Et pourtant.. voici un site que l'on ne peut taxer d'islamophobie haineuse... bien au contraire
qui dit clairement ceci à propos de la violence:
Ce qui arrive des fois c’est le nushûz, ce mot signifiant dédain et hauteur, c’est-à-dire que la femme méprise son mari et répugne à lui obéir et que ce fait engendre en elle la haine de se lier à lui dans l’une des fonctions les plus sensibles de la vie conjugale au point qu’il dorme en colère après elle. Il se peut aussi qu’un tel comportement le pousse à la frapper ! Une autre conduite encore plus détestable serait qu’elle autorise un étranger que son époux n’aime pas à entrer chez eux avec ce que ceci entraîne comme suspicion ébranlant le couple et les exposant aux mauvaises langues. Hormis ces deux raisons, je n’ai trouvé aucun argument juridique justifiant la violence.
donc elle est justifiée....
par ces deux raisons.
Et derrière... voilà les fameuses explication "frapper avec... une brosse à dents" dans un essai de conserver le texte... limitant sa portée.
A quoi bon conserver cette ordonnance si c'était avec une brindille ? Et comment si c'est une brindille dire de "ne pas meurtrir et frapper au visage" ?????
Toutefois, les exégètes sont unanimes pour dire que la correction se fait à l’aide d’un siwâk (l’équivalent d’une brosse à dents), par exemple ! En d’autres termes, les frappes ne doivent en aucun cas meurtrir ni porter sur le visage ! En effet, dans le hadîth, on lit : "... Et ne frappe pas le visage et ne maudis pas*". Puis, le Très Haut dit au sujet des épouses sereines qui s’acquittent du droit de Dieu et de leur famille : "Si elles vous obéissent, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Dieu est certes Très Haut et Très Grand" [4].
Ce qui confirme si on le lit bien ... que si elles obéissent "alors (seulement) ne cherchez plus de voie contre elles"
Ceci dit, pour être juste, la dernière phrase mérite d'être citée aussi:
De même, les textes narrés ont besoin d’être revus intelligemment de même que certaines opinions juridiques (fatwas) héritées et des coutumes mauvaises qui laissent leur empreinte sur la conduite des gens. Il nous faut étudier soigneusement nos maux, une étude qui fait la différence entre la révélation et ce qui est venu s’y immiscer et entre ce qui doit être combattu ou au contraire conservé parmi les coutumes de notre communauté.
http://www.islamophile.org/spip/article121.html