Bible et Coran : comparons leurs compilations
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Bible et Coran : comparons leurs compilations
Ecrit le 08 juin06, 22:50LA BIBLE
La bible est un recueil de textes disparates où s’enchevêtrent parole divine, récits légendaires, œuvres littéraires, chansons, poésie, proverbes si bien qu’il est inexact de parler d’un livre révélé.
On ne possède pas les originaux des livres de la Bible. Nous n’avons que des copies manuscrites. Ces livres qui ont subi les vicissitudes d’une histoire mouvementée n’ont pu parvenir jusqu’à nous que grâce à la mémoire tantôt de théologiens zélés, tantôt d’historiens peu soucieux de la valeur théologique des faits qu’ils rapportent.
On commença à composer très tardivement les Livres de la Bible. Les originaux de ces livres ont été perdus et chaque fois, il fallait faire appel au concours des érudits pour les reconstituer.
Nabuchodonosor envahit deux fois la Judée, détruisit Jérusalem et brûla le temple. Pendant la seconde invasion, la Torah fut détruite ainsi que tous les autres livres du Vieux Testament qui avaient été composés avant cette époque.
Lorsque Esdras recopia le Livre de la Torah, Antiochus les fit brûler lors de la conquête de Jérusalem. Ceux qui en possédaient des copies furent tous condamnés à mort. Une inspection était faite à cette fin chaque mois et ce, pendant plusieurs années, on détruisait les copies et on tuait tous ceux qui en possédaient.
John Milner, historien catholique, dit : « Après la restitution du texte par Esdras, les copies en furent de nouveau perdues au temps d’Antiochus...Rien ne prouverait donc l’authenticité de ces livres si nous n’avions le témoignage de Jésus et des Apôtres. »
Les livres d’Esdras et plusieurs autres copies disparurent lors des invasions de la Judée dont celle de Titus en 70 de notre ère. L’historien Josèphe Flavius raconte ces événements en détail.
Les Chrétiens, quant à eux, ont connu des persécutions terribles pendant les trois premiers siècles. Les empereurs romains de Néron jusqu’à Dioclétien en passant par Trajan, Adrien, Antonin, Maximien (Hercule), Decius, Valérien, tous ont massacré les Chrétiens et détruit leurs églises et leurs livres.
A cette époque, de nombreux livres furent perdus et il était quasiment impossible de les reproduire de manière exactement conforme à l’original, ce qui explique le nombre considérable de fautes, d’omissions et de contradictions qui caractérisent ces livres.
En effet, il n’est pas aisé de forger pareilles œuvres à partir de la seule mémoire sans verser dans l’improvisation et les invraisemblances. D’ailleurs l’apparition tardive des Evangiles - au lieu d’un seul - et des autres livres du Nouveau Testament est la conséquence directe de ces péripéties.
On fait remonter à 165 la rédaction de l’Evangile de Matthieu parce que St Justin, avance-t-on entre autres raisons, écrit sa ‘‘ Vie du Christ’’ en 160 et il n’a jamais entendu parler des quatre Evangiles dont la rédaction n’était pas encore achevée. D’autres situent le premier Evangile aux années 40-50, d’autres encore aux années 80-90. En tous cas, personne ne connaît une date exacte sur la composition des Evangiles.
On attribue tantôt à Marc, tantôt à Matthieu le premier Evangile. Pour les uns, Matthieu a écrit son Evangile en Araméen, pour d’autres en hébreux avant qu’il soit traduit en grec par Matthieu lui-même. Aucun des quatre Evangélistes n’était un disciple de Jésus. Certains Evangiles composés par des disciples de Jésus, par exemple l’Evangile de Pierre, l’Evangile de Jacques, l’Evangile de Philippe, l’Evangile des douze, L’Evangile de Barthélémy, étaient rejetés, alors que des Evangiles écrits dans des circonstances obscures par des inconnus, non-disciples de Jésus étaient acceptés comme canoniques.
Si les trois Evangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) se ressemblent, l’Evangile de Jean se distingue par une originalité tout à fait particulière. Ce qui a fait dire à l’Encyclopédie américaine : « les désaccords entre les synoptiques et celui selon Jean sont trop grands de sorte que si les synoptiques sont acceptés comme canoniques, donc l’Evangile selon Jean doit être considéré comme non authentique. »
Signalons au passage que les documents de Qumran contiennent des vérités qui contredisent les doctrines chrétiennes, d’où l’embargo décrété contre la publication de certains manuscrits. Le Vatican s’ingénie, semble-t-il, à dissimuler une grande quantité de textes de nature à mettre en cause les fondements du Christianisme.
LE CORAN
Par contre, la situation du Coran est totalement différente. Ce Livre a bénéficié d’une double conservation par écrit et de mémoire, ce qui a efficacement préservé son authenticité depuis sa révélation jusqu’à nos jours.
Le Coran est la Parole de Dieu révélé au prophète Muhammad pendant une période de 23 ans (de 609 à 632) de l’ère chrétienne. Dicté en langue arabe par l’Ange Gabriel sur l’ordre de Dieu, le Coran témoigne lui-même de son origine divine. Il suffit de connaître un tant soit peu la langue arabe pour constater la nette différence de style entre le Coran et le Hadith.
Au fur et à mesure de la révélation des versets du Coran, le prophète les apprenait par cœur et chargeait ses compagnons lettrés de les noter. On se servait de différents objets pour fixer par écrit les versets révélés : morceaux de parchemin et de cuir tanné, tablettes de bois, pierres polies, morceaux de poteries brisées, morceaux d’écorce de palmier, etc. Le prophète demandait également à ses nombreux compagnons de les apprendre par cœur afin de pouvoir les réciter pendant la prière. En outre, il récitait à chaque mise par écrit tout le texte en présence de ses compagnons pour s’assurer de son exactitude.
A sa mort, le Coran était parfaitement fixé par écrit dans plusieurs manuscrits et appris par cœur par plus d’un millier de Musulmans.
Le Calife Abû Bakr décida, sur le conseil d’Umar ibn al Khattab, de rassembler en un seul recueil les manuscrits du Coran afin de mieux assurer sa conservation. Cette mission d’assemblage du Coran fut confiée à Zayd ibn Thabit dont le choix s’expliquait par le fait qu’il était le compagnon et le scribe le plus assidu et le plus compétent en matière de connaissance et d’exégèse du Coran. Aidé par trois autres compagnons connaissant parfaitement le Coran, Zayd se mit à rassembler tous les supports contenant des versets du Saint Livre.
Il n’acceptait que ce qui avait été écrit de la vie du prophète et il exigeait que le texte soit mentionné de façon identique dans au moins deux feuillets divers, outre sa confrontation avec ce qui est déjà appris par cœur. Ce recueil fut conservé par le Calife Abû Bakr, puis par son successeur Umar qui le confia, à sa mort, à sa fille Hafsa.
Ensuite, lorsque des différences de lecture apparurent à l’occasion de l’extension du monde musulman au cours du Califat de Othmân, ce dernier demanda au même Zayd ibn Thabit d’écrire une deuxième fois le Coran en prenant en considération les différentes lectures. Avec l’accord du Calife, Zayd se fit assister de trois anciens compagnons, spécialistes du Coran et de la langue arabe : Abdullah ibn Azzoubeir, Sa’ïd ibn Al’-As et Abdurrahmâne ibn Al-Hartith ibn Hichâm .
Une fois le travail achevé, Othmân demanda à Hafsa de lui prêter le volume qui était déposé chez elle en jurant de le lui rendre ; alors elle le lui donna ; il le collationna avec le nouveau manuscrit, mais n’y trouva aucune différence. Il rendit donc le premier manuscrit à Hafsa, puis il ordonna de confectionner des copies pour les provinces et il en garda une chez lui dite ‘‘ Al Imam’’ ; cette dernière servira désormais d’archétype pour toute nouvelle édition du Coran. Certains de ces manuscrits existent jusqu’à nos jours au musée de Topkapi à Istambul (Turquie), et à Boukhara, au Turkestan.
Puis, le nombre de copies du Coran, ainsi que le nombre de ceux qui l’apprenaient par cœur augmentaient au fur et à mesure de l’extension de l’Islam ; ces deux procédés de conservation ont permis d’assurer et sa pérennité et sa protection contre les tentatives de corruption.
Le fait qu’il soit mémorisé par un nombre considérable de Musulmans, l’a mis à l’abri des erreurs volontaires et involontaires des copistes et plus tard de l’impression. Car n’importe quel Musulman, connaissant par cœur le Coran, pouvait se rendre compte de l’existence d’une erreur ou d’une omission dans le texte coranique ; une telle défaillance était sitôt signalée sitôt réparée. On ne doit pas s’étonner de cette étrange authenticité du Coran dès lors que Dieu a promis de le protéger : « C’est Nous qui avons fait descendre le Coran et c’est Nous qui en sommes gardiens. » s15, v9
« Le faux ne l’atteint d’aucune part, ni par-devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange. » s41, v42
La bible est un recueil de textes disparates où s’enchevêtrent parole divine, récits légendaires, œuvres littéraires, chansons, poésie, proverbes si bien qu’il est inexact de parler d’un livre révélé.
On ne possède pas les originaux des livres de la Bible. Nous n’avons que des copies manuscrites. Ces livres qui ont subi les vicissitudes d’une histoire mouvementée n’ont pu parvenir jusqu’à nous que grâce à la mémoire tantôt de théologiens zélés, tantôt d’historiens peu soucieux de la valeur théologique des faits qu’ils rapportent.
On commença à composer très tardivement les Livres de la Bible. Les originaux de ces livres ont été perdus et chaque fois, il fallait faire appel au concours des érudits pour les reconstituer.
Nabuchodonosor envahit deux fois la Judée, détruisit Jérusalem et brûla le temple. Pendant la seconde invasion, la Torah fut détruite ainsi que tous les autres livres du Vieux Testament qui avaient été composés avant cette époque.
Lorsque Esdras recopia le Livre de la Torah, Antiochus les fit brûler lors de la conquête de Jérusalem. Ceux qui en possédaient des copies furent tous condamnés à mort. Une inspection était faite à cette fin chaque mois et ce, pendant plusieurs années, on détruisait les copies et on tuait tous ceux qui en possédaient.
John Milner, historien catholique, dit : « Après la restitution du texte par Esdras, les copies en furent de nouveau perdues au temps d’Antiochus...Rien ne prouverait donc l’authenticité de ces livres si nous n’avions le témoignage de Jésus et des Apôtres. »
Les livres d’Esdras et plusieurs autres copies disparurent lors des invasions de la Judée dont celle de Titus en 70 de notre ère. L’historien Josèphe Flavius raconte ces événements en détail.
Les Chrétiens, quant à eux, ont connu des persécutions terribles pendant les trois premiers siècles. Les empereurs romains de Néron jusqu’à Dioclétien en passant par Trajan, Adrien, Antonin, Maximien (Hercule), Decius, Valérien, tous ont massacré les Chrétiens et détruit leurs églises et leurs livres.
A cette époque, de nombreux livres furent perdus et il était quasiment impossible de les reproduire de manière exactement conforme à l’original, ce qui explique le nombre considérable de fautes, d’omissions et de contradictions qui caractérisent ces livres.
En effet, il n’est pas aisé de forger pareilles œuvres à partir de la seule mémoire sans verser dans l’improvisation et les invraisemblances. D’ailleurs l’apparition tardive des Evangiles - au lieu d’un seul - et des autres livres du Nouveau Testament est la conséquence directe de ces péripéties.
On fait remonter à 165 la rédaction de l’Evangile de Matthieu parce que St Justin, avance-t-on entre autres raisons, écrit sa ‘‘ Vie du Christ’’ en 160 et il n’a jamais entendu parler des quatre Evangiles dont la rédaction n’était pas encore achevée. D’autres situent le premier Evangile aux années 40-50, d’autres encore aux années 80-90. En tous cas, personne ne connaît une date exacte sur la composition des Evangiles.
On attribue tantôt à Marc, tantôt à Matthieu le premier Evangile. Pour les uns, Matthieu a écrit son Evangile en Araméen, pour d’autres en hébreux avant qu’il soit traduit en grec par Matthieu lui-même. Aucun des quatre Evangélistes n’était un disciple de Jésus. Certains Evangiles composés par des disciples de Jésus, par exemple l’Evangile de Pierre, l’Evangile de Jacques, l’Evangile de Philippe, l’Evangile des douze, L’Evangile de Barthélémy, étaient rejetés, alors que des Evangiles écrits dans des circonstances obscures par des inconnus, non-disciples de Jésus étaient acceptés comme canoniques.
Si les trois Evangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) se ressemblent, l’Evangile de Jean se distingue par une originalité tout à fait particulière. Ce qui a fait dire à l’Encyclopédie américaine : « les désaccords entre les synoptiques et celui selon Jean sont trop grands de sorte que si les synoptiques sont acceptés comme canoniques, donc l’Evangile selon Jean doit être considéré comme non authentique. »
Signalons au passage que les documents de Qumran contiennent des vérités qui contredisent les doctrines chrétiennes, d’où l’embargo décrété contre la publication de certains manuscrits. Le Vatican s’ingénie, semble-t-il, à dissimuler une grande quantité de textes de nature à mettre en cause les fondements du Christianisme.
LE CORAN
Par contre, la situation du Coran est totalement différente. Ce Livre a bénéficié d’une double conservation par écrit et de mémoire, ce qui a efficacement préservé son authenticité depuis sa révélation jusqu’à nos jours.
Le Coran est la Parole de Dieu révélé au prophète Muhammad pendant une période de 23 ans (de 609 à 632) de l’ère chrétienne. Dicté en langue arabe par l’Ange Gabriel sur l’ordre de Dieu, le Coran témoigne lui-même de son origine divine. Il suffit de connaître un tant soit peu la langue arabe pour constater la nette différence de style entre le Coran et le Hadith.
Au fur et à mesure de la révélation des versets du Coran, le prophète les apprenait par cœur et chargeait ses compagnons lettrés de les noter. On se servait de différents objets pour fixer par écrit les versets révélés : morceaux de parchemin et de cuir tanné, tablettes de bois, pierres polies, morceaux de poteries brisées, morceaux d’écorce de palmier, etc. Le prophète demandait également à ses nombreux compagnons de les apprendre par cœur afin de pouvoir les réciter pendant la prière. En outre, il récitait à chaque mise par écrit tout le texte en présence de ses compagnons pour s’assurer de son exactitude.
A sa mort, le Coran était parfaitement fixé par écrit dans plusieurs manuscrits et appris par cœur par plus d’un millier de Musulmans.
Le Calife Abû Bakr décida, sur le conseil d’Umar ibn al Khattab, de rassembler en un seul recueil les manuscrits du Coran afin de mieux assurer sa conservation. Cette mission d’assemblage du Coran fut confiée à Zayd ibn Thabit dont le choix s’expliquait par le fait qu’il était le compagnon et le scribe le plus assidu et le plus compétent en matière de connaissance et d’exégèse du Coran. Aidé par trois autres compagnons connaissant parfaitement le Coran, Zayd se mit à rassembler tous les supports contenant des versets du Saint Livre.
Il n’acceptait que ce qui avait été écrit de la vie du prophète et il exigeait que le texte soit mentionné de façon identique dans au moins deux feuillets divers, outre sa confrontation avec ce qui est déjà appris par cœur. Ce recueil fut conservé par le Calife Abû Bakr, puis par son successeur Umar qui le confia, à sa mort, à sa fille Hafsa.
Ensuite, lorsque des différences de lecture apparurent à l’occasion de l’extension du monde musulman au cours du Califat de Othmân, ce dernier demanda au même Zayd ibn Thabit d’écrire une deuxième fois le Coran en prenant en considération les différentes lectures. Avec l’accord du Calife, Zayd se fit assister de trois anciens compagnons, spécialistes du Coran et de la langue arabe : Abdullah ibn Azzoubeir, Sa’ïd ibn Al’-As et Abdurrahmâne ibn Al-Hartith ibn Hichâm .
Une fois le travail achevé, Othmân demanda à Hafsa de lui prêter le volume qui était déposé chez elle en jurant de le lui rendre ; alors elle le lui donna ; il le collationna avec le nouveau manuscrit, mais n’y trouva aucune différence. Il rendit donc le premier manuscrit à Hafsa, puis il ordonna de confectionner des copies pour les provinces et il en garda une chez lui dite ‘‘ Al Imam’’ ; cette dernière servira désormais d’archétype pour toute nouvelle édition du Coran. Certains de ces manuscrits existent jusqu’à nos jours au musée de Topkapi à Istambul (Turquie), et à Boukhara, au Turkestan.
Puis, le nombre de copies du Coran, ainsi que le nombre de ceux qui l’apprenaient par cœur augmentaient au fur et à mesure de l’extension de l’Islam ; ces deux procédés de conservation ont permis d’assurer et sa pérennité et sa protection contre les tentatives de corruption.
Le fait qu’il soit mémorisé par un nombre considérable de Musulmans, l’a mis à l’abri des erreurs volontaires et involontaires des copistes et plus tard de l’impression. Car n’importe quel Musulman, connaissant par cœur le Coran, pouvait se rendre compte de l’existence d’une erreur ou d’une omission dans le texte coranique ; une telle défaillance était sitôt signalée sitôt réparée. On ne doit pas s’étonner de cette étrange authenticité du Coran dès lors que Dieu a promis de le protéger : « C’est Nous qui avons fait descendre le Coran et c’est Nous qui en sommes gardiens. » s15, v9
« Le faux ne l’atteint d’aucune part, ni par-devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange. » s41, v42
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Re: Bible et Coran : comparons leurs compilations
Ecrit le 09 juin06, 02:32Donc c'est une "révélation" pas.... une "descente" des mots en propre... d'ailleurs pas "en propre" puisque selon vous c'est l'ange Gibril qui les transmet... donc déjà matière a discussion....abdel12 a écrit :
« Le faux ne l’atteint d’aucune part, ni par-devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange. » s41, v42 [/color]
Et malheureusement tout document antérieur a la compilation a été détruit.
Ce qui fait que rien ne peut confirmer que ce qui est écrit est exact.
Sans parler des ordres arbitraires des sourates compilés au dépit de l'époque de leur rédaction, et des versets rajoutés dans l'une... au gré des souhaits des uns et des autres.
Tu peux avoir toute la foi que tu veux en ce texte, mais il est loin d'être aussi intouché et intouchable que vous voulez le dire... ne vous en déplaise.
- Mickael_Keul
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Ecrit le 09 juin06, 02:57
Les Chiites croyent en l'altèration du Coran
Abu Bassir rapporte qu'il a demandé à l'Imam Dja'far: "O Abou 'Abdallah, qu'est-ce que le Mous'af de Fatima ?"
Il me répondit: "C'est un Coran trois fois plus grand que la copie que vous avez du Coran. Et par Allah, il ne contient pas une simple lettre de votre Coran." (Al-Kafi Vol 1 p 457)
Djabir rapporte qu'il a entendu l'Imam Baqir dire: "Personne n'a affirmé avoir compilé le Coran sans être un menteur. La seule personne qui l'ait compilé, et mémorisé selon sa révélation est 'Ali Ibn Abi Talib et les Imams qui l'ont succédé." (Oussoul Al-Kafi: 1/228)
Un homme dit: "Quelqu'un récitait le Coran en la compagnie de l'Imam Dja'far. J'entendis certains versets dans la récitation non conformes à la récitation des gens. L'Imam Dja'far dit à la personne récitant: "Ne récite pas comme cela. Récite le comme les gens le récite jusqu'à ce que le Mahdi arrive. Quand il arrivera, il récitera le Coran selon sa révélation originale et le Coran compilé par 'Ali sera ainsi mis en avant." (Oussoul Al-Kafi: 2/622)
"Certainement Allâh a choisit Adam, Nouh, la famille de Ibrahim et celle de Imran au dessus des mondes." (Sourate 3 verset 33)
Al-Qummi, un commentateur Chiite du Coran, a dit: "L'Imam a dit: "Les mots" La famille de Mouhammad" ont été révélé avec la famille de Imran. Ils (les Compagnons) ont enlevé les mots "La famille de Mouhammad" du texte original." (Commentaire de Al-Qummi: p.308)
Allâh -le Très-Haut- a dit: {Nous avions donné à Adam un ordre auparavant, mais il a oublié…} (Sourate 20 verset 115)
L'Imam Dja'far explique (selon les Chiites) qu'Allâh -le Très-Haut- a révélé ce verset avec les mots suivants: "Nous avions donné à Adam un ordre auparavant au sujet de Mouhammad, 'Ali, Fatima, Hassan, Houssayn et les Imams de leur descendance, mais il a oublié". Par Allah, ce sont les mots révélés à Mouhammad." (Oussoul Al-Kafi: 1/416)
Allâh -le Très-Haut- a dit dans la Sourate Mouhammad: {Car ils ont détesté ce qu'Allâh a révélé, donc Allâh en retour à annuler leurs œuvres.} (Sourate 47 verset 9)
Al-Qummi rapporte que l'Imam Mouhammad Baqir a dit que Djibril a transmis le verset: "Car ils ont détesté ce qu'Allâh a révélé à propos de 'Ali", mais les apostats (c'est-à-dire les Compagnons) ont enlevé le nom de 'Ali (du Coran). (Traduction de Maqboul: 1011)
Un des savants chiites les plus respectés de Najaf, Mirza Hussayn Ibn Mouhammad Taqi An-Nawari At-Tabarsi a écrit en 1292 (H) le livre "Faslul khitab fi Ithbati Tahrifi Kitabi Rabbil Arbab" (la parole décisive sur la preuve de l'altération du Livre du Seigneur des Seigneurs). Dans ce livre, il a rassemblé une centaine d'écrits de savants Chiites de différentes périodes, affirmant que le Coran a été altéré, aussi bien par des changements que des omissions….
Parmi les preuves amenées par At-Tabarsi pour montrer que le Coran a été altéré, voici une citation de ce que les Chiites considèrent comme une partie manquante au Coran, appelée par eux "Souratoul Wilaya" (La Sourate de l'allégeance). Elle mentionne la souveraineté à 'Ali. Voici la traduction de la "sourate" que les Chiites accusent les Sunnites d'avoir omis, avec d'autres sourates, de l'original du Saint Coran:
"O Croyants, croyez au Prophète et au Wali, que nous vous avons envoyer pour vous guider sur le droit chemin.
Un prophète et un wali, l'un de l'autre, et Je suis le Tout Sachant, Le Sage.
Vraiment ceux qui remplissent leur pactes envers Allâh auront des jardins de plaisir.
Quand à ceux qui rejettent nos preuves lorsqu'elles leurs sont lues.
Vraiment, ils auront une place terrible en Enfer et ils seront interpellés le Jour du Jugement: "Où sont les méchants qui ont nié les Messagers ?"
Il les a seulement créé en toute vérité et Allâh les rendra victorieux dans un futur proche.
Glorifie les louanges de ton Seigneur, et 'Ali est parmi les témoins."
Hashim al Bahani, le commentateur shi'ite, affirme dans l'introduction de son livre "Al-burhan fi tafsir al-qur'an", le traditionnaliste Baquir al-Majlisi dans son livre "Mirat al-uqul", ainsi que beaucoups d'autres certifient que le coran a subit des ajouts et des retraits et que des changements y ont été effectués par les compagnons du Prophète (que la paix et le salut soient sur lui).
Nuri al-Tabarsi a rapporté d'aprés Ni'mat Allâh al-jazari que les savants shi'ites sont unanimes sur l'authencité des informations traditionnelles notoires prouvant la falsification du coran et Al-Kulayni certifie dans son livre "Al-Kafi" que l'ensemble des versets révélés au Prophète(que la paix et le salut soient sur lui) sont au nombre de 17.000, sachant précisément que les versets du coran, qui est en notre possession, approchent les 6000 versets seuleument. Il certifie également que seuls les imams shi'ites ont entièrement assemblé les textes du coran rapportant d'aprés J'afar al-sadiq qu'il a dit: Et nous détenons le coran de Fatima. par Allah, pas une seule lettre de votre coran ne s'y trouve.
L'auteur du "Tafsir al-Safi" affirme dans son introduction que le coran ne nous a pas été rapporté dans son entièreté, comme il fut révélé au Prophète (que la paix et le salut soient sur lui). Au contraire, il comporte des éléments contraires à ce qu'a révélé Allah, des changements et falsifications et plusieurs "hypocrites" en ont supprimé des parties comme le nom d'Ali. Il a dit: Ils ont également supprimé les termes "famille du Prophète" et les noms de certains hypocrites...
Abu Bassir rapporte qu'il a demandé à l'Imam Dja'far: "O Abou 'Abdallah, qu'est-ce que le Mous'af de Fatima ?"
Il me répondit: "C'est un Coran trois fois plus grand que la copie que vous avez du Coran. Et par Allah, il ne contient pas une simple lettre de votre Coran." (Al-Kafi Vol 1 p 457)
Djabir rapporte qu'il a entendu l'Imam Baqir dire: "Personne n'a affirmé avoir compilé le Coran sans être un menteur. La seule personne qui l'ait compilé, et mémorisé selon sa révélation est 'Ali Ibn Abi Talib et les Imams qui l'ont succédé." (Oussoul Al-Kafi: 1/228)
Un homme dit: "Quelqu'un récitait le Coran en la compagnie de l'Imam Dja'far. J'entendis certains versets dans la récitation non conformes à la récitation des gens. L'Imam Dja'far dit à la personne récitant: "Ne récite pas comme cela. Récite le comme les gens le récite jusqu'à ce que le Mahdi arrive. Quand il arrivera, il récitera le Coran selon sa révélation originale et le Coran compilé par 'Ali sera ainsi mis en avant." (Oussoul Al-Kafi: 2/622)
"Certainement Allâh a choisit Adam, Nouh, la famille de Ibrahim et celle de Imran au dessus des mondes." (Sourate 3 verset 33)
Al-Qummi, un commentateur Chiite du Coran, a dit: "L'Imam a dit: "Les mots" La famille de Mouhammad" ont été révélé avec la famille de Imran. Ils (les Compagnons) ont enlevé les mots "La famille de Mouhammad" du texte original." (Commentaire de Al-Qummi: p.308)
Allâh -le Très-Haut- a dit: {Nous avions donné à Adam un ordre auparavant, mais il a oublié…} (Sourate 20 verset 115)
L'Imam Dja'far explique (selon les Chiites) qu'Allâh -le Très-Haut- a révélé ce verset avec les mots suivants: "Nous avions donné à Adam un ordre auparavant au sujet de Mouhammad, 'Ali, Fatima, Hassan, Houssayn et les Imams de leur descendance, mais il a oublié". Par Allah, ce sont les mots révélés à Mouhammad." (Oussoul Al-Kafi: 1/416)
Allâh -le Très-Haut- a dit dans la Sourate Mouhammad: {Car ils ont détesté ce qu'Allâh a révélé, donc Allâh en retour à annuler leurs œuvres.} (Sourate 47 verset 9)
Al-Qummi rapporte que l'Imam Mouhammad Baqir a dit que Djibril a transmis le verset: "Car ils ont détesté ce qu'Allâh a révélé à propos de 'Ali", mais les apostats (c'est-à-dire les Compagnons) ont enlevé le nom de 'Ali (du Coran). (Traduction de Maqboul: 1011)
Un des savants chiites les plus respectés de Najaf, Mirza Hussayn Ibn Mouhammad Taqi An-Nawari At-Tabarsi a écrit en 1292 (H) le livre "Faslul khitab fi Ithbati Tahrifi Kitabi Rabbil Arbab" (la parole décisive sur la preuve de l'altération du Livre du Seigneur des Seigneurs). Dans ce livre, il a rassemblé une centaine d'écrits de savants Chiites de différentes périodes, affirmant que le Coran a été altéré, aussi bien par des changements que des omissions….
Parmi les preuves amenées par At-Tabarsi pour montrer que le Coran a été altéré, voici une citation de ce que les Chiites considèrent comme une partie manquante au Coran, appelée par eux "Souratoul Wilaya" (La Sourate de l'allégeance). Elle mentionne la souveraineté à 'Ali. Voici la traduction de la "sourate" que les Chiites accusent les Sunnites d'avoir omis, avec d'autres sourates, de l'original du Saint Coran:
"O Croyants, croyez au Prophète et au Wali, que nous vous avons envoyer pour vous guider sur le droit chemin.
Un prophète et un wali, l'un de l'autre, et Je suis le Tout Sachant, Le Sage.
Vraiment ceux qui remplissent leur pactes envers Allâh auront des jardins de plaisir.
Quand à ceux qui rejettent nos preuves lorsqu'elles leurs sont lues.
Vraiment, ils auront une place terrible en Enfer et ils seront interpellés le Jour du Jugement: "Où sont les méchants qui ont nié les Messagers ?"
Il les a seulement créé en toute vérité et Allâh les rendra victorieux dans un futur proche.
Glorifie les louanges de ton Seigneur, et 'Ali est parmi les témoins."
Hashim al Bahani, le commentateur shi'ite, affirme dans l'introduction de son livre "Al-burhan fi tafsir al-qur'an", le traditionnaliste Baquir al-Majlisi dans son livre "Mirat al-uqul", ainsi que beaucoups d'autres certifient que le coran a subit des ajouts et des retraits et que des changements y ont été effectués par les compagnons du Prophète (que la paix et le salut soient sur lui).
Nuri al-Tabarsi a rapporté d'aprés Ni'mat Allâh al-jazari que les savants shi'ites sont unanimes sur l'authencité des informations traditionnelles notoires prouvant la falsification du coran et Al-Kulayni certifie dans son livre "Al-Kafi" que l'ensemble des versets révélés au Prophète(que la paix et le salut soient sur lui) sont au nombre de 17.000, sachant précisément que les versets du coran, qui est en notre possession, approchent les 6000 versets seuleument. Il certifie également que seuls les imams shi'ites ont entièrement assemblé les textes du coran rapportant d'aprés J'afar al-sadiq qu'il a dit: Et nous détenons le coran de Fatima. par Allah, pas une seule lettre de votre coran ne s'y trouve.
L'auteur du "Tafsir al-Safi" affirme dans son introduction que le coran ne nous a pas été rapporté dans son entièreté, comme il fut révélé au Prophète (que la paix et le salut soient sur lui). Au contraire, il comporte des éléments contraires à ce qu'a révélé Allah, des changements et falsifications et plusieurs "hypocrites" en ont supprimé des parties comme le nom d'Ali. Il a dit: Ils ont également supprimé les termes "famille du Prophète" et les noms de certains hypocrites...
Ecrit le 09 juin06, 03:31
Des preuves que des versets ont été ajouté.Sans parler des ordres arbitraires des sourates compilés au dépit de l'époque de leur rédaction, et des versets rajoutés dans l'une... au gré des souhaits des uns et des autres.
Tu peux avoir toute la foi que tu veux en ce texte, mais il est loin d'être aussi intouché et intouchable que vous voulez le dire... ne vous en déplaise.
Un défi, 1 seul preuve et ne ramene pas les chiites
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Ecrit le 09 juin06, 13:07
Je ne parle pas de chiites.Slim09 a écrit : Des preuves que des versets ont été ajouté.
Un défi, 1 seul preuve et ne ramene pas les chiites
Je parle de la "compilation" effectuée.
Il est notoire que des versets ont été rajoutés a des sourates mecquoises alors que les dits versets sont de "descente" Médine....
D'ailleurs la méthode employée reste du domaine du "flou artistique" :
Où étaient les originaux... ? Qui pourtant dans l'historique du Coran on dit que:La méthode de rassemblement utilisée par Zayd (رضي الله عنه)
Abou Bakr (رضي الله عنه) s'adressa en ces termes à 'Omar et Zayd (رضي الله عنهما): "Asseyez-vous près de la porte de la mosquée. Acceptez les écrits de celui qui vous présente deux témoins justes qui témoignent de l'authenticité de la parole d'Allah". (Abou Dâwoud)
"Il n'acceptait aucun écrit sans que deux personnes justes et compétentes ne témoignent qu'il avait été écrit en présence du Prophète (صلى الله عليه و سلم)". (Abou Dâwoud)
S'ils étaient placés "auprès du prophète".... quel besoin d'aller les collecter avec "deux témoins" ?????Le Coran fut écrit sur des branches de palmiers, des roches plates, des morceaux de cuir et de vêtements, des omoplates de chameaux, du papier. Ces derniers étaient ensuite placés auprès du Prophète (صلى الله عليه و سلم).
Qui et pourquoi avait intérêt a faire disparaitre ceux "placés auprès du prophète" ?
Quant à l'ordre des sourates:
rien que des conjectures.Abû Muhammad Ibn 'Atiyyah (رحمه الله) dit : "On connaissait l'ordre de bon nombre de sourates du vivant du Prophète (صلى الله عليه و سلم) comme les sept longues et les hawâmîm et le mufassal. Hormis ces sourates, il est possible que le Prophète ait laissé le reste à la discrétion de la oumma après lui".
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Re: Bible et Coran : comparons leurs compilations
Ecrit le 09 juin06, 13:19abdel12 a écrit :LA BIBLE
La bible est un recueil de textes disparates où s’enchevêtrent parole divine, récits légendaires, œuvres littéraires, chansons, poésie, proverbes si bien qu’il est inexact de parler d’un livre révélé.
C'est ton point de vue, et je m'en fiche!
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
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Re: Bible et Coran : comparons leurs compilations
Ecrit le 09 juin06, 19:15jusmon de M. & K. a écrit :
C'est ton point de vue, et je m'en fiche!
quoique le coran n'est pas triste non plus pour l'enchevêtrement
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Ecrit le 09 juin06, 23:55
SA c'est ce que tu dit, pas les hadiths en tout casJe ne parle pas de chiites.
Je parle de la "compilation" effectuée.
Il est notoire que des versets ont été rajoutés a des sourates mecquoises alors que les dits versets sont de "descente" Médine....
D'ailleurs la méthode employée reste du domaine du "flou artistique" :
Dès qu'il recevait une révélation, le prophete la mémorisait, d'abord, en présence de l'ange Jibrîl (Gabriel), puis il en faisait, tout de suite, part aux compagnons dont beaucoup se penchaient sur sa mémorisation.il faisait appel à des scribes (29 compagnons s'était relayés sur cette tâche) pour leur dicter la nouvelle révélation. Il leur demandait, enfin, de lire ce qu'ils avaient noté, afin de corriger les fautes éventuelles de ces copistes.La méthode de rassemblement utilisée par Zayd (رضي الله عنه)
Abou Bakr (رضي الله عنه) s'adressa en ces termes à 'Omar et Zayd (رضي الله عنهما): "Asseyez-vous près de la porte de la mosquée. Acceptez les écrits de celui qui vous présente deux témoins justes qui témoignent de l'authenticité de la parole d'Allah". (Abou Dâwoud)
"Il n'acceptait aucun écrit sans que deux personnes justes et compétentes ne témoignent qu'il avait été écrit en présence du Prophète (صلى الله عليه و سلم)". (Abou Dâwoud)
Où étaient les originaux... ? Qui pourtant dans l'historique du Coran on dit que:
"Lorsque plusieurs versets étaient révélés au Prophète, celui-ci appelait des personnes sachant écrire et leur disait : "Placez ces versets dans telle sourate, celle où sont mentionnés tels et tels sujets". Et lorsqu'un verset lui était révélé, il leur disait : "Placez ce verset dans telle sourate, dans laquelle sont mentionnés tels et tels sujets"" (rapporté par Abû Dâoûd et At-Tirmidhî, authentifié par Ibn Hibbân : cf. Fat'h ul-bârî , tome 9 p. 29)
Le Calife confia la tâche à un jeune compagnon Zayd ibn thâbit qui était, à la fois, l'un des scribes et l'un de ceux qui avaient mémorisé le Coran en entier. Il lui fixa également la méthode de travail suivante :
* Vérifier, pour chaque document écrit, s'il a été bel et bien écrit en présence du Prophète ( ). Et ce en demandant la confirmation de deux témoins occulaires. Faute de quoi, le document ne peut être retenu comme base pour le recopiage du Coran
* Confronter l'écrit, reconnu valable, avec la mémorisation de ceux qui connaissaient le mieux le Coran par coeur (al-Qourrâ)
C'est donc ici, dans les 2 ans qui suivent la mort du Prophète (et non 20 ans après), sous le califat de Abû Bakr, que le texte coranique est redigé dans son intégralité dans une même copie (il s'agit de l'ensemble des feuillets).
Dans les 2 ans qui suivent la mort du Prophète,Le recensement de l'intégralité du texte coranique a été effectué sous le premier calife Abû Bakr (632-634). Celui-ci, conseillé par Umar qu'effraie La mort de nombreux compagnons connaissant le Coran par coeur lors des "Houroûb ar-ridda" (batailles de l'anathème) qui avait éclaté dès le début du règne du calife Abou Bakr .Le Coran fut écrit sur des branches de palmiers, des roches plates, des morceaux de cuir et de vêtements, des omoplates de chameaux, du papier. Ces derniers étaient ensuite placés auprès du Prophète (صلى الله عليه و سلم).
S'ils étaient placés "auprès du prophète".... quel besoin d'aller les collecter avec "deux témoins" ?????
Qui et pourquoi avait intérêt a faire disparaitre ceux "placés auprès du prophète" ?
Les sourates sont placés du plus petit au plus grand, donc aucune conjonctureQuant à l'ordre des sourates:
Citation:
Abû Muhammad Ibn 'Atiyyah (رحمه الله) dit : "On connaissait l'ordre de bon nombre de sourates du vivant du Prophète (صلى الله عليه و سلم) comme les sept longues et les hawâmîm et le mufassal. Hormis ces sourates, il est possible que le Prophète ait laissé le reste à la discrétion de la oumma après lui".
rien que des conjectures.
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Ecrit le 10 juin06, 00:59
Ou sont passés les ORIGINAUX écrits.. sous la dictée du prophète et conserves aupres de lui ????Slim09 a écrit :
QUI les a détruit ?
Et bien tu ne fais que confirmer qu'elle sont placées n'importe comment et pas du tout comme elles auraient été révélées et comment le "prophète" en avait donné l'ordre de les classer.Slim09 a écrit : Les sourates sont placés du plus petit au plus grand, donc aucune conjoncture
Il n'y a que des suppositions... alors pour trancher en effet le plus facile c'est de la plus grande a la plus petite ou vice versa. Mais en tout cas ce n'était pas l'ordre d'origine que l'on ne connait point.
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Ecrit le 10 juin06, 04:00
Selon As-Suyuti, Aïsha, l’épouse favorite du Prophète, aurait dit : "Du temps du Prophète, la sourate des Parties faisait deux cents versets à la lecture. Quand Uthman édita les copies du Coran, seuls les versets actuels furent enregistrés (73) !".Slim09 a écrit :SA c'est ce que tu dit, pas les hadiths en tout cas
Selon As-Suyuti aussi, Uba Ibn Ka’b, l’un des grands compagnons de Muhammad, aurait demandé à l’un des Musulmans, "Combien y a-t-il de versets dans la sourate des Parties ?" Le Musulman dit : "Soixante-treize versets." Uba Ibn Ka’b lui raconta : "Autrefois il était pratiquement égal à la sourate de la Vache (environ 286 versets) et comprenait le verset de la lapidation". L’homme demanda : "Qu’est-ce que le verset de la lapidation ?" Uba Ibn Ka’b dit : "Si un vieil homme ou une vieille femme commettait l’adultère, lapidez-les à mort."
L’Imâm Al-Bukhârî et Ibn Jarîr disent que, selon Ubayy Ibn Ka`b et Anas b. Malik, ces paroles ont été révélées dans la Sourate 102 "At-Takâthur" (La course aux richesses) : "le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : 'Si le fils d’Adam avait deux vallées de richesses, il souhaiterait que lui en fût échue une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils d'Adam sauf la terre (= la mort), mais Dieu revient vers celui qui revient à Lui' ...".
Pourtant on ne retrouve plus ce passage dans la sourate 102 (qui ne contient que 8 versets) du Coran actuel. Il a donc été enlevé.
l'Imam Ja'far qui ne mâchait pas ses mots, affirmera"le véritable Coran n'existe pas !"
Ecrit le 10 juin06, 05:15
Tu connais les abrogations?Selon As-Suyuti, Aïsha, l’épouse favorite du Prophète, aurait dit : "Du temps du Prophète, la sourate des Parties faisait deux cents versets à la lecture. Quand Uthman édita les copies du Coran, seuls les versets actuels furent enregistrés (73) !".
Selon As-Suyuti aussi, Uba Ibn Ka’b, l’un des grands compagnons de Muhammad, aurait demandé à l’un des Musulmans, "Combien y a-t-il de versets dans la sourate des Parties ?" Le Musulman dit : "Soixante-treize versets." Uba Ibn Ka’b lui raconta : "Autrefois il était pratiquement égal à la sourate de la Vache (environ 286 versets) et comprenait le verset de la lapidation". L’homme demanda : "Qu’est-ce que le verset de la lapidation ?" Uba Ibn Ka’b dit : "Si un vieil homme ou une vieille femme commettait l’adultère, lapidez-les à mort."
L’Imâm Al-Bukhârî et Ibn Jarîr disent que, selon Ubayy Ibn Ka`b et Anas b. Malik, ces paroles ont été révélées dans la Sourate 102 "At-Takâthur" (La course aux richesses) : "le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : 'Si le fils d’Adam avait deux vallées de richesses, il souhaiterait que lui en fût échue une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils d'Adam sauf la terre (= la mort), mais Dieu revient vers celui qui revient à Lui' ...".
Pourtant on ne retrouve plus ce passage dans la sourate 102 (qui ne contient que 8 versets) du Coran actuel. Il a donc été enlevé.
C'est un chiite...l'Imam Ja'far qui ne mâchait pas ses mots, affirmera"le véritable Coran n'existe pas !"
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