que tu n'aimes pas De Gaulle , c'est ton droit
Mais reconnais au moins que lui n'a pas laissé un pays exsangue !
Je constate : la Guinée est indépendante depuis 48 ans ; où en est-elle économiquement parlant
Je t'invite à lire dans le dictionnaire ce que l'on dit de Sékou Touré ; j'attends ta réponse .
REMARQUE : je n'ai pas la même définition que toi de l'indépendance
Je n'ai jamais dit que j'aimais pas degualle, mais la france est bien responsable de cette dictature.
Ahmed Sékou Touré (9 janvier 1922 - 26 mars 1984, Cleveland) est le premier président de la République de Guinée en poste depuis l'indépendance de la France en 1958 jusqu'en 1984.
Malgré une très vive intelligence, Sékou est bloqué dans son ascension par les critères racistes de la fonction publique coloniale, et ne peut accéder à un poste à la mesure de ses capacités. Il plafonne donc professionnellement en tant que responsable des postes, mais s'investit dans le syndicalisme en devenant un des meneurs de la jeune génération guinéenne. Il participe à la fondation du Rassemblement démocratique africain sous la bannière duquel il se fait élire à la mairie de Conakry en 1956. Il devient peu après vice-président du conseil de gouvernement.
La métropole française est en pleine discussion sur la décolonisation qui s'annonce et, lors de la visite que fait le Général de Gaulle à Conakry pour défendre son accord d'union-partenariat entre la France et ses colonies promises à l'indépendance, la foule se met à le huer. Cette manœuvre de Sékou lui vaudra la haine indéfectible de De Gaulle. Les Guinéens disent non au référendum et choisissent l'indépendance qu'ils obtiennent le 2 octobre 1958 avec Sékou Touré à la tête du pays. Il reçoit le Prix Lénine pour la paix en 1961.
Les frictions entre la France et la Guinée sont fréquentes : aux tentatives de renversement de Sékou téléguidées par la cellule africaine de l'Élysée qu'anime Jacques Foccart, répondent les provocations de Sékou ; aux tentatives de l'assassiner, répondent la répression que le président guinéen mène contre son opposition. Craignant une intervention militaire pure et simple de l'ancien colonisateur, Sékou se range dans le camp socialiste oscillant entre le maoïsme pour obtenir les aides chinoises et l'orthodoxie soviétique pour trouver les grâces de l'URSS.
Il est loin d'être acquis qu'il ait réellement eu des convictions communistes, mais ce sont certainement les circonstances qui l'ont jeté dans ce camp par instinct de survie. Peu à peu les tentatives d'assassinat et de renversement dont il fait l'objet le jettent dans un paranoïa grandissante et il fait régner sur le pays une dictature sanguinaire, contraignant des milliers de Guinéens à fuir la répression.
Sékou Touré est mort à Cleveland, Ohio aux États-Unis en subissant une opération de chirurgie cardiaque. Quelques jours après sa mort son régime était balayé.