Slim09 a écrit :
Donc il est, pour le moins, inconvenant d’accuser les musulmans d’avoir été à chaque fois agresseurs, simplement parce que victorieux !
Si "victorieux" c'est bien qu'il y a eu bataille non ?
Et je renouvelle ma question a laquelle aucun musulman ne VEUT JAMAIS répondre.
Qui a agressé les musulmans d'Arabie pour qu'ils aient besoin de se défendre ?
Merci.
Slim09 a écrit :
Lorsque l’armée musulmane s’est attaquée aux géants qu’étaient alors la Perse et Byzance: à chaque fois c’était contre une armée colonialiste, sans aucune opposition des habitants des régions dominées par ces puissances, et qui l'accueillaient souvent comme libératrice.
La Perse et Byzance avaient attaqué l'Arabie ?
Quand les armées arabes ont envahi les terres de Syrie, de Perse, d'Egypte.... ELLES N'ETAIENT PAS des armées "colonialistes"
Slim09 a écrit :
Tout comme en Espagne, la population considérait les musulmans comme une armée libératrice, car elle a combattu non une armée espagnole, mais comme chacun le sait, une armée germanique, les oppresseurs Wisigoths.
Tu as tout intérêt a relire l'Histoire d'Espagne mon ami... tu as de grandes lacunes.
Les Wisigoths n'étaient pas une "armée" mais installés en Espagne depuis environ 300 ans...
Ces oppresseurs acceuillaient les réfugiés maghrébins de l'époque qui fuyaient ..... les musulmans entre autres
L'Espagne wisigothique, où se réfugièrent les intellectuels d'Afrique du Nord chassés par les Vandales, les Byzantins puis les Musulmans, se spécialisa dans les compilations et les florilèges, tout en produisant des oeuvres originales en histoire, en droit et en théologie. Ses écoles, qui transmettaient la culture classique, formèrent aussi bien des clerc et des laïcs, et de nombreux actes de vente conservés sur ardoise témoignent de la diffusion de l'écriture dans les communautés rurales.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hispanie_wisigothique
Slim09 a écrit :
Le général musulman Tarek a été appelé à l’aide par une délégation espagnole. À leur demande, il traversa le détroit, stationna avec ses 7.000 hommes sur ce qui porte maintenant son nom : Gibraltar (arabe Djebr al Tarek - rocher de Tarek).
En stationnement
Décidément... je ne te mets pas le texte en espagnol car il est trop détaillé mais en résumé voici:
Cependant, en 710 meurt le roi Witiza laissant un fils Akhila qui fut renversé par le gouverneur de Bétique, Rodéric. Akhila, qui sut se réfugier à Septem (Ceuta), conservait tout de même des partisans dans la péninsule. .../....
Julien (ou Ollian pour la chronique mozarabe de 754)prit contact avec le gouverneur musulman de l'Ifriqya Musa ibn Nusair. Et en avril 711 un contingent commandé par Tariq ibn Ziyad prend pied en Espagne. Rapidement renforcé, il défait une première armée wisigothe commandée par un cousin du roi, Sancho. Le roi Rodéric, alors confronté aux Francs et aux Basques au nord, dut rassembler une armée pour affronter ce nouveau péril. Cependant, au cours de la Bataille de Guadalete le 19 juillet 711, les partisans d'Akhila préférèrent le trahir.Ce fut la chute brutale de l'hispania wisigothique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conquista
Slim09 a écrit :
Peut-on concevoir conquérir un pays comme l’Espagne ainsi équipé ? Ou fut-il accueilli en sauveur par la population, qui comme à Tolède, lui ouvrit elle même les portes de la ville ? Il faut donc arrêter ces informations calomnieuses. L’Histoire est là pour attester des faits : l’Islamisation de l’Espagne ne porte pas l'empreinte d’une force, mais se compare au sillage laissé par les mouvements de Tarek , puis d’autres ensuite.
Je t'ai dit que "l'islamisation" est un autre chapitre. D'abord il y a eu conquête guerrière pour des raisons purement militaires.
Une fois le pouvoir en main on passe a un autre chapitre.... qui est la raison ou les moyens mis en oeuvre pour islamiser.
Si non... laissons l'Espagne... car avant d'y venir... c'est le Maghreb qui a été conquis...
par l'épée également bien entendu:
Ce fut en 682 qu'Ocbaibn-Nafé franchit la Molouïa et arriva devant Ceuta où résidait le comte Julien (comes Julianus) qui en était gouverneur au nom de Constantin IV. Il avait le titre de seigneur d'El-Djazirat el-Khadra (Algésiras), Ceuta et autres lieux, et son autorité s'étendait sur le pays voisin qu'occupaient les Ghomara. On sait l'accueil réservé par Julien au conquérant. Sorti au-devant des musulmans avec des présents magnifiques, il fit sa soumission et en obtint la confirmation dans son gouvernement. Ocba marcha ensuite sur Tanger qui fut emportée après une résistance acharnée des Berbères, et, se dirigeant vers le Sud, le conquérant s'empara d'Oualili, cité prospère et renommée au loin, l'antique Volubilis de la domination romaine, occupée alors par les Berbères chrétiens de cette région; puis, continuant son oeuvre, Ocba franchit l'Atlas et on le vit dans le Sous el-Acsa entrer à Idjli ou Taroudant. Les captives qu'il fit étaient si belles que les chroniqueurs arabes (El-Bekri, En-Nouaïri, Ibn-Khaldoun, El-Kairouâni) nous en ont dépeint les charmes. Il remonta vers le Nord, repassa la Molouïa et fut tué à Tahouda. Telle fut retracée à grands traits la première apparition des Arabes au Maroc.
Soumission, lutte acharnée, captives... tout cela ne plaide pas en faveur d'une conquête pacifique
Leur domination était plutôt annoncée qu'établie, car la mort d'Ocba rendait à son vainqueur Koséila toute sa puissance. Il semble que ce soit vers 705 que Moussaibn-Noséir ait reçu d'Abd-el-Aziz le commandement de l'Afrique et qu il ait alors commencé la conquête du Maghreb jusqu'à Tanger, l'étendant plus tard jusqu'à l'Espagne. De Tanger, il envoya deux généraux vers la contrée où devait dans la suite s'élever Fez, et où ils firent un grand massacre des gens de la tribu des Aureba. Le bruit de ce carnage s'étant répandu au loin, le nom seul de Noséir ne tarda pas à inspirer la terreur, et les historiens arabes nous représentent les Berbères, quoique découragés, combattant avec la même vaillance, presque toujours vaincus, tandis que Moussa parvient jusqu'au Sous el-Adna.
On voit toujours la pacification "islamique"... le sourire aux lèvres et le coran en étendard...
A cette même époque, il convient de placer la défense de Ceuta par le comte Julien. Attaqué, il se défendit avec vaillance, prouvant la bravoure de ses troupes aux musulmans surpris de tant de résistance. Sur ces entrefaites, le roi d'Espagne Witiza mourut et Roderic monta sur le trône. On prétend que Julien, outragé par ce dernier dans l'honneur de sa fille qui, suivant la coutume de la cour des Goths, était élevée au palais de Tolède, aurait conclu un traité avec Moussa aux termes duquel il ouvrait aux Arabes les portes de ses villes et leur assurait aussi le passage du détroit pour débarquer dans la péninsule. Quoi qu'il en soit, il servait ainsi la cause des parents et des créatures laissés par Witiza contre Roderic. En 709-710 eut lieu la première expédition des musulmans en Espagne. Ils débarquèrent, sous la conduite de Tarik, sur la plage de Tarifa.
Alors ce même
Julien qui avait passé des accords...
fut trahi et attaqué par les musulmans... (toujours avec le sourire et le coran en étendard)
Plusieurs émirs succédèrent à Moussa-ibn-Noséir dans le difficile gouvernement du Maghreb; le siège de leur pouvoir était à Kairouan. L'un d'eux, voulant compléter la soumission des Berbères dans le Sous aussi bien que dans la province de Tanger, confia, en 739, la conduite d'une grande expédition au fils d'Ocba-ibn-Nafé, tandis qu'il dirigeait Omar-ibn-Obeïd-Allah vers le détroit. Les populations se soulevèrent en masse et battirent les Arabes. L'insurrection se propagea; l'armée des émirs fut battue par Khaled sur les bords du Sebou, et les populations du Maghreb se trouvèrent livrées à elles-mêmes.
Même au Maroc... le sourire et le coran en étendard
Bon... continue de lire... tout seul
http://www.cosmovisions.com/ChronoMaroc ... ulmane.htm
Dans tous les cas de figure l'histoire des conquêtes musulmanes n'est qu'un long récit de batailles, d'assassinats, de révoltes et de soumissions et prises de villes après des mois de siège.
Cela démontre encore une fois comment "la paix" était la base de la propagation arabo-musulmane.