste Vacquerie. - Dans le monde où tu es, la littérature
a-t-elle encore quelque importance ? - Elle est un écho.
La séance est finie à trois heures et demie du matin.)
Victor Hugo (un invocateur d`esprit )
Dès 1853, à Jersey, Victor Hugo s'était initié au spiritisme (occutiste) . Le poète croyait en effet aux esprits, personnels et agissants. Tout selon lui possédait un esprit, les astres, les rochers, les plantes, et l'imagination apparaissait à ses yeux comme un dévoilement de la réalité. Il fut définitivement convaincu de l'authenticité de ces manifestations lorsque l'esprit de sa fille Léopoldine, noyée accidentellement dix ans auparavant, lui apparut au cours d'une séance de table tournante. Ces « mystérieuses rencontres avec l'invraisemblable » se succédèrent lors de ces séances qui se déroulèrent durant plusieurs années. Les esprits convoqués étaient souvent illustres : Mahomet, Jésus-Christ, Marat et Molière.
SÉANCE DU MARDI 13 SEPTEMBRE 1853 (NUIT),
NEUF HEURES ET DEMIE.
Présents : Victor Hugo, Mme Hugo, Mlle Adèle Hugo, Charles Hugo,
Victor Hugo. — Les esprits auxquels tu t'adresses, est-ce nous ?
— Non.
Victor Hugo. — Alors c'est nous qui sommes les voyants ?
— Oui.
Victor Hugo. — Toi, nous vois-tu ? — Non.
Victor Hugo. — Les esprits que tu appelles ici ont-ils vécu
de la vie des hommes ?
(Pas de réponse.)
Victor Hugo. — Peux-tu répondre ? — Non.
(Agitation de la table.)
Victor Hugo. — Puis-je te calmer ? — Non.
Victor Hugo. — Es-tu un esprit heureux ? — Le bonheur n'est qu'humain, il suppose le malheur.
Victor Hugo. — Tu parles ainsi parce que tu es dans l'absolu ? — Oui.
Victor Hugo, — Parle de toi-même. — L'infini, c'est le vide plein.
Victor Hugo. — Entends-tu par là que ce que nous appelons
le vide est rempli par le monde des esprits ? — Parbleu !
Victor Hugo. — Ombre du sépulcre, tu peux donc être gaie ? — Non.
Victor Hugo. — Parle.
— Use ton corps à chercher ton âme.
Victor Hugo. — Es-tu seul des esprits ici ?
— Je suis tout et je suis partout.
Victor Hugo. — Veux-tu que je continue à t'interroger ?
— Oui. Tu as la clef d'une porte du fermé.
Victor Hugo. — Connais-tu la vision que j'ai eue hier ?
— Je ne connais pas hier.
Victor Hugo. — Sommes-nous sûrs de te voir après la mort ?
Tu n'as que des lunettes.
(Téléki, fatigué, est remplacé à la table par le général Le Flô.)
Victor Hugo. - Si nous nous conduisons bien dans cette
vie, pouvons-nous espérer une vie meilleure ? - Oui.
Victor Hugo. - Si nous nous conduisons mal, aurons-nous
une vie plus douloureuse ? - Oui.
Victor Hugo. - Les âmes des morts sont-elles avec toi ? - Sous moi.
Victor Hugo. - Tu dis que tu es tout et partout, es-tu Dieu ? - Sur moi.
Victor Hugo. - Es-tu plus près des âmes que de Dieu ? - Il n'y a pour moi ni près ni loin.
Victor Hugo. - Dis-moi, les mondes autres que la terre sont-ils habités ? - Oui.
Victor Hugo. - Par des êtres comme nous, âme et corps ? - Les uns oui, les autres non.
Victor Hugo. - Après la mort, les âmes de ceux qui ont fait le bien sont-elles dans des espaces de lumière, ou vont-elles habiter d'autres globes ?
- Allume.
Victor Hugo. - Est-ce toujours l'ombre du sépulcre qui est là ? - Non.
(Charles est remplacé par Téléki.)
Victor Hugo. - Qui es-tu ? - Chateaubriand.
Victor Hugo. - Tu sais que nous t'aimons et que nous t'admirons ? - Oui.
Victor Hugo. - Tu es mon voisin à présent. Réponds. - La mer me parle de toi.
Victor Hugo. - Peux-tu nous parler du monde où tu es maintenant ? - Non.
Victor Hugo. - Es-tu heureux ? - Je vois.
Victor Hugo. - As-tu une communication à nous faire ? - Oui.
Victor Hugo. - Parle. - J'ai lu ton livre.
Victor Hugo. - Napoléon le Petit ? - Oui.
Victor Hugo. - Dis-nous ce que tu en penses. - Mes os ont remué.
Victor Hugo. - Parle. Tu sais que je lutterai jusqu'à la mort pour la liberté. - République.
Victor Hugo. - La République, c'est l'avenir, n'est-ce pas ?
- Je ne vois que l'éternité.
Victor Hugo. - Es-tu toujours là. Chateaubriand ? - Non.
Victor Hugo. - Qui es-tu ? - Dante.
Victor Hugo. - Dante, tu sais que je t'aime et t'admire. Je suis heureux que tu sois ici. Parle. - L'exil vient au bord de la tombe.
Victor Hugo. - Me dis-tu cela parce que je suis près du tombeau de Chateaubriand ? - Comprends.
Victor Hugo. - Parle. - L'amour est. La haine n'est pas.
Victor Hugo. - Qu'est-ce qui t'amène ici ? - La patrie.
Victor Hugo. - Parle. - J'ai lu ma vision
Victor Hugo. - En es-tu content ? - Béatrix chante, je l'écoute.
Victor Hugo. - Tu nous entends toujours ?
(Immobilité de la table.)
Victor Hugo. - Est-ce toujours Dante ? - Non.
Victor Hugo. - Qui est là ? - Racine.
Victor Hugo. - Tu sais que je respecte les grands noms. Est-ce moi que tu viens voir ? - Non.
Victor Hugo. - Est-ce Auguste Vacquerie ? - Oui.
Auguste Vacquerie. - As-tu une communication à me faire ? - Oui.
Auguste Vacquerie. - Parle. - La gloire ment.
Auguste Vacquerie. - Dis-tu cela pour toi ? - Oui.
Auguste Vacquerie. - Tu trouves donc que j'ai eu raison de te contester ? - Oui. Auguste Vacquerie. - Tu reconnais que tu as fait des pièces étriquées ? - J'étais gêné.
Auguste Vacquerie. - Est-ce un remords pour toi maintenant d'avoir laissé une réputation supérieure à ton œuvre ? - Ma perruque est roussie.
Auguste Vacquerie. - Qu'est-ce qui l'a roussie ? - Le feu.
Auguste Vacquerie. - Le feu de quoi ? - Du drame.
Auguste Vacquerie. - Que penses-tu d'Athalie - Grands vers.
Auguste Vacquerie. - Dans le monde où tu es, la littérature
a-t-elle encore quelque importance ? - Elle est un écho.
La séance est finie à trois heures et demie du matin.)
Ecrit le 25 mars06, 17:01
Victor huga faissait des dessins alors que l`art dans Islam est défendu et la musique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hug ... ictor_Hugo
et aussi il est contre contre la peine de mort
et Islam pratique la peine de mort
En faite il peut affirmer bien des choses mais refuse les parole de Coran
un musulman peut-il être un vrai musulman sans suive le coran ? non
http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hug ... ictor_Hugo
et aussi il est contre contre la peine de mort
et Islam pratique la peine de mort
En faite il peut affirmer bien des choses mais refuse les parole de Coran
un musulman peut-il être un vrai musulman sans suive le coran ? non
Ecrit le 25 mars06, 20:54
wow wow ton feu je le sens a des kilometre ,ta la rage a ce pointfrancis a écrit :Victor huga faissait des dessins alors que l`art dans Islam est défendu et la musique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hug ... ictor_Hugo
et aussi il est contre contre la peine de mort
et Islam pratique la peine de mort
En faite il peut affirmer bien des choses mais refuse les parole de Coran
un musulman peut-il être un vrai musulman sans suive le coran ? non
tu ne sais pas lire ou tu le fais expret
je n'ai pas dis que victore hugo etait musulman
j'ai juste signalé au lecteurs que Victor Hugo chante le Prophète de l'Islam
alors ne t'enerve pas et garde ton calme
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Ecrit le 25 mars06, 22:32
C' est un texte extrait de "La lègende des siécles"
Texte complet a cet endroit=
http://www.atilf.fr/atilf/evenement/cel ... egende.htm
Et le portrait qu' il fait de "mahomet" est sans complaisance.
http://www.atilf.fr/atilf/evenement/cel ... prem_III_2
Texte complet a cet endroit=
http://www.atilf.fr/atilf/evenement/cel ... egende.htm
Et le portrait qu' il fait de "mahomet" est sans complaisance.
http://www.atilf.fr/atilf/evenement/cel ... prem_III_2
Ecrit le 26 mars06, 09:29
lidiot a écrit : wow wow ton feu je le sens a des kilometre ,ta la rage a ce point
tu ne sais pas lire ou tu le fais expret
je n'ai pas dis que victore hugo etait musulman
j'ai juste signalé au lecteurs que Victor Hugo chante le Prophète de l'Islam
alors ne t'enerve pas et garde ton calme
Je garde mon calme et en plus la plupart des musulmans ici ont prétendu que Victor hugo était musulmans dans un poste précédent
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Ecrit le 26 mars06, 09:32
hugo faisait là une séance de spiritisme .c'est bon pour les musulmans ça
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Ecrit le 27 mars06, 03:57
tres bon poeme de victor hugo
Voyons ce que disent les grands de ce monde à son sujet :
«Jamais homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : saper les superstitions imposées entre la créature et le Créateur, rendre Allah à l'homme et l'homme à Allah, restaurer l'idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l'idolâtrie [... ] si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les 3 mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mohamed ? Les plus fameux n'ont remué que des armes, des lois; Ils n'ont fondé quand ils ont fondé quelque chose, que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. »
il ajouta:
« S'il faut juger la valeur des hommes par la grandeur des oeuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mohamed fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire... moins qu'un dieu, plus qu'un homme, un prophète. »
A.Lamartine, (Histoire de la Turquie, 1854).
Voyons ce que disent les grands de ce monde à son sujet :
«Jamais homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : saper les superstitions imposées entre la créature et le Créateur, rendre Allah à l'homme et l'homme à Allah, restaurer l'idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l'idolâtrie [... ] si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les 3 mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mohamed ? Les plus fameux n'ont remué que des armes, des lois; Ils n'ont fondé quand ils ont fondé quelque chose, que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. »
il ajouta:
« S'il faut juger la valeur des hommes par la grandeur des oeuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mohamed fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire... moins qu'un dieu, plus qu'un homme, un prophète. »
A.Lamartine, (Histoire de la Turquie, 1854).
Ecrit le 27 mars06, 18:27
et aussi un homme qui joue avec des pouvoirs satanique occultiste .abdel12 a écrit :tres bon poeme de victor hugo
Voyons ce que disent les grands de ce monde à son sujet :
«Jamais homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : saper les superstitions imposées entre la créature et le Créateur, rendre Allah à l'homme et l'homme à Allah, restaurer l'idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l'idolâtrie [... ] si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les 3 mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mohamed ? Les plus fameux n'ont remué que des armes, des lois; Ils n'ont fondé quand ils ont fondé quelque chose, que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. »
il ajouta:
« S'il faut juger la valeur des hommes par la grandeur des oeuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mohamed fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire... moins qu'un dieu, plus qu'un homme, un prophète. »
A.Lamartine, (Histoire de la Turquie, 1854).
alors un poeme satanique
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Ecrit le 27 mars06, 20:22
Victor Hugo ne faitt pas un portrait glofrieux de mahomet:
Moi (mahomet), comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre
Moi (mahomet), comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre
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